Chapitre 7 : Fin d'une collaboration...

Je me réveille dans les bras d'Heero. J'y serais bien resté un peu plus longtemps, mais fallait que j'aille éteindre mon réveil que j'ai pris la précaution de placer à l'autre bout de la pièce, afin de ne pas me rendormir après l'avoir éteint (A - Et croyez-moi, ça m'arrive très souvent !). Et je peux vous assurer une chose : quand vous avez butté contre tous les meubles de la chambre et tout ce qui traîner par terre, vous êtes on ne peut plus réveiller. Heero se lève et après un baisé de bonjour se dirige vers la salle de bain. Je me lève et renfile ma nuisette puis, je me dirige vers la cuisine afin de me restaurer. J'entends du bruit. Ils sont déjà réveillés. Bon, faut pas que je prenne trop mon temps, sinon, je vais être en retard en cours.

Cette partie est un POV d'Heero. Puis, je reprendrais avec Kia. Ne vous inquiétez pas, je vous préviens quand je change à nouveau. De toute façon, je pense que ça se verra. A moins que vous soyez assez tordu pour penser qu'Heero s'est dédoublé.

Je me dirige vers la cuisine. Juste avant de rentrer, voilà ce que j'entends : T'as vu comment elle prend ça avec application dans sa bouche ?
W- Quelle petite gourmande ! Mais c'est qu'elle nous fait un grand sourire quand on l'approche d'elle ! Juste une question : C'EST QUOI CE DELIRE ? Ah non. Finalement, y en a deux : MAIS DE QUOI ILS PARLENT ? Y a vraiment de gros sous-entendus. Et comme il parle d'une fille, ça concerne Kia. MAIS QU'EST QU'ELLE A ENCORE PU INVENTER ?

K - C'est mon POV maintenant et peut être pour toute la fin de ce chapitre. J'ai dit peut-être parce que la méchante autrice nommé Alisa peut très bien changer d'avis.

