Salut tout le monde !
Voilà, voilà, le dernier chapitre de ma fic, encore une fois il a été long à venir, j'en suis désolée.
Merci pour vos reviews, elles m'aident à trouver le peu de motivation que j'ai pour continuer.
MERCI A TOUS CEUX QUI ONT LAISSE DES REVIEWS DEPUIS LE DEBUT DE MA FIC, SANS VOUS JE N'EN SERAI PAS A POSTER CE DERNIER CHAPITRE, JE N'AURAI PAS REUSSI A ECRIRE JUSQUE LA.
Donc j'ai répondu aux reviews signées ou présentant l'adresse mail par le nouveau système du site. Pour les autres je n'ai aucun moyen de vous répondre et je n'ai plus le droit de faire de réponses sur ce site alors je vous le dis juste ici : MERCI !
Résumé de la fic jusqu'ici : Dumbledore demande à Harry de se rendre dans le passé pour aller chercher le Cœur de la Paix, pierre qui lui permettra d'avoir plus de chances de battre Voldemort. Harry se retrouve donc à l'époque de ses parents et est envoyé à Serpentard où il devient ami avec Rogue et Kelly, jeune fille dont la famille soutient Voldemort. Mais Kelly, elle est contre le mage noir, ce qui lui vaut des ennuis avec ses condisciples. Harry l'aide et Harry, Rogue, Kelly et Lily deviennent amis. Harry réussit à récupérer le Coeur de la Paix chez les parents de James et James et Lily se fiancent. Entre temps, Rémus a découvert la vérité sur Harry, Sirius n'aime pas Harry car il est Serpentard et Pettigrow a peur de Harry. Quelques semaines avant que Harry rentre à son époque, Lily et James trouvent la biographie de Harry, que Ron et Hermione lui ont offert à son anniversaire. Ainsi ils découvrent tout mais ils trouvent un sortilège d'amnésie partielle qui leur permettra de tout oublier pendant un certain temps. Finalement, Harry rentre à son époque. Les chapitres qui suivent se déroulent pendant le mariage de Harry et Ginny et sont sous forme de flash back. On y apprend majoritairement : comment Rogue a découvert que Harry Potter est la même personne que son ami d'enfance Harry Ptroet, comment Harry retrouve Kelly à Pré-au-Lard et que Kelly et Rogue se sont séparés quand Rogue est devenu un mangemort et dans quelles circonstances ils se sont retrouvés. Si vous voulez plus de détails sur les flashs back, vous pouvez relire en diagonale les derniers chapitres, ils ne sont pas très long.
22-Mariage et souvenirs. Partie 5
Et effectivement, il l'avait fait. Toutes les personnes présentes ce jour là s'en souvenaient parfaitement et s'en souviendraient jusqu'à la fin de leurs jours.
C'était bien évidemment le cas du Professeur Dumbledore qui se souvenait également des quelques jours qui avaient précédés ce que l'on appelait désormais « La Grande Bataille ».
Flash Back
C'était la fin du mois de juin, les examens venaient de se terminer, les septièmes année avaient fini leurs épreuves d'ASPIC l'après-midi même. Dans la grande salle où tous prenaient le repas, un des derniers repas de l'année, le festin étant prévu pour le lendemain soir, une ambiance de vacances auraient du régner. Mais au contraire toute la salle était sous tension. Et cela durait depuis quelques jours déjà. La veille, un étranger aurait pu penser que cela était du à la période d'examen, mais plus ce soir, car tous les examens étaient terminés, la journée de lendemain serait juste une journée de rangement du château et de détente. Dernière journée à Poudlart pour les septièmes année et dernière journée avant deux mois pour les autres.
Non, ce soir, si le climat était encore tendu, c'était à cause de l'annonce du Professeur Dumbledore quelques jours plus tôt. Il s'était levé à la fin du repas, avait demandé le silence, ce qu'il avait d'ailleurs comme d'habitude obtenu aisément. Mais contrairement à d'habitude, ces yeux n'étincelaient pas de joie derrière ces lunettes en demi lune. Il avait l'air fatigué, las et anxieux. De quoi en surprendre plus d'un ! Mais le ton avec lequel il s'était adressé aux élèves était pourtant le même, un ton paternel et bienveillant, bien que moins joyeux que d'habitude. Son discours restait gravé dans tous les esprits :
.-Chers élèves, ce que je vais vous dire ce soir, de nombreuses personnes m'en ont dissuadé vous pensant trop jeunes pour savoir. Mais moi je pense que vous devez connaître la vérité, même si elle est dure à attendre. Je ne vous le dis pas pour vous effrayer, bien au contraire, mais pour que vous ne restiez pas dans l'ignorance. Voyez vous, j'ai fait l'expérience il y a deux ans, ou plutôt quelqu'un me l'a fait savoir (ses yeux se tournèrent vers Harry) que rester dans l'ignorance pouvait inciter à agir seul et dangereusement, occasionnant parfois de terrible conséquences… Alors ce soir je vais vous dire ce qu'il en est.
Tous les regards étaient tournés vers le directeur, réputé pour être un des plus grand sorcier du siècle. Aucun bruit ne venait troubler le silence qui avait envahi la Grande Salle. Même les Serpentards étaient accrochés aux lèvres du Professeur.
