Et voilà la fin ! Alors, euh… NC-17 encore que je trouve ça gentillet, passage guimauve presque pas dégoulinante, et barrage en cacahuète ben oui j'ai essayé de faire un chapitre normal avec des bons sentiments de l'amour de la poésie et résultat un chapitre où les deux héros galère un max. Qu'est-ce que vous voulez j'arrive pas à être sérieuse et j'avoue que dans cette fic je me voyais mal faire un lemon classique. Je vous laisse découvrir par vous-même. Bonne lecture !

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- Et voilà! C'était votre dernière injection! Vous voilà redevenu vous-même.

- Hum, Hum.

- Ca a l'air de vous faire vachement plaisir qu'on vous ait sauvé la vie.

- Hein? Si, si. C'est super. Merci beaucoup. Je suis très content.

- Ben, dis donc. Qu'est-ce que ça doit être quand vous êtes pas content, alors?

- Pourquoi vous dites ça?

- Parce que vous faites une tête d'enterrement. Vous êtes dans un état de zombi en permanence depuis qu'on a commencé le traitement. Et en plus vous avez entraîné Rodney avec vous dans cet zombitude.

- Je suis pas zombi, je réfléchis.

- Ah… Alors arrêtez! Ca vous réussi pas.

- Hum, hum…

- Rectification, c'est inquiétant. Vous allez me faire le plaisir de parler avec le docteur Heightmeyer… Aujourd'hui!

- Et si j'ai pas envie de vous faire plaisir?

- Oh, mais si vous avez envie.

- Je ne suis pas un certain lieutenant aux cheveux roux, je n'ai pas envie de vous faire plaisir!

- Vous commencez à redevenir comme avant, c'est bien! Mais évitez ce genre de réflexion la prochaine fois. Rappelez-vous que je suis médecin, et sous couvert d'examens médicaux je peux vous faire TRES mal.

- Sadique!

- Et fier de l'être! Bon, aller! Ouste! Allez voir Kate, je la préviens de votre arrivée.

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John n'avait aucunement envie d'aller voir docteur je te pose des questions pour te permettre d'aller mieux alors qu'en fait ça va bien. Il savait très bien pourquoi il était bizarre ces derniers temps et il n'avait pas trop envie d'en parler. C'était suffisamment gênant comme ça. Mais il n'avait pas le choix. Ou il y allait et faisait en sorte de rester très général ou il n'y allait pas et il ne pourrait pas reprendre le service actif. Donc, c'est bien obligé qu'il se dirigea vers le bureau du docteur Heightmeyer.

- Entrez John. Le docteur Beckett m'a prévenu de votre visite. Il vous trouve un peu triste depuis quelques jours.

- Ah, Bon ? Pourtant ça va bien.

- Vous êtes sûr ?

- Oui.

- Vous savez, vous avez subi un choc psychologique important. Retomber en enfance progressivement comme ça, ce n'est pas évident à assumer.

- Mais j'assume très bien.

- Hum. Lorsque vous ne pouviez plus vous occuper de vous, c'est le docteur McKay qui vous a prit sous son aile.

- Oui, et…

- Apparemment, c'est vous qui l'avez sollicité.

- Oui, et…

- Pourquoi lui ? Elisabeth m'a dit que vous ne supportiez pas de dormir tout seul jusqu'à dix ans, et que vous êtes allez voir Rodney pour combler le vide. Pourquoi ?

- Je sais pas trop… C'est un bon ami.

- Carson est un bon ami aussi pour vous. Pourquoi ne pas être allé le voir ?

- C'est pas pareil avec Carson, en plus il est un peu occupé la nuit.

- Oui, certes. Et Teyla ? Elle est très maternelle.

- Justement, j'aurais eu l'impression d'être son gamin.

- Ce n'est pas comme ça que vous voyez la chose avec le docteur McKay ?

- Rodney n'aime pas vraiment les enfants, quoique depuis quelque temps je me pose la question. Mais je sais pas moi, je l'aime bien. Je me suis pas posé de question, quand j'ai pas réussi à dormir je suis allé directement le voir.

