Disclaimer : CSI ne m'appartient pas, ni aucuns des personnages.

AN : Cette partie a été écrite après une dure journée de ski mdr, faut m'excuser.

Café noir :

« Ce sont des chaussures de randonnées. »

« Et ? »

« Notre individu est un homme chaussant du 43 et qui aime la marche. »

« Splendide. Alors allons vite coller des affichettes avec écrit : Cherchons homme qui chausse du 43 et qui aime la marche. C'est sûr, on va le coincer, notre gaillard ! »

« Ce que tu peux être pessimiste, Messer ! Il y a très peu de gens à New York qui aiment marcher, pourquoi tout le monde prend des taxis, sinon ? »

« Et tu comptes aller demander à tous les gens s'ils aiment la marche, et leur passer les menottes au poignet en cas de réponse affirmative ? Les taxis, c'est souvent pour pouvoir siffler une fille au milieu de la rue en prétendant devoir aller quelque part, et un moyen rapide de s'échapper au cas où la fille s'énerverait. Je serai toi, je commence pas tous les gens qui viennent du Montana. »

« Et pourquoi ça ? »

« Les gens du Montana aiment marcher, pas vrai ? »

« Je déteste marcher. Et encore plus voir ce petit sourire moqueur sur ta figure. »

« Quel sourire ? »

« Celui-là ! Arrête d'être joyeux ! Sois un vrai New-Yorkais, fais la gueule comme tous les autres ! »

« T'as pas encore compris ? »

« Quoi ? »

« C'est une sorte de… fusion entre Mac et moi. Tu vois, aujourd'hui c'est son tour de ruminer et de râler sur tout et tout le monde et le mien de sourire comme un crétin. »

« Comme un crétin… exactement les mots que je cherchais. Vraiment très fusionnel… » lança la petite brunette avec un regard qui voulait dire quelque chose comme : mais où je suis tombée ? Et c'est qui ce malade ?

« Alors, je te paye un café ? »

« Brûlant. Mais ne t'avise pas de te moquer encore de moi ou il risque de voler sur ton crâne avant que tu aies pu dire Maman. »

« Pourquoi est-ce que je dirai Maman ? » répliqua Danny en fronçant les sourcils et en bombant légèrement le torse.

Lindsay décida qu'il valait mieux éviter de le contrarier et demande :

« Où est-ce que tu m'emmènes ? »

Danny consulta le dossier qu'il avait en main et lu à voix haute.

« Au croisement de la neuvième et de Parc ? »

« C'est toi qui conduit ! »

« Vous reconnaissez cet homme ? »

« Eh ! Vous savez, j'ai plus d'une centaine de clients tous les matins ! »

« Mais enfin, ça va pas vous tuer de jeter un œil sur la photo, monsieur ! »

Le propriétaire du petit stand « Tonny's coffees » jeta un vague regard à la photo que Danny brandissait sous ses yeux quand tout à coup, il eut l'air d'avoir reconnu le type.

« Alors ? » demanda une nouvelle fois Danny, s'impatientant.

« Oh ! Un type très bien, vous savez ? Il m'a donné quarante dollars pour un moka crème et un café noir très sucré. Un homme très charitable, m'est avis ! »

« Ouais ouais, je vois le tableau. Et ce monsieur était accompagné ? »

« Par un grand type très nerveux, pas loin de deux mètres, une vraie armoire à glace. »

« Vous pourriez me le décrire plus précisément ? »

« Non, sûrement pas, je sais seulement qu'il avait des cheveux noirs très courts et un pardessus noir… »

Danny ricana.

« Il était de dos ou quoi ? »

« Exact. Très perspicace pour un flic… »

Et merde, pensa-t-il.

« Bon… Ah oui, je pourrais avoir un café noir s'il vous plait ? »

Il se tourna légèrement pour croiser le regard accusateur de Lindsay.

« Très… noir. »

Le deuxième chapitre ne va pas tarder, je me sens inspirée ce soir. Un grand merci pour les reviews, ça fait très plaisir !