.-Voilà… depuis quelques jours déjà, nous avons de sérieuses raisons de penser qu'une attaque se prépare contre Poudlart… Nous pensons que Lord Voldemort veut attaquer l'école... Nous voulions donc évacuer les élèves. Cependant, Lord Voldemort est loin d'être idiot, je l'avoue, et avant que nous puissions faire quoique se soit, il a émis une barrière de magie noire empêchant tout élève de sortir de ce château.
Des exclamations apeurés s'élevèrent alors de toutes part.
.-Silence ! Ne vous affolez pas. Cela ne veut encore rien dire. C'est déjà arrivé auparavant, cette année même, sans qu'on vous le dise. Nous avons eu très peur mais il s'est avéré que rien ne s'est produit, aucune attaque n'a frappé Poudlart. Aussi restez confiants, des mesures de sécurité ont été prises, des aurors et des sorciers qualifiés sont arrivés aux château et veillent sur vous. La seule chose que je vous demande est de respecter le couvre-feu et de ne pas vous promener à moins de trois personnes dans les couloirs. De plus, si jamais une attaque survient, je demande à tous de regagner sa Salle Commune le plus rapidement possible. Nous actionnerons alors un système prévu par les fondateurs de Poudlart et aucun étranger ne pourra entrer dans ces quatre pièces.
Des soupirs de soulagement se laissèrent entendre un peu partout mais dans l'ensemble tous restaient choqués par la nouvelle. Une infime partie également se mit à protester.
.-Il est hors de question que je reste à rien faire ! Cria Ron Weasley.
.-Nous non plus ! le soutinrent Ginny, Harry et Hermionne.
.-Moi aussi je veux aider ! Cria à son tour Neville. Bientôt suivi par d'autres étudiants, notamment d'anciens membres de l'AD, de toutes les maisons, même certains Serpentards qui avaient déjà montré au cours de l'année leur affinité pour le camp de Dumbledore.
Un brouhaha commença alors à s'insinuer dans la Salle, coupé par le directeur.
.-Je m'attendais à cette réaction, bien que j'aurais préféré l'éviter. Je sais aussi que pour certains, vous êtes capables de vous battre, comme vous l'avez déjà montré à plusieurs reprises. Je sais aussi que plus nous serons de combattants plus nous aurons de chances. Cependant je vous demande de bien réfléchir, ne prenez pas cette décision à la légère. C'est votre vie qui est en jeu. Je ne vous oblige à rien, faites votre choix en toute liberté. Ma seule objection est que je n'autorise cela qu'à partir de la sixième année…. Toutefois… je vous avoue que je préfèrerais vous savoir tous en sécurité dans vos Salles Communes. Je ne vous interdit pas de venir combattre mais sachez que moins vous serez plus je me sentirait serein… En tant que directeur de cet école, mon devoir est de veiller à votre bien, aussi… réfléchissez bien avant de vous engagez, vous n'y êtes aucunement obligé.
Il laissa quelques instants aux élèves pour digérer tout ce qu'il venait de dire puis il reprit
.-Je demande donc aux élèves qui voudraient participer au combat, si combat il y a, de venir me retrouver à la fin du repas pour que nous en parlions.
Le repas terminé, les plus jeunes étaient sortis, commentant ce qu'ils venaient d'apprendre, tandis que les plus âgés restaient immobiles, les yeux dans le vague, prenant leur décision.
C'est avec gravité que le directeur les regardait. En fait il ne savait plus quoi penser. Une partie de lui voulait obliger ces adolescents à rester en sécurité, mais une autre partie de lui disait qu'ils avaient besoin d'eux pour se battre. C'est pour ça qu'il leur laissait le choix, lui-même ne sachant pas quel serait le bon.
Cependant il s'attendait à ce que peu restent. Bien sûr il comptait sur Harry Potter, Ron et Ginny Weasley, Hermione Granger, Neville Longdubat, peut-être même Luna Lovegood. Mais après tout ils avait déjà montré qu'ils en étaient capable deux ans auparavant, au Ministère. Mais ce qui est sur c'est qu'il ne s'attendait aucunement à ce qui suivit. La quasi totalité des septième et sixième année se dirigea vers lui. Des Gryffondors aux Serpentards. Seuls quelques uns hésitèrent pour finalement regagner leur Salle Commune. Mais on ne pouvait pas les en blâmer. Qui pourrait reprocher à un enfant de 16 ou 17 ans d'avoir eu peur de mourir en se battant contre des adultes sadiques !
A cet instant, le grand sorcier Albus Dumbledore ne parvint pas à définir les sentiments qui l'envahirent. Le premier fut de la peur pour ces enfants qui se tenaient devant lui, déterminés. Le second fut de la fierté, oui, la fierté de voir qu'il avait réussi ce qu'il avait inlassablement essayé d'instaurer : l'unité des maisons. Car ce n'était pas les Gryffondors qui se tenaient devant lui, mais des élèves de toutes les maisons. Certes les Serpentards étaient moins nombreux, mais ils étaient tout de même présents, suivant celui qui semblait être leur exemple : Drago Malefoy. Ils se regardaient, surpris les uns les autres d'avoir oser prendre cette décision, mais confiants car ils n'étaient pas seul. Au fond de lui, chacun avait conscience de ce qui se passait : des élèves de toutes les maisons, des élèves qui d'ordinaire ne se supportaient pas, s'alliaient pour une même cause et risqueraient peut-être leur vie, ensemble, pour cette même cause.
