Bien bien bien, 9 heure vingt et des brouettes… Je commence à peine mon chapitre, je sais pas encore ce que ça va donner. Normalement ça reste rigolo avec néanmoins des passages chamalow. En ce qui concerne le nom du Chat de Roro il semble qu'il n'en ait pas d'attitré donc je vais lui donner celui de mon adorable amour de trésor de parfait (quoi je suis célibataire et me console avec mon chat et alors ? De toute façon y'a aucune différence entre un homme et un chat, ils ont, tous les deux, peur de l'aspirateur), donc je disais je vais donner le nom de mon chat à moi, Tigrou, Titi pour les intimes. Sur ce, bonne lecture ! Et merci pour les reviews !
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L'adolescent Sheppard était ce que l'on peut appeler une plaie(1). Irascible au possible, je pense qu'il surpassait Mckay de cinq bonnes longueurs. Le canadien passait pour un monstre de patience auprès de toute la base car il avait l'air de supporter le colonel. En réalité, la plupart du temps il avait des bouchons d'oreille (2) dans les oreilles, justement, ce qui lui permettait de réfléchir tranquillement. Cette ruse dura un temps seulement, mais John était perspicace et il se rendit bien vite compte que le scientifique ne l'écoutait pas. Il s'ensuivit une belle dispute, entendue sur un rayon de cinq cents mètres. (3)
- Mais enfin, Mckay ! C'est pas possible ! Vous n'allez pas vous y mettre vous aussi ! Tout le monde me fuis comme la peste ! Je ne suis pas contagieux pourtant !
- John, personne n'a peur d'attraper la rajeunissante (4), c'est votre caractère qui les fait vous éviter.
- Quoi mon caractère ? Qu'est-ce qu'il a ?
- Il est insupportable. A côté de vous je passe pour un maître zen.
- Et comment vous réagiriez vous si tous les matins vous perdiez des centimètres, votre force, le respect de vos subordonnés…
- Je doute que mes collègues aient jamais eu du respect pour moi avant cette mésaventure mais je vous comprends, je sais que ça doit être dur…
- Non ! Non, vous ne savez pas ! Personne ne rit quand vous passez dans les couloirs, ou au contraire, personne ne vous prend en pitié.
- Détrompez-vous colonel, en ce moment j'attire la pitié de beaucoup de monde.
- A cause de moi ! C'est pas vous la victime ici, rappelez-vous-en ! (5)
- Eh ! Maintenant on se calme, OK ? Je vous signal que vous vous êtes mis dans cette galére tout seul. Si vous aviez gardez vos mains dans vos poches, on n'en serait pas là ! De toute façon, j'aurais du le savoir, vous êtes militaires, depuis quand les militaires réfléchissent ?
S'en était trop pour l'américain, il sortit du labo en courrant, laissant Rodney lui crier après. John se dirigea vers le hangar à jumper sans s'en rendre compte. Il arriva devant « Son » jumper 1, il hésita un quart de millième de seconde et alla s'asseoir à la place du pilote. Deux minutes plus tard, il survolait l'océan en direction du continent. Que comptait-il faire ? Il n'en avait pas la moindre idée. Se changer les idées, réfléchir à son comportement, faire le point… peut-être devrait-il faire son testament. Après tout McKay n'avançait pas, l'appareil était réparé mais rien ne laissait supposer qu'il puisse un jour le vieillir. Cette boîte avait était conçu pour rajeunir, pas pour vieillir, qui voudrait vieillir plus vite ? Lui.
Souvent il s'était laissé aller à penser qu'il était un peu vieux pour tout ça. Il n'avait pas encore quarante ans mais comparé aux petits jeunes de vingt ans, il ne se faisait pas d'illusions, il faisait partie des près-croulants. (6)
Le jumper volait depuis plus de deux heures, le colonel était toujours perdu dans ses réflexions quand il reçu une illumination. L'engin avait dû être créé pour contrer les effets d'une rencontre avec les Wraiths. Logique ! Ces pompeurs d'énergie vitale aspiraient les années de leurs victimes, donc avec le truc de P2X 763 les aspirés reprenaient leurs aspects d'origine. Pour qu'il redevienne ce bel homme de trente-neuf ans qu'il était, il ne lui restait plus qu'à trouver un Wraith assez sympa pour lui aspirer suffisamment d'énergie pour qu'il redevienne normal, et après, et bien… au revoir le Wraith. Ouais, autant trouver un éléphant rose sachant jouer du saxophone (7) sur P4X 842, charmante planète toute blanche car recouverte de six cents mètres de glace.