- Vous l'aimez bien ? C'est tout ?

- Comment ça ?

- C'est de l'amitié que vous ressentez pour le docteur McKay ?

- Ben oui, je croie…

- Hum… Depuis que vous avez retrouvé votre taille d'adulte, vous êtes reparti dormir dans vos quartiers, non ?

- Euh…non. En fait je croie que ma croissance s'est faites trop vite et on a pas prit le temps de dire que maintenant c'était bon.

- Et vous pensez que c'est bon ?

- Honnêtement je crois que j'arriverais pas trouver le sommeil.

- Parce qu'il vous manquerait quelque chose ?

- Oui.

- Quoi ?

- Ben je sais pas… De l'affection, peut-être.

- Comment ça ?

- Quand j'avais la taille d'un bébé Rodney me lissait les cheveux pour m'endormir, il a continué lorsque j'ai grandi..

- Et il le fait encore maintenant ?

- Ouais…

- Vous n'avez pas à avoir honte de ses marques de tendresse, vous êtes soumis à de rudes épreuves et vous trouvez du réconfort près de ceux qui peuvent vous en apporter, c'est normal.

- Hum.

- Et vous ? Est-ce que vous avez des marques d'affections envers Rodney ?

- Euh…

- Vous n'avez pas à avoir honte. Tout ce qui se dit ici ne sort pas de ce bureau.

- Je sais… Je dessine des cercles sur son torse.

- Avez-vous déjà imaginé Rodney comme étant plus qu'un ami pour vous ?

- …

- Je vous laisse y réfléchir. Nous nous revoyons dans trois jours, d'accord ?

- Ok. Au revoir Kate.

- John.

Ah ! Ben Bravo ! Lui qui voulait rester général ! Il y était allé à fond. Faut dire que la Kate, elle était douée. Enfin ! C'était fini pour aujourd'hui, il allait pouvoir reprendre l'entraînement. Il partit, donc, en direction du gymnase où l'attendait Teyla et Ronon.

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La journée était finie ! Une bonne nuit de repos l'attendait et ça lui ferait le plus grand bien ! Il n'avait pas cessé de repenser à sa conversation avec le docteur Heigtmeyer. Elle avait sous-entendu qu'il éprouvait de l'amour pour McKay et au fur et à mesure de la journée il devait admettre qu'elle avait pas tord. Plus d'une fois il s'était surprit à bander lorsque le canadien lui caressait les cheveux, il avait même rêvé de lui une fois. Et puis, il aimait son odeur, jamais plus il ne pourrait s'endormir sans cette odeur à ces côtés.

John savait ce qu'il ressentait mais était-ce réciproque ? Il avait remarqué que le caleçon du scientifique avait l'air un peu serré par moment, mais de là à dire qu'il avait envie du militaire… Le membre de l'armé précédemment cité décida de tenté le tout pour le tout le soir même, autrement dit maintenant.

Ils étaient allongés sur le nouveau lit de Mckay, beaucoup plus grand que l'ancien, vachement plus pratique. Rodney passait sa main dans la chevelure indomptée du colonel, tandis que ce dernier faisait des sempiternels ronds sur le torse du scientifique. Lentement, John descendit sa main jusqu'au nombril du canadien. Celui-ci ne réagit pas, si ce n'est une légère augmentation de la bosse de son boxer. Le militaire descendit encore plus et allait passer sa main sous l'élastique quand Rodney lui attrapa violemment le poignet.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Désolé. Je voulais tester une théorie.

- Quelle théorie ?

- Si tu ressentais la même chose que moi.

- Non.

- Tu ne sais même pas ce que j'allais dire.

- Si, et c'est non.

- Et moi je crois que c'est pas vrai, tu bandes.

- C'est parce tu as effleuré mon bas du ventre, ça me fait toujours ça ;

- Quand je me contentais de ton torse tu bandais aussi…

- Non !