Durant les jours qui suivirent, l'ambiance au château fut des plus insolite. Le stresse annuel des examens était bien évidemment présent, mais dans une moindre mesure que d'ordinaire. Chacun sentait que quelque chose allait se passer. Quoi qu'en dise leur directeur, ils sentaient qu'une attaque était quasi certaine. Il y a quelques semaines, s'ils s'étaient imaginés dans cette situation, ils auraient tremblés de peur. Mais cette fois quelque chose s'était animé au fond d'eux. Une sorte de rage de vaincre, d'envie de ne pas laisser tomber. Ils savaient ce qui arriverait si l'école tombait aux mains de Voldemort mais ils avaient la certitude que tous ensemble ils seraient plus fort, et que tous ensemble, l'espoir n'était pas vain. Tous avaient peur, mais tous étaient déterminés à se défendre. Les plus jeunes non plus n'étaient pas insensibles aux changement d'attitude de leurs aînés et tentaient de les prendre pour exemple.
Toutefois, il n'était pas rare de voir quelqu'un immobile dans un couloir, les yeux dans le vide, apeurés. Mais ce n'était pas de la moquerie qui prenait alors place, non, les personnes qui le voyaient allaient le voir et tentaient de lui faire reprendre confiance, même si parfois il leur était difficile de refouler leur propre peur.
Fin du flash back
Quant à la bataille en elle-même, loin de s'être déroulée comme tout le monde l'imaginait, restait tout de même bien présente dans les esprits à cet instant. En regardant Harry, qui avait été son élève en défense contre les forces du mal lors de sa dernière année, John Golden ne pouvait s'empêcher de repenser à tout ce qu'il savait sur cet élève.
Flash Back
John Golden s'était souvenu de la résolution qu'il avait prise étant jeune étudiant de se battre contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom (cf chapitre 10 : Vacances). C'est pourquoi il avait décidé d'intégrer l'Ordre du Phénix. Il n'était venu que tardivement, sa peur l'en ayant empêché avant, mais une fois sa décision prise, il n'avait reculé devant rien et avait tout fait pour intégrer cette association secrète. Puis le Professeur Dumbledore lui avait proposé le poste de défense contre les forces du mal, tout d'abord car il n'avait aucun autre professeur à disposition et aussi pour être sûr que se serait un membre de l'Ordre en qui il pourrait avoir confiance. John avait accepté. Il avait alors fait la connaissance du célèbre Harry Potter qu'il avait tout de suite apprécié. Quand à la fin d'un cours, Harry était resté pour poser une question à son professeur et qu'il avait appris qu'il était membre de l'Ordre, il avait semblé content, comme s'il s'y attendait, ce qui avait d'ailleurs surpris le professeur. Celui-ci avait ensuite compris, au cours d'une réunion de l'Ordre que le garçon avait effectué un voyage dans le passé, et en réfléchissant il avait remarqué que cela correspondait au moment où il faisait ses débuts à Poudlart. Il avait donc essayé de chercher des indices lui montrant qui cela pouvait-il être dans son passé. Il lui avait fallu quelques semaines pour faire le lien avec Harry Ptroet, Serpentard étrange qui n'était resté qu'une année, ce même Serpentard qui lui avait parlé un jour de vacances et qui lui avait donné cette envie de combattre les forces du mal. Depuis ce jour, il éprouvait comme une certaine reconnaissance envers Harry car il avait conscience que ce jour où il lui avait parlé, le Serpentard lui avait ouvert une porte dans son esprit auquel il n'avait encore jamais pensé : l'idée de ne pas rester passif mais d'être actif dans la lutte. Bien sûr à ce moment il était encore jeune pour vraiment penser à cela mais cette idée avait continuer à germer dans son esprit au cours des année pour enfin prendre vie vingt ans plus tard.
Fin du flash back
Mais sa vision de ce jeune homme avait brusquement changé, tout comme pour beaucoup de personnes, le jour de la bataille finale. C'est également ce jour qu'était en train de se remémorer Harry.