John s'était décidé à rentrer pour exposer sa théorie au docteur génie intergalactique, malheureusement le jumper en décida autrement. (8) Il s'écrasa comme une m dans une petite clairière. John fut assommé sur le coup. Heureusement, il avait pu envoyer un signal de détresse juste avant l'impact. (9)
L'équipe de sauvetage n'avait pas mis trop de temps à le ramener. Il ne s'était pas éloigné tant que ça finalement. Il était allongé dans un des lits de l'infirmerie, inconscient. Un bon traumatisme crânien l'avait plongé dans le coma. Rodney était à ses côtés depuis que les sauveteurs avaient atterris sur Atlantis. Le scientifique s'en voulait énormément. Il n'aurait pas dû s'énerver comme ça, John ne serait pas parti en jumper et ils seraient tous les deux en train de se chamailler dans son labo.
Leur querelle l'avait retourné, il se souvenait de sa propre adolescence et de ses fréquentes disputes avec son père. Il se rappelait la dernière fois qu'ils s'étaient parlés. Il devait avoir dix-sept ou dix-huit ans, à peu prés l'âge que le militaire arborait actuellement. L'engueulade avait commencé pour une broutille, Rodney n'avait pas mis assez de fromage dans le hot dog de son père. (10) Catastrophe ! Une pluie d'injure s'était abattue sur lui. D'habitude il ne répondait pas, il laissait couler. Mais pas ce soir là. Il avait débité, avec un calme qui le surprenait encore aujourd'hui, tout un monologue enfouit au plus profond de lui depuis des années. (11)
J'en ai marre. Je m'en vais. Je ne supporte plus tes insultes, tes reproches. Je ne suis pas assez bien ? D'accord, j'arrête d'être un poids pour toi. J'ai des défauts oui, je sais. Je suis peureux, chiant comme la lune, je ne fais pas les hot dog correctement, je suis maniaque, je suis sarcastique, je suis déprimé et bien d'autres choses encore. Mais la plupart de ces traits de caractère je les dois à toi. Tu es la plaie que je n'ai jamais réussi à refermer. Tu as tué ma sociabilité. Mais aujourd'hui je sais comment la guérir, en m'éloignant le plus possible de toi, en t'oubliant.
Il avait fait sa valise et il était parti sans un regard pour celui qui l'avait élevé. Cette maison ne lui avait jamais manqué, de toute façon il n'y avait jamais été heureux. Lui, sa sœur et son père y avaient emménagés après la mort de sa mère, seule personne qui lui ai témoigné un tant soit peu d'amour. Elle lui manquait tellement. (12)
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Lorsqu'il se réveilla, John sentit tout de suite qu'il avait encore rapetissé, donc il avait passé plus d'un jour dans le coltar. Il ouvrit les yeux et vit le docteur McKay endormit à son chevet. Il hésita entre remercier le scientifique de l'avoir veiller et l'enguirlander parce qu'il n'était pas en train de travailler à la résolution de son petit méga gros problème. Il opta finalement pour réveiller son gardien en douceur.
- Hum, Hum. Rodney… Rodney… Ho ! Rodney ! MCKAY !
Tant pis pour la douceur, ce type était un vrai loir en hibernation. La première guerre intergalactique pouvait commencer juste à côté qu'il dormirait encore.
Le mini chef militaire de la base essayait toujours de réveiller le futur prix nobelisé quand un écossais en blouse blanche et tout décoiffé se ramena.
- Vous n'y arriverez pas comme ça. Laissez-moi faire… Rodney ? La livraison de barre chocolatée est arrivée…
- Hein ? Quoi ? Enfin !
