Voici mes réponses à ceux qui ont reviewé (fiction déjà présente sur mon ancien compte JaneHolmesGold)

-Jehanne Aurelianis:je te remercie pour ta review, l'histoire continue :) En effet les années lycée sont très dures parfois. Pour le prénom de Lestrade, Gabriel, c'est un choix personnel. J'aime bien la série urgence. je voulais garder Molly du coup je l'ai fait épouser John je trouve que leurs caractères sont semblables.

-BabyLolly: effectivement, j'avais déjà posté le chapitre 8. Je te remercie pour ta review, l'histoire continue :)


Mes fanfictions sont entièrement fictives et doivent être considérées comme telles par les lecteurs. Certains chapitres auront des évènements tragiques tout comme le cancer d'un personnage secondaire...

Bonne lecture!

ATTENTION CHAPITRE M ENFANCE MALTRAITEE

Chapitre 1 : Les familles Holmes et Smith

La famille Holmes

Il y a un proverbe qui dit « on ne choisit pas sa famille ». Cette expression convenait parfaitement à la famille Holmes. En effet, Sherlock Holmes tout comme son frère Mycroft, était né d'un mariage arrangé. Tout avait commencé en ce jour du 16 mars 1983 à 20h. Nous étions à Lake Castle. C'était une soirée mondaine. Parmi les invités, se trouvaient Edward Holmes et Elizabeth Stevenson. Edward était un jeune homme brun aux yeux verts dont toutes les femmes tombaient en pâmoison. Il était aussi très riche. Elizabeth était brune aux cheveux bouclés et aux yeux noirs, mais elle était tout le contraire d'Edward en termes de caractère : il était macho, sans conscience, sans scrupules et avide de pouvoir.

Elle était innocente, romantique, très sensible et assez naïve.

Ils furent présentés l'un à l'autre par les pères d'Edward et d'Elizabeth, comme cela se faisait dans les réunions de ce genre et dans ce milieu. Edward proposa alors à Elizabeth de danser une valse, ce qu'elle accepta avec un grand sourire. Ils ne parlèrent pas pendant la soirée, car Elizabeth était tellement subjuguée par Edward que les mots mouraient au fond de sa gorge et Edward la trouvait dénuée de toute fantaisie et de toute conversation, bien qu'il détestât les femmes bavardes. Elizabeth n'avait que 18 ans et était inexpérimentée en matière d'hommes tandis qu'Edward avait 21 ans, était libertin et n'était attaché à personne, ni à aucun homme ni à aucune femme. En effet, Edward ne tombait jamais amoureux et préférait s'amuser avec les femmes et les laisser pour compte ensuite. Les pères des deux jeunes gens avaient décidé de leur mariage dès qu'Elizabeth avait atteint l'âge de 18 ans, 2 jours auparavant. La famille d'Edward pensait que le fait pour leur fils d'avoir une épouse et un foyer stopperait son côté libertin et que ses fils permettraient de continuer la lignée des Holmes.

Puis, Edward encouragé par sa famille et se forçant, arriva au domaine de Mayfield, le château campagnard de la famille Stevenson, un mois après la réception de Kensington Palace. Elizabeth se trouvait dans le jardin et il l'y rejoignit.

« Miss Stevenson ?

Il est là! Depuis le temps que je voulais le voir!

-Monsieur Holmes ! Comment allez-vous ?

-Bien, je vous remercie. Et vous ?

-Très bien. Vous vouliez me parler ?

-Oui. Écoutez, Elizabeth, vous savez que je suis un célibataire très convoité et que je me dois de fonder un foyer. Tout ça pour vous dire que je voudrais vous épouser.

Oh mon Dieu! C'est le plus beau jour de ma vie!

-Oui. Je veux vous épouser, Edward.

-Parfait. Venez, allons en informer votre famille. »

Il lui tendit son bras et elle le prit avec joie. Puis, ils allèrent trouver la famille de la jeune fille pour leur faire part de la demande en mariage d'Edward. Monsieur Stevenson accepta, considérant déjà Edward comme son fils. Georges était également ravi de ce mariage car Edward était un de ses amis les plus proches.