Flash back
L'avant dernier dîner de l'année à Poudlart allait bientôt prendre fin. Et étrangement tous sentaient que quelque chose allait se passer. Durant toute la semaine ils avaient craint une attaque et celle-ci n'avait pas eu lieu. Il ne leur restait plus qu'un jour à Poudlart et dans leur fort intérieur ils savaient que l'attaque surviendrait avant qu'ils s'en aillent. Personne n'osait se lever, chacun regardait son voisin, attendant de voir ce qu'il faisait pour faire de même. Mais personne ne semblait décidé à faire le premier pas. L'atmosphère de malaise déjà présente sembla s'intensifier pour atteindre son apogée à l'entente d'un grand BOUM sonore. Plus personne n'osa bouger, tous étaient pétrifiés d'angoisse. Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent avec fracas et certains voulurent se lever pour prendre la fuite…mais ils n'y parvinrent pas. Ils étaient pétrifiés, non pas d'angoisse, mais par magie. Une magie puissante les retenaient assis sur leurs bancs. Des cris commencèrent à s'élever, quand soudain un des banc de Poufsouffle se mit à voler et à disparaître derrière la porte sous les cris de tous. Puis un autre banc suivit, et encore un autre, puis tous. Au bout d'à peine deux minutes, tout Poudlart, y compris les professeurs, se retrouvèrent dans le parc, devant les marches du château. Et quelle ne fut pas leur frayeur en voyant devant eux tout une armée de mangemorts ! Ils étaient des centaines, rangés devant eux, baguette pointée vers eux. Une rafale d'expeliarmus vinrent les frapper et leurs baguettes se retrouvèrent projetées loin derrière, où elles ne pouvaient pas être atteintes.
Puis la ligne de mangemorts se scinda en deux, laissant ainsi un passage libre.
Au loin on put apercevoir une mince silhouette noire se dessinant dans le coucher de soleil. La silhouette s'approcha à pas lents et calmes dans l'allée formée par les mangemorts. A cette distance, il était impossible de voir son visage, mais tous avaient compris de qui il s'agissait : Lord Voldemort avait réussi à entrer dans Poudlart ainsi que toute son armée.
Leur peur fut confortée quand l'ombre prit la parole, d'une voix glacée, dénuée de tout sentiment à part la jubilation.
.-Me voilà enfin à Poudlart. Ce soir je vais vaincre et vous en serez tous témoins. Même toi vieux Dumbledore, tu n'as rien vu venir et tu te retrouves à ma merci, tous vous êtes là, immobiles, stupéfixiés, muets. Je vous ai tous eu d'une manière que vous ne soupçonniez même pas. Tous les aurors présents, tous les professeurs, les membres de ce foutu Ordre… Cette fois la victoire est à moi et vous ne pouvez plus rien faire. Vous êtes tous à mes ordres.
.-Tous ? Vraiment !
S'ils avaient pu, tous auraient sursauté en entendant cette vois venant du fond du rang des élèves.
.-Potter ! Cracha le Lord Noir. Ne te réjouis pas trop vite. Je sais parfaitement qu'aucun de ces sorts ne t'a atteint. Je l'ai fait exprès, je te provoques en duel. Ca me fera tellement plaisir de t'écraser devant tout le monde sorcier. Regardes, j'ai même pensé à emmener des reporters de la Gazette du Sorcier, oh bien sûr ils ne sont pas venu de leurs plein gré mais je ne leur ai pas demandé leur avis ! Ils ont pour ordre de prendre des notes sur comment je t'aurai vaincu. Et je me suis même inspiré de ces idiots de moldus, notre bataille est retransmise sur des écrans magiques que j'ai fait installé sur le Chemin de Traverse et Pré-Au-Lard, à l'heure qu'il est toute la population sorcière doit être en train de regarder ma victoire ! C'est la fin pour vous. Une fois que je t'aurai vaincu Potter, la puissance sera à moi, je régnerai sur toute la Grande Bretagne puis sur le monde entier ! Les moldus seront réduits en esclavages, j'aurai tout !
.-Ne vendez pas la peau de la bête avant de l'avoir tuée.
.-Parce que tu crois encore pouvoir me vaincre ? Quelle naïveté ! Tu n'as plus aucune chance, par contre je vais en donner une à tes camarades… Je demande aux élèves qui le veulent de me rejoindre, si vous me rejoignez maintenant, vous serez à l'avenir mieux traiter que ceux qui continueront à s'opposer à moi. Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous propose cela. C'est juste pour avoir le plaisir de voir la tête du vieux fou lorsqu'il verra ses propres élèves me rejoindre ! Pour que vous puissiez me rejoindre, j'enlève à tous les sorts que je vous ai lancé, mais n'en profitez pas pour faire de bêtise car mes mangemorts n'hésiteront pas une seconde à vous tuer. Et il va de soit que je laisse les adultes sous mon contrôle, eux ils ont déjà fait le choix de me résister ! Puis il éclata d'un rire sonore, aigu et glacial.
Les élèves sentirent alors l'effet des sortilèges prendre fin. Certains se levèrent plus ou moins timidement pour rejoindre le camp des mangemorts, mais très peu. Tous les autres restèrent assis, les yeux fixés sur Harry Potter, le seul qui pourrait désormais les sauver. A quoi bon rejoindre le camp des mangemorts, si les ténèbres gagnaient, ils n'en mourraient que moins vite mais ils en mourraient tout de même alors autant rester fidèle à ses convictions et rendre hommage à leur directeur !
.-Vous désirez mourir, alors c'est votre problème ! Fichu courage débile. Vous me décevez Serpentards ! Vous n'êtes pas digne de porter les couleurs de cette maison, tu devrais avoir honte Malefoy !
.-Bon c'est quand vous voulez, si vous voulez en finir alors finissons-en vite ! Intervint Harry, de peur que Voldemort ne s'en prenne à Drago, son nouvel ami, enfin du moins son nouvel ex-ennemi.