Le canadien se leva et s'adossa au mur, fixant le bout de ses orteils. Il n'entendit pas John se lever à son tour et s'approcher de lui. Le militaire lui souleva le menton et posa ses lèvres sur celles de Rodney, à peine une seconde.

- Je crois que je t'aime…

Le canadien ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et lui envoya un crochet du droit en pleine mâchoire.Le colonel perdit l'équilibre mais se rattrapa avant de s'affaler à terre. Rodney ne fit pas un geste et lui dit sur un ton glacial :

- Sort de ma chambre, je crois qu'il est temps que tu retrouve ton lit.

John ne répondit pas et partie sans se retourner dans ses quartiers. Pas la peine de dire qu'il ne dormit pas de la nuit.

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Le lendemain matin John se présenta à l'infirmerie pour son examen quotidien. Le docteur Beckett vit l'hématome qui lui couvrait la moitié de la joue.

- Comment vous êtes vous fait ça ?

- Je suis tombé de mon lit, je me suis cogné à ma table de chevet.

- Elle vous a pas raté.

- C'est plutôt moi qui l'ai pas raté.

- Hum. Tenez mettez ça dessus, dans une semaine on verra plus rien.

- Merci. Vous me faites encore une piqûre aujourd'hui ?

- Oui, c'est dommage, c'est la dernière.

- Vous êtes vraiment sadique !

- Hum, hum.

L'américain sortait de l'infirmerie au moment où Rodney y entrait, leurs regards s'évitèrent et ils ne s'échangèrent pas un mot.

- Ah ! Rodney quel bon mauvais vent vous amène chez moi ?

- Je me suis blessé à la main.

- Faites voir. Hum, oui. C'est bien abîmé. Comment vous vous êtes fait ça ?

- J'ai percuté ma table de nuit cette nuit.

- Vous aussi ?

- Pourquoi, moi aussi ?

- Le colonel s'est aussi prit sa table de nuit, mais lui c'est sur la joue qu'il l'a prise.

Soudain, des rouages se mirent en route dans la si jolie tête de l'écossais. La table de nuit n'avait rien à voir dans cette histoire.

- Rodney ? Vous ne seriez pas cette fameuse table par hasard ?

- Mais non.

- Vous mentez très mal, docteur McKay. Pourquoi avez-vous frappé le colonel ?

- Pour rien…

- Non, non, non. On ne frappe pas quelqu'un pour rien. Surtout pas vous ! Alors ?

- Il… Il…

- Oui…

- Il m'a embrassé. Voilà !

- Et c'est pour ça que vous lui avez filé un coup de point ?

- Non, il m'a dit qu'il m'aimait. J'ai pas supporté ! Il avait pas le droit de dire ça !

- Pourquoi ?

- Parce que c'est un homme et qu'en plus c'est un militaire ! On peut pas faire ça. Et…

- Et, quoi? Vous allez passer à côté du bonheur parce qu'il est muni d'un service trois pièces?

- Et quel service…

- Ca, je sais pas. J'ai pas regardé.

- Ah? Bon?

- Ben non. Je suis un médecin qui prend sa charge très au sérieux. Je ne profite pas de ma position. Mais revenons en à vous. Vous êtes malheureux, ça se voie. Les seules fois où je vous ai vu sourire ces derniers temps, c'est quand le colonel était dans la même pièce que vous. Alors foncez!

- Mais je suis pas comme ça!

- Comme quoi?

- Je n'aime pas les hommes!

- J'aime à penser qu'on ne tombe pas amoureux d'un corps mais d'une âme.

- Je vous savais romantique mais guimauve à ce point-là, ça dépasse mon entendement.

- Rodney! Oui, je suis fleur bleue, et alors ? Je m'assume très bien. Ceci-dit, faudrait vous mettre d'accord avec votre moitié, vous n'avez pas les mêmes adjectifs pour moi.

- C'est pas ma moitié!

- Ca ne tient qu'à vous qu'il le devienne.

- Mais… C'est tellement… bizarre. J'ai jamais été attiré par les hommes avant.

