Voilà, voilà, j'arrive. Cette suite est vraiment du n'importe quoi (abus de chocolat). Ca commence normal, on a la réponse au problème de Nounours mais après ça se gâte. C'est pas très vraisemblable mais je suis pas doué pour décrire les scènes d'action de ce genre. Moi c'est les dialogues qui me bottent (expression débile). Ca fini en pseudo parodie mais bon faut rire de temps en temps et moi ce genre de trucs ça me fait rire. Je vous l'ai dit m'en faut peu. Amusez-vous bien !
ooOooOooOoo
- Effectivement, c'est un problème. Mais comment est-ce possible ?
- Je n'en ai aucune idée. Mais ça explique beaucoup de chose. Ceci dit, si John n'est pas notre voleur je ne sais pas qui ça peut-être. Donc nous avons deux problèmes sur les bras.
- Ok ! Je vais réunir le colonel et McKay, ils pourront peut-être nous aider à y voir plus clair. En ce qui concerne le voleur je vais demander qu'on fouille les quartiers de tout le monde. On verra bien.
ooOooOooOoo
Une demi-heure plus tard, la réunion pouvait commencer. Sheppard faisait toujours la gueule, il faut dire qu'on ne lui avait pas communiqué les résultats de ses examens. Il fixait donc la magnifique table du bureau d'Elisabeth. Il semblait ne pouvoir jamais en détacher ses yeux.
- Je vous ai demandé de venir car nous avons reçu les résultats du colonel Sheppard.
- Alors ? C'est lui le toxico ?
- Rodney ! Non ce n'est pas lui.
- Ah ! Et il vous a fallut des examens pour en venir à cette conclusion ! Comment pouviez-vous croire que je me dopais ? Je suis outré !
- Vous avez loupé une grande carrière d'acteur, colonel.
- Et vous, vous n'avez pas loupé celle d'enquiquineur insupportable de deux galaxies.
- Hum, hum. Si nous pouvions revenir au sujet de la réunion… Le colonel ne se drogue pas mais il y a un problème beaucoup plus grave.
- Elisabeth, quand vous parlez comme ça vous me faites peur… On dirait que vous allez m'annoncer que je vais mourir.
- Euh…
- Quoi ! C'est ça je vais mourir ? Non, je suis trop jeune… je suis en pleine forme. J'ai même l'impression d'avoir rajeuni…
- Justement.
- Comment ça justement ?
- Physiologiquement parlant les cellules que j'ai prélevées ce matin sont plus jeunes que celles d'il y a quatre jours.
- C'est normal ça ! Si je me souviens de mes cours de bio les cellules ça se renouvellent.
- C'est exact, les cellules trop vielles meurent et des nouvelles les remplacent mais à chaque division cellulaire les chromosomes subissent des dommages au niveau des télomères. C'est ce qui explique le vieillissement. Or chez vous les télomères se renouvelle au lieu de s'abîmer et du coup vous rajeunissez. (1) D'ailleurs vous avez peut-être remarquez que certaines de vos rides ont disparues.
- C'est pour ça qu'il a bonne mine ! Et moi qui croyais qu'il avait une bonne crème de nuit. J'allais finir par lui demander de me la prêter… Mais j'y pense ! Y'a pas de femmes derrière tout ça !
- Bravo ! Einstein est de retour !
- Très drôle colonel. Ce que je voulais dire c'est que vous n'êtes pas avec l'infirmière au hot dog choucroute. (2)
- Non, je vous ai dit que je n'étais avec personne.
- Donc elle est libre ?
- J'en sais rien moi !
-Carson, elle est libre ?
- Qui ?
- L'infirmière aux cheveux violets (3) avec le drôle d'accent.
- Ah ! Amy, je veux dire l'infirmière Bayas. Euh… je croie oui.
- Bien… Bien, très bien.
- On peut savoir ce que vous lui trouvez ?
- Ne me dites pas que le capitaine Kurk n'a pas remarqué ses magnifiques yeux bleus ? Ils sont presque pareils que les miens. (4)
- Hum, hum. Je ne voudrais pas vous déranger pendant une discussion si importante pour la pérennité de cette base et de ses habitants mais POURRIEZ-VOUS ETRE SERIEUX DEUX MINUTES ? JE VOUS RAPPELLE QUE LE COLONEL EST EN TRAIN DE RAJEUNIR. QUI SAIT JUSQUE OU ! IL PEUT TRÈS BIEN SE RETROUVER A L'ETAT DE BEBE, OU PIRE.
- Désolé docteur Weir, on s'est laissé emporter.