- Désolé Rodney, les barres ne sont pas encore là. Mais notre ado le plus haut gradé est réveillé par contre.
- Ah ! John comment ça va ?
- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? J'ai l'apparence d'un gamin de.. De… de combien d'abord ? Combien de temps j'ai dormis ?
- Vous êtes restez inconscient pendant deux jours. Vous ressemblez à un jeune homme de seize ans.
- Vous avez même de l'acné.
- C'est pas possible ! Je n'ai jamais eu un seul bouton de ma vie !
- Faut croire que si.
- Arrêtez de rire. C'est pas drôle.
- Ben… honnêtement…
- Grumbl
- Y'a pas à dire c'est bien un ado.
- Trêve de plaisanteries. Pourquoi n'êtes vous pas dans votre labo ?
- Parce que je vous surveillais. J'ai laissé à Zelenka le soin de continuer les recherches sur l'artefact, mais il y a de moins en moins d'espoir. John je croie que nous ne pouvons rien faire.
- Et moi si. J'ai eu une idée pendant que je volais avec le jumper. Cet engin a dû être créé pour inverser les effets des attaques des Wraiths sur les humains. Donc pour inverser l'effet de la machine il me faut un wraith.
Les deux docteurs étaient bouche bée. Ils ne disaient rien, ne bougeaient pas plus. Le colonel reprit la parole avec une pointe grosse comme une baleine de vexation dans la voix.
- Quoi ? J'ai dit un truc stupide ?
- Non… Au contraire, c'est brillant.
- Alors pourquoi vous faites ces têtes ?
- Je me demande comment vous avez réussi à penser à ça tout seul. Et surtout comment nous, nous n'y avons pas pensé avant !
- Oh ! C'est que je dois être un génie, moi aussi !
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La théorie du colonel fut retenue et validée par tout le contingent scientifique et médical. L'option « bidouillage du rajeunisseur » fut mise aux oubliettes et tout le monde se concentra sur l'option « il nous faut un Wraith sympatoche qui accepterait de vieillir minijohn mais pas trop pour le laisser en vie parce que mine de rien l'air de tout on en a encore vachement besoin » (13)
Au bout d'une journée de pensage intensif (14) Carson envisagea de créer un sérum à partir du sang d'un Wraith qui permettrait en toute logique, et surtout s'il se plantait pas, de faire redevenir Jonny, john.
Tout ça c'était bien beau et sur le papier ça avait l'air supra simple mais dans la réalité ce n'était pas si rose. Beckett ne disposait pas d'assez de sang Aliens pour ses recherches et son estimation pour créer le sérum était d'environ dix jours, plus trois jours pour le tester sur des cultures cellulaires. D'ici là minijohn serais devenu bébéjohn.
Le plus gros problème restait qu'il n'avait pas de Wraith sous la main pour lui pomper son sang. Il fallait donc en trouver un rapidos. Le docteur Weir chargea toutes les équipes disponibles de partir à la chasse aux Aliens à la peau blanchâtre et au sourire à rendre multi milliardaire un dentiste. C'est l'équipe du major Lorne qui gagna le gros lot, deux jours plus tard, en débusquant deux Wraiths en villégiature sur une planète peu peuplée à cette période de l'année. (Les vacances ça existe aussi chez les extraterrestres)
Carson était tout content, il allait pouvoir travailler. Le lieutenant Cadman, elle l'était moins car qui dit Wraith à étudier dit Carson toute la journée et surtout toute la nuit à travailler.
C'est donc notre cher écossais qui subissait maintenant la surveillance rapprochée de Jonny. Contrairement à ce qu'on pourrait croire le médecin chef ne supportait pas du tout d'être observé à tout bout de champ. Il appela donc son ami canadien à la rescousse. Rodney accepta bon grés mal grés de jouer les baby siter et repartie du labo de Beckett avec minijohn sous le bras.