- Est-ce que vous êtes attiré par les autres?

- Les autres quoi?

- Et ça se dit génie… Les autres hommes triple andouilles!

- Euh… Non. Par exemple vous, vous me faites rien.

- C'est que vous êtes amoureux uniquement de John, de son esprit, de sa spiritualité, de son humour potache, de son corps à lui…

- Euh… Dites c'est moi ou c'est vous qui êtes attiré par Sheppard ? Non parce que là, on dirait que vous en rêvez la nuit.

- Rassurez-vous je ne vais pas vous le piquer, je suis très bien servie, merci. J'essaye juste de vous faire prendre conscience que se n'est pas parce que vous avez des sentiments pour UN Homme que vous êtes une pédale.

- Merci, ça fais plaisir ce vocabulaire de la part d'un ami.

- Mais puisque je vous dis que justement vous n'êtes pas gay, vous êtes Johnmoureux si vous voulez.

- Vous vous enfoncez.

- J'abandonne! Autant essayer de dresser un poisson rouge à dire bonjour. Vous êtes amoureux de quelqu'un qui vous aime aussi. C'est déjà assez rare comme ça, surtout pour vous…

- Merci.

- Je disais: surtout pour vous, la vie est courte, surtout ici alors profitez de la vie bon sang de bonsoir et prenez du bon temps. Ca tuera personne!

Sur ce, il flanqua le canadien hors de l'infirmerie. Avec tout ça, il ne l'avait même pas soigné. Le scientifique hésita à retourner voir le médecin, mais après réflexion, il se dit qu'il avait suffisamment philosophé avec son ami. Il déambula dans les couloirs et fini par atterrir devant les quartiers de John. Il frappa à la porte sans savoir pourquoi, ni quoi dire quand le colonel lui ouvrirait. Coup de chance pour lui, personne ne répondit. Ils étaient vides mais pas fermés à clef. Rodney entra dans la chambre de l'américain. C'était la première fois en presque deux ans qu'il pénétrait ici. Ils étaient plus petits que les siens, le lit encore plus. Comment John pouvait-il entrer dedans? Il devait dépasser du bord d'au moins dix centimètres. C'est peut-être pour ça qu'il dormait en position fœtale, pour prendre moins de place et avoir moins froid aux pieds.

Le canadien s'assit au bord du lit et prit sa tête dans ces mains. Pourquoi diable fallait-il que ça tombe sur lui? Il pouvait pas être comme tout le monde, non? Fallait toujours qu'il se fasse remarquer: un QI hors du commun, un caractère excrècrable, une allergie a à peu prés tout et maintenant ça. Il devait pourtant bien se rendre à l'évidence, il aimait John à la folie, ne pas le sentir contre lui le rendait malheureux comme une pierre et au contraire le toucher lui faisait un effet bœuf.

Comment accepter ce qu'on est quand on aime pas ce qu'on est? Voilà un beau sujet de philo pour le bac. Rodney passait en revue ses arguments, ceux pour sa thèse d'un côté, ceux pour son anti-thèse de l'autre et dans un dernier coin ceux pour la synthèse. Manquait plus que la conclusion et l'intro. Evidement, l'objet de ses pensées ne devait pas faire autant de cas. C'est dingue comme le colonel avait une capacité d'accepter tout ce qui se présentait à lui. Un Wraith débarque? Pas de problème, on va le dégommer vite fait. Il touche un truc qui le fait rajeunir? Super, un retour en enfance. Il tombe amoureux de son meilleur ami? Cool, de bons moments en perspective. Et lui? Il faisait quoi? Il se prenait la tête avec le fait qu'il était un mec amoureux d'un autre mec, diablement attirant au passage, et que ça se faisait pas et gnagnagna et gnagnagna. Il s'allongea sur le lit et contempla le plafond. Il pouvait y voir son reflet, Dieu qu'il ne s'aimait pas! Comment quelqu'un pouvait avoir envie de lui? Il n'y avait qu'une chose qu'il aimait chez lui, ses yeux, c'est tout. Envahit par toutes sortes d'idées plus ou moins bizarre, dont celle d'aller se jeter du haut de la plus haute tour, il s'endormit sur le lit, petit le lit, vraiment petit.

