Auteur : Maizeysugah
Anciennes traductrices : Arf (12 chap); Edea Malfoy (les chap 13 et 14)
Nouvelles traductrices : Nymia( chap 15); Emy Black et Gally-chan(suite et fin)
Bêta : Enishi
État de la fic anglaise : fini après 22 chapitres
État de la fic Française : Paru : 16; Traduit : 15,16; En cours de traduction : le 17 ,et 19
Genre : Yaoi
Couple : Harry/Voldemort Harry/Draco
Bonne lecture
Eni et Onarluca
Chapitre 16: Partager la magie.
Les petites bougies commencèrent à illuminer le corridor au fur et à mesure du passage de Voldemort. Sa longue cape de cuir se moula autour de sa taille puis retomba contre son dos alors qu'il passait le coin du couloir.
Il marchait avec un jeune homme devant lui, tenant l'épaule du garçon d'une main, tordant son bras derrière son dos avec l'autre.
Les couloirs menant aux appartements de Tom étaient aussi vastes que vides, répercutant l'écho des pas du Seigneur des Ténèbres aux oreilles d'Harry tandis qu'ils se dirigeaient vers la chambre principale. Son bras était douloureusement pressé dans son dos et il se demandait à se rendre fou ce qu'il avait bien pu faire pour contrarier à ce point l'homme qu'il appréciait tant. « Tom... attends. Arrête une minute, s'il te plait" plaida-t-il.
L'ignorant, l'homme pressa d'avantage, serrant l'épaule d'Harry plus durement à chaque tentative de sa part de ralentir la cadence de leur marche.
Alors qu'ils entraient dans la chambre, Tom poussa Harry au sol et se tint au-dessus de lui, une lueur mauvaise dans les yeux, pendant que Harry se redressait tant bien que mal, levant son regard vers son agresseur.
Son imposante présence et ses brillants yeux rouges frappèrent de terreur le cœur du jeune homme. « Où avais-tu la tête ? Tu demandes grâce pour quelqu'un qui n'a jamais fait la moindre putain de petite chose pour toi, à l'exception de prier les Dieux que son mari te frappe toi plutôt qu'elle, et devant mes Mangemorts, rien que ça ! » cria-t-il, résistant au besoin urgent de blesser ce visage à l'expression de chien battu. « Ne me refais plus jamais ça, et je vais m'assurer que tu ais bien compris ceci. »
Harry était étendu là, figé par la surprise. Il devait l'arrêter maintenant. Tout dans son cœur lui avait dicté sa conduite. Petunia signifiait quelque chose pour lui, oui, mais le fond de la chose résidait dans le fait qu'elle lui avait sauvé la vie. Son esprit l'avait poussé à le faire, il n'avait pas le choix. Tom secoua la tête de colère car pour lui ce n'était pas un motif valable. « Debout ! » cria-t-il. « Debout, maintenant. »
Harry amorça un geste de repli, s'éloignant en poussant sur ses jambes mais Tom l'attrapa et le remis brutalement sur ses pieds.
Il le traîna jusqu'à la chambre à coucher, le soulevant et le jetant sur le lit comme une poupée de chiffon. « Oh Dieux..." pleura Harry, rampant à toute vitesse pour sortir du lit au moment où Tom se jetait dessus, lui attrapant la cheville au passage et le ramenant au milieu.
Il se mit à califourchon sur ses hanches, tout en refermant les doigts autour de sa gorge avec une main, serrant légèrement, le faisant taire alors qu'il commençait à le supplier d'arrêter. Il donna une tape sur les mains qui s'accrochaient à son poignet, se sentant de plus en plus excité, malgré sa colère, en le regardant se débattre sous lui.
Il desserra sa prise, le parcourant de manière incertaine, alors que la lèvre supérieure d'Harry tremblait, les dents serrées par la détermination, refusant de croiser son regard. Tom l'embrassa délicatement sur la joue, en se rapprochant de son visage. « Regarde-moi !" cria-t-il.
Harry bougea les yeux pour capturer les siens, la peur et le défi s'y affichant. Tom retira rapidement la main de sa gorge, se rasseyant tout en le regardant plus intensément.