.-Comme tu veux, si tu désires mourir plus vite… c'est toi qui voit ! Grinça t-il en souriant sadiquement, sourire qu'Harry eu tout de suite envie de lui faire ravaler.
Il se leva et commença à s'approcher de son ennemi, ignorant la douleur de son front. Il sentit le Cœur de la Paix chauffer sous ses vêtements, rappelant ainsi l'amour de tous ceux qui le soutenaient.
Il tourna la tête et fixa Ginny, puis Ron et Hermione. Il leur adressa un mince sourire et leur murmura un inaudible : je vous aime, qu'ils purent lire sur ses lèvres.
Il se sentait confiant, autant qu'il aurait pu l'être devant un mage noir si puissant. Il se savait prèt à combattre, il avait travaillé dur pour ça. Le combat serait très dur mais il n'était pas encore perdu d'avance, du moins si le Cœur de la Paix ne lui jouait pas des tours !
Alors qu'il s'approchait de Lord Voldemort et qu'il n'en était plus qu'à quelques mètres, un halo de lumière à la fois doré et transparent les entoura et les enferma comme dans une bulle tandis que ce même halo encerclait les mangemorts d'une part et les autres d'autre part. Puis une voix qu'il reconnut comme celle du Professeur Trelawney s'éleva : Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des ténèbres approche…il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il serra né lorsque mourra le septième mois… et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore… et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit… Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois…
Un lourd silence s'installa dans les deux camps. Chacun regardant son leader et ces deux là se dévisageant. Quelques exclamations parvinrent aux oreilles de Harry mais il les ignora. A cet instant, seul Lord Voldemort occupait son esprit. Il le voyait réfléchir et tenter de trouver le sens de la prophétie.
.-Alors c'était ça la fin de la prophétie ! Je ne vois même pas pourquoi je me suis pris la tête à la chercher ! Tu as le pouvoir de me vaincre alors, c'est ça ? Un pouvoir que j'ignore ! Et bien c'est ce que nous allons voir ! Pour l'occasion, je me suis même fait refaire une baguette sur mesure, nos baguettes ne pouvant s'affronter. Elle contient une écaille du serpent de ma forme animagus, tu comprendras donc qu'elle est très puissante et me convient parfaitement !… Endoloris !
Harry se jeta de coté afin d'éviter le sortilège. Il fallait maintenant qu'il trouve un moyen d'utiliser le Cœur de la Paix. Il se remémora tout ce que lui avait dit son grand-père à ce sujet : C'est la rune qui permet de l'activer. Il suffit que tu dises tout en pointant le bout de ta baguette sur le milieu de la rune : par le pouvoir de l'Amour, que cette rune s'enclenche afin de venir à bout de mon ennemi…si jamais la rune était détruite, seul le sacrifice du propriétaire de la pierre pourra la mettre en action…..si la pierre est détruite...elle ne pourra plus servir, même si la rune est intacte.(cf chapitre 9)
Ainsi il devait mettre la rune à découvert. Mais sans que Voldemort ne la remarque sinon il risquerait de la détruire et…
Pendant ce temps, les sorts se succédaient, plus violents les uns que les autres, de plus en plus rapides. Les deux adversaires commençaient déjà a fatiguer mais jamais ils ne l'auraient montré à leur ennemi.
Harry entendait un bruit indistinct derrière lui qui ressemblait à des encouragements ou parfois à des exclamations de terreur, mais il ne s'en préoccupait pas, il fallait qu'il reste concentré s'il ne voulait pas se prendre un AVADA KEDAVRA en pleine poitrine.
De plus il cherchait un moyen de sortir le Cœur de la Paix et de déposer la rune au centre du combat afin de pouvoir l'activer, mais tout cela sans se faire remarquer.
Il décida donc de se laisser touché par un Doloris et alors qu'il se remémorait ses cours avec McKinnon afin de résister à ce sortilège tout en se roulant par terre sous le cri de jubilation du mage noire, il sortit le Cœur de la Paix de sous son pull et en détacha la rune qu'il posa discrètement à ses pieds.
Il se releva ensuite comme si de rien était tout en continuant le combat. Il voyait avec frayeur les sorts qu'il évitait passer à quelques centimètres de la rune et eu plus d'une fois peur qu'elle soit détruite. C'est pourquoi il décida de la mettre en action le plus rapidement possible. Mais pour dire cette longue phrase d'activation, il fallait qu'il soit tranquille. Il érigea un mûr de protection autour de lui et débuta, la voix entrecoupée par sa respiration accélérée : par le pouvoir de l'Amour… que cette…, mais il fut coupé dans sa tirade en apercevant la rune étinceler d'une mince lueur dorée. Mais tout comme lui, Voldemort ne manqua pas cet éclat et d'un geste rapide lança un DESTRUCTO en direction de la lueur.