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Le colonel Sheppard venait de terminer son entraînement de vol en jumper. Il n'avait pas reprit le service actif parce qu'Elisabeth le trouvait déprimé en ce moment. Tout le monde le trouvait déprimé, c'était énervant parce que c'était vrai! Tout ça à cause d'un astrophysicien de mes deux, aux yeux d'un bleu océan à se noyer dedans et au caractère bien trempé qui le rendait tout chose, mais qui ne s'assumait pas. Vraiment pas de quoi déprimé! Tout baigne! Youhou youhou! c'est le pied total, il peut pas le prendre. (son pied)

Enfin, bref! John déprimait dans les couloirs qui le menaient à sa chambre, qui lui permettrait de déprimer en paix. Il arriva en se traînant comme une âme en peine à l'intérieur de ses quartiers. Une chose non identifier gisait sur son lit. En s'approchant, il reconnut la cause de ses tourments. Il le secoua un peu pour le réveiller avant de se rappeler que ça ne marcherait pas.

- Rodney! L'arrivage de barres chocolatées vous attend.

- J'arrive! Ah! Euh… John, c'est toi. Je suppose que les barres ne sont pas là?

- Effectivement. Vous vous êtes endormi sur mon lit et j'aimerais le récupérer.

- On se tutoie plus?

- Non, puisque vous ne voulez pas de familiarité entre nous.

- Je suis désolé. Je voulais pas te frapper, c'est parti tout seul.

- Ouais… En tout cas qu'on ne me dise plus que tu n'es pas sportif.

- Ah, ah! Tu me retutoie.

- Humpf

L'américain alla se planter devant sa baie vitrée et contempla l'océan. Le scientifique se leva et vint se placer derrière « futurement » son homme. Il fut tenté de l'enlacer, il esquissa un début de mouvement mais se retint, il n'arrivait pas à envoyer sa raison se faire foutre. (Sans mauvais jeu de mot) Finalement, il opta pour la parole, le reste suivrait peut-être.

- John, je te demande pardon. Je n'aurais pas dû réagir comme ça. Mais c'est allé un peu trop vite pour moi. Il y a encore trois semaines tu avis l'air d'un gamin. J'ai changé tes couches, je t'ai donné le bain… C'est un peu comme si je ressentais quelque chose pour mon gosse. Avoue que c'est perturbant.

- Ouais… C'est pareil pour moi. J'ai l'impression que je suis en plein complexe d'Oedipe sauf que c'est pas ma mère que je veux épouser mais mon père.

- Eh! Va pas trop vite en besogne, on est pas encore marié.

- Pas encore? Ca veut dire ce que je pense?

- On verra…

Le militaire se retourna et planta ses yeux dans ceux de son scientifique. Il posa sa main sur la joue du canadien et la caressa avec son pouce. Rodney était au bord du fou rire.

- Quoi?

- Rien, je trouve la situation kitchissime c'est tout. Toi, un militaire pur et dur, bourré de testostérone en train de câliner un astrophysicien de génie aussi peureux qu'une fillette.

- Tu n'es pas une fillette, sinon je ne t'aimerais pas. Et tu n'es pas peureux. Tu as un instinct de conservation très développé, c'est tout.

- On va dire ça comme ça. Euh… si tu continu, tu va m'user la joue.

- Désolé.

- C'est pas grave. Carson se transformera en chirurgien plasticien.

- Tu va dire des bêtises encore longtemps ou tu va te décider à m'embrasser?

- Ben, en fait, j'attendais que tu le fasse.

- Vos désirs sont des ordres, ô génie intergalactique.

