Et me revoilou ! Merci, merci pour vos review, je pensais pas que ce non-chapitre vous plairait autant. Je vais faire des intoxications au chocolat plus souvent. Bien ce chapitre ci est un peu plus normal, si tant est que je puisse en faire un. Sinon Bayas, je t'ai imaginé avec les yeux de Roro pas ceux de John et ton prénom c'est Amy diminutif d'un prénom tarabiscoté que tu découvriras tout a l'heure. Pour qu'il n'y est pas de jalouse je vais faire intervenir une autre infirmière basée sur quelqu'une qui se reconnaîtra. Du moins j'espère ! Bon aller, je m'arrête sinon je vais écrire pour ne rien dire pendant trois page. Bonne lecture !

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La petite sauterie s'était finie tôt le matin, chacun avait regagné ses pénates (1), certains accompagnés alors qu'ils ne l'auraient pas voulu et d'autres seuls alors qu'ils auraient préféré être accompagnés. Et oui ! La vie est mal faite !

Au matin, elle avait repris son cour normal. Les scientifiques scientifiaient (2), les techniciens techniciaient, les militaires militaient (pour avoir double ration de gelée bleue) et Ronon envisageait très sérieusement d'éviscérer Sheppard. Teyla avait éclaté de rire en le voyant arriver sur scène la veille et il avait pas aimé. ( John si t'es dans le coin planque toi).

En ce qui concerne les dirigeants d'Atlantis, ils reprenaient là où ils avaient été interrompus par les méchants Géniis passés ad patres. Nous retrouvons donc Sheppard, Weir, McKay et Nounours euh pardon Beckett pour le problème : « Docteur je me sens rajeunir. » (3)

- Reprenons là où nous en étions si vous le voulez bien.

- Et si on veut pas ?

- Arrêtez de faire le gamin Rodney ou je joue a la maman et je vous flanque la rouste (4) du siècle.

- J'ai rien dit !

- Continuez. Donc nous avons deux problèmes, John et ses cellules jeunissantes et un voleur non identifié.

- Ah non ! Moi je sais qui c'est.

- Et comment si c'est pas indiscret, colonnel ?

- Disons que j'ai installé un système de surveillance très efficace aux alentours de l'infirmerie.

- Voyez-vous ça ? Et pour quelle raison ?

- je suis contraint de garder sous silence cette information si je tiens à mon intégrité physique.

- Docteur Beckett ?

- Je ne vois absolument pas de quoi il parle.

- Mouais… Bon et qui est-ce ?

- Un soldat d'une vingtaine d'années, apparemment il se choutait déjà avant d'arriver ici. Mais comme il ne fait pas partie du contingent qui passe la porte, ces visites médicales étaient assez espacées pour qu'on ne remarque rien. Je l'ai fait mettre aux arrêts ce matin.

- J'irais le voir tout à l'heure pour lui prescrire un traitement de substitution. Je demanderais au docteur Heightmeyer de lui parler.

- Parfait ! Une bonne chose de faite ! Passons à vous colonel.

- Vous savez moi je me sens très bien. Qui n'a pas rêvé de retrouver ses jeunes années ? Je ne suis pas vieux mais bon, un petit retour en arrière ça fait pas de mal.

- John, nous ne savons pas comment se déroule votre rajeunissement, jusqu'où il va se poursuivre ni combien d'années exactement vous perdez chaque jour. Il faut que je fasse de plus amples analyses.

- Oh ! Non ! Pas de prise de sang.

- Oh ! Si ! Des prises de sang, plein de prises de sang.

- Vampire.

- Méphisto, vampire… Vous nous feriez pas une petite obsession ?

- Je suis mort de rire.

- Vous peut-être pas mais moi si !

- Docteur McKay, au lieu de dire des bêtises, envoyez un MALP sur P2X 763 pour vérifier que les Wraiths ont vidé les lieux et si la machine que vous avez trouvé est toujours là.

- Ca m'étonnerais, le bâtiment s'est écroulé pendant qu'on courrait.

- Vérifiez toujours, on ne sait jamais.

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Rodney et Zelenka avaient envoyé un Malp comme le leur avait demandé si gentiment le docteur Weir. Comme ils s'y attendaient, le laboratoire ancien était complètement détruit, il ne restait plus qu'un gros tas de pierres. Les deux scientifiques rejoignirent Elisabeth, Carson et John à l'infirmerie. En chemin, ils croisèrent deux militaires en plein débat :

- Mais comment tu peux dire ça ? Tout le monde sait que les hot dog au chili sont les meilleur du monde. (5)

- Pour avoir mauvaise haleine certainement ! Moi je dis que ce sont ceux au fromage, il n'y a rien de mieux.

- Si je peux me permettre d'intervenir, je suis d'accord sur les hot dog fromage. C'est la plus belle invention de l'humanité.

- Merci docteur Mckay. Tu vois qu'est-ce que je te disais.

Après ce bref intermède, le canadien et son subordonné arrivèrent dans l'antre de Méphisto euh pardon Carson.

