Titre : Deux en un, le tout à trois.

Auteur : Flubb.

Genre : Normal, je veux dire pas d'OOC, pas de délire, juste mon scénario et les lemons.

Base : X/1999.

Disclaimer : Je ne fais que louer ces magnifiques persos !

Notes : Je dédis cette fic et les envies de meurtre qui vont avec à ma Kestrel, qui m'aura bien

fait chier avec ce couple !

« Il y a pas de poèmes sans 'je t'aime'

Sans Rimbaud et sans Verlaine » mais ça n'a rien à voir avec la suite.

Deux en un, le tout à trois

Il faisait presque nuit lorsque les deux anges ressortirent. Si Seïshiro restait songeur, Yuto ne tenait pas en place.

- Kanoë n'était même pas là, fit-il remarquer histoire de bruiter quelque chose.

- Tu as quelque chose à me dire ? Demanda Seï d'un ton faussement naïf.

- Bah… Fit Yuto pris au dépourvu. Si tu le prends comme ça… J'ai l'honneur de te demander un combat contre moi.

- Je ne te savais pas si susceptible, ricana Seï.

- Oh, non. Simplement que je te trouve beaucoup plus plaisant lorsque que tu redeviens le gardien du Cerisier, répondit-il tranquillement en plantant son regard dans les lunettes noires.

- Je sais. Répondit le Sakurazukamori avec un sourire satisfait en coin. Je suis irrésistible.

- Je sens que je ne serais pas déçu, s'enchanta Yuto en sentant monter une douce excitation.

- C'est effectivement plus qu'improbable, lâcha Seï en l'emprisonnant dans un de ses mirages.

Là, dans cette illusion, il redevenait le maître incontesté. Il pouvait accorder toute liberté à sa classe qui ne laissait personne indifférent, à sa domination naturelle qui atteignait tout les êtres. Ici, il pouvait se laisser aller à ses mises en scène meurtrières, domaine où il n'était jamais à cours d'imagination. En bref, il y était tout simplement inégalable (et là l'auteur se paye un méga-trip qui vaut au moins une douche froide).

Autour d'eux, le paysage ésotérique n'était qu'un grand Rien ténébreux. Sous leurs pieds, un lac à la surface grise et bleutée qu'aucune vague ne venait troubler. Ça et là, la surface réfléchissante était percée de longs rochés de granite, effilés et tranchants.

Les deux combattants se faisaient face, chacun perché sur l'une des monolithes du lac, tel un aigle et un faucon en chasse.

Seïshiro enleva ses lunettes, et murmura pour lui-même : « Voyons de quoi tu es capable, délicieux petit ange ».

Yuto n'attendit pas plus longtemps pour commencer le spectacle et Le voir dans son plus bel appart. Il lança son attaque, et l'eau se souleva à ses pieds. Une vague fondit sur Seïshiro, perçant la surface à la manière d'une épée. L'ange noir secoua la tête en un petit sourire déçu, que Yuto ne pu qu'admirer, et traça un simple pentagramme. La vague vint se glisser dedans, pour ne plus ressortir. Il se retourna vers le blond et lui sacrifia un regard amusé et sadique, comme lui seul peut en faire. L'aquaquinésiste s'en émerveilla comme il se doit, ce qui ne l'empêcha pas de lancer immédiatement une deuxième offensive.

Il entonna un chant, une douce mélodie. La voix qui émanait de cette gorge était pure, cristalline, fluide. Un tel son n'aurait pas due pouvoir provenir d'une voix humaine. Même un castrat ne pouvait atteindre ce timbre, cette résonance. Seïshiro fut tout d'abord frappé par cette voix et la beauté que cela conférait à Yuto. Aussi ne vit-il que très tardivement les gerbes d'eau que l'on devinait tranchantes s'élever silencieusement de la surface du lac et foncer sur lui. Lorsqu'il se rendit compte qu'il allait subir l'attaque de cette myriade de lames liquides, il maudit son inattention et s'empressa de souffler sur une poignée de pétale. Les pétales se transformèrent en une multitude de colibris noirs, du moins c'est ce qu'il y avait de plus approchant, qui vinrent perdre la vie en se projetant contre les gerbes d'eau. Mais ce ne fut pas assez, et le brun se retrouva constellé de fines coupures. Il sentait d'infimes ruisseaux de sang descendre le long de ses muscles, bien vite effacés par une pluie fine qu'il fit tomber. Il respecta un silence avant de déclarer avec un aire très inquiètent sur le visage « Sache que l'on ne provoque pas impunément le Sakurazukamori… »