Sitôt dit, sitôt fais. John approcha ses lèvres de celles de Rodney qui eu un léger mouvement de recul. (Ah! Trouille quand tu nous tiens)

- Faudrait savoir! Tu veux ou tu veux pas? Tu veux, c'est bien. Si tu veux pas tant pis! Si tu veux pas j'en ferais pas une maladie. Oui, mais voilà, répond moi non ou bien oui. C'est comme ci ou comme ça. Ou tu veux ou tu veux pas.

- C'est marrant ça me rappelle quelque chose.

- Hein? Ne change pas de conversation. Répond!

Pour toute réponse, John se retrouva avec un McKay qui avait prit du poil de la bête et qui lui dévorait le palais. A bout de souffle, ils se séparèrent.

- Ca te va comme réponse?

- Super… je…j'aime beaucoup. Wow! T'es une bête!

- Ce qui veut dire…

- Qu'on recommence quand tu veux.

- Pourquoi pas maintenant?

Et les voilà rescotchés l'un à l'autre, découvrant des sensations inconnues jusqu'alors. Ils s'embrassèrent ainsi pendant une durée indéterminée. Je ne décrirais pas tous leurs bisous baveux, de une parce que ça prend du temps, de deux parce que j'ai pas assez d'imagination et de trois parce que je suis toute seule et que ça me fait du mal.

Ils devinrent l'un et l'autre de plus en plus hardis, passant leurs mains sous les vêtements. Ils titillèrent ce qu'ils pouvaient titiller, à savoir mamelon, nombril et les petits poils au bas du ventre. Les T-shirt volèrent à travers la chambre pour se retrouver à l'autre bout pile poil devant la porte. Ils voulurent passer aux pantalons mais ils avaient oublié la case chaussure. Ils durent, donc, arrêter de se papouiller quelques secondes afin de résoudre ce petit problème. Une fois les gaudasses loin d'eux, ils purent reprendre leur exploration du buste de l'autre. Fallait pas aller trop vite non plus ! Une fois la cartographie réalisée dans les moindres détails, les mains passèrent au déboutonnage du pantalon. Rodney se montra meilleur dans cet exercice, faisant tomber le treillis au pied de son propriétaire d'une seule main.

Quand ils furent délestés du plus gros de leurs vêtements, John poussa le canadien sur son lit. Il se mit à cheval sur lui et commença à lui faire un beau suçon dans le cou. Rodney émit un espèce de couinement qui encouragea le militaire à continuer sa besogne. Les yeux du scientifique se posèrent sur son futur amant et ce qu'il vit ne lui convint pas.

- John ? John, tu peux t'arrêter deux secondes ?

- Quoi ?

- T'as pas l'impression que t'as oublié d'enlever quelque chose ?

Le colonel se demanda de quoi parlait son compagnon, il se regarda et vit qu'il avait encore son caleçon. Ni une, ni deux, il l'enleva.

- C'est que t'es pressé pour quelqu'un qui a des appréhensions !

- Oui, et maintenant j'en ai encore plus.

Il désigna l'équipement de l'américain. C'est vrai que la nature avait été généreuse avec lui. Apparemment, ça angoissait notre mangeur de sirop d'érable préféré. Mais à l'origine ce n'était pas de ça qu'il voulait parler.

- En fait, je ne pensais pas à ton caleçon.

- Ah… A quoi alors ?

- Regarde bien. Non plus bas, plus bas…voilà t'as trouvé !

- T'es sérieux ? Tu m'as stoppé dans mon élan à cause de mes chaussettes ?

- Ben oui ! C'est un vrai tue-l'amour ces machins là ! Tu auras quand même remarqué que moi, j'ai pensé à les enlever tout à l'heure.

- Ok ! C'est bon je les retire.

- Merci.

- C'est du n'importe quoi… c'est la première fois qu'on me la fait celle-là.

- A mon humble avis c'est pas la dernière…

- Ooooh, tu vas voir toi.

John se jeta sur son amoureux et continua son suçon tout en baladant ses mains un peu partout sur le corps du canadien. Il arriva au fessiers qu'il empoigna sauvagement.

- Eh ! Doucement ! Je suis fragile. Je me fais des bleus pour un rien.

- t'iras te plaindre à Carson.

