Épilogue

-Andy ? C'est ton tour.

Le petit garçon s'avança devant la classe et les regarda un moment.

-Pour mon oral, je devais parler de quelque chose de personnel. Après avoir chercher pendant longtemps, j'ai finalement trouver. Quelque chose de très personnel, ce qui me rends fort, me donne envie de m'améliorer, d'être à la hauteur… Ce qui me rends heureux. Ma famille.

Il se dirigea vers la porte et fit entrer ses pères, Chîyo et Nikki, qui regardèrent autour d'eux pendant un moment.

-Je vous présente mes parents, Severus Snape et Remus Lupin, mon petit frère Nikki et ma petite sœur, Chîyo. Il y a aussi mon grand-père, mais il a pas pu être là aujourd'hui, il travaillait. Severus, c'était avant mon demi-frère. J'avais 6 ans quand ma mère et notre père sont morts, et c'est lui et son petit ami qui se sont occupés de moi. Mes parents m'aimaient pas et me maltraitaient, alors ça faisait bizarre d'être câliner tous les jours, qu'on s'occupe de moi et qu'on m'aime. Ils m'ont bien vite adopter, et depuis que je suis avec eux, je suis heureux. Mon père Sev est professeur dans un collège privé, un pensionnat, et on habite au collège, même si on a une maison près de chez ma marraine, où on habite l'été et les vacances. C'est un super professeur, quoique super sévère d'après ses élèves. Il fait bien a manger et il chante très bien. C'est lui qui met de la discipline dans la maison, parce que bien souvent, mon père Remus est aussi fou que moi ! Lui, il était secrétaire dans un gros bureau, mais il a arrêter, je vais vous expliquer pourquoi après. Plus jeune, c'était un vrai joueur de mauvais tour avec ses amis, ses frères de cœur, qui sont maintenant mes oncles. Il ne peut pas s'approcher d'un fourneau sans mettre le feu à la cuisine, mais il dessine très bien. Il a arrêter de travailler à l'arrivée de Nikki et Chîyo, parce qu'ils ont besoin de beaucoup d'attention.

En entendant leurs noms, les deux enfants avaient relevés leur tête. La petite s'approcha de son grand frère et se blottit dans ses bras avant de fermer les yeux. Andy sourit.

-Ils n'ont pas eu une belle enfance, ils ont été négligés et battus par un cinglé. A leur arrivée dans notre famille, on ne pouvait pas les approcher, ils étaient comme des animaux terrifiés. Avec le temps, ils ont finis par s'habituer à nous. Papa a arrêter de travailler pour aller cinq fois par semaine avec eux chez un psychologue, et depuis, ils font beaucoup de progrès. Contrairement à ce que certains peuvent croire, ils n'ont pas de retard mental. Ils ont juste été coupés du monde pendant 4 ans, et ont été traités comme des animaux. Maintenant, ils doivent apprendre a faire confiance à la race humaine, et a s'y identifier. C'est pas un travail de tout repos, mais on le fait pour eux, parce qu'on les aime. Dans ma famille, il y a aussi grand-père, qui ne pouvait pas être là parce qu'il a un cours. Lui aussi est professeur dans le collègue où on habite, c'est d'ailleurs là qu'il a rencontré mes pères, il leur enseignait quand ils avaient 15 ans. Il était professeur de chant, de théâtre, de musique et d'art. C'est lui qui a enseigner à papa à chanter, et il a finit par l'adopter, parce que Sev avait le même père que moi, un père qui nous détestait. Mais maintenant, on est heureux. On s'est choisit une nouvelle famille, une famille où on est aimé. Mon grand-père a fait pas mal de conneries, avant. Disons qu'il était pas le parfait exemple de droiture, mais il avait ses propres règles et ne s'y dérogeait pas. Enseigner les Arts a été ce qu'on appelle une deuxième chance, et c'est grâce à ça qu'il est revenu sur le bon chemin. Pour ça, et aussi pour amour pour mes pères. Si vous verriez mon grand-père, vous trouveriez qu'il est bizarre. Il porte des vêtements français de 1860, parle avec les expressions de l'époque et un accent français et il revêt un masque de théâtre en tout temps, même pour enseigner. Je crois qu'il le garde même pour dormir. Je l'ai vu qu'une fois sans son masque, et c'est parce qu'il l'avait déchiré sans faire exprès.

Les deux adultes sourirent à leur fils, jusqu'à maintenant, il avait dit la strict vérité sans parler du monde magique. Cependant, Severus fut surpris de savoir qu'Andy avait vu le visage de son père. L'enfant ne lui avait jamais parler de rien. Erik non plus. Et voilà qu'Andy en parlait comme si de rien était. Peut-être étais-ce le cas, pour lui ? Il connaissait Erik depuis ses 6 ans, et avait apprit à accepter la différence de cet étrange grand-père.

-L'autre fois, mes pères, les petits et moi, on se promenait dans la rues, et pis les gens nous regardaient bizarrement. Mais vous savez quoi ? Je m'en fichais. Je sais ce que les gens pensent, et je m'en moque. Brian Olsen peut me traiter de fils de tapettes s'il veut. Ok, mes pères sont gais. Et alors ? Ils sont toujours ensembles, alors que la plupart de vos parents sont hétéros et divorcés. Moi, j'ai la chance de vivre avec mes deux parents ensembles. Et pour longtemps encore, parce qu'ils vont se marier cet été, dans exactement deux mois et huit jours. Il y en a qui peuvent dire que mon frère et ma sœur sont débiles ou retardés mentals. Mais vous auriez tords. Ils sont différents, parce qu'ils n'ont pas eu de vie avant. C'est quand même mieux que le frère de Martin qui est en prison pour trafic de drogue !

Le-dit Martin rougit jusqu'aux oreilles.

-D'accord, il y en a qui disent que mon grand-père est timbré et devrait être enfermé dans un asile. Mais je m'amuse pas mal plus avec lui que ceux dont le grand-père est dans une maison de retraite à passer sa journée dans un rocking-chair à parler de l'ancien temps ! Ma famille est peut-être bizarre, mais je l'aime comme elle est. Parce que pendant que le reste du monde se fichait de moi, eux m'ont accueillit et m'ont aimer. Parce qu'ils sont super, mais pour s'en rendre compte, faut les connaître, ce dont personne ne se donne la peine.

Andy s'approcha de ses parents et de son frère, et Severus prit Nikki dans ses bras, alors que Remus attrapait son grand garçon par la taille en lui souriant à travers ses larmes.

-Vous pouvez nous juger autant que vous voudrez, vous ne pouvez pas comprendre ce que c'est de faire parti de cette famille. Parce que nous, contrairement à vous… commença Andy avant de fermer les yeux et d'appuyer sa tête contre l'épaule de son père châtain, nous, on est les enfants du loup.

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Voici donc la fin de cette fic. Je voudrais remercier tous ceux qui l'ont lue, m'ont laissé des commentaires, l'ont appréciée. C'est ici que nous devons laisser notre joyeuse famille (essai d'arracher Andy aux fans hystériques) en leur souhaitant tout le bonheur du monde, car il le mérite bien.