Yuto, qui n'en doutait pas un instant, sentait à présent une peur glaçante monter en lui. Il y a dix minutes, il aurait juré que le brun était incapable de le blesser sérieusement. Mais à présent… Il n'eu pas le temps de s'interroger longtemps, car à peine les paroles du Sakurazukamori se furent-elles envolées qu'il se retrouva ligotés dans les ramures du cerisier, comme l'avait été Subaru, comme l'était encore Subaru. Ses bras et ses jambes se faisaient écarteler dans un feuillage vert sombre, et ne valaient guère plus que ceux de Kakyo.

Le mirage disparu brusquement, et Yuto heurta lourdement le sol, toujours paralysé même s'il n'y avait plu trace des branchages.

- Déjà ? Trouva-il la force de dire entre deux inspirations saccadées.

- Mais qui a dit que c'était fini ? Rétorqua Seïshiro dont le sourire laissait percevoir des sous-entendus peu engageants.

Il pris les deux mains du blond entre les siennes, et les embrassa doucement, laissant deux pentagrammes sur la peau blanche. Là encore, il n'avait réservé ce sort qu'à Subaru, bien des années auparavant.

- Tu vois, commenta-il, tu es ma proie. La proie du Cerisier. Mais si tu veux, toi aussi tu auras droit à des gants.

L'ange noir et l'ange blanc étaient seuls dans la chambre de l'aquaquinésiste. A plusieurs kilomètres de là, le Cerisier frémissait de touts ses feuilles.

Seïshiro allongea Yuto sur le lit, très délicatement. Il le libéra lentement des entraves virtuelles, mais le blond resta immobile. Sans un mot, Seï lui ôta prestement son pull, puis sa chemise. L'assassin s'assit à-côté de lui, et laissa un doigt se promener sur la poitrine pétrifiée :

- Tu as peur, Yuto, lui annonça le Sakurazukamori. Tu sais que c'est dans les minutes qui suivent que ta vie va se jouer. Que tu risques de mourir pour m'avoir mit en colère…

Silence, et puis :

- Pourquoi tiens-tu à ta vie, alors que tu es un dragon de la terre ? Destiné à mourir avec les autres quand elle sera libérée des Hommes ? Enfin, tu fais ce que tu veux. Pour l'instant, tu ferais bien d'imaginer ce que je vais pouvoir te faire…

- S… Seï… Dit Yuto d'une petite voix, si quelqu'un rentrait dans la pièce à cet instant, pourrait-il te voir comme je te vois ?

- Oui, petit ange. A cet instant et pour les minutes qui feront ton son supplice, il pourrait.

- Pourquoi ?

- Tu poses trop de questions, le disputa Seïshiro tandis que ses doigts remontaient appuyer sur la gorge fine.

Le Sakurazukamori se rapprocha du visage apeuré, et posa délicatement les lèvres tremblantes sur les siennes.

Yuto se détendit, et engagea rapidement un baiser bien plus passionné, repoussant néanmoins la main appuyé sur sa gorge.