- Bonjour docteur McKay.

- Bonjour charmante demoiselle.

- Mademoiselle Alpheratz (6) arrêtez de faire les yeux doux à ce monsieur et venez m'aider.

- Oui docteur Beckett, pardon.

- Carson ne la grondez pas avec ses si jolis yeux, se serait dommage qu'elle n'en fasse profiter personne.

- Je croyais que vous préfériez Améthyste (7).

- Qui ?

- L'infirmière au hot dog choucroute comme vous l'appelez, celle qui a pratiquement les même yeux que vous.

- Ah ! Oui ! C'est vrai qu'ils sont magnifiques.

- Mais on peut savoir ce que vous leur trouvez à ces pompeuses de sang sans vergogne ?

- Vous nous feriez pas une crise de jalousie, colonel ?

- PFFF ! PAS DU TOUT, MAIS ALORS LA ! PAS DU TOUT. (8)

- Mon dieu, qu'ais-je fais pour être entourée d'hommes à l'âge mental niveau maternelle ?

- On vous entend Elisabeth.

- Je sais… Carson où en êtes vous ?

- Eh ! Bien, j'ai pu déterminer que le colonel rajeunissait d'environ un an par jour. Si c'est bien l'engin de P2X 763 qui est à l'origine de ce phénomène, il a retrouvé le corps de ses 32 ans. (9)

- Et l'esprit aussi, non ?

- Pourquoi dites-vous ça, Rodney ?

- Parce qu'il régresse, il fait des blagues bidons, il a quand même réussi à nous faire chanter YMCA hier, faudrait pas l'oublier.

- Ben.. Moi je préférerais qu'on l'oubli.

- Ah !Bon ? Le casque de chantier vous va pourtant très bien.

- Au fait où il est ce casque ? Je l'ai pas récupéré.

- Euh… je sais pas… je l'avais dans les mains et la seconde d'après il avait disparu.

Moi je sais où il est… Je vous dis ? Ok, le lieutenant Cadman la subtilisé, elle a trouvé que son homme était trèèèèèèèèès à son goût en ouvrier. Elle est américaine, ceci explique peut-être cela.

- Tant pis pour le casque colonel, on a des choses plus importantes qui nous occupe.

- Moi ?

- Oui, vous. Docteur McKay qu'a donné l'envoi du MALP ?

- Comme je l'ai dit tout a l'heure, le bâtiment s'est effondré. Il faudrait déblayer pour retrouver l'appareil.

- Pas de Wraith détecté ?

- Non, ils sont tous partis.

- Très bien ! Je vais envoyer des hommes pour faire un peu de ménage, pour une fois (10), Rodney vous irez contrôler l'avancée des travaux.

- Je viens aussi.

- Hors de question colonel vous restez ici. Vous ne partez plus en mission.

- Mais qu'est-ce que je vais faire ?

- Vous n'avez pas de la broderie qui vous attend ? (11)

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L'équipe de déblaiement mis trois jours pour retrouver l'artefact ancien. Il était dans un état pitoyable. Rodney se demandait s'ils allaient pouvoir en tirer quelque chose. Les techniciens avaient également récupéré le texte que le canadien avait commencé à lire. Il était en plusieurs morceaux, une longue partie de puzzle se profilait à l'horizon. (12)

Dans le labo du scientifique en chef, tout le monde était réquisitionné afin de reconstituer le cadre. Sheppard pointa le bout de son nez. Il en avait plus que marre de ne rien faire. Il avait fini ses petits chatons. Au fond de lui, il était fier d'avoir réussi un si bel exemple de patience.

- McKay, je m'ennui.

- Comme toujours, colonel, comme toujours.

- Non mais là, je m'ennuis vraiment. Je sais pas quoi faire. J'ai même fini la broderie, c'est vous dire.

- Ah ! Oui, là c'est grave. Vous aimez les puzzles ?

- Bouais…ça dépend lesquels. Pourquoi ?

- Parce que le texte que j'étais en train de lire quand vous n'avez pas réussi à contrôler vos mains est en mille morceaux et que je croie bien que c'est un mode d'emploi pour la machine.

- Où il est ?

- Là-bas, vous voyez l'attroupement près de la table ? C'est là.

- Hum, et vous vous faite quoi,

- J'essaye de réparer cette chose.

- Ah, bon ben j'y vais.

- C'est ça, allez-y.

A la fin de la journée le puzzle était reconstitué. Rodney entreprit de traduire le texte dès que la dernière pièce eue été fixée. Il était aux alentour de 4h du matin quand il eu fini son travail. Tous ces collègues étaient partis se coucher depuis longtemps, il était seul avec John qui s'ennuyait toujours. Pour s'occuper un peu pendant que le scientifique s'arrachait les cheveux sur le tableau, le militaire faisait tourner sa chaise. Vous savez comme les enfants dès qu'ils voient une chaise qui tourne sur elle-même ils ne peuvent pas s'empêcher de jouer avec.

-Colonel, vous ne voulez pas aller vous coucher ?