- Pour qu'il me demande comment je me les suis fais ? T'es malade !

- Ouais… De toi !

- Mon dieu. On ne m'épargne aucun clichés des films à l'eau de rose.

- Aucun…

A partir de ce moment là, Rodney fit la conversation tout seul, John étant trop occupé ailleurs. Le militaire avait fini le suçon et était descendu au niveau du nombril du scientifique. Après avoir bien fait mumuse avec, il décida qu'il était temps qu'ils soient tous les deux à égalité. Il débarrassa son cher et tendre de son joli boxer noir, ce ne fut pas dans un geste ample et élégant mais plutôt dans le genre : bouge tes fesses que j'enlève ce truc qui me gène.

Une fois cette étape cruciale terminée, le brun aux cheveux en batailles prit la chose en main, si je puis dire. Il effectua des mouvements de va et vient, d'abord lentement puis de plus en plus vite, accompagné par un Rodney rejouant un air d'opéra très connu dont j'ignore le nom. John arrêta la douce torture quand il se rendit compte que son compagnon était au bord de l'apoplexie. Il remonta gentiment vers le visage du canadien et l'embrassa fougueusement.

Jusqu'à présent l'astrophysicien s'était laisser faire, il n'arrivait plus trop à analyser ce qui se passait, il planait à environs dix milles années lumière d'altitude. Le colonel lui prit la main, y déposa de petits bisous tout doux et l'amena vers son Graal à lui. Rodney eu l'impression de recevoir une décharge électrique lorsqu'il sentit la vilité tendu de John. Celui-ci le regarda dans les yeux et Rodney put y lire du désir, de l'amour, un brin d'impatience et beaucoup de gourmandise avant d'y voir une tendre supplique genre voix de Caliméro. Il se sentit fondre, il ne pouvait pas résister à Caliméro. Il s'enhardit, passa outre ses préjugés et envoya, enfin, sa morale se faire cuire un hot dog.

Il empoigna le membre au garde à vous et entama le massage. John qui était toujours au-dessus, gémit de plaisir et se mit à bouger dans tous les sens ce qui eu pour effet de les faire atterrirent par terre.

- Ton lit est vraiment petit, on devrait aller dans ma chambre. Le lit que m'a donné Elisabeth est quand même vachement plus grand.

- Mais bien sur, tout de suite mon chéri ! On va se promener nu comme des vers dans les couloirs et quand on rencontrera quelqu'un qui nous demande ce qu'on fait, on leur dira qu'on va se baigner. Hors de question, on reste ici, quitte à faire ça par terre.

- Super confortable.

- Petite nature…

- Oui, j'aime mon confort.

- tiens, attrape. Ca suffira à ton confort ?

- Un oreiller trop gentil !

- Pas de quoi ! On peut reprendre maintenant ?

- Euh… En fait… c'est pas si mal qu'on est été interrompu.

- Pourquoi ?

- Ben… Euh… C'est que… Euh…

- Accouche !

- Ben ça a limite un rapport.

- Développe…

- Si on était pas tombé, qu'est-ce qui se serait passé ?

- Tu veux que je te fasse un dessin,

- Je dirais pas non..

- Tu t'fou d'moi ?

- Pas trop. Non, mais c'est sérieux ! Je suis novice en la matière, toi aussi, ou alors j'ai loupé le transsibérien. Et je peux dire sans me planter, qu'on a l'habitude de prendre les commandes lorsque… qu'on… enfin, tu vois quoi !

- Oui, je vois très bien. Et alors, tu te demande qui va regarder le dos de l'autre, me trompe-je ?

- C'est exactement ça.

- Tu sais que t'es mignon quand tu t'emberlificote dans tes explications ?

- Merci, encore que je suis pas sûr que se soit très flatteur… Bon, alors ? Qui fait quoi ?

- Honnêtement je m'en fiche. De toute façon je compte bien tester les deux possibilités qui s'offrent à moi.

- Huum… Plouf-plouf ?

- Plouf-plouf quoi ?