Le Sakurazukamori n'attendit pas plus longtemps, et ses doigts experts débarrassèrent rapidement Yuto de ses derniers vêtements. Il s'écarta un instant pour revêtir à son tour la tenue d'Adam, et rejoignit prestement le corps frissonnant pour offrir aux lèvres pâles un baiser enflammé. Yuto était, pour son plus grand plaisir, prisonnier sous le corps de Seïshiro. Il l'écarta un instant pour contempler son corps ; la peau doré était recouverte d'une multitude de fines griffures sombres, souvenirs de leur récent combat. Ainsi strié, Seï avait une allure encore plus féline absolument délicieuse…

Yuto fut autorisé à faire parcourir ses mains dans les vallonnements du corps de Seïshiro, le visage, la colonne, le ventre… Pour remonter pétrir les épaules et caresser la nuque. Le brun sentait le désir du blond battre contre son ventre. Son état, à lui, n'était pas meilleur… L'Aquaquinésiste posa ses doigts sur les reins de Seï, qui en fut comme électrisé. Toujours plus impatient, le Sakurazukamori rompit un baiser et voulut se glisser dans le dos de son amant, mais ce dernier l'en empêcha. Seïshiro l'interrogea du regard. En guise de réponse, Yuto lui sourit et écarta les mèches brunes qui tombaient devant les yeux dépareillés. Le blond se perdit dans leur contemplation, allant de l'un à l'autre, se noyant tantôt dans une brume laiteuse, tantôt dans un océan brun, doré, sans fin… Après un temps, il déclara :

- Ils sont tellement profonds et pourtant si différents…Ton œil droit est un miroir, neutre, sans parois, tellement beau dans sa blancheur. Il n'incarne plus rien, ne montre plus rien. L'autre est un univers sans fond renfermant tout ce que tu as en toi. C'est peut-être pour cela qu'il parait si cruel alors que sa couleur est si chaude…

- Lequel tu préfères ? Demanda doucement Seï.

- Aucun… Murmura Yuto. L'un sublime l'autre…

Seïshiro accueillit la fin de ces paroles avec un sourire attendrit, et Yuto attrapa ses lèvres en attirant l'assassin contre lui. Un instant, juste un instant, l'ange noir laissa aller son corps chaud et épicé entre les bras de Yuto. Il se reprit bien vite, et réussit cette fois à passer derrière le blond. Seïshiro en fit sien, et un cri de douleur mourut sur les lèvres du blond, tandis qu'un plaisir aussi douloureux qu'intense s'emparait des deux corps et que leurs deux peaux déjà moites s'unissaient l'une à l'autre.

Puis vint le moment où l'on ne pu plus séparer les deux corps qui mêlaient leurs membres et leurs effluves. Seïshiro serra entre ses bras fatigué le corps alangui de Yuto. Qui aurai cru tant de tendresse de la part du Sakurazukamori ?

Les senteurs âcres et suaves de l'amour finissaient de retomber, et dans quelques heures Yuto

se réveillerai dans les bras d'un assassin de nouveau invisible.

Karen avait passé son bras sous celui de Seïishiro, et se serrait contre lui. Un peu de rouge s'étalait sur les joues du journaliste, visiblement gêné, et les passants jetaient des coups d'œil le plus souvent envieux au deux sceaux qui passaient pour un couple. Encore une idée de Karen…

- Est-ce vraiment nécessaire ? Demanda Seïishiro tandis qu'ils s'asseyaient sur un banc près de la mairie.

- Ne soit donc pas si coincé ! Lui reprocha la pyroquinésiste. C'est juste pour éviter de se faire reconnaître.

- Je ne suis pas franchement convaincu que cela marche…

- Mais si !…

Quatre heure sonna quelque part, et les deux dragons du ciel purent voir le dragon de la terre qui les intéressaient sortir de la mairie.

Sans savoir qu'il était épié, Yuto ferma les yeux et tendit ses lèvres. Puis sa main sembla se refermer sur quelque chose d'invisible, peut-être une autre main, et il partit le sourire aux lèvres.

Karen et Seïishiro lui emboîtèrent discrètement le pas, sans savoir qu'en le suivant ils suivaient aussi le Sakurazukamori. Les deux sceaux furent bien obligé de constater que Yuto semblait parler seul, même rire par instants. Soudain, l'intriguant personnage parut être tiré par une force invisible, et il disparut dans une ruelle. Les deux sceaux n'avaient plus qu'à faire demi-tour, emportant avec eux leur perplexité.