Harry se raidit imperceptiblement à la vue du visage du Seigneur des Ténèbres. Il savait qu'il était en colère, il savait qu'il pouvait le tuer en à peine quelques mots, et qu'il était à deux doigts de se faire frapper. Il sentait l'érection de Tom se presser sur son ventre, le terrifiant d'avantage, lui donnant cette expression que lui avait donné l'Oncle Vernon cette fameuse nuit.
Harry était étendu là, son corps complètement crispé et figé maintenant, puisque chaque petit mouvement faisait sursauter Tom, comme s'il s'attendait à ce qu'il se batte contre lui. Il pouvait presque entendre les rouages de la réflexion dans la tête de l'homme, il savait que quelque chose de mauvais allait se produire rien qu'à l'expression de son visage.
Tom renifla de dédain, ses mains bougeant de nouveau, aggripant le col du t-shirt que le garçon portait, le déchirant de sa poigne ferme. Les yeux d'Harry s'ouvrirent en grand et il hoqueta, tenant les mains qui malmenaient ses vêtements. "Ne fais pas ça. Ne me fais pas te haïr de nouveau, Voldemort!" pleura-t-il.
Les mains qui étaient si tendues sous sa prise frissonnèrent soudainement pendant que Tom les observait. Ses yeux se portèrent sur ceux de Harry, ils étaient si beaux, écarquillés et criants de peur. Son esprit s'égara quelques instants, avant qu'il n'attrape le t-shirt de nouveau, le déchirant totalement. « Ne m'appelle plus jamais comme ça » grogna-t-il en retour.
Harry voulait paniquer. Les montées d'adrénaline étaient en train de le rendre fou, lui disant aussi de se battre. Il ferma les yeux, les gardant serrés très fort, retenant ses poings tout aussi serrés, sentant les tendons de ses doigts se contracter, voulant le blesser comme jamais. Un étrange sentiment de calme commença pourtant à l'envahir, quelque chose à l'intérieur de lui présentant que tout se passerait bien. Fais preuve de jugeotte et fais cesser cela. Fais cesser cela.
"Stop." Dit Harry en un souffle, le visage de marbre, plus en colère que maintenant effrayé.
Tom sentit la prise autour de ses poignets lui brûler la peau, sentant sa propre magie être déversée dans les mains qui le retenait, l'effrayant. Harry resserra sa prise d'avantage, dégageant les mains qui l'agrippaient de sa poitrine, les rejetant violemment vers Tom. La cicatrice sur son front était plus brûlante que jamais, comme si elle menaçait de s'ouvrir, mais il semblait ne pas s'en apercevoir. Ses yeux s'obscurcirent, se tintèrent de désintérêt puis fixèrent le vide.
Le contact cessa lorsque Tom se retira, descendant du lit, sans pouvoir s'empêcher de quitter le garçon des yeux. Il se tint là silencieusement, ses pensées se bousculant dans son esprit. Harry cligna des yeux plusieurs fois, brisant son état de confusion avant de fixer l'homme qui se tenait devant lui. Ses yeux reprirent leur teinte vert émeraude, un air complètement égaré, guettant le moindre mouvement venant de l'homme.
Tom s'éclaircit la gorge. "L'as-tu ressenti?" demanda-t-il dans un demi-murmure. Harry acquiesça, trop effrayé pour parler. « Sais-tu ce que tu as fais ? » Harry opina de nouveau.
Tom revint vers lui, prenant sa main dans la sienne, et lâcha soudainement. "Je veux tester quelque chose. Je ne te ferai aucun mal." Dit-il.
Son instinct conforta Harry de rester tout à fait calme. Il pouvait sentir la main de Tom trembler nerveusement autour de son poignet.
Quoi qu'il ait pu se passer, cela l'avait suffisamment effrayé pour l'arrêter, pour le faire revenir à la raison. Harry aurait dû être apeuré, mais il ne l'était pas. Pour le moment, il se sentait maître de lui-même pour la première fois, même s'il ne pouvait se l'expliquer.