- Oui. On dirait. Reprenons notre calme…
- On était calme nous…
La diplomate jeta un coup d'œil assassin à un docteur McKay atteint par le syndrome « oh ! Mais j'avais pas vu comme cette table est super méga bien faite » (5)
- Je recommence, je reprends Mon calme. (Nouveau coup d'œil assassin au même zigoto précédemment nommé) Comment cela est-il possible ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose d'inhabituel ces derniers jours ?
- Euh… Non, enfin pas que je me souvienne. Je n'ai pas bougé de la base depuis quatre jours.
- Et vous docteur McKay, rien qui ne vous a semblez étrange ?
- Non… AAAAAh ! Mais oui ! Comment j'ai pu oublier ça ?
- Quoi ?
- L'artefact Ancien sur P2X 763, vous l'avez touchez et un son horrible en est sorti.
- Vous pensez que cette machine est à l'origine de ce qui m'arrive ?
- Pourquoi pas ? Les Anciens ont inventé tout un tas de trucs bizarre comme celle qui échange les corps (6) ou celle qui transforme en femme (6 bis). Alors pourquoi pas une fontaine de jouvence ? (7)
- Ouais pourquoi pas ?
- (OFF) Activation extérieure non programmée de la porte.
- (Par radio) Est-ce qu'il y eu transmission d'un code d'identification ?
- (OFF) Négatif.
- (Par radio) Activez le bouclier. Nous arrivons.
- (OFF) Les commandes ne répondent plus.
En deux minutes, ils étaient arrivés en salle de contrôle et McKay, avec sa délicatesse légendaire, éjecta le technicien chargé du contrôle de la porte de son poste.
- Je n'arrive pas à prendre les commandes. Il doit y avoir un virus. Je vais essayer de désactiver le vortex… Ca ne marche pas. Rien ne répond.
- Surprise !
- Vous !
- Moi !
Kyola, le commandeur des Géniis, se tenait devant la porte, tout sourire, l'air vraiment fier de lui. Il n'était pas venu tout seul, loin de là, ses acolytes étaient bien chargés. (8)
- Holà, holà ! On ne tire pas je suis venu avec de la compagnie et elle est plutôt bien équipée.
- Ah ouais ?
- Ouais, comme vous dites. Bombes en tout genre, armes de point, bazooka etc…
- Vous avez fait affaire avec des Russes ou quoi ? (9)
- Je ne sais pas qui sont ces russes mais s'ils peuvent m'approvisionner en matériel de ce type je ferais leur connaissance avec plaisir.
- Là ça va être dur, ils sont un peu loin.
- Dommage ! Mais bon je me débrouille très bien tout seul comme vous pouvez le constater. Maintenant assez discuté ! Vous levez les mimines bien haut, le tout lentement. N'essayez rien ou ça va chauffer pour vos arrières trains.
- Il commence sérieusement à me les briser celui-là, je savais que j'aurais dû le tuer quand j'en avais l'occasion.
- Que dites-vous major ? Ca ne vous fait pas plaisir de me voir ?
- Non, pas spécialement. Et maintenant je suis colonel.
- Qui a été assez stupide pour vous faire monter en grade ?
- Vous connaissez pas.
- De toute façon je m'en contre-fiche. Aller en route pour vos cellules.
ooOooOooOoo
Les voilà donc dans leur petite cellule, serrés comme des sardines en boîte.
- Ah ! Bravo ! Non mais alors là chapeau McKay!
- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ? C'est pas moi qui leur ai envoyé une invitation. Tout ce qui se passe ici n'est pas forcément de ma faute ! Je ne porte la poisse qu'en matière de Wraith.
- Eh ! Ben maintenant on va rajouter les Géniis !
- Si je vous tape sur le système vous n'avez qu'à nous sortir d'ici, môssieur le super colonel de l'USAF.
- Bon ça suffit les amoureux, ou je vous assomme pour avoir un semblant de calme.
- Eh ! On est pas amoureux ! (10) C'est pas parce que j'ai fait une blague sur le mariage avec ce truc qu'on est intime.
- Vous savez ce qui vous dit le truc ?
- Je sais, il est pas poli !
- Et bien ! Et bien ! Je vois que ça ne s'arrange pas ici. Pas étonnant que nous ayons pu nous introduire aussi facilement dans cette cité.
- Vous voyez pas qu'on discute ? Votre mère ne vous a jamais apprit les bonnes manières ?
- Ne mêlez pas ma mère à cette histoire. C'était une femme charmante et dévouée corps et âme à sa famille.