Cette fois ci, Harry ne put empêcher un cri d'effroi de sortir de sa bouche. Et un second lorsqu'un trait doré sortit de la rune et frappa le Lord Noir de plein fouet, sous ses yeux étonnés et apeurés. Lord Voldemort tomba à terre, immobile. Harry s'approcha tout doucement du corps du sorcier, ne comprenant pas ce qui se passait. La seule chose dont il était sûr c'est que le pouvoir du Cœur de la Paix n'avait pas été utilisé, sinon il l'aurait senti. Arrivé près du corps, il se baissa prudemment et posa sa main sur sa poitrine : il respirait. Il ne sut pas vraiment quel sentiment il éprouva à ce moment précis : le soulagement de ne pas être encore un assassin ou la déception que tout ne soit pas enfin fini.
Une question lui vint alors à l'esprit, que faire ? Voldemort était encore vivant et viendrait bien un moment où il se réveillerait. Mais la seule manière de le tuer était d'utiliser le Cœur de la Paix, à moins qu'un sortilège de la mort fonctionne. Il pointa sa baguette sur le corps du mage noir, tout en se trouvant lâche de l'achever de cette façon.
.-C'est inutile Harry. Intervint la voix de Dumbledore avant qu'il n'ai pu lancer le sort.
.-Comment ça, vous voulez dire qu'il est … mort ?
.-Non, il est vivant, tu l'as vu toi même et il ne devrait pas rester endormi encore très longtemps.
.-Mais, alors, si je lance un AVADA, se sera fini ?
.-Non, même si tu lances ce sort il restera vivant. En entamant la phrase pour activer la rune, tu as déclenché le processus, tu touches là à de la magie très élevée, et désormais, seul le Cœur de la Paix pourra le détruire…
.-Mais…je…si
.-Je sais Harry…tu as le choix…
.-NON ! Hurla Ginny qui manifestement venait de comprendre ce que cela voulait dire. Elle s'effondra au sol, en pleurs tandis que Ron et Hermione tentaient de la relever, leurs yeux luisants de larmes également.
Harry restait immobile, horrifié. Il savait que Voldemort aurait pu le tuer durant le combat, mais décider de sa mort volontairement était autre chose. Il ne s'était pas préparé à cette éventualité. Pas maintenant, pas quand il commençait à être heureux, à vouloir fonder une famille, à voir la fin de la guerre au bout du tunnel…
Mais que devait-il faire ? Abandonner ? Il ne se le pardonnerait pas. Se sacrifier ?Mais pourquoi lui !
Il fallait qu'il se décide, et vite, avant que Voldemort ne se réveille.
Dans les deux camps, les gens commençaient à s'agiter, ne comprenant pas. Mais très vite, le bruit commença à courir que le mage noir ne pouvait mourir que si Harry se sacrifiait. Ils ne savaient pas pourquoi mais c'est ce qu'il semblait, d'après ce que certains avaient entendus des paroles de Ginny, Ron et Hermione. Et l'attitude de Harry les confortait dans ce qu'ils avaient compris.
Egoïstement, la plupart espérait que Harry choisirait de tuer Voldemort, mais ils avaient conscience que ce qu'ils espéraient était affreux et inhumain.
Harry s'approcha doucement de mûr doré qui l'entourait et Ginny vint le rejoindre de l'autre côté, suivie par Ron et Hermione, puis plus loin par Remus, Severus, Kelly, McGonnagal et Dumbledore qui avaient retrouvé la liberté de mouvement au moment où Voldemort s'était effondré.
Ginny posa les mains sur le mûr finement doré tandis que Harry faisait de même de l'autre côté. Ils se regardèrent dans les yeux quelques instants et semblèrent se parler sans paroles. On parvint juste à entendre Ginny murmurer tout en pleurant :
.-Nous savons tous les deux que c'est la seule solution… je t'aime…
Tous retinrent leur souffle. Cela voulait-il dire que Harry allait se sacrifier ? Tous ce disaient que ce n'était pas juste, tous avaient le cœur serré en voyant la détresse de Ginny mais aussi de Ron et Hermione derrière, et de tout ceux qui tenaient à Harry. Mais ils se disaient aussi qu'ensuite tout serait fini et bien que sachant cette pensée égoïste, ils ne pouvaient s'empêcher d'en être soulagés et heureux.
Et malgré la distance qui les séparaient d'eux, malgré le son faible de la voix de Harry, tous entendirent ce qui se dit ensuite tellement le parc était silencieux.
.-Ginny, je t'aime… j'aurais été le plus heureux des hommes en t'épousant et en fondant une famille avec toi. Je te remercie pour tout ce que tu m'as apporté… je ne te demande qu'une chose… sois heureuse… ne m'oublie pas mais ne t'enferme pas non plus dans mon souvenir… fais ta vie… Je t'aime Ginny.
Ron, Hermione… vous êtes mes meilleurs amis et je bénis le jour où nous sommes devenus amis… Soyez heureux ensemble… et faites nous plein d'enfants je-sais-tout aux cheveux roux et au sourire malicieux, sans oublier imbattables aux échecs ! Sourit-il à travers ses larmes… et aussi, veillez sur Ginny
Ron, dis à toute ta famille que je les aime et que je les remercie de tout ce qu'ils ont fait pour moi. Par vous j'ai découvert ce qu'est une famille et j'ai eu le sentiment d'appartenir à la votre.
Remus… prends soin de toi… tu es une personne merveilleuse, la plus gentille que je connaisse.