Sortant sa baguette, la pointant sur un gros fauteuil dans le coin de la pièce, Tom concentra ses pensées sur Harry, sentant l'énergie affluer au bout de ses doigts, comme lorsqu'il était chez les Dursley. Il ouvrit la bouche, laissant le sort glisser sur sa langue. « Wingardium leviosa." Le fauteuil s'éleva et percuta le plafond avec une force impressionnante, envoyant des éclats de plâtre et de bois un peu partout dans la chambre.
Un nuage de poussière et de bourre cotonneuse se dissipa progressivement avant qu'il ne puisse voir l'ampleur de ce qui venait de se passer.
Ça avait marché. Ce petit test semblait si puissant de par sa main. Il n'avait pas extirpé la magie à l'intérieur de lui-même, comme il l'avait suspecté plutôt, il l'avait empruntée. La combinant avec la sienne, cela avait créé une force qu'il n'aurait jamais cru possible.
Harry retira sa main rapidement, frottant vigoureusement sa cicatrice avec. "Regarde, Harry. Regarde ce que nous avons fait." Dit Tom, pointant sa baguette sur le fauteuil.
Harry se releva, marchant vers le coin, observant le fauteuil écrasé, fermement encastré dans le plâtre. "Nous?" demanda-t-il.
Tom passa son bras autour du garçon, sentant ses muscles tendus. "Oui, nous. J'imagine que nous avons déjà fait ça avant, puiser chacun dans le pouvoir de l'autre." Il marqua une pause, retournant Harry pour qu'il lui fasse face. « Dis moi à quoi tu pensais quand tu tenais les mains de ta tante. Pensais-tu à moi ? »
Harry acquieça, balayant la pièce du regard, évitant soigneusement Tom. "Je pensais que tu la tuerais si je ne faisais pas quelque chose." Dit-il durement.
Tom acquieça à son tour, observant le garçon. Il repoussa la masse sauvage de ses cheveux qui recouvrait son front et il passa doucement ses doigts sur la brillante cicatrice en forme d'éclair. « Je savais que je ressentais quelque chose. Ça doit être le sort. Je pensais que le seul effet aurait été les visions et la douleur qu'elles te causent, chaton. » Il fit glisser ses doigts, les laissant se reposer sur le t-shirt déchiré. « J'aimerais étudier ça plus en profondeur, c'est une brillante découverte. Si nous pouvons apprendre à l'utiliser à la commande, je serai in-arrêt able avec toi à mes côtés. »
L'attitude de Tom vis à vis du garçon se modifia après un court instant, le regardant sévèrement, bien que l'expression de son visage s'adoucissait. Il inclina sa tête pour examiner le jeune homme plus attentivement. La démonstration de pouvoir dont Harry avait été témoin et acteur l'avait quelque peu effrayé, mais il était intimement persuadé qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il avait fait, et maintenant…. il voudrait continuer sur sa lancée. « Tu ne vas pas encore me défier, n'est-ce pas ?"
Harry secoua la tête, ayant toujours du mal à regarder l'homme. "Il est très important de ne pas me mettre en colère comme ça, tu dois bien le comprendre. Je veux commencer ton entraînement demain, et je ne tolèrerai simplement aucune marque d'insolence de ta part." Il s'inclina d'avantage pour croiser son regard "Es-tu encore fâché? Je peux arranger ça. » Dit-il d'une voix grave et libidineuse.
Il conduisit Harry jusqu'au lit, l'allongeant sur le matelas. Il mit à nouveau ses jambes de part et d'autre de ses hanches, mais plus délicatement cette fois-ci. Il pouvait sentir le corps du garçon trembler entre ses cuisses alors qu'il se penchait sur lui pour l'embrasser. « Es-tu toujours effrayé ? » Demanda-t-il, se sentant lui même inquiet par la portée des propres mots qui sortait de sa bouche. Harry le regardait comme s'il se sentait piégé, ses mains se crispaient sur le matelas comme s'il s'apprêtait à s'échapper.