- Mais qu'est-ce qui t'as pris ! Se récria Yuto tandis que le Sakurazukamori le faisait atterrir sur le toit de l'immeuble.

- On était suivit, expliqua le brun.

- Tu plaisantes ?

- Pas vraiment, non…

- Tu sais qui s'était ?

- Pas trop. Deux amis du Kamui dragon du ciel, il me semble.

Yuto vint se blottir contre son assassin, qui enlaça sa taille. Ils repartirent comme si tout était normal, si ce n'est qu'un ange s'appuyait contre un homme invisible au sommet d'un building…

Une fois de retour au Campus, les deux sceaux furent assaillis par un Sorata surexcité qui les obligea tout d'abord à passer à table (of course…) :

- Alors, demanda Yuzuria en se servant un bol de riz, qu'est ce que vous avez appris ?

- Et bien nous sommes tombés sur un fou… Commenta Karen.

- Je ne suis pas d'accord, postillonna Aoki, la bouche pleine de poisson.

- Et moi, je te dis que ce type est mytho ! S'énerva L'employée du Flower.

- Qu'est ce que vous avez vu ? Les coupa Arashi.

Seïishiro déglutit avec difficulté avant de traiter la demande encours :

- En faite, il paraissait tout à fait normal, il est sortit de son travail, quelqu'un l'attendait. Apparemment une personne proche. Ils ont marché en discutant, puis je crois qu'ils nous ont

vus et nous ont semés.

- Sauf que cette seconde personne était invisible, compléta Karen.

- Mais elle y était ! Réaffirma le journaliste.

- Donc en fait on n'est pas beaucoup plus avancé, résuma Kamui.

- Oh, quand même, relativisa Yuzuria.

- Aurait-il prononcé le nom de cette autre personne ? Demanda Subaru avec espoir.

- Non, répondit Karen. Désolé Subaru, aucun signe de ton bien-aimé. Du moins pas chez Kigaï lui-même.

Après ces maigres paroles, l'exorciste se renferma dans le silence. Il en eu un peut mauvaise conscience, le regard que lui lança Kamui à cause de ça était vraiment courroucé.

Et Sorata qui ne s'arrêtait pas de bouffer ! Au moins pendant se temps là il ne s'énervait pas. Il est vrai que l'on avait rarement vu le moine s'énerver pour une défaite, même une défaite face aux dragons de la terre.

- Donc, récapitula Arashi, il faut abandonner l'idée que cet ange et le Sakurazukamori ne font qu'un…

- C'est évident. Confirma Seïishiro.

- Se serait donc une huitième personne ? Poursuivit Arashi

- Mais non ! Le directeur du campus nous a affirmé que s'était impossible ! Rétorqua Yuzuria de sa voix suraiguë.

- Et si on repartait à zéro dans nos suppositions ? Proposa timidement le leader terrestre.

Suite à cette remarque, un ange passa au-dessus des sept sceaux réunis (pas au sens littéral du terme, fort heureusement). Les remarques de Kamui faisaient toujours ce petit effet. Le jeune homme aux yeux améthystes jeta un coup d'oeil inquiet et imperceptible en direction de Subaru, qui le rassura d'un regard approbateur.

- Non… On ne peut pas être totalement dans le faux, dit Sorata d'un ton désespéré. Pour moi, ce… Ce truck, c'est quelque chose entre les deux.

Personne n'osa exprimer tout haut ce que chacun pensait tout bas : Que pouvait-il y avoir entre deux anges réunis en un seul, et une tiers personne.