- Non.

- Alors arrêtez de faire du bruit avec cette chaise. Comment voulez-vous que je me concentre avec tout ce bruit ?

- Pardon ! Excusez-moi ! Je peux vous aider ?

- Est-ce que vous comprenez l'Ancien ?

- Non.

- C'est ce que je pensais. Donc non vous ne pouvez pas m'aider. Ou si tiens ! Apportez-moi une tasse de café.

- Je suis pas votre bonniche.

- Alors ne me proposez pas de m'aider.

- Bon d'accord… Combien de sucre ?

- Quatre.

- Quatre ?

- Ben oui ! Quatre. Vous vous souvenez mes crises d'hypoglycémies ?

- Ouais ouais, je sais. Je vais vous le chercher votre café.

Dix minutes plus tard, le colonel arrivait avec deux tasses de café brûlant. Rodney, lui, avait l'air déjà suffisamment excité sans avoir bu, John hésita un instant avant d'entrer.

- Ah ! Colonel ! Donnez-moi mon café s'il vous plait.

- Vous croyez que c'est raisonnable ? Vous êtes une vrai pile électrique.

- C'est parce que j'ai enfin fini de traduire ce texte. J'avais raison il explique à quoi sert cette machine. Vous voyez ! Je vous l'avais dit qu'il nous serait utile.

- Dois-je vous rappeler qu'on avait un darth aux fesses ?

- Oui, bon, bref. Cet appareil sert effectivement à faire rajeunir les gens. Mais normalement il y a un paramétrage à faire. On peut théoriquement programmer le rajeunissement, il n'est donc pas progressif et continu comme pour vous.

- Autrement dit, il a merdé, et moi maintenant je me rapproche de plus en plus de l'état de fœtus.

- En gros, c'est ça.

- OK. Est-ce que vous pouvez arranger ça ?

- Euh… Là ça va être plus compliqué. D'une part, l'engin est complètement abîmé, rien que pour le réparer en lui-même ça risque de prendre du temps. D'autre part, il doit être mis en route dans un endroit spécial.

- Développez…

- Vous vous souvenez, le bâtiment avait la forme d'un heptagone à l'extérieur et celle d'un carré à l'intérieur.

- Oui, c'est important ce genre de considération architecturale ?

- Très important. Le rajeunisseur fonctionne sur le principe des ultra sons, ils doivent se répercuter d'une certaine manière pour que ça marche, l'architecture de la pièce est donc un élément à part entière de la machine.

- Super ! Le bâtiment est complètement détruit, comment on fait ?

- Pour l'instant j'en ai aucune idée.

- Et bien trouvez vite ! Ou c'est vous qui changerez mes couches !

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Quelques heures plus tard McKay exposait ses théories au docteur Weir ainsi qu'au docteur vampire euh pardon Beckett. Non seulement l'objet ressemblait plus à une boite vide qu'à un appareil ultra sophistiqué mais en plus nul part, Rodney n'avait pu trouver une fonction inverse. Elisabeth l'avait assigné à son labo afin qu'il trouve un moyen, n'importe lequel, de renverser la situation.

Le canadien passait toutes ses journées à réfléchir, à essayer de réparer dans un premier temps le chose qu'il commençait à avoir en horreur. Dix jours plus tard il en était au même point. John avait maintenant l'apparence d'un jeune homme de dix-huit ans. La jeunesse lui allait comme un gant mis à part le caractère. Il se comportait comme un adolescent. Et tout le monde sait qu'un ado c'est trèèèèèèès pénible. Le militaire suivait Rodney comme son ombre, ne lui laissant même pas le temps d'aller aux toilettes.

La situation devenait de plus en plus critique. Tout le monde se faisait déjà à l'idée que le colonel allait finir par redevenir un ovule.

Le docteur Weir avait demandé au docteur Heightmeyer de prendre John en consultation. Son rapport confirmait les soupçons de la diplomate. Le colonel gardait intact tous ses souvenirs, mais sa psyché fonctionnait comme celui d'un jeune de dix-huit ans. Et ça c'était pas bon.

TBC… suite au prochain numéro. D'ailleurs pour le prochain chapitre j'aurais besoin du nom du chat de Roro si quelqu'un peut m'aider...

1 lat penates de penus :Partie intérieure de la maison, provision. familièrement : patrie pays domicile. Pour moi : lit pas forcément douillet

2 vive les néologismes

3 allusion au film « chérie je rajeuni » vieux film en NB diffusé il y a peu sur TMC

4 synonyme de fessée mais vous l'aviez comprit

5 défis perso relevé. Merci ma sœur !

6 Tu t'es reconnu ?

7 Améthyste parce qu'elle a les cheveux violets.

8 mais bien sur…

9 j'espère que je vais pas me planter dans mes calculs

10 paraît qu'ils font pas souvent le ménage, moi je suis une fille et je fais pas le ménage non plus…

11 vous croyez quand même pas que j'avais oublié ?

12 j'adore les puzzles mais qu'est-ce que c'est prise de tête !