- Et un complexe d'œdipe mal résolu, un !
- Ca suffit ! Vous n'avez pas l'air de vous rendre bien compte de votre situation. Nous contrôlons Atlantis, bientôt vous serez tous morts.
- Et vous, vous avez l'air d'oublier que nous sommes indispensables au fonctionnement de cette base. Sans mon génie vous pouvez toujours courir pour faire marcher ne serait-ce que les téléporteurs.
- C'est ce qu'on verra. Depuis notre dernière rencontre j'ai embauché des personnes très intelligentes. Peut-être pas autant que vous docteur McKay, mais le nombre compense le manque de matière grise.
- Puis-je savoir combien de pseudo scientifiques me remplacent ?
- Trois.
- C'est tout ? C'est du délire ! Je possède pas moins de huit diplômes différents (11), jamais trois sous doués ne m'égaleront.
- surtout pas au niveau de l'ego.
- Ho ! Vous c'est pas le moment, colonel.
- C'est très divertissant, malheureusement je dois m'en aller. Je vous laisse continuer le spectacle sans moi.
Kolya sortit de la salle où étaient emprisonnés les dirigeants d'Atlantis. Il se dirigea vers la salle d'embarquement afin de prendre connaissance des avancées de ses techniciens dans le système de contrôle de la base.
Sheppard et McKay, eux, s'engueulaient toujours lorsqu'Elisabeth, au bord de la crise de nerf, les interrompit. Elle demanda, avec un calme relatif, au colonel d'utiliser son gène pour les sortir de là. Après tout la cité lui obéissait bien. Les géniis n'avaient pas jugé bon de les faire surveiller, à croire qu'ils étaient inoffensifs. C'était très vexant.
John arriva à désactiver le champ de force qui les retenait. Il ne restait plus qu'à se débarrasser des envahisseurs. D'après ce qu'il avait pu voir il y avait une trentaine de Géniis. C'était peu mais ils étaient armés jusqu'aux dents et même plus, si tant est que ça puisse exister.
John décida de former plusieurs petites unités chargées d'éliminer chacune trois géniis le plus discrètement possible. Lui, Teyla et Ronon se chargeraient de Kolya et des deux grands décérébrés qui le suivaient comme son ombre.
Tous trois avancèrent discrètement, heureusement qu'ils connaissaient les lieux comme leur poche. Les autres équipes avaient l'air de bien se débrouiller puisqu'ils entendaient les intrus s'agiter et leur chef hurler des ordres à tout va.
Enfin, ils arrivèrent près de la salle d'embarquement. Le grand châtain leur tournait le dos. Il était entouré de ses sangsues et il n'était pas très content. Son super plan infaillible s'écroulait sous ses yeux, bref il était furax. Pas autant que le colonel le matin même mais presque.
- Ronon vous prenez celui de gauche. Teyla celui de droite. Moi je prends Mégaloman.
- Qui ?
- Kyola. Mégaloman c'est un surnom. C'est pour détendre l'atmosphère.
- Elle est pas très tendue l'atmosphère, colonel.
- Ronon, avez-vous jamais connu une situation tendue ?
- Oui. Une qui a duré à peu près sept ans.
- C'est vrai. Désolé.
-Pas grave.
- A trois. Un… Deux… Trois !
Ils se ruèrent sur les méchants pas gentils pas beaux. Teyla donna un coup de pied dans les genoux de son adversaire qui s'effondra puis elle lui trancha la gorge d'un bout à l'autre. Ronon lui passa directement à l'étape égorgement et John frappa à la tête le commandeur. Celui-ci se retourna et envoya un bon crochet du gauche au colonel qui riposta.
S'ensuivit une belle bagarre entre les deux hommes que je suis bien incapable de vous décrire, car comme je l'ai dit plus haut je ne suis pas douée pour ça. Pour faire court, ils finirent par rouler par terre et le génii s'empala sur le couteau que Teyla avait lancé à l'américain. L'un de leur pire ennemi était mort, une épine de moins dans le pied. (12)
ooOooOooOoo
Une soirée avait été organisée pour fêter l'évènement. Au programme : musique, danse, alcool Athosien, nourriture sans agrume pour ne pas empoisonner discrètement un astrophysicien de génie excité comme une puce et petits numéros créés pour l'occasion par le personnel de la base.