Subaru déambulait lentement au milieu de la foule rapide et compacte de la mégalopole. Chacun de ces inconnus avait un but, une destination, ne serais que celle de rentrer chez soi. Lui, en cet instant, n'en avait aucune. Ses jambes le portèrent jusqu'à la baie de Tokyo, lieu iconoclaste car on y voyait se côtoyer merveilles de la nature et constructions humainement sales. A regret, Subaru se rendit compte que c'était exactement les deux enjeux des quatorze dragons ; la baie si merveilleuse, où l'homme n'avait aucun contrôle. Puis la ville si grise, synonyme de mort mais ou pourtant prospérait la vie la plus développée. L'exorciste, délaissa cette métaphore, préférant fixer le soleil, rouge à l'horizon, jusqu'à ce que ses yeux ne puissent plus supporter sa lumière. La surface renvoyait une myriade de reflets dorés, et il s'assit sur le sable, s'emmitouflant dans son grand imper blanc. Il regarda les vagues lécher le rivage, et son esprit dériva inévitablement vers Yuto. Car qui était-il ? Ou plutôt, et s'il n'était pas fou – ce qui était plus que probable –, qui était cette personne que lui seul semblait voir ?

Subaru était intimement convaincu qu'il s'agissait de Seïshiro. Au début il croyait faire une « fixette » comme disait si bien Yuzuria. Qu'il se berçait de faux espoir en attendant la chute. Mais non. Seï avait disparut durant leur dernier combat, et déjà ça c'était impensable. Ensuite comment expliquer que Yuto ai su où lui, Subaru, était après ce même combat si Seïshiro ne lui avait pas dit ? Puis il y avait eu l'attaque de la tour de Tokyo, où Kigaï et Seïshiro apparurent comme un seul personnage. Enfin, l'ange s'était mit à parler tout seul… alors que Seï était porté disparu. Ça ne voulait pas dire grand-chose, ces suppositions comprenaient un nombre incroyable de « si », et avec des « si » on mettrait la tour de Tokyo en bouteille. Mais Subaru était persuadé que son instinct ne le trompait pas.

Mais pourquoi ? Pourquoi disparaître comme cela ? Pourquoi venir hanter cette personne que le Sakurazukamori ne connaissait, pour ainsi dire, pas ? Car Subaru, et il s'engageait sur une fausse piste, ne doutait pas que se fut un choix délibéré de la part du Sakurazukamori que de disparaître et venir hanter Yuto. Subaru continua dans cette voie… Si Seïshiro avait disparu à se moment là, ce n'était pas par hasard. Et s'il avait chois que seul Yuto pourrait le voir, se n'était pas par hasard non plus. Qu'attendait-il donc de Subaru ? Celui-ci s'énerva un brin. Parce que évidement, le Sakurazukamori ne pouvait pas parler comme tout le monde ! Mais enfin. Il devait rencontrer Yuto, c'était la conclusion qui s'imposait à son esprit.

Subaru, se releva, il commençait à faire froid. Le soleil allait disparaître, et les autres sceaux s'inquiéter. Surtout Kamui…

Sur le trottoir du retour, l'exorciste croisa un marchant de souvenir. Ses grands yeux verts furent attirés par un porte-clef. Très moche. Il représentait une petite bouteille en plastique jauni, avec, collée au fond, une tour de Tokyo d'un rouge déjà plus ou moins délavé. Il n'hésita qu'une seconde avant de l'acheter. Il ressortit de la boutique un vague sourire aux lèvres. Subaru repartit d'un pas beaucoup plus vif que d'habitude. Maintenant, lui aussi il savait où il allait.

Il accéléra le pas, inconsciemment. Jusqu'à courir presque. Il claqua la porte de campus, tout étonné d'être essoufflé :

- Tu as fait un footing, Sub ? Lança Sorata.

- Euh…

- Tu soignes ta ligne, alors ? Poursuivit l'adolescent. Je suis sur que c'est pour Kamui... Bon, A TAAABLE !

Subaru s'empressa de rire de bon cœur, puis de rejoindre le moine pour calmer les cris de son estomac.