Il s'assit sur ses talons, permettant au garçon de s'adosser contre le dossier du lit, puisqu'il l'avait relâché de son emprise. Puis il s'assit à ses côtés, bougeant doucement, se reposant sur lui, s'enivrant de son parfum, goûtant aux larmes qui avaient séché sur ses joues. « Est-ce mieux ? » Demanda-t-il entre de petits baisers.
Harry acquiesça machinalement. "Oui".
Tom se rapprocha d'avantage. "Je ne veux pas que tu ais peur de moi quand je dors avec toi. Je sais que j'ai agis un peu durement ce soir, donc je ne t'en tiendrais pas rigueur pour cette fois. Dès demain, tu apprendras à garder tes faiblesses sous contrôle, pour te libérer de ces sentiments dans lesquels tu t'enfermes." Il se redressa, descendit du lit, se dirigeant vers la porte. « Endors-toi, j'enverrai Draco te chercher dans la matinée.
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Draco observait ses ongles, repoussant leur cuticule avec sa baguette. "C'est d'un ennui. Je ne m'amuse plus du tout. Tu ne bouges même plus ou ne fais quoi que ce soit d'autre. » Dit-il distraitement, assis comme un roi sur son trône, ou dans ce cas… Le dos de Dudley Dursley. « Pourquoi ne me raconterais-tu pas une histoire. Raconte moi toutes les fois où tu battais mon amant. »
Dudley se débattit sous lui. "Qu—quoi?" demanda-t-il, complètement confus.
Draco sembla scandalisé. "N'as-tu pas entendu? Ton cousin et moi sommes amants. N'est-ce pas si choquant ? » demanda-t-il, sautillant sur le dos de Dudley, comme s'il s'agissait d'un matelas à eau. « Maintenant raconte moi une histoire sur Harry, ou je te jette encore un sort, gras-double. »
"De quel genre?" Demanda-t-il abruptement. Le Veritaserum est une potion admirable.
Draco flattait la tête de Dudley, réflechissant. "Oh, je ne sais pas... une vraiment horrible. Je veux les détails aussi. Raconte-moi la pire chose que tu ais pu faire à Harry. »
"Cela devait être la fois où Piers et moi avons choppé Harry dans la cour, alors qu'il plantait des graines dans le jardin." Répondit-il, essayant de couvrir sa bouche avec ses énormes mains.
Draco pointa sa baguette sur le large cou du garçon. "Continue, j'ai dit des détails, gros porc, des détails."
"C'était il y a deux étés de cela. Piers s'ennuyait et avait suggéré de partir à la Chasse au Harry ce jour là parce qu'il ressemblait à une fille et était trop efféminé. Il l'avait bien observé quand il préparait notre déjeuner, je n'avais jamais remarqué avant, mais quand je l'ai regardé j'ai pu le voir aussi. J'étais dès lors si embarrassé que mes amis sachent que nous étions liés. Piers a dit que nous nous en occuperions plus tard lorsque nous serions seuls.
Nous avons attendu que maman et papa sortent faire des courses pour mes cadeaux, car mon quinzième anniversaire était dans moins d'une semaine. Maman envoya Harry au jardin avant qu'ils ne partent. Il devait être dehors depuis une heure environ avons que nous ne mettions la main dessus. C'est difficile de l'attraper quand il nous voit venir, donc Piers l'a choppé par derrière et lui a mis son bras sous la gorge alors qu'il s'agenouillait dans la saleté. Je suis venu le rejoindre pour l'aider, et nous l'avons traîné jusqu'à la maison et emmené dans le sous-sol."
Les sourcils de Draco commencèrent à s'agiter. « Vous vouliez le blesser parce qu'il n'était pas un putain de gros connard comme vous ? Qu'est-ce qui ne va pas dans son allure ? Il est magnifique. Qu'est-ce que j'ai manqué au passage?" demanda-t-il, dérouté par le comportement infondé d'irrespect du garçon.
Dudley agitait ses jambes dans tous les sens, mais elles avaient du mal à quitter le sol de par leur rondeur généreuse. Il ne voulait vraiment, mais vraiment pas finir cette histoire. "Parce qu'il ressemblait à un pd. Mon père le disait aussi parfois."