Professeur Dumbledore, je veux que vous sachiez qu'au fond je ne vous en veux pas de vos erreurs passées… j'ai compris qu'on en fait tous… et je sais que vous m'avez beaucoup aidé.
Severus… on s'est longtemps haït mais je suis heureux que nous ayons aussi su nous apprécier.
Je n'ai pas le temps de dire au revoir à tout ceux que je connais et auxquels je tiens : Drago, Neville, Luna et tous les autres… je vous demande de vivre heureux en profitant de chaque jour de votre vie comme s'il pouvait être le dernier.
…Au revoir…
Harry recula jusqu'à se retrouver au centre de la bulle tout en ne quittant pas des yeux Ginny, là encore ils semblaient se parler par leurs seuls regards.
Un silence encore plus lourd que le précédent s'installa. A leurs yeux, Harry Potter était incroyable ! Il avait réussi à se battre plus d'une heure face au plus grand mage noir de tous les temps. Il s'était avéré meilleur en duel que personne n'aurait pu l'imaginer. Et là, sous leurs yeux, il décidait de se sacrifier pour eux. Il aurait pu penser avoir accompli suffisament de choses pour les aider, mais il continuait encore. Il irait jusqu'au bout, avec une force de caractère hors du commun.
Le jeune homme, vers qui tous les regards étaient braqués, aussi bien du côté des mangemorts que des habitants de Poudlart, se détourna, prit le Cœur de la Paix dans ses mains et sut comment il devait s'y prendre.
.-Par le pouvoir de l'Amour, que le sacrifice de ma vie vienne à bout de mon ennemi.
Mais rien ne se passa. Par contre le sorcier noir se releva. Tout d'abord il parut se demander ce qui se passait, mais il reprit conscience bien vite et se rua sur le descendant de Gryffondor. Ils en virent à se battre comme des moldus, à coup de pieds, de mains, de pierres, de tout ce qui leur passait sous la main. Puis ils ramassèrent leurs baguettes et le combat repris. Harry recommença à éviter sortilèges sur sortilèges, manquant souvent de se prendre un rayon de lumière verte caractéristique. Mais il tint encore le coup. Ses actions étaient surtout défensives puisqu'il savait vaine toute action offensive, seul le Cœur de la Paix pouvant faire son effet. Seulement, il avait beau réfléchir, il ne comprenait pas pourquoi cela n'avait pas marché précédemment. Il avait pourtant été prêt à donner sa vie, à mourir pour tuer. La seule chose étrange était que son adversaire était alors inconscient. Mais est-ce que cela pouvait changer quelque chose ?… Peut-être, après tout Gryffondor était tellement courageux et fair-play qu'il aurait très bien pu trouver un système pour que son descendant ne puisse pas abattre lâchement celui de Serpentard, sans que celui-ci ne puisse se défendre. En même temps s'était tordu comme idée puisque mettant des battons dans les roues de ses propres alliés ! Enfin, ne sait-on jamais ! De plus, peut-être n'avait-il pas mis tout son cœur dans ces quelques paroles. En effet ils les avaient dites tout en espérant au plus profond de lui pouvoir garder sa vie sauve.
Harry tenta donc une nouvelle fois de faire fonctionner son unique arme tout en sautant de côté pour éviter chacun des sorts de son adversaire. Ce n'était pas le moment de baisser sa garde !
.-Par le pouvoir de l'Amour, que le sacrifice de ma vie, offert de mon plein gré afin de protéger ceux que j'aime (l'image de Ginny apparut aussi tôt dans son esprit ainsi que ceux de tous ces amis), vienne à bout de mon ennemi et celui du monde magique : Lord Voldemort.
Un rayon de lumière coloré sortit du Cœur de la Paix tandis que celui-ci chauffait intensément et vint percuter le cœur du mage noir qui s'effondra. Harry tomba à terre à côté de son ennemi, tandis que tous les mangemorts tombaient à leur tour, stupéfixiés par on ne sait quelle magie et que les mûrs dorés disparaissaient. Puis le silence se fit.
On entendit les sanglots de Ginny, de Ron et Hermione, ainsi que d'autres provenant d'un peu partout, mais personne n'osait se réjouir, trop bouleversés par ce qui venait de se passer. Encore une fois Harry Potter avait combattu, il avait tenu encore une trentaine de minutes, tout en sachant que la seule issue possible à ce combat était sa mort dans tous les cas.
Albus Dumbledore se leva, suivi des yeux par l'ensemble des personnes présentes, il se pencha au dessus du mage noir et vit que celui-ci ne respirait plus, d'une voix enrouée, cassée par les sanglots à peine refoulés, il dit bien distinctement :
.-Lord Voldemort est mort.
Mais aucune exclamation de joie ne se fit entendre. Personne n'osa montrer sa joie face à la détresse des amis de Harry. Montrer sa joie aurait été une insulte envers celui qui venait de combattre si ardemment et de se sacrifier pour eux.
Tous étaient pétrifiés, personne n'osait bouger. Et alors que la plupart fixait des yeux le corps de Harry, celui-ci bougea infimement et tenta vainement de s'asseoir.