Seïshiro marchait depuis un moment déjà. Quelle heure était-il ? Aucune idée. Où était-il ? Il ne voulait pas le savoir. L'invisible assassin déambulait avec dans la tête une sorte de flottement. Seï gardait les yeux baissés sur le trottoir sal. Tout lui paraissait gris. Que lui arrivait-il ?... Un petit garçon lui passa au travers avec son vélo. A bout ne nerf, il hurla pour personne, ou pour son impuissance. Cafard… Cet état d'esprit, le Sakurazukamori croyait que, comme l'insecte, il suffisait de l'écraser pour qu'il disparaisse sans laisser de souvenir. Ce nuisible là tenait à la vie, en tout cas. Il se refusait à disparaître dans un sinistre craquement. Seïshiro repensa à sa nuit avec Yuto. Bien agréable, il faut le dire. Il y a bien longtemps qu'il n'avait pas tué son partenaire après avoir fait l'amour… Son ange blond restait, avec Subaru, la proie du Cerisier. Allait-il lui offrir ces deux êtres de choix ? Il n'en était pas sur. N'en avait jamais était sur. Le plus étonnant, c'est que pendant ces instants où les émotions se font violents, il avait put réapparaître, temporellement tout du moins. Et il fut bien obligé de comprendre que c'était parce que Yuto était très vite devenu plus qu'important à ses yeux. Que c'est pour cela que Yuto pouvait le rendre visible (car c'était les personnes chères à ses yeux… Son œil… qui pouvaient le rendre de nouveau visible). « Mais alors ? Finit-il par tilter, cela veut dire que Subaru aussi, pourrait faire en sorte que je redevienne visible ! Peut-être même me rendre définitivement mon corps ! Un joli prétexte pour me glisser dans son lit, peut-être le seul…» Juste après avoir pensé ça, Seï se rendit compte qu'il était théoriquement impossible qu'il puisse aimer deux personnes à la fois. Mais comme rien ne tournait rond dans cette histoire… Advienne que pourra. Il n'avait plus qu'à prier Taishaku-ten que son désir de pervers gay en puissance (attention ce n'ai pas un défaut ) se réalise. Parce que tout Tokyo Babylone et 16 volumes de X pour finalement ne même pas avoir droit à un chaste baiser c'est un délit de frustration ! Alors, vous tous qui (et je vous remercie) me lisez, agenouillez vous devant votre ordi et priez Taishaku-ten le dieux gay pour que Seïshiro puisse réaliser son souhait, qui n'ai pas de se faire tuer par Subaru, mais bien de coucher avec celui-ci ! Mais je m'égare. La version soft de tout ceci fait donc : Seïshiro espérait donc pouvoir être comblé de bonheur en réussissant à franchir la chasteté de Subaru (même se cela impliquait d'avoir deux amants, mais là je repars dans mon délire donc je m'arrête tout de suite. Peut-être ce léger pétage de plomb est-il dû au fait que j'écoute les vieux génériques pourris, qui, et je n'ai pas honte de le dire, s'étendent de « Tom Sayer» à « maya l'abeille »). Le Sakurazukamori sentit une boule d'adrénaline exploser au creux de son ventre pour écumer (tiens il y a « mimi cracra » sur ce CD…) ses veines à une vitesse folle lorsqu'il pensa à Subaru, tendre créature. (Décidément, « Olive est Tom » est indétrônable . Je m'effondre de rire devant ce générique vaseusement pourri. Non mais lisez moi ça : « Quand on a le ballon au bout du pieeeeeeeeeeeed ! Quand on a trouvé le bon équipiééééééééééééééé ! Une passe, un crochet, et on a marqué ! » Le tout avec la voix vachement convaincu et motivée qui le fait trop pas. Il faut vraiment que j'arrête. Plus que sept génériques ! J'en étais où…)

A suivre…

Ce CD est vraiment génial ! Merci à Kestrel 21 que c'est elle qui me l'a gravé !

A présent, Rémi sans famille se ballade avec tous ses amis, mais on en a rien a foutre. Que pensez vous de se chapitre ? En tout cas à 22H30 je me suis bien défoulé. Pour le prochain, j'écouterais pas de musique, promis !