« Voici vos résultats, concernant le travail sur la Fleur des Neiges. Je dois dire que dans l'ensemble, vous m'avez passablement surpris ! Et si une personne, habituellement cancre, a réussit a se décerner une note plus qu'admirable, une personne ayant habituellement d'excellente note aurait mieux fait de se plonger dans son travail au lieu de faire la fête ! »
Severus retint un grognement de frustration. Il avait du recommencer son travail, y avait passé toute la journée du dimanche alors que Remus nettoyait l'appartement, et même toute la nuit. Résultat; Remus le boudait. Lorsque Severus reçut sa note, il se retint de ne pas hurler. A. Il avait eu A ! Lui qui collectionnait les O autant que Remus mangeait de chocogrenouilles !
« Ce que j'ai dis précédemment, continua le professeur, c'est ce que j'ai penser sur le moment, après avoir corriger vos travaux, tout de suite avant de recevoir un message… plutôt enflammé, je dois le dire. On m'a rapporter que votre petite fête de samedi n'était en fait qu'une mascarade pour dérober le travail de l'un de vos collègues, ce qui est tout a fait inacceptable. Au début, ayant vu que deux travaux se ressemblaient énormément, j'avais pensé à du plagiat… Mais c'est bien pire ! Il s'agit d'un vol ! Ainsi donc, Mr Snape, votre misérable A, du a ce que je croyais être du plagiat, redevient le O qui vous est du, et vous me voyez bien navré d'avoir douter de votre honnêteté. Tant qu'à vous, Mr Oldan, veuillez quitter cette classe. »
Joe grimaça et sortit, enragé. Le cours se déroula dans un silence de mort, chacun effrayé par le départ de Joe. A la fin du cours, tout le monde se dépêcha de quitter la classe, sauf Severus. Le professeur s'approcha de lui.
« Mr Snape ?
-Professeur…
-Je suis vraiment désolé. A vrai dire, je ne croyais pas vraiment que vous aillez copiez, mais…
-C'est correct, professeur… L'important, c'est que ma moyenne n'en pâtisse pas.
-Aucune inquiétude a avoir, mon garçon ! Vous serez, assurément, le meilleur de votre promotion, et le premier des 10 Maître des Potions que l'école forme chaque année.
-Merci, monsieur.
-Cela est un plaisir. Vous êtes l'un des seuls élèves qui se donne réellement à fond dans ce qu'il fait. Au fait, vous saluerez votre père, et lui demanderez, gentiment, d'éviter d'enflammer ses lettres quand il les envoie. »
Severus se frappa le front avec sa main aux mots de son professeur.
« Papaaaa… Qu'est-ce que t'a foutu encore… »
Le professeur se mit à rire, puis se dirigea vers son bureau.
Quelques semaines avaient passés depuis le fameux party, et Severus avait du s'efforcer de faire plaisir à Remus, pour se faire pardonner d'avoir passer si peu de temps avec lui, mais à présent, leur couple était redevenue aussi fort qu'auparavant, sinon plus.
Il devait être deux heures du matin, en tout cas, très tôt. Tout le monde dormait dans les environs, sauf deux personnes, que la passion empêchait de dormir. Et, pour les besoins de l'histoire, nous allons ajouter que le cycle de la lune n'avait aucun rapport avec ce qui était en train de se passer. Dans la sombre chambre, les rideaux du lit étaient entrouvert, et deux corps nus étaient unis, deux regards ne se quittaient plus, deux souffles se mêlaient…. Ils étaient en train de se faire du fun, quoi ! Et au moment où ÇA va passer, vous savez, le moment où tu vois plus rien, t'entends plus rien… quelqu'un cogna à la porte.
Jurant contre le destin qui ne voulait pas les laisser finir(c'était la quatrième fois cette semaine), Sev s'habilla en vitesse pour aller répondre, le cognement étant de plus en plus insistant.
« Non mais ça va pas de réveiller le monde à cette heure ? » gueula t'il en ouvrant la porte.
Il se retrouva face à un garçon de son cours, qui lui sourit.
« Eh, salut !
-…C'est tout ce que tu trouve à dire, eh salut ? Il est 2h08 du matin, Merlin !
-Non, moi, c'est Martin.
-Qu'est-ce que tu fous là ?
-Je suis venu te demander tes notes de cours. »
Severus s'efforça de respirer afin de se calmer.
« TU VIENS ME DEMANDER MES NOTES DE COURS À 2H00 DU MAITN ? T'ES CON OUI SUICCIDAIRE ?
-Euh… Aucun des deux… Je passais par là, et j'ai vu de la lumière par la fenêtre… T'avais pas l'air de dormir… Si tu veux mon avis, t'avais même l'air pas mal réveiller… »
Severus figea sur place. Se pourrait-il… qu'il l'ait vu avec Remus ?
« Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
-Je veux dire par là que je sais très bien que tu couche avec ton coloc… »
C'était fini. Ça allait faire le tour de l'Université. Il allait, une fois de plus, être ridiculisé. Il n'avait pas honte, non… Il était prêt a supporter les brimades. Sa relation avec Remus le valait bien. Mais comme personne ne lui avait poser la question, il n'en avais jamais parler, et il s'était vite aperçu qu'il était moins la risée qu'a Poudlard…
« …et que tu mérite mieux qu'une histoire de cul. »
…Wow. Recule la cassette. Qu'est-ce qu'il venait de dire ? Il ne put poser de question que déjà Martin l'attrapait par le col du pyjama pour le rentrer dans le mur et l'embrasser. A ce moment, quelques neurones explosèrent dans sa tête, entraînant automatiquement un arrêt total du cerveau. Remus sortit de la chambre a son tour pour voir son petit ami en train de se faire embrasser par un autre gars… un gars qui était là au party, donc un gars de sa classe, un gars qui le voyait presque 10 heures par jour. Remus figea un moment, puis se dirigea vers la chambre, enragé. Il sortit sa male et lança pêle-mêle ses choses dedans.
Lorsque enfin son cerveau rétabli la connexion, Severus repoussa Martin.
« Non mais ça va pas la tête ?
-Dis pas que ça t'a pas plu…
-FICHE TON CAMP D'ICI ! M'APPROCHE PLUS !
-Oh allez, t'es quand même pas homophobe, tu couche avec ton coloc !
-C'EST PAS MON COLOC, C'EST MON CHUM ! »
Et il claqua la porte avant de se diriger vers le l'évier pour se rincer la bouche. Lorsqu'il se tourna, il vit Remus sortir de la chambre avec les yeux rouges, les joues humides et sa male flottant derrière lui.
« …R…Remus ?
-Fous-moi la paix.
-Remus ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
-FICHE MOI LA PAIX !
-Tu…Tu pense quand même pas que…
-Que quoi ? Que tu me trompe avec ton copain d'école ?
-Remus, je me fous complètement de ce gars.
-Menteur.
-Je ne te mens pas.
-D'accord ! Jure le donc sur ce que tu a de plus précieux ?
-Je voudrais bien… Mais puisque tu n'a pas confiance en moi, tu n'acceptera pas que je jure sur ta tête… Après tout, je pourrais vouloir ta mort… »
Remus resta silencieux un moment.
« Alors a défaut de jurer sur ce que j'ai de plus précieux, je vais jurer sur quelque chose que j'ai de très précieux… Alors, je jure sur la tête de mon père que je me fous de ce gars, et que je ne sais pas du tout ce qui lui est passé par la tête. »
Remus hésita, puis sauta sur le téléphone.
« Euh… Remus ? »
Il grogna lorsque le téléphone sonna. Finalement, ce n'était pas une bonne idée de passer ses fin de semaines dans son appartement. A Poudlard, il n'était pas réveillé aux petites heures par le téléphone.
« M'oui… Allo…
-Erik ?
-...Remus ? Il se passe quelque chose ?
-Tu va bien ?
-…Quoi ?
-T'es vivant ?
-………..Je crois… Remus, qu'est-ce qui se passe ?
-…Bin un gars vient d'arriver pour embrasser Sev, et ce dernier a jurer sur ta tête qu'il voulait rien savoir du gars, alors… Je voulais savoir si tu étais vivant…
-…………Vous êtes complètement cinglé. Tous les deux.
-Bin quoi… Je voulais m'assurer…
-Puis-je savoir depuis quand mon fils a autant de succès ?
-…Sais pas… J'aimerais bien le savoir aussi…
-T'a penser a écrire ton nom dessus, pour être sur que personne ne parte avec ?
-Excellente idée ! …Mais je ne suis pas sur qu'il va aimer.
-Tu va bien trouver un moyen de le convaincre. Non mais… Sauter sur mon fils comme ça… Attention Remus, si ça continue, il va partir et ne pas revenir. »
Remus fronça les sourcils et fit une moue. Severus s'approcha de lui doucement.
« Remus… Laisses mon père dormir… Viens, allez… Je vais pas te laisser, promis…
-Promis ?
-Promis.
-D'accord… »
Severus prit le téléphone.
« P'pa, désolé de t'avoir réveiller, tu peux aller dormir. Bonne nuit ! »
Et il déposa le téléphone tout en serrant Remus contre lui. Remus, qui avait la main sur le téléphone, et pesa sur un certain bouton… Quelques instants plus tard, des vêtements jonchaient le sol du salon.
Erik raccrocha en soupirant. Ils allaient le rendre fou !… Enfin, plus fou qu'il ne l'était déjà. Il retourna dans son lit, puis se tourna d'un coté, de l'autre… Après une heure, il n'avait toujours pas trouvé le sommeil. Il prit le téléphone avec l'intention d'appeler pour commander des bons beignes, avec la promesse d'un bon pourboire à celui qui viendrait lui livrer… Quand il se rendit compte qu'il avait mal raccroché son téléphone. Et que du réceptacle, un bruit… suspect résonnait. Puis, il comprit.
« Mordioux ! Enlevez votre appareil de sur « mains libres », je ne veux pas vous entendre ! »
Et il raccrocha, découragé de l'insouciance de ses enfants.