Elizabeth prépara son mariage avec joie et avec son personnel. Elle se sentit mélancolique car sa mère n'était pas là pour lui donner des conseils pour se comporter avec son futur époux. En effet, celle-ci était décédée un an auparavant. Son père ne s'était jamais remarié et avait fait mener à Elizabeth et Georges une vie austère dans leur château campagnard de Mayfield. Elizabeth avait très peur et n'avait aucune amie. Elle se souvint du sourire éclatant de sa mère, de sa douceur quand elle la consolait de ses cauchemars, de sa prévenance. Elle avait été très proche de sa mère, avait passé son temps avec elle près du foyer un livre à la main et elles avaient cueillis ensemble des fruits saisonniers dans les bois voisins. Le jour où Jane Stevenson mourut, les arbres étaient en fleurs, les oiseaux chantaient de leur voix mélodieuse. Jane était pourtant jeune mais elle était atteinte d'un cancer au poumon qui était héréditaire dans sa famille d'origine, les Wood. Elle recommanda ses deux enfants à son époux et, prenant, sa fille à part, elle lui demanda simplement d'être heureuse. Quant à Georges, celui-ci ne fut guère peiné de perdre sa mère. Il n'avait jamais été proche d'elle, il rêvait de batailles, de gloire et de pouvoir. Sa sœur cadette avait des ambitions plus simples : elle souhaitait simplement avoir un mari qu'il l'aime pour ce qu'elle était et non pour son rang social.

Le jour du mariage arriva le 20 août 1983, dans la chapelle du château de Mayfield, le temps était humide, les invités suffoquaient sous leurs corsets et chemises, la mariée elle-même se trouvait mal à cause de la chaleur étouffante. Elizabeth fit son entrée, éblouissante de beauté et de bonheur, tandis que son futur mari affichait une mine résignée. Il avait préparé le mariage avec ses serviteurs hâtivement et voulait se débarrasser au plus vite de la nuit de noces qu'il considérait comme une corvée, pour retrouver ses habitudes qui lui manquaient depuis plusieurs mois. En effet, il était surveillé sans cesse par sa famille, les services secrets, afin de s'assurer qu'il n'essaierait pas de prendre le trône de sa cousine, et pour qu'il ne fréquente pas d'autre femme que sa fiancée. Il avait toujours été ambitieux, voulant s'élever le plus loin possible et n'en faire qu'à sa tête. Il avait été surveillé par sa famille depuis sa naissance car il était fils unique.

Quelle corvée ! Mais je vais me débrouiller pour revenir à la vie que je désire mener ! Rien ni personne ne m'en empêchera ! Pensa Edward.

Elizabeth et Edward acquiescèrent aux questions de l'évêque qui les déclara unis par les liens sacrés du mariage, les bénit ainsi que l'assemblée. Après le mariage et la fête qui suivit, les époux allèrent s'installer au château familial des Holmes : Lake Castle. Le château majestueux dominait un lac de couleur bleu nuit et ses jardins étaient aussi immenses que ceux des jardins royaux. Les Holmes entrèrent dans la demeure. Elizabeth fut conduite par son époux à sa chambre. Celui-ci se retira afin de se préparer pour la nuit. Elle fut apprêtée pour la nuit de noces par Helen et Mary, ses femmes de chambre. Elle craignait le devoir conjugal. Mais elle aimait Edward et cet amour lui permettrait de supporter cette épreuve.

A peine les servantes se furent-elles retirées, qu'Edward pénétra dans la chambre. Il la conduisit au lit sans un mot. Puis, il la déflora. La perte de sa virginité fit monter les larmes aux yeux d'Elizabeth qui se retint de ne pas hurler. L'acte accompli, Edward se retira dans sa chambre. Elizabeth s'endormit avec difficulté. Le lendemain matin, elle fut apprêtée par Helen et Mary. Elles lui passèrent le traditionnel jupon, l'étouffant corset et enfin la robe de couleur rose pâle. Elizabeth devait se changer plusieurs fois par jour de robes, de chaussures, comme les autres femmes de sa condition. Elle descendit pour prendre son petit déjeuner et demanda Edward. James, le majordome lui répondit que celui-ci était sorti pour affaires et qu'il ne fallait pas l'attendre. Bien que déçue de l'absence de son époux, elle prit son repas sans lui car elle se dit qu'elle devait faire honneur à son nouveau nom ainsi qu'à son époux.