John avait la taille d'un enfant de treize ans et le canadien le dépassait largement. C'était vraiment bizarre de parler avec quelqu'un qui avait l'apparence d'un gamin mais qui parlait comme John, même s'il avait des réactions typiques de son âge apparent.
L'américain tournait en rond, Rodney ne savait plus quoi faire. Ils avaient fait plusieurs partie de monopoly, de trivial poursuite et de plein d'autres trucs. Le scientifique avait usé tout son arsenal de jeu de société. Il en discuta avec Elisabeth qui prit la décision de l'envoyer la journée sur le continent afin qu'il soit avec des jeunes de ses âges successifs. McKay restait le baby siter car la diplomate avait remarqué que John était à peu près gérable uniquement quand le chef scientifique était présent.
Les jours passaient, Carson avançait lentement dans ses recherches mais il était optimiste, alors… Les enfants Athosiens étaient heureux d'avoir un nouveau copain pour jouer au foot, l'Atlante essayait de se changer les idées et Rodney se bouffait les ongles, le stress certainement.
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McKay rêvait. Il était chez lui sur son canapé, sirotant une bière devant un match de hockey. Son équipe écrasait leurs adversaires les spectateurs étaient déchaînés et ravis. Titi, le chat persan de Rodney grimpa sur son maître et commença à lui griffer le bras.
- Arrête Titi arrête. Tu fais mal.
- Je ne m'appelle pas Titi. Rodney ? Rodney ?
Le canadien se réveilla en sursaut. Quelqu'un était debout à côté de son lit et lui tapotait le bras. La personne était assez petite et avait une voix d'enfant.
- John ? Qu'est-ce que vous faites là ?
- J'arrive pas à dormir.
- allez voir Carson, il vous donnera un somnifère.
- Non. Je sais pourquoi je dors pas bien.
- Et pourquoi ?
- Parce que je suis tout seul. Jusqu'à mes dix ans j'ai jamais réussi à dormir tout seul.
- Pardon ?
- Ben ouais, quand j'étais bébé je dormais avec mes parents, puis à deux ans ils m'ont mis dans mon lit mais comme je dormais pas ils m'ont offert un chat. Et après c'est mon frère qui dormait avec moi.
- Oui. C'est bien beau tout ça, mais y'a pas de chat ici.
- Je sais. Je peux dormir avec vous ?
- Excusez-moi ?
- S'il vous plaiiiiiiiiiiit. Je bougerais pas c'est promis.
Rodney se pinça pour vérifier qu'il était bien réveillé. Aie ça fait mal ! Ok il était réveillé. Il ne prononça pas un mot pendant plusieurs minutes. L'idée de partager son lit avec John ne l'enchantait guère mais résister aux suppliques de ce dernier, c'était pas facile. Finalement le canadien accepta et minijohn vint se nicher dans le creux formé par Rodney. L'américain s'endormit peu après suivit par le canadien.
TBC… Je m'arrête là pour ce soir je commence à être fatiguée 00h34 et j'ai pas encore fait la correction orthographique… Bon! Sinon prochain chapitre : fin du flash back (rappelez-vous c'est un flashback) et la suite mais pas encore la fin. Sur ce bonne nuit !
1 une plaie oui, mais sacrément bien foutue pour un ado
2 LA plus belle invention de l'humanité surtout quand votre chat est asthmatique et ronfle la nuit. (quand je dit qu'il y a pas de différence avec un mec)
3 c'est pas mal cinq cents mètres, ils ont de la voix.
4 nom donné par Roro au phénomène arrivant à jojo
5 syndrome typique des ado, ils sont victimes de tout ! Et je sais de quoi je parle !
6 à 10 ans les quarantenaires sont des vieux, à 20 ans ils ne sont plus si vieux que ça.
7 je suis sûre qu'en cherchant bien ça se trouve.
8 sinon c'est pas drôle.
9 trop fort Jojo
10 défis relever mais j'avoue elle était facile celle là.
11 Passage chamalow
12 fin du passage chamallow
13 ouais je sais c'est long comme intitulé d'option mais ça résume bien la situation
14 re néologisme et si tout le monde suit et si je me plante pas Jojo a 15 ans.