- Pour désigner qui prend les rênes cette fois-ci.

- Si tu veux…

- Bon alors. Plouf-plouf une bague en or c'est toit qui sort. Ah ben, c'est toi qui sors.

- rassuré ?

- Beuh…

- On dirait un ado lors de sa première fois. Je me répète mais t'es chou…

Le canadien, ne supportant plus d'entendre John dire ce genre de niaiserie, fonça sur lui et l'embrassa pour le faire taire. Visiblement c'était efficace. Le militaire se dégagea de l'étreinte et s'allongea sur le ventre, la tête sur ses bras croisés, le tout sur l'oreiller. Il attendait son compagnon qui ne se fit pas long. Histoire de se remettre un peu dans l'ambiance, il déposa des baisés tous chauds dans le cou de son amant. Ses mains n'étaient pas en reste, elles effleuraient la colonne vertébrale, de la nuque au creux des reins. John frissonna, sa respiration se fit plus rapide, et encore plus quand il sentit la langue de son chéri remplacer ses doigts.

Le canadien continua son manége pendant plusieurs minutes, caressant les fesses, les cuisses sans oublier les plis des genoux, endroit stratégique apparemment chez l'américain. Enfin, il s'allongea complètement sur son homme qui put sentir le désir du scientifique. Celui-ci lui mordilla le lobe de l'oreille puis lui murmura :

- tu es sur de toi,

- La ferme Rodney et vas-y ou je ne réponds plus de moi.

- A vos ordres mon colonel.

- J'aime mieux ça.

Et effectivement il aima. Il ressentit bien une douleur au début, mais elle fut vite remplacée par une intense vague de plaisir. Plusieurs suivirent, il ne savait plus où il était mais, bou diou, il y était bien. Inconsciemment, il se mit à bouger en cadence, avec Rodney qui n'était pas en reste, loin de là. Il ne faisait plus qu'un avec son militaire le plus haut gradé de toute la base. Ces sensations étaient mille fois supérieures à tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent, même s'il n'en avait pas connu tant que ça… Il allait et venait entre les reins de John et c'était…indescriptible. Après trois ou quatre coups de ses reins à lui, il se dit que l'américain n'était peut-être pas aussi comblé que lui. Il voulut réparer cette erreur et reprit le massage interrompu quelques minutes plus tôt. John se cambra de façon à faciliter l'entreprise de son amant et aussi pour augmenter son propre plaisir anal.

Les mouvements s'accélérèrent tout comme les respirations et bientôt on put entendre un râle rauque suivit de près par un deuxième tout aussi explicite. Les deux hommes restèrent quelques instant sans bouger, ils n'osaient pas mettre un terme à ce moment de pur bonheur. Enfin, il fallait bien qu'ils finissent par se séparer, donc Rodney prit son courage à deux mains et roula sur le côté. John lui faisait un grand sourire, ça voulait tout dire.

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- Non !

- Si !

- Et moi je te dis que non !

- Et moi je te dis que si !

- Mais enfin ! C'est pourtant simple, je te dis que tu as tord !

- Et moi je te répète que je n'ai jamais tord !

- Hum, hum… Ne me dites pas que nous vous attendons depuis quarante minutes parce que vous recommencez cette histoire de hot dog ?

- Carson ! Non vous vous trompez, on ne parlait pas de hot dog.

- Ah ? Et de quoi, alors ?

- Cette fois-ci John me soutient que les twix sont meilleurs que les mars, alors que tout le monde sait que c'est l'inverse.

- C'est pas vrai ! Ca va pas recommencer ?

FINI ! Ca y est j'ai réussi à finir cette fic ! Miracle ! Je me demande si je vais en faire une suite un de ces quatre. Ma foie, on verra. En tout cas j'espère que cette fin vous aura plut. Comme vous avez pu le constater même dans les moments romantiques je viens tout casser avec mes gros sabots, mais je crois que ça n'avait jamais été abordé de ce point de vue. (A ma connaissance) Voilà ! A la prochaine…