Ca vous arrive souvent de vous mettre dans un état pareil pour une banane ? ? ? ? ? A ce moment-là, Heero rentre dans la cuisine. Salut choupinet !
H- Tu peux arrêter avec tes surnoms ? Quoi ? Ils ne te plaisent ? Tu préférerais que je t'appelle amour, poussin..... Mon p'tit c?ur ! (A - pour ceux qui ont regardé Buffy ce jour- là, je suis désolé mais j'ai vraiment trop kiffé ce passage, fallait que je le mette quelque part ! K - Je suis sure que tu n'es pas vraiment désolé. A - No comment please !) Et vous, les deux tarés, arrêtez de me regardez comme ça ! HEEROOOOOOOOOOO, y m'font peur ! ! ! ! ! !
H- T'étais pas obligé de me crever les tympans. Choupinou, s'il te plaît, dis-leur d'arrêter ! ! !
H- Débrouille-toi toute seule ! D'accord, pas de câlin ! Tro, aide-moi s'il te plaît ! ! ! !
T- Je suis d'accord avec eux, t'avais une manière de manger ta banane
un peu...... Mais putain, c'est qu'une banane ! ! ! ! !
Q- Euh.... si on se dépêche pas, on va être en retard. Pourquoi tu dis ça en me regardant ?
Q- Parce que tu passes toujours trois heures dans la salle de bain et
que tu es encore en.... nuisette. Au fait, comment t'as fait pour la
garder ?
K- Ca t'regarde pas ! Nnnnn (K - Bruit que je fais quand je tire la
langue). Eh ben rien que pour le faire chier, je vais ne mettre que 20 minutes à me préparer, nah ! Sur le chemin, je raconte tout un tas de conneries en essayant de rester le plus possible sur la rue. Bah oui, c'est moi qui conduis le 4*4 que les profs nous ont fournit. (A - Eh ben, avec ça on n'est pas dans la merde ! Kia au volant, attention à la casse ! ! ! ! K - Maieuuuhhhhh !). On descend de la voiture et on se rend dans la salle de cours presque en courant. On n'est pas en avance. Au moment où on arrive, j'entends : " Aujourd'hui, nous allons accueillir 5 nouveaux élèves. Je vous pris d'entrer et de vous présenté. ". Trowa entre dans la salle.
T- Trowa Barton, 17 ans. J'entends des petites discussions entre
les filles de cette classe. Je suis sure qu'elles le trouvent à leur
goût. Ensuite, c'est pikachu qui entre dans la salle.
Q- Bonjour, mon nom est Quatre Rabberba Winner, j'ai 16 ans
et je viens de L4. Cette colonie est en partie dirigée par mon père.
(A - Eh oui, j'ai ressuscité le pater, j'en ai besoin pour la suite.
J'espère que vous me pardonnerez cette petite modif. du scénar.).
Ensuite, c'est Wufy qui pénètre dans la salle.
W- Wufei Chang, 16 ans, je viens de L5. Mais apparemment les
jeunes filles de cette classe ont l'air de trouver les G-boys à leur
goût. Ca tombe bien, moi aussi ! Ensuite, c'est au tour de mon
choupinet de rentrer dans la salle. Un dernier baisé à sa p'tite
chérie avant de rentrer dans la cage au fauve. (K - Et c'est moi sa
chérie ! ! ! D - Alors comme ça, tu m'abandonnes ? ! K - Meuhhhhh
nonnnn, je m'occupe juste de lui en ce moment parce que je suis obligé
mais t'inquiètes, c'est toi mon préféré. D - Ah, je préfère ça ! A -
Mon Dieu, ce fic part vraiment n'importe ou ! !).
H- Odin Lowe, 17 ans (A - Par contre, je vous préviens, les
âges, je les ai mis au feeling, j'avais la flemme d'aller chercher !
Please, soyez compréhensives ! ! Ou compréhensifs ! ! ^-^) Originaire
de L1. Dans le genre présentation courte et claire, on peut pas faire
mieux je pense. Bon, c'est mon tour maintenant, non ? ! Je rentre dans
la salle et je suis accueillit par les garçons de la classe qui me
siffle. Pourtant, je suis pas habillé super sexy aujourd'hui : Je
porte une jupe à fines bretelles qui s'arrête au-dessus des genoux,
par rapport à ce que je porte d'habitude, on dirait une tenue de
nonne ! Quant au motif, elle est rouge avec des signes chinois ou
japonais (K - Bah ouais, je connais pas franchement la différence et
je ne cherche pas non plus à la connaître !).
K -Salut tout le monde, mon nom est Alisa Adams, j'ai 18 ans, je
viens de L6 (A - Je l'ai inventée celle-là, bah ouais, fallait bien
qu'elle vienne de quelque part !), et ça, c'est à moi, dis-je en
passant un bras autour de la taille d'Heero qui commence légèrement à
rougir. Je suis très possessive. La première qui le touche, je
l'incruste dans le mur, compris ?
Prof - Bien, euh, eh bien allez-vous asseoir. Les 4 choupinets
s'asseyent et moi je me retrouve sans place. Euh, mademoiselle, nous
allons aller vous chercher une chaise et une table.
K - Au, vous inquiétez pas pour moi, je vais me trouver une
place. Qui me prend sur ces genoux ? Et la je suis à la limite de
rigoler quand je vois tous les mecs se lever pour me montrer qu'ils
sont volontaires. C'est à ce moment-là qu'Heero me tire sur le bras,
ce qui me fait atterrir sur ses genoux. Bah, ça y est, j'ai trouvé ma
place. Je reprends la parole : C'est bon monsieur, y a plus besoin de
table ni de chaise.
P- Mais voyons mademoiselle, vous ne pouvez pas rester ainsi, si le
proviseur entrait dans la salle, j'aurai de gros ennuis.
K- Au fait, vous êtes notre prof de quoi ?
P- Je suis votre professeur principal ainsi que de SVT, Monsieur
Boualib.
K- Donc je vais me faire pendant votre cours, géniale ! ! ! !
Heureusement que j'ai amené un magazine, dis-je en sortant un numéro
de girls ! Tiens, y a des mots croisés, cool !
P- Mademoiselle, rangez ce magazine et allez au bureau du directeur.
K- P'tain, j'ai battu mon ancien record, je me suis fait dégager de
cours en 2 minutes ! Faut que je le marque quelque part. Bon, aller,
au revoir monsieur !
P- Sortez !
K- Ok, ok, faut pas s'énerver, vous savez, vous allez faire une
dépression si vous continuez comme ça. Faut s'économiser, M'sieur.
Toute la classe rigole. Qu'est ce que je suis fière de moi !
P- J'ai dis DEHORS ! ! !
K- C'est bon, j'ai compris. Au revoir Monsieur ! Je sors de la salle et ferme la porte. Je commence à me balader dans les couloirs quand je tombe sur une jeune brunette que je connais assez bien.
K- Miss Schbeiker, que faites-vous là ?
Hi - Kia ?
K- Elle-même, qu'est ce que tu fous là, ma p'tite graine de
résistante ?
Hi - Mission. Apparemment, cette école est aussi une des bases de
données d'Oz donc je suis là. Comment vas-tu ?
K- Ca va, et toi ?
Hi - J'ai la super pêche. Et comment vont les autres ?
K- Wufei et Quatre sont toujours à deux doigts de se violer, je me
demande comment ils vont tenir toute la journée sans se sauter dessus.
Sinon, Heero va assez bien, mais je crois qu'il est un peu fatigué
quand même et Trowa, bah... C'est toujours Trowa. Assez mystérieux
et.. Enfin voilà quoi. Je la vois qui me regarde avec un visage
inquiet. Et la question fatale arrive.
Hi - Et Duo ? Merde, elle n'est pas au courant. Bon, faut pas que je craque sinon mon maquillage va couler.
K- Je pensais que tu étais au courant.
Hi - Au courant de quoi ? Son visage s'assombrit.
K- Il est mort.
Hi - Non, dis-moi que c'est une blague !
K- Pas du tout.
Hi - (Les larmes aux yeux)- Quand ?
K- Il y a une semaine jour pour jour.
Hi - Comment ?
K- (Les larmes viennent malgré tous mes efforts pour les retenir)- Il
s'est pris une balle dans le c?ur en voulant me protéger. On a rien pu
faire pour le sauver. C'est ces salauds d'Ozzies qui nous l'ont
enlevé. Mais ne t'inquiète pas, celui qui à fait ça, je lui ai explosé
la tronche.
Hi - Pourquoi je n'ai pas été mise au courant ?
K- On pensait que tu l'apprendrais avec les infos étant donné que Oz
n'arrête pas de se vanter d'avoir abattu un des pilotes de Gundam.
Hi - J'étais en mission et je suis arrivé direct dans ce lycée donc je
n'ai pas eu franchement le temps de me mettre au goût du jour niveau
rubrique nécrologique.
K- Je suis vraiment désolé.
Hi - C'est pas grave. De toute façon, tu n'y es pour rien. Au fait,
qu'est ce que tu fous dans les couloirs à cette heure-là ? T'as pas
cours ?
K- Si, mais je viens de me faire virer.
Hi - Déjà ! Mais qu'est ce que t'as fait encore ?
K- Rien, j'ai juste dis au prof ce que je pensais de la matière qu'il
doit nous enseigner te j'ai sorti un magasine. Il a pas franchement
apprécié.
?- Hilde, qu'est ce que tu fous là ?
Hi - Tiens, l'Iceberg. Mais moi aussi je suis heureuse de te revoir !
Comment ça va avec le pot de colle de royaume de Sank ?
H- Je t'ai déjà dis que entre moi et Réléna, il n'y a jamais rien eu
et il n'y aura jamais rien, compris ?
Hi - C'est bon, c'est bon, t'énerves pas, je plaisantais.
K- Qu'est ce que tu fais là ?
H- Je ne voulais pas que tu fasses de connerie.
K- Tu peux me faire confiance quand même !
H- Des fois, j'ai des doutes.
K- Ah bah merci du compliment ! La confiance règne à ce que je vois !
H- Oh, le prends pas comme ça ! Dit-il en me prenant dans ses bras.
Hi - Non, ne me dit pas que... Depuis combien de temps ?
K- Euh, deux-trois jours je crois.
Hi - Géniale ! Bah dis-donc, il a vite été remplacé, Duo. T'as pas eu
trop de mal à t'en remettre d'après ce que je vois.
K- Comment tu peux dire ça, tu me connais quand même.
Hi - Non, je croyais te connaître. Mais apparemment, je me suis
trompé, dit-elle en partant.
K- Hilde, attends.
Hi - Non, laisse-moi tranquille, tu me dégoûtes. Je ne veux plus
jamais te voir. Et elle se met à courir et tourne dans un couloir. Tout d'un coup, je me sens coupable d'avoir remplacé Duo si vite. Mais je n'allais pas rester à m'apitoyer sur mon sort, après tout, la vie continue. Ce n'est pas parce qu'il a disparu de ma vie que je dois me laisser mourir. Le Destin me l'a pris mais Il m'a laissé sur cette planète parce qu'il me reste encore des choses à accomplir. Je ne sais même plus quoi penser. Je sens la tension monter, si je ne calme pas, je vais encore pleurer. Il ne faut pas. Je suis pilote de Gundam, je dois être forte. Les pilotes sont forts, ce sont les autres qui pleurent, pas moi. pas nous.
H- Kia, ça va ?
K- Ouais, ouais. Faut que je lui parle, dis-je en me dégageant de ces bars pour partir à sa poursuite.
H- Si tu veux mon avis..
K- Non, j'en veux pas.
H- Je vais te le donner quand même. Laisse-la se calmer un peu avant
de tenter quoi que ce soit. Là, elle est encore en colère. Si tu y vas
maintenant, ce sera comme si tu parlais à un mur.
K- Mais elle ne comprend rien.
H- Je sais, mais tu sais très bien qu'elle a toujours aimé Duo. Quand
il l'a plaqué, elle a même essayé de se suicider. Alors de savoir que
toi, tu l'as eu et elle non, qu'il t'a vraiment aimé et qu'en plus tu
as réussit à passer à autre chose, ce qu'elle n'est jamais parvenue à
faire, ca la rend vraiment mal.
K- Donc, d'après ce que tu viens de me dire, elle serait jalouse de
moi ?
H- Tu comprends vite !
K- Arrête de te foutre de ma gueule ! Au fait, pourquoi t'es pas en
cours ?
H- Je te l'ai dit, j'avais peur que tu fasses des conneries.
K- Holala, mais non ! J'allais justement dans le bureau du proviseur,
comme me l'a demandé notre cher professeur, monsieur Machin, me l'a
demandé. Je veux voir en combien de temps il est possible de se faire
virer d'un lycée. J'ai déjà commencé une étude statistique là-dessus.
Mon maximum, c'est 20 minutes, j'essaye de le battre en ce moment.
Mais faut dire que, ce jour-là, j'avais traîné peut-être dix minutes
dans les couloirs donc, cette valeur n'est pas très fiable. Tu veux
faire le test avec moi ?
H- Quand je disais que t'allais faire une connerie !
K- C'est pas une connerie, c'est une étude ! Et puis en plus, c'est
toi qui d'habitude nous dis de nous tenir tranquille pour ne pas
attirer l'attention alors qu'aujourd'hui, tu t'es fait virer de cours,
c'est quoi ça ? Hein ? Mais où est le soldat parfait ? C'est quoi ce
comportement de jeune délinquant ?
H- T'as raison, t'as une très mauvaise influence sur moi.
K- MOI ? ? ? ! ! ! Alors ça, c'est la meilleur ! On me l'a jamais
faite !
H- Y a un début à tout. Enfin, pour répondre à ta question, disons que
notre professeur d'SVT n'aime pas qu'on l'insulte.
K- Tu lui as dit quoi ?
H- Qu'il ressemblait aux animaux en chaleurs que l'on héberge.
K- Qui, nous ? T'es dingue de leur raconter des trucs pareils ! Enfin,
quand même Heero, t'éxagères !
H- Houhou, je parlais pas de nous mais de l'autre couple en chaleur de
la planque.
K- Nonnnnnnn ! Tu l'as traité de PD !
H- Et vu la couleur qu'il a pris, je crois qu'il en est vraiment !
K- Houhou, vive les scoops ! Bon, qu'est ce qu'on fait ? Dans combien
de temps doit-on retourner en cours ?
H- Une heure et on a encore cours avec l'autre.
K- Alors qu'est ce qu'on fait ? On va chez le directeur ?
H- Non, on va sûrement se faire virer. Alors, y a que toi et moi et on
a une heure devant nous.qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire ?
K- Ohohoh, j'te vois venir. Ce n'est même pas la peine d'y penser !
H- Mais j'ai rien dit, c'est toi qui y as pensé.
K- Ouais, ouais, bon, moi, je vais faire bronzette dehors.
H- Ok, mais t'es franchement pas drôle.
K- Heero, qu'est ce qu'on a fait cette nuit ?
H- Oh, beaucoup de choses, dit-il l'air rêveur.
K- Alors, je pense que t'a eu ta dose et que tu peux attendre, non ?
H- Non, dit-il en m'attrapant par la taille.
K- Heero, tu fais vraiment chier là. Tu me lâches ou sinon tu vas te
retrouver en tête-à-tête avec toi-même ce soir, compris ?
H- Ok, ok. Tu veux que je te paye une glace ?
K- Tu m'prends par les sentiments hein ?
H- Ca se voit tant que ça ?
K- Bon, ok pour la glace.