Quel dommage de ne pas le voir ! Pensa Elizabeth.

Pendant ce temps-là, dans les bas-fonds de la capitale, Edward Holmes retrouvait avec un plaisir non dissimulé ses vieilles habitudes. Il commença par retrouver ses maîtresses.

Celles-ci étaient toutes des prostituées notoires. Il n'avait pas de maîtresse issue de l'aristocratie pour ne pas éveiller les soupçons de sa famille. Ces femmes du peuple avaient un maquillage vulgaire, arboraient des décolletés vertigineux, parlaient haut et fort, chantaient des chansons paillardes et grivoises, avaient un langage grossier et une voix nasillarde. Ensuite, il alla boire avec ses amis et rentra au château tard dans la nuit complètement saoule. Il se coucha directement dans sa chambre.

Les pères des deux jeunes gens ne comprenaient pourquoi au bout de trois mois de mariage qu'Elizabeth ne soit toujours pas enceinte. Ils sermonnèrent les époux à propos de leur descendance. Elizabeth se retint de ne pas pleurer tandis qu'Edward se retint de ne pas dire ses quatre vérités à son père. Ils se retirèrent et Edward déclara à sa femme qu'il était grand temps d'avoir un héritier. Elle accepta et c'est ainsi qu'elle annonça à sa famille sa grossesse un mois plus tard.

Elle était heureuse d'avoir bientôt son enfant comme tout le monde, mais elle avait peur qu'Edward soit trop sévère envers leur fils, que l'enfant se révèle être une fille, décevoir sa famille si elle perdait l'enfant ou bien qu'elle ne survive pas à l'accouchement. Elle passa ses neuf mois de grossesse, seule comme à l'accoutumée, dans son lit, car le médecin lui avait interdit tout effort physique et elle craignait de faire une fausse couche. Elle supportait difficilement les nausées et se plaignait des absences répétées d'Edward. Il disait à chaque fois qu'il avait à régler ses affaires. Celui-ci venait la visiter une fois par jour par pure politesse et ne restait pas plus de cinq minutes.

Enfin, la naissance tant espérée arriva. Dans la nuit du 17 au 18 août 1984, elle sentit des contractions très fortes et fit quérir le médecin Charles Darnley. Celui-ci logeait au château depuis l'annonce de l'évènement. Il fit demander les sages-femmes. Elles arrivèrent et procédèrent à l'accouchement. Elizabeth hurlait de douleur tant elle avait peur et mal. Ses hurlements énervaient Edward qui avait de plus en plus de mal à la respecter et à la supporter.

Il y a intérêt que cela soit un fils, au moins, je n'aurais plus à la supporter ! Pensa Edward.

Enfin, l'enfant sortit : c'était un garçon. On fit demander le père qui se trouva fort heureux d'avoir enfin son héritier. Ses parents l'appelèrent Mycroft James.

Elizabeth pensait que la naissance de Mycroft lui permettrait d'avoir l'amour et le respect d'Edward. Mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, il lui enleva leur fils pour l'élever car il pensait que s'il était élevé par des femmes, il serait efféminé. Malgré les supplications de sa mère, l'éducation de Mycroft fut donc confiée à son oncle. Le général Stevenson avait participé à la guerre des Malouines et s'était distingué non par sa bravoure mais par sa cruauté à n'épargner aucun ennemi survivant. Il avait tout de même été proclamé général du 5e corps d'artilleur pour services rendus au royaume. Il ne s'était pas marié car il ne voulait pas faire la même erreur que son beau-frère : c'est-à-dire épouser une femme qu'il ne connaissait pas et qu'il n'aimerait pas. Fort heureusement pour lui, son père était décédé quand il avait été déclaré général et il n'était pas obligé de se marier, car tous les membres de sa famille étaient morts à l'exception de sa sœur cadette. Georges était antipathique, n'avait aucun sentiment ni aucun scrupule quand il s'agissait d'atteindre ses objectifs. Il n'aimait pas sa famille et ne s'attachait à personne. Il éduqua Mycroft à la manière militaire : à partir de la naissance de Mycroft à ses 5 ans, le petit garçon était réveillé par des coups de feu à l'aube, il dormait la fenêtre ouverte même en hiver et il voyait sa mère à l'heure des repas. De 5 ans à 15 ans, il reçut une éducation strictement militaire. Il dut participer aux chasses de son père et tuer lui-même quelques animaux. Il fut dégoûté de lui-même et perdit le sommeil après cela, car il considérait que tuer des animaux était un meurtre. Ses journées habituelles étaient réglées de manière précise : il se levait à 5h du matin, prenait un petit déjeuner léger, s'entraînait à tirer sur des cibles, chassait, apprenait les tactiques militaires et faisait des exercices sportifs comme la course et se couchait enfin à minuit.