Parmi les représentations on avait pu admirer une démonstration de magie par un technicien américain natif de Las Vegas, un chant traditionnel athosien qui tira une petite larme à toute l'assistance ainsi qu'un extrait d'un vaudeville francophone traduit, revue et corrigé par un groupe de scientifiques. Mais l'un des deux grands moments de cette soirée fut le sketche de deux militaires déguisés en hot dog, l'un au chili l'autre au fromage (13), qui se disputaient pour savoir lequel des deux était le meilleur. Ils énonçaient à tour de rôle leurs avantages et les inconvénients de l'autre. La chute était l'arrivé sur scène d'un chien visiblement affamé adorant les hot dog. Les deux changeaient alors leur discours pour convaincre le chien que l'autre méritait le plus d'être dévoré. Les spectateurs apprécièrent les deux comiques et leurs ridicules déguisements.
Le deuxième moment fort fut une reprise de YMCA par le colonel Sheppard en policier, Rodney McKay en homme en cuir, Ronon Dex en indien, Radek Zelenka en marin et Carson Beckett en ouvrier (14). Juste avant d'entrer en scène les nouveaux « hommes du village » mettaient encore au point leur prestation.
- Pourquoi c'est vous qui faites le policier ?
- Parce que c'est moi qui ai eu l'idée de cette scène.
- A mon avis y'a pas que vos cellules qui rajeunissent. Votre cerveau, il apprécie pas ce retour en arrière.
- McKay arrêter de geindre, vous étiez d'accord, non ?
- Non ! J'ai été engagé de force dans cette histoire.
- Pas du tout ! Si vous ne vouliez pas chanter vous n'aviez qu'à me le dire.
- Et vous auriez utilisé les infos que vous avez recueillis de manière répréhensible pour vous venger. Je préfère encore me ridiculiser !
- Rodney, vous n'êtes pas le seul dans cette galère.
- Oui ! Alors vous, ne la ramenez pas hein ! Je vous signale que si je fais ça c'est en grande partie pour vous et pour votre lieutenant. Ca m'apprendra à rendre service ! Je ne ferais plus jamais le guet pour vous ! La prochaine fois que vous voulez prendre du bon temps avec votre moitié pendant vos heures de gardes vous vous débrouillerez tout seul !
- Faites-moi confiance, ça n'arrivera plus de sitôt. Quant à vous colonel, j'espère que vous avez enlevé TOUTES les caméras, sinon vos prochaines visites médicales vont vous laisser de mauvais souvenirs.
- N'ayez pas peur Carson, je les ai toutes récupérées. Bon vous êtes prêt ?
- Euh non pas vraiment j'ai des problèmes pour faire tenir mon chapeau.
- venez là Radek je vais vous aider.
- Merci, colonel.
- Je n'aurais jamais pensé que vous vous porteriez volontaire pour ce genre de truc. Les tchèques m'étonneront toujours. Je ne pourrais plus jamais vous prendre au sérieux quand vous m'exposerez vos théories. (15)
- Je vous retourne le compliment Rodney.
- Ah ! AH !
- Ronon c'est bon ? Vous vous rappelez les paroles ?
- Oui, je pense que ça ira.
- Et lui ! Qui aurait cru le voir en indien avec un air aussi zen ? Colonel Comment l'avez-vous entraîné la-dedans ?
- Je lui ai juste dit que Teyla adorait l'indien des village people. (16)
- Euh… C'est vrai ?
- J'en ai aucune idée !
La-dessus les cinq casseroles entrèrent en piste et enflammèrent la foule.
TBC… Voilà je vous avais bien dit que c'était du n'importe quoi ! Normalement le prochain chapitre devrait être un peu plus classique. normalement…
1 vague souvenir de mes cours de bio, évidemment ça ne fait pas rajeunir mais c'est de la science fiction non ?
2 défis perso 1ére partie
3 fallait que je la case quelque part donc c'est l'infirmière qui s'y colle.
4 ça te fais plaisir d'être la copie de Roro pour les yeux ?
5 syndrome très présent dans mes fics
6 référence à la fic de lagentillefan, Dans la peau de l'autre
6 bis référence à la fic Roberto Roberta de Rieval
7 d'où le titre
8 ils sont là uniquement pour permettre à mon cerveau de délirer à la fin de cette fic. Je vous ais prévenus que ce chapitre était un grand bazard pour pas dire autre chose.
9 abus de film américains pré-chute du mur
10 pour l'instant…
11 C'est un génie non ?
12 ouais je sais c'est un peu facile mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, j'y arrive pas à écrire ces scènes-là.
13 défis perso 2ème partie
14 je suis droguée aux enfoirés, Palmade en Marin ça laisse des traces. désolé…
15 Il nous réserve bien des surprises
16 Pourquoi pas ?