Peut-être 40 minutes plus tard, nous sommes de retour au lycée, au cours de notre cher prof, Mister Boualib.
MB- Alors, qu'est ce que le directeur vous a dit ?
H- On n'a pas.
K- On a droit à deux semaines lourdes, content ? MB- Hum.Oui ! Allez-vous asseoir. Connard. Oh, Quelle surprise. Quelqu'un a ramené une table et une chaise. Je crois qu'ils ne veulent plus que je sois assise sur les genoux d'Heero. Ils sont vraiment pas drôle dans ce lycée. Je vais donc m'asseoir pour ne pas être envoyé dehors. Quoique, je trouve les couloirs de ce lycée vraiment mieux que les salles de cours. Je crois que je vais arrêter là mes pensées philosophiques.
MB- Monsieur Barton, veuillez nous lire le texte que je viens de distribuer.
T- " Deux manchons successifs ne sont pas en contact ; ils
laissent ainsi " à nu " entre eux une portion de...
K- Ouah, cool, c'est comme si ce machin de Ranvier avait mis un t-
shirt court avec un pantalon taille basse ! ! Rigolade générale. Eh
ben dis-donc, ils doivent pas s'éclater souvent dans ce bahut ! !
Suffit que je sorte une connerie pour qu'ils se bidonnent tous comme
des baleines !
MB- Bon, ça suffit Mademoiselle Adams.
K- Bah quoi, c'est vrai. Au fait Monsieur, je peux vous poser une
question ?
MB- Je vous demande de vous taire, vous avez des problèmes auditifs ?
K- Pas dut tout, mais y a une question qui me brûle les lèvres.
Un des élèves - Tu veux que je joue aux pompiers ?
K- Si tu tiens à mourir, te gène pas, mais faudrait déjà que t'arrive
assez près de moi pour ça, dis-je en jetant un coup d'?il à Heero qui
est à deux doigts de sortir le flingue que je lui avais interdit
d'emmener. C'est drôle mais j'ai vraiment pas envie de l'en empêcher
en plus ! C'est pas normal ça !
MB- Bon, ça suffit maintenant. Mademoiselle Adams, posez votre
question et taisez-vous pendant tout le reste de l'heure.
K- Ok. C'est vraiment des implants de poils de cul que vous avez sur
le haut du crâne ? Crise de rire générale. Merci, merci beaucoup ! Je
sais, je suis la meilleure !
MB- Silence. Mademoiselle, sortez, je ne veux plus vous voir à mon
cours.
K- Quoi ? On a plus le droit de poser de question maintenant ?
Ah bah bonjour la liberté d'expression !
MB- Sortez immédiatement !
K- Salut tout le monde.
Toute la classe - SALUT ALISA ! ! ! Sur ce, je sors de la salle et commence à me diriger vers la cour. J'ai déjà tout plein d'amis ! J'étais sur que j'avais une facilité pour les relations humaines. Non mais franchement, regardez, j'ai déjà toute la classe qui m'aime bien, et je ne compte pas les gars qui louchaient sur mon décolleté. Heero n'aura jamais assez de balles avec son malheureux petit flingue, il aurait mieux fait de prendre une mitraillette. Une giclée et hop, débarrassé des rivaux potentiels. Je m'installe donc sur un des bancs, mets mes lunettes de soleil et fermes les yeux en me laissant porter par le bruit des conversations.

DRINNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGG Quoi ? Il est où mon réveil ? Ah, je suis bête, c'est la sonnerie du lycée. Bon, je me suis endormi. C'est bon, apparemment toutes mes idées sont revenues à leur place. Je vois les gars qui se dirigent vers moi. Et ils sont suivis par les trois quarts de la classe. Géniale, c'est parti pour l'interrogatoire. Heero à peine arrivé à proximité, je me retrouve avec ces bras autour de moi. J'ai l'impression d'être un genre de jouet qu'il veut garder rien que pour lui, une sorte de femme objet. (K - J'aime pas du tout ce terme. A - Oh, toi la ferme ! J'ai déjà assez de mal à réfléchir sans que tu interviennes. Va plutôt voir Duo. D- Mais je suis juste à côte de toi. A - ALORS DEGAGEZ AVANT QUE JE PETE UN CAAABBBBBBLLLLLEE ! ! ! ! ! D+K - Ok, ok, faut pas s'énerver ! A - JE SUIS TRES CALME, CA SE VOIT PAS ? ? ? D+K - Sisi ! !) Je me dégage un peu histoire de pouvoir respirer. Et là, tous les autres se pointent et regardent bizarrement Pikachu et Fei-fei qui se font un p'tit câlin. Qu'est ce qu'ils sont chous ! ! ! ! Mais le petit truc qui me dérange, c'est d'entendre " Oh t'as vu, quelle bande de PD ! ". En moins de deux je suis debout, la main sur son col et l'autre qui à envie de sortir le poignard que j'ai sur moi. Qu'est ce que tu viens de dire ?
Le Gars - Bah quoi, c'est vrai, c'est des tapettes !
K- Y a que les fiottes qui utilisent le mot tapette. Et en plus, la
seule personne qui a le droit de les faire chier ici, c'est moi.
Compris ?
LG- Oui.
K- Mais c'est qu'il est intelligent. Vous venez les gars, on bouge,
dis-je en lâchant le mongolien et en me dirigeant vers la sortie.
Q- Mais qu'est ce que tu fais Kia, on a encore deux heures de sport.
K- Ca se voit pas ? Je sèche les cours.
Q- S'il te plaît, ne le fait pas. C'est notre premier jour ici. Ok, ok, mais c'est pour toi que je le fais. Qu'est ce qu'il va me péter les genoux ce prof ! Je l'sents.