Un jour, Mycroft tomba malade en plein hiver à cause du froid qui régnait dans sa chambre. Il arriva au déjeuner et vomit sur la table. Son père le prit à part dans le couloir et lui flanqua une fessée maison. Quand Mycroft put s'échapper, il alla dans la chambre de sa mère au deuxième étage. Sa mère n'avait pas mangé avec eux car elle était malade.

Quand elle vit son fils entrer en trombe dans sa chambre, l'air désespéré, elle se releva vivement.

« Que se passe-t-il mon chéri ? Demanda Elizabeth très inquiète à Mycroft.

-Je ne me sens pas bien maman. Je suis malade et j'ai vomi sur la table de la salle à manger. Répondit Mycroft en pleurant.

-Ton père t'a frappé ? Dit-elle en voyant la marque rouge sur la joue de son fils.

-Oui, j'ai pu m'échapper. »

A peine eut il finit sa phrase, qu'Edward entra dans la chambre.

« Ah vous voilà enfin ! Vous allez payer jeune homme pour votre affront ! Déclara Edward d'une voix doucereuse.

-Edward, je vous en prie, soyez miséricordieux envers notre enfant ! Dit Elizabeth d'une voix suppliante.

- Il n'y a que la sévérité envers les enfants mal élevés, Madame. Et je vous prierais désormais de ne plus intervenir dans mes affaires !

- Mais Edward, Mycroft est aussi mon fils ! J'aimerais tellement m'occuper de lui, je vous en prie !

- Laissez les hommes s'occuper des fils et les femmes s'occuper de la maison et de leurs filles. Quant à vous, Monsieur, vous venez avec moi. »

Edward joignit le geste à la parole en empoignant son fils par le col. Mycroft garda sa dignité pendant que son père le frappait avec la cravache de son cheval pendant 15 minutes.

Aucune larme, aucun cri ni aucune parole ne sortirent de sa bouche. Le 20 octobre, Edward pénétra dans la chambre de sa femme. Elle leva les yeux de son livre. Edward venait remplir son devoir conjugal car il pensait qu'un seul héritier ne suffirait pas, si Mycroft mourait, la lignée des Holmes serait éteinte. Les deux époux couchèrent ensemble et pour une fois, les deux étaient heureux : Elizabeth car son mari lui était enfin revenu et Edward car il allait avoir un deuxième héritier. Un mois après, Elizabeth annonça à son époux qu'elle était enceinte. Elle accoucha le 19 juillet 1989, dans l'après-midi d'un fils. Les parents l'appelèrent Sherlock Edward. Edward était le prénom donné par Elizabeth à son fils en l'honneur de son époux. Celui-ci s'en moquait éperdument mais était ravi d'avoir un fils de nouveau.

Sherlock connut le même sort que son frère ainé concernant son éducation et son baptême à Westminster. Son parrain fut son oncle. Bien que les deux frères n'aient pas le même âge, ils s'entendirent bien et il n'y avait aucune compétition entre eux. Sherlock était plutôt solitaire et Mycroft était plus sociable mais très timide. Les seuls cadeaux qu'ils recevaient de leurs parents étaient des ouvrages militaires, des armes à feu et des épées. Leur mère avait bien essayé de leur offrir des peluches quand ils étaient bébés, des autres livres, des bonbons, mais leur père les avait détruits à chaque fois devant eux en les traitant de « jouets pour fillette ». Ils avaient reçu aussi beaucoup d'argent et d'autres cadeaux comme des montres par leur marraine. Ils n'avaient connu que des « grandes personnes ».

Un jour, Sherlock se trouvait avec sa mère dans le boudoir bleu et jouait avec le bichon frisé de celle-ci. Ils étaient si bien, Sherlock s'amusait avec le chien et sa mère lisait.