Ginny courut vers lui, les yeux exorbités, elle qui venait de s'écrouler en pleurs dans les bras de son frère en comprenant la mort de celui qu'elle aimait. Elle vint l'aider à s'asseoir hurlant comme si elle ne pouvait ni n'osait y croire :
.-Il est vivant ! Il est vivant !
Ron et Hermione vinrent la rejoindre et entourèrent leur ami, le prenant dans leurs bras, souriant comme jamais ils n'avaient souris. Mais Harry les écarta doucement, ses yeux fixés sur le corps inanimé du mage noir. Il se mit debout et se dirigea vers celui-ci, faisant abstraction de tout ce qui se trouvait autour. Tout tournait dans sa tête, tout était confus, il ne parvenait pas à faire le trie dans ses idées, dans toutes les émotions qui le traversaient.
Il s'assit lentement, ne quittant pas les yeux vides de son adversaire. Il posa sa main sur sa poitrine, comme pour s'assurer que cette fois, son cœur ne battait plus. Et effectivement, sa poitrine ne bougeait plus. Il aurait pu cracher sur celui qui l'avait tant fait souffrir, mais il n'en fit rien. Il scruta simplement son visage. Il le trouvait changer, mais il ne savait exactement en quoi. C'est en refixant les yeux qu'il comprit. Ceux-ci n'étaient plus rouges, ils avaient retrouvés leur teinte noire d'origine. Son teint paraissait même moins pâle qu'à l'ordinaire. Comme si, dans la mort, Lord Voldemort était redevenu l'orphelin Tom Elvis Jedusor. Et autre chose frappante, pour la première fois depuis qu'il le connaissait, ce visage n'exprimait pas la haine, ni l'ironie, non, il était neutre, presque triste.
Harry aurait pensé éprouver de la haine pour ce corps, vouloir le meurtrir encore et encore pour se venger. Mais rien de cela ne l'habitait. Il éprouvait même de la pitié en pensant à la cause de la mort. Tué par Amour. C'était paradoxal. Mais le sentiment de l'Amour lui était tellement inconnu qu'il ne l'avait pas supporté et en était mort. Doucement, il tendit la main vers ce corps autrefois tant haït et lui ferma doucement les paupières tout en murmurant pour lui-même :
.-J'espère au moins qu'où tu es, tu pourras découvrir ce sentiment qui donne un sens à la vie et que tu n'as pas connu sur terre.
Une question lui vint alors à l'esprit. Il se tourna et s'aperçut alors qu'il était entouré de tous ceux qui comptaient pour lui, il ne les avait pas entendu approcher. Il leur adressa un sourire et posa sur eux un regard emplie d'Amour puis il s'adressa au directeur de Poudlart par ce simple mot.
.-Pourquoi ?
Sous entendu : pourquoi je ne suis pas mort.
.-Je ne vois qu'une seule explication Harry : l'Amour. Son pouvoir est énorme et nous ne pourrons jamais le connaître en totalité un jour. C'est un mystère, un mystère merveilleux.
Après cela, Harry avait été acclamé par tous les gens présents, à part bien sûr les mangemorts qui, stupéfixiés, avaient été emmenés dans une prison de haute sécurité dans l'attente d'un jugement.
Mais Harry, comme à son habitude était resté très discret, restant avec ses amis et profitant plus que jamais de les avoir avec lui.
Dès le lendemain, il avait commencé à recevoir une multitude de lettes de remerciement et de félicitations.
Il était finalement rentré tout aussi discrètement avec tout le monde par le Poudlart Express, direction : Le Terrier, où il allait, comme il l'avait dit, dans ce qu'il considérait être sa famille.
Flash back
C'est donc après tous ces moments de tristesse et de joie, que Harry Potter et Ginny Weasley se marièrent. S'engageant ainsi à s'aimer et se soutenir quoi qu'il arrive. Ils étaient encore jeunes c'est vrai, mais tous deux étaient déjà bien mature, trop pour leur âge, les évènements les ayant fait grandir trop vite. Leur enfance leur avait été volée, mais ils se promirent de tout mettre en œuvre pour que cela n'arrive plus et que leurs enfants et les générations futures puissent vivre dans la paix. Et le meilleur moyen, ils en étaient convaincu, c'est l'Amour. Car l'amour est patient, l'amour est pardon, l'amour est générosité, l'amour est compassion, l'amour est tolérance, l'amour se donne et n'attend rien en retour, l'amour est la vie.
FINVoilà c'est fini ! Ouf, je n'en pouvais plus, l'inspiration me manquait, le temps aussi et j'ai eu bien du mal à écrire ce chapitre.
Enfin voilà il est là et j'espère qu'il vous a plu.
Un grand merci à tous ceux qui m'ont lu et en particulier à ceux qui m'ont laissé des reviews…. Des petites dernières ! lol
Malgré mes manques de motivation passagers, j'ai bien aimé écrire cette fic et j'espère vraiment qu'elle vous a plue.
Je vous dis à plus tard, je ne sais pas si je continuerai à écrire mais on se retrouvera peut-être sur vos propres fics. Je ne sais pas encore si j'écrirai un épilogue, tout dépend de mon temps et de ma motivation (et le temps... le bac approche à grands pas alors...)
Zabou