Quelques minutes plus tard, sur un stade à découvert.
P- Alors, aujourd'hui, c'est au choix : foot ou Ultimate. C'est quoi ça, l'Ultimate ?
P- Frisbee. Alors, répartissez-vous. Je vous préviens, il n'y aura
aucune personne ne faisant rien. Bien, bien. Euh, Comment tu
t'appelles toi ?
K- Qui ? Moi ?
P- Non, ton voisin !
K- Mais qu'est ce qu'il me raconte lui, y a personne à côté de moi.
P- C'était une expression. Bon bref, tu t'appelles comment ?
K- Alisa Adams. Et toi ?
P- Qu'est ce que tu viens de dire ?
K- Je t'ai demandé comment tu t'appelais. C'est pas vrai, en plus de
nous sortir des blagues carambars, il est bouché !
P- Tu ne me tutoies pas.
K- J'vois pas pourquoi, tu le fais bien toi !
P- Oui mais moi je suis professeur.
K- Le respect, c'est pas à sens unique.
P- Bon, passons. Qu'est ce que tu choisis ? Foot ou Ultimate ?
K- Moi, j'ai choisi une troisième option. Je vais prendre le soleil.
P- Non, non, non, tu choisis un des sports ou tu t'en vas mais tu fais
quelque chose. Ok. Ciao les gars. On se retrouve à la maison, j'en ai marre d'écouter les salades de ce connard. Déjà que l'autre, avec ses poils de cul sur la tête, il m'a soûlé mais alors l'autre qui veut que je coure après une balle ou un cercle de plastique, très peu pour moi. Allez, à toute.
P- Je vais demander à ce que vous passiez en conseil éducatif.
K- allez-y si ça peut vous faire plaisir. De toute façon, j'en ai rien
à foutre de votre gueule, c'est si dure à comprendre que ça ? Bon, je
me casse.

Quelques heures plus tard, je suis sur le canapé quand je les vois tous revenir. Je suis en train de regarder un très vieux film à la télé. Footloose, je crois. Et, moi qui étais tranquillement étendu sur le canapé, je me retrouve avec Heero en guise d'oreiller et Trowa en guise de repose pied. Pendant ce temps-là, mon film continu. Entrons dans le film.
" - Mais en fait, elle essaye de faire oublier que c'est la fille du
pasteur mais y en qui disent qu'elle est en train de mal tourner.
- Ah bon, pourquoi ?
- On l'a beaucoup embrassé. " Qu'est ce qu'ils veulent dire ?
T- Qu'elle s'est fait sauter par les trois quarts de la ville.
W- Kia, t'aurait pu nous dire que tu jouais dans ce film et en plus,
tu devrais porter plainte, ils n'ont pas le droit de raconter ta vie
privée. En moins de deux, j'ai sauté par-dessus le dossier du canapé. Wufei est à terre, les mains bloquées, et moi assise sur son ventre. Bref, il est à ma merci.
K- T'as dit quoi ?
W- Tu veux que je répète tout en détail ?
K- T'es mort, dis-je en commençant à le chatouiller. Après quelques
minutes, je lui demande : Tu t'excuses ?
W- Ou....Oui mais descend de sur mon ventre, tu m'écrases.
K- Ah bah merci, dis que je suis grosse tant que tu y es !
W- Je l'ai pensé si fort que ça ?
K- Pikachu, il le range où son sabre que je lui enfonce dans le.....
Q- Voyons Kia, ce n'est pas la peine de se mettre dans un état pareil.
Tu sais très bien qu'il rigolait. Hein Wu, tu rigolais ?
W- Mais c'est que c'est pas un poids plume... Aïeeeee !
Q- Oups, pardon ! Je t'ai fais mal ? Tu paies rien pour attendre !
K- Bon, c'est fini les tourtereaux ! Je vais finir de regarder mon
film, dis-je en sautant par-dessus le dossier du canapé et en
atterrissant sur Trowa et Heero. (Grand sourire) Oups, pardon, je vous
ai fait mal ?
1. A trois. Un.... Deux.... Trois..... Wufei, viens prendre ta revanche.
Et c'est comme ça que je me retrouve avec 4 gars en train de me
chatouiller. Et merde, mon maquillage va couler.

Le lendemain, c'est samedi, pas de cours. J'adore les rentrées comme ça. Il est à peu près 10 heures quand je me pointe dans le salon. Je les vois tous affalé sur le canapé. Bon, on va faire bouger tout ça.
K- Allez, tout le monde dehors ! Même moi ?
K- Eh, faut pas te prendre pour un privilégié ! Dehors, comme les autres.
H- QUOI ?
W- Tu vois, je suis sure qu'elle attend un des ces innombrables amants
et pendant qu'on sera parti, elle va.... Et voilà qu'il commence à se
faire un film, le taré à la queue de cheval.
K- Eh Spielberg, ton délire, tu te le tapes sur une autre personne,
ok ? Sinon tu vas voir que j'ai pas fait de Kick Boxing pour rien,
Kapito ? Bon, maintenant, TOUT LE MONDE DEHORS. Si vous êtes encore
ici dans trente secondes, vous allez le payer très cher. Et c'est comme ça que les G-boys fuirent devant la seule et l'unique Gundam- Girl (A - se frottant les mains)- Pour l'instant... K - Comment ça ? Tu vas me remplacer ? ? A - C'est une idée ! K- Dudullllllleeeeeeee, Y A ALISA QUI VEUT ME METTRE AU CHOMAGE ! ! ! ! ! D - Cool, on aura de fois plus de temps pour les câlins. A - Je vous présente l'exemple typique d'un mec qui pense avec son cerveau du bas, vous savez, celui situer entre le ventre et les cuisses. Vous voulez peut-être que je vous fasse un dessin ? ? ? Eh ben non, je fais pas de porno ! Nah !)