Edward entra en trombe dans la pièce avec son fusil. En fait, il venait de rentrer de la chasse et n'avait pas réussi à tuer le cerf qu'il voulait. Il vit sa famille heureuse et ne le supporta pas. Il tira alors un coup de feu vers le chien et le tua. Il blessa aussi Sherlock à l'abdomen qui s'était interposé entre son père et le chien. Sherlock fut conduit dans sa chambre avec l'aide de sa mère. Quant au chien, il fut emporté par le majordome dans la chambre de Sherlock à la demande de sa mère. Elizabeth appela le docteur Darnley qui réussit à sauver Sherlock in extremis ! Le chien Boubou fut enterré dans le jardin de nuit par Elizabeth de peur que son mari ne s'y oppose.

Quelques jours après « le meurtre », Edward fit sa valise et fit ses adieux à sa famille. Il dit qu'il avait fait son devoir en donnant deux héritiers à sa lignée et qu'il ne les supportait plus. Les adieux ne furent pas sans heurts : Elizabeth fondit en larmes et devint quasi hystérique, ses enfants se contentèrent de regarder leur père froidement et de consoler leur mère du mieux qu'ils le purent. Le général Stevenson partit en même temps que lui.

La famille Smith

La famille est un soutien indéfectible. Les Smith formaient une famille très unie et vivaient à Oxford Street, un quartier londonien. Jane Elizabeth Smith était la seule fille et enfant de James et de Catherine Smith née House. Ses parents s'étaient connus sur les bancs de la faculté de Chester. Ils avaient d'abord été amis avant d'être amants. Catherine sortait avec le joueur de rugby de la faculté Edward MacKinley un type assez rustre mais populaire, tandis que James était avec la chef des pompoms girls et sans intelligence Diane Berkeley. Leur amitié avait nui à leur couple car leurs petits amis étaient très jaloux. Catherine et James s'étaient liés d'amitié suite à un match de football où James était le quarterback. Catherine trouvait James très mignon et beaucoup plus sympathique qu'Edward. James avait les yeux noirs et était brun, il aimait faire des blagues, sportif et était dans les 5 premiers de sa promotion. Catherine était brune, les cheveux bouclés et avait les yeux verts, elle aimait étudier, lire, jouer du piano. James la trouvait plus intelligente et plus belle que sa copine car elle n'était pas fausse et avait des goûts simples.

A la suite d'un concerto de piano donné par Catherine, James vint la voir dans les coulisses le 21 juin 1987, avec un bouquet de roses rouges. Malheureusement Edward et Diane arrivèrent en même temps que lui, car ils l'avaient vu aller dans les coulisses. James ne se démonta pas et avoua à Catherine qu'il l'aimait et que si elle ne voulait pas de lui, elle n'avait que le dire et il s'effacerait au profit d'Edward ou de l'homme qu'elle aurait choisi. Catherine fut émue de cette déclaration et déclara qu'elle avait choisi l'homme qu'elle aimait depuis déjà quelques mois : il s'agissait de James.

Elle dit à Edward que tout était fini entre eux, qu'elle l'avait aimé mais qu'elle en avait assez d'être sa bonniche et à James qu'elle l'aimait et ne pouvait plus se passer de lui.

James dit à Diane qu'il en avait marre d'être avec une pimbêche qui ne se préoccupait que de sa beauté et de ragots. Diane partit en pleurant, quant à Edward, il se battit avec James dans un combat soi-disant à mort. Catherine les supplia d'arrêter, le directeur de la faculté arriva en personne et avec le professeur de sport pour faire cesser le combat. Edward partit et Catherine sortit un mouchoir et entreprit de soigner James.

C'est ainsi qu'à la fin de l'année scolaire, ils se mirent ensemble. Diane et Edward sortirent aussi ensemble. Catherine et James emménagèrent ensemble dans un appartement près de la faculté. James apprit à Catherine comment se défendre au cas où, tandis que Catherine apprit à James l'art de jouer du piano. Ils apprirent ensemble à jouer de la guitare et firent leur jogging matinal ensemble tous les dimanches, bien que Catherine n'aimât pas trop le sport. Catherine et James se marièrent à la fin de leurs cinq années d'études. Catherine devint assistante sociale car elle aimait être utile et aider les autres tandis que James devint professeur d'histoire de leur faculté car il était passionné par l'histoire.