Draco s'appuya d'avantage et avec dureté sur le dos de Dudley, écoutant l'essoufflement de ses poumons. "Et alors? Ne me dis pas que les moldus n'aiment pas les gens parce qu'ils pourraient être gay."
"Non. Pas tous, du moins. C'est immoral et dégoûtant. D'ailleurs, Harry était déjà un monstre même quand il était petit. Il a toujours été minuscule, comme une stupide fille. Il ne devrait pas ressembler à ça, ce n'est pas normal. » répondit-il, sincère et brutal, ce qui fit voir rouge à Draco.
"Finis l'histoire, gros porc. Que s'est-il passé dans le sous-sol?" dit-il, attrapant la chevelure blonde et sale entre ses doigts, tirant violemment dessus plusieurs fois.
"Je l'ai frappé plusieurs fois avec mon poing, dans son estomac surtout. Je voulais lui faire mal. Il m'a crié d'arrêter, mais je m'en fichais. Piers tenait ses bras donc il ne pouvait pas se défendre, mais j'ai senti qu'il en avait eu assez reçu quand il a commencé à tousser, donc je lui ai dit de le laisser partir. Il a dit qu'il n'avait pas encore saisi la leçon, et je suppose qu'il avait raison. Harry était furieux contre nous et a dit que si nous ne le laissions pas partir, il allait le raconter à ma mère.
Avant ce jour, je ne l'avais jamais beaucoup touché. Piers n'a plus été autorisé à venir ici, ce qui me rendait fou, mais maman disait que j'agissais beaucoup trop comme mon père quand il était dans le coin, et depuis qu'ils avaient dû emmener Harry à l'hôpital cette nuit là, je ne voulais pas avoir de problème avec ça.
"Continue, ça commence tout juste à être intéressant. » dit Draco dans un souffle de mépris.
"Okay, de toute façon... Piers a poussé Harry à terre, et il m'a dit de le tenir, donc je l'ai fait. Il a appelé Harry de tout un tas de nom, et l'a giflé tout autant lorsqu'il posait les yeux sur lui. Puis il lui a demandé s'il embrassait comme une fille et il a commencé à l'embrasser, mais Harry a dû le mordre ou quelque chose comme ça, parce qu'il a crié vraiment fort et sa lèvre était en sang. Il a dit qu'il devrait mourir pour ça, et il m'a aidé à le traîner jusqu'à un évier qu'il a rempli d'eau. Il lui a mis la tête dedans pendant environ une minute, je pense, tellement il était difficile à tenir.
Et puis mes mains ont glissé et il m'a poussé et s'est mis à courir vers les escaliers, mais Piers l'a mis à terre en le frappant et lui a cogné sa tête contre le sol plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. J'ai dit à Piers de rentrer chez lui, parce qu'Harry n'allait pas se relever, et il était effrayé, il le secouait et tout ça. Finalement il s'est réveillé quand maman et papa sont revenus à la maison, et il est devenu malade, vomissant partout et il disait qu'il ne voyait pas bien. Maman a pensé que nous lui avions causé des lésions au cerveau et a dit à papa de l'emmener à l'hôpital, mais il est allé mieux." Finit Dudley, espérant que le garçon aux cheveux d'argent voudrait bien le relâcher maintenant.
Draco se leva et se retourna, pressant la semelle de sa chaussure profondément dans le dos de Dudley. Il regarda son père, qui était assis silencieusement dans le fond de la chambre, regardant la scène. « Puis-je le faire, père ? Je veux le faire maintenant." Dit-il, la voix pleine de venin. Lucius s'assit plus profondément dans son siège, croisant ses jambes et faisant reposer son menton sur le dos de sa main. Il sourit et acquiesça à son fils, avec une étincelle dans l'œil qui aurait pu rivaliser avec celle de Dumbledore. Draco retourna son attention sur Dudley et abaissa sa baguette vers la tête du garçon, retirant son pied et reculant de quelques pas. « Avada Kedavra ! » cria-t-il, regardant la lumière émeraude transpercer la pièce, ressentant le pouvoir de son premier meurtre.
À suivre