Les G-boys (A - OU du moins ce qu'il en reste... D - Mais je suis là moi ! A - Oui mais toi, t'es censé être mort ! D - Pourquoi tu m'as pas tué au fait ? A - T'aurais peut-être préféré ? ! D- ... Gloups... Euh non, mais je comprends pas. A - Tu connais Kia ? D - Bah ouais, sous toutes les coutures ! A - Oh, les mecs, j'vous jure. Je parlais pas de ça. Je parlais au niveau caractère, humeur etc.... D - Ah bah ouais ! Ouille ! A - Comme tu dis ! Et donc, tu connais sa capacité à faire chier son monde ? D - Oh que oui ! A - Et dans cette fic, c'est moi l'auteur ? D - Hein, hein, mais je ne vois toujours pas le rapport avec moi ! A - Etant donné que je suis l'auteur et que Kia est très forte pour faire chier la personne sur laquelle elle a lancé son dévolu, tu crois qu'elle se serait acharnée sur qui si tu étais vraiment mort ? D - Ah ! Donc c'est ton instinct de survie qui m'a permis de rester envie ! A - Bah dis donc, tu comprends vite mais faut t'expliquer longtemps !) revinrent en fin d'après midi. Voilà le genre de remarque que j'entends alors que je suis affalée sur le canapé.
W- Putain, il lui est arrivé quoi à l'appart. ? On dirait qu'une
tornade est passé par-là et a tout embarqué. (A - T'es pas loin, c'est
Kia qui, prétextant de faire le ménage, a pris un grand sac poubelle
et a mis toutes tes fringues dedans ! K - Mais fallait pas le
dire ! ! ! ! !)
Q- Moi je dirais que cette tornade s'appelle Kia et qu'elle a passé
l'après-midi à essayer de ranger ce qui était une vraie porcherie,
j'ai pas raison ?
K- Siiiiiiiii, mais maintenant, j'arrive plus à bouger un p'tit doigt
tellement que je suis crevéeeeeeeeee ! ! ! ! (A - Tu devrais le faire
plus souvent comme ça tu prendrais l'habitude et tu serais moins
fatigué ! K - Non mais ça va pas, je veux bien le faire dans cette
planque mais chez toi, la femme de ménage, c'est toi ! A - Perdu,
c'est Wufei, il a des choses à se faire pardonner, dis-je en me
retournant pour voir Wufei, un foulard sur les cheveux et un tablier,
en train de nettoyer les vitres. Euh, il reste une tache là. (Regard
noir) Oh, moi si je dis ça, c'est pour t'aider sinon (sourire
sadique), tu vas devoir toooouuuuuuuttttt recommencer. (Deuxième
regard noir, il ne connaît que ça ou quoi !) Allez p'tite ménagère, au
boulot. Tu vois Julien, tu n'es pas le seul que je persécute ! ! )
W- Y reste une tâche là.
K- (passant par-dessus le dossier du canapé)- Je vais l'égorger ! ! !
W- Je croyais que tu pouvais plus bouger un p'tit doigt ?
K- (retenu par Heero)- je vais le tuer, Heero, tu me prête ton gun ?
H- Je crois que dans l'état dans lequel tu es, on va plutôt éviter.
K- T'es même pas drôle ! Tro, aide-moi !
T- Euh, je sais que lui et moi on n'est pas souvent d'accord mais là,
je pense quand même que c'est mieux que tu n'es aucune arme entre les
mains.
K- Vous fêtes vraiment chier !
W- Alors, je t'attends. Qu'est-ce tu fous ? Tu m'égorges pas ?
Je jette un regard suppliant à Heero qui finit par me lâcher.
Victoire ! Chang, t'es dans la merde. Je suis de sorti ! !
W- Euh... Pardon ?
K- PAS DE QUARTIER ! ! ! ! ! Oups ! Je peux vous assurer une chose, il s'en est pas sorti super bien. Il a pleuré..de rire. Les chatouilles, c'est la pire des tortures. Et je m'y connais !

Je décide d'aller prendre une douche bouillante afin de me détendre. Je suis sous la douche, en train de chanter lorsque j'entends :
?- Jolie vue.... Je me retourne en faisant limite un bond. Chang, qu'est ce que tu fous dans cette salle de bain. T'as pas vu qu'elle était occupée.
W- Oh, si. Mais tu m'as bien maté à poil, je me suis dit que je
pouvais au moins avoir quelque chose en contre parti. Très joli cul.
K- Ouais, tu vas avoir quelque chose en contre parti. Et puis, je ne
t'ai pas maté totalement à poil, j'ai juste vu ton cul, que tu as de
fort appétissant d'ailleurs. Juste une chose...
W- Quoi ? Tu sais courir vite ?
W- Pourquoi ?
H- Je peux savoir ce que tu fais dans la salle de bain, assis sur un
siège en train de regarder ma meuf prendre sa douche ?
W- Euh......
K- Qu'est ce que tu voulais Heero-chou ? On a une mission. Magne-toi, on se barre dans un quart d'heure. Réunion dans deux minutes au salon.
K- Ok ! Sur ceux, il sort de la pièce en ayant chopé quelque seconde auparavant par le col de sa chemise. C'est mauvais pour lui ça.