James fut très bien accepté par sa belle-famille et mis en garde par son beau-père Andrew House de ne pas faire souffrir sa fille. James lui promit et Andrew et Hermione l'adoptèrent comme leur fils étant donné qu'ils n'avaient que deux filles : Lily et Kate (Catherine). Kate fut aussi acceptée par les Smith qui étaient simples et généreux. Les Smith passèrent leur nuit de noces à Hawaï. Le voyage de quinze jours fut financé par les familles Smith et House. Kate avait rêvé de partir à Hawaï depuis son adolescence. Le couple Smith acheta un pavillon près d'Oxford Street avec un petit jardin. Le 7 mars 1989, Kate donna naissance à une ravissante petite fille, Jane Elizabeth. Jane était brune aux yeux noirs et aux cheveux bouclés. Jane et Elizabeth étaient les prénoms des reines d'Angleterre : Jane Seymour et les reines Elizabeth 1ère et II. Le bébé ressemblait fortement à sa mère.

Jane était en pleine santé et pétillait de joie de vivre. Elle marcha à l'âge de deux ans, parla à l'âge de trois ans. Elle s'ennuyait parfois mais était très gâtée par ses parents. C'est ainsi qu'à l'âge de cinq ans, elle put parler et s'amuser avec ses cousins John Hamish Watson et Harriet Jane Watson. Lily Watson était la sœur de Kate Smith. Les deux sœurs s'entendaient fort bien et ne pouvaient jamais se quitter, c'était pour cela que la famille Watson vivait à deux minutes de la maison des Smith. Ses cousins devinrent ses meilleurs amis malgré le fait qu'ils aient cinq ans de plus qu'elle.

Ses parents étaient issus de milieu modeste mais gagnaient leur vie de façon correcte. Elle adorait ses 4 grands parents qui vivaient à Piccadilly Circus et Covent Garden. Les familles Watson, House et Smith se voyaient tous les weekends. Ils firent visiter à leurs enfants respectifs dès qu'ils eurent cinq ans, tous les monuments célèbres et les palais de la capitale.

Malgré le fait de la présence constante de sa famille, Jane s'ennuyait car elle n'avait pas de frères et soeurs. Ses parents achetèrent dans un refuge un chat pour elle. Il était tigré et était de couleur blanche et marron. Jane en fut ravie et le nomma Beckett en l'honneur de l'écrivain Samuel Beckett. Jane avait la personnalité et le caractère de ses parents : comme sa mère, elle était très romantique, raffolait de la musique et en jouait elle-même, adorait lire de tout et étudier. Comme son père, elle se passionnait pour le sport et l'histoire.

Cependant, elle était de nature mélancolique, supportait très mal la solitude, était très gourmande et très sensible. Pour lutter contre cela, elle jouait du piano et de la guitare, elle écrivait tous les dimanches soirs à sa famille. Elle écrivait aussi de la poésie mélancolique et joyeuse.

Dès ses dix ans, elle commença à rêver à son prince charmant. Elle voulait qu'il soit brun aux yeux bleus, avec de belles mains, intelligent, mélomane, tendre, gentil, drôle, affectueux, attentif à ses moindres désirs, fidèle et l'aimer pour ce qu'elle était sans aucun préjugés de classe sociale ou autre. Elle désirait aussi, que, comme, dans les contes de fées, qu'il la sauve des méchants dragons et des méchants comme Hercule sauvant Mégara de Hadès le dieu des enfers, l'emmener dans son royaume enchanté comme le Prince charmant et Blanche Neige, lui chanter des chansons d'amour comme Aladdin et Jasmine (ce rêve bleu).

Aucun garçon ne m'aime ! Mais un jour, je trouverai mon prince charmant, nous aurons beaucoup d'enfants et vivrons ensemble et heureux pour toujours !

Comme elle était très solitaire et n'accordait sa confiance qu'à sa famille, elle passa sa scolarité seule. Heureusement, pour elle, personne ne l'embêta. Elle passait son temps à chanter et à rêver à son prince charmant. Elle était pourtant très jolie et intelligente mais aucun homme ne lui convenait et personne ne voulait d'elle, car elle n'était pas sociable et ne se maquillait pas outrageusement. Alors, elle s'occupait de son chat comme s'il était son enfant.