Quand je me pointe dans le salon, je vois mon cher ami Wufei en train d'appliquer un sac de jardinière sur son ?il pour éviter son ?il de gonfler. Bien fait pour ta gueule, prends ça ! !
H- La mission sera de surveiller la propriété des Peacecraft, au
royaume de Sank, car de nombreux attentats contre Réléna Darlian
Peacecraft y ont été commis, sans pour autant réussir. Deux secondes, si mon esprit tordu est encore à peu près en marche, la p'tite Darlian, c'est celle qui tripe à fond sur mon Heero. Hummmmm, je vais m'amuser moi. On décolle de la planque au bout de dix minutes. Juste avant de partir, je décide de faire quelque chose. Les gars, partez sans moi, je vous rejoins à Sank.
H- On ne peut pas Kia, il n'y a qu'une voiture.
K- Dans ce cas-là, je prends la moto de Fei et je vous rejoins là-bas.
W- Tu plaisantes, je te confierais même pas ma vie alors ma bécane. Ok, tu nous rejoins là-bas, et essaye de faire vite.
K- Merci chouchou ! Yui, je vais t'étrangler.
H- Ca t'apprendra, peut être que tu éviteras la salle de bain quand
elle est occupée à l'avenir. Et Quatre, tiens ton mec en laisse à
l'avenir.
Q- Pourquoi tu dis ça ? Déjà que tu lui allonges une droite sans
m'expliquer pourquoi ! T'es vraiment bizarre en ce moment Heero.
H- Comme par hasard, toujours de ma faute.
K- Au fait, merci chouchou !
H- De quoi ? De veiller sur moi.
H- Ah... De rien.
K- Bon, je vais me changer. Par contre, vous prendrez mon sac, j'aime
pas voyager en bécane avec des bagages. A touttttteeeeee ! ! ! ! ! ! ! Duo vous manque, j'ai trouvé sa digne remplaçante.
H- Toi, écrase. T'as deux minutes pour poser tes fesses dans la
voiture. Passé ce délai, tu vas à Sank en courant.
T- J'espère que t'aimes la course à pieds, Chang, ajoute Tro qui a vu
Heero sortir de la salle de bain avec Wufei et a été à deux doigts de
lui en décocher une aussi.
Je ressors de ma chambre avec une combi. Synthétique me collant
vraiment beaucoup. J'adoooorrrreeeee ! ! ! ! ! Oula, je m'égare là. (A
- Oh, tu sais, une fois de plus ou de moins....) Je me barre donc après avoir balancer mon sac de fringue à Pikachu. Je démarre à plein gaz et quelques minutes, je trouve devant le lycée où nous avons été ces derniers jours. J'enlève le casque et ré-attache mes longs cheveux en queue de cheval haute puis me dirige vers la partie dortoir.
Dame de l'accueil - Vous désirez, mademoiselle ?
K- Je cherche une jeune fille un peu plus petite que moi, brune, les
yeux bleus. Elle est arrivée il y a une semaine approximativement.
D de l'A - Je vois de qui vous parlez. Mademoiselle Hilda Schieder. Elle est dans le dortoir D.
K- Merci, dis-je en m'éloignant. A nous deux Hilde !

*****

POV d'Heero (A - J'avais dit que je n'étais pas sur de rester sur un POV de Kia.)

Nous venons d'arriver à Sank. Je suis à peine descendu de la voiture qu'une grosse meringue rose me saute dessus pour ne plus me lâcher. Je sens que la journée va être longue. Kia, dépêche-toi de débarquer pour la décrocher de là avant que je meure d'une asphyxie parce que franchement, elllle m'éééttttooooouuuuuffffffffeeeeee ! ! !

*****

Et maintenant, POV de la plus belle (A - Elle m'a forcé à écrire ça et je vous jure qu'avec un flingue sur la tempe, on peut faire faire beaucoup de choses à quelqu'un. K- Dis : "Je suis un auteur pitoyable et Kia est la meilleure". A - Je trouve que va te faire foutre est beaucoup plus appropriée. K - Fais gaffe à ce que tu dis, sinon, tu sais ce qui t'attend. A - Tu sais ce dont je viens de m'apercevoir, ma chère Kia. K - Non, quoi ? A - Le flingue n'est pas chargé. K - Et c'est mauvais pour moi ça, non ? A - Très mauvais, surtout que je viens d'avoir une super idée pour la suite. K - J'aurais peut-être pas du faire ça !).

Je suis enfin arrivé à Sank. Je descends de la bécane et entre en défonçant limite la porte dans la demeure de sa Majesté, la Reine du monde. Lorsque j'entre dans le salon, je la vois scotchée à Heero. Alors toi, t'es très mal.
K- Réléna, t'as deux secondes pour te décoller d'Heero avant que je
retourne chercher la moto pour te décoller de lui. Kapito ? Je la vois qui se dé-scotche. J'en profite pour chopper Heero et lui rouler le patin du siècle. Elle va peut-être comprendre comme ça, non ? ! Je me sépare de lui et le vois arboré un super sourire en coin satisfait. Je crois qu'il est tant d'en rajouter une couche.
K- Au fait Réléna, t'as prévu des chambres avec des lits à deux
places, parce que sinon, on se contentera d'un lit une place, on se
débrouillera pour trouver une position adéquate. Moi sur toi, ça te va
Heero ? Ca me va très bien, me répond-il, apparemment satisfait de la tournure que prennent les choses.
R- Vous êtes vraiment dégoûtant. Heero, je vais t'aider à retrouver le
droit chemin. Donc, en clair et sans décodeur, elle va pas le lâcher
de tout le séjour que l'on va effectuer à Sank. De plus, reprit-elle,
toutes les chambres ont des lits une place, et chacun a sa chambre, me
lance-t-elle avec un regard satisfait. Heeeerrrrooooooo, ta chambre
est à côté de la mienne, lui dit-elle avec un ton mielleux.
K- Je suis sure que ça te fait plaisir, Heeeeerrrrrooooo, pris-je soin
d'ajouter en imitant la voix de cette bouffonne. Ben dis donc, si
c'est elle le seul espoir de la paix, on est mal barré. Bon, je vais vous accompagner dans vos chambres.
K- (en me penchant sur lui)- Désolé chouchou, j'aurais tout fait pour
décrocher la sangsue mais elle est vraiment bien accrochée.
H- Merci, j'avais remarqué. Au moment où je m'écarte de lui, la bonbonnière en profite pour s'agripper de nouveau à son cou. Allez, laissons-lui un instant de bonheur, je sais très bien, de toute façon qu'Heero n'en a rien à foutre d'elle. Comment je le sais ? Il vient de me demander de le rejoindre dans sa chambre ce soir vers minuit. Réléna Darlian Peacecraft, tu n'as aucune chance.
*****

On a décidé de prendre chacun un tour de garde. Nous sommes cinq et une journée dure 24 h donc nous avons chacun un tour de garde de 4 h et 48 minutes chacun. Wufei a prit le premier tour de garde. Pendant ce temps-là, nous sommes tous partis mangés une glace. " C'est sa punition " m'a dit Heero quand je lui ai demandé. J'ai eu beau lui faire remarquer qu'une droite, ça valait largement une punition, il n'a rien voulu entendre. Alors, tant pis pour toi Fei-fei, t'avais qu'à pas faire de bêtise. En tout cas, une chose est sûre : Heero lui en veut et Tro-tro aussi. Nous sommes donc dans un glacier de Sank et je suis en train d'engloutir un banana- split.
Q- Kia, pourquoi tu ne manges pas la banane ?
K- Parce que je préfère les boules. Il me regarde tous avec des yeux ronds, sauf peut être Heero, qui n'a pu s'empêcher de sourire.
K- Bon, je sais que vous êtes des adolescents tous pleins d'hormones,
mais qui aurait pu croire que les célèbres pilotes de Gundam étaient
aussi pervers. Et pourquoi à chaque fois que quelque chose sort de ma
bouche, c'est interprété avec une connotation comme celle-là ?
T- Peut être parce qu'on commence à avoir l'habitude que tu sortes des choses dans le genre.
K- Merci beaucoup, je suis super flatté, c'est vraiment sympa de
penser ça de moi. Je vous signale que je mange d'abord la glace parce
que contrairement à la banane, la glace fond, et là, vous allez
vraiment devoir faire marche vos méninges pour trouver une connotation
déplacée à ce que je viens de dire ! Sur ce, je finis ma glace et rentre au palais.

*****

(K- Bah ça va, ça se passe pas trop mal pour l'instant. A - Attends, le pire reste à venir. K - A ce point-là ? A - Oh oui ! ).

Je commence à m'inquiéter, il est minuit et demi et Heero n'est toujours pas dans ça chambre, ce n'est pas lui qui est de garde ce soir, c'est Quatre et après Trowa et à l'aube, ce sera moi. Donc, il devrait actuellement être dans sa chambre. Bon, partons à la recherche du Heero perdu dans le palais de la pouffiasse. J'avance, j'avance et je finis par me retrouver dans la cuisine. Là, je trouve Heero affalé sur une table, une bouteille de Vodka pratiquement vide dans la main. Accordons le repos à cette pauvre bouteille de Vodka qui a eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Bon, Heero, C'est le moment de me prouver que tu supportes bien, voire super bien l'alcool.
K- Heero, debout.
H- Qu'étufaisla toa ?
K- Je suis venu te chercher pour faire un gros dodo. Maintenant, debout.
H- (se levant)- Pourquoi tu fais trembler le sol, dit-il en titubant.
K- Oh la, oh la, reste debout. Bon, je vais t'aider à retourner dans ta chambre.
H- Tu vas dormir avec moi, demande-t-il en lorgnant dans mon
décolleté. Bon, calme Kia, il est complètement bourré.
K- Non, tu vas dormir tout seul comme un grand. Une fois dans sa chambre, je tombe avec lui sur le lit. C'est qu'il est pas léger, le Heero. Et c'est ce moment qu'il choisit pour se placer au-dessus de moi.
K- Heero, ce soir, non. Je suis fatigué et t'es complètement bourré. En plus, j'ai pas envie. Apparemment, il en a un peu rien à battre. Il commence à essayer de m'enlever mon t-shirt mais je suis pas franchement d'accord. Je tire sur le t-shirt pour qu'il reste en place. Non mais oh, j'ai dit non, c'est non.
K- Heero, ca suffit maintenant. Tu me lâches. J'en profite d'avoir le bras libre pour lui coller une grande claque dans la figure en espérant que ça lui remettra les idées en place. Mauvaise idée. Apparemment, ça lui a pas fait grand-chose, et en plus il me fout un grand coup du dos de sa main dans la figure. Je sens le sang dans ma bouche. Il a du me péter la lèvre. Je tente de me dégager mais rien n'y fait. Je suis peut-être pilote de Gundam mais lui aussi. Je suis vraiment dans la merde. Il me chope les poignets et les maintient en serrant. Il serre si fort que les larmes me viennent aux yeux. Mais attendez, c'est pas un viol, ça ? Je crois que si. Bon, il ne me reste plus qu'une chose à faire. Je suis presque en train de pleurer. Qui a dit que j'étais une petite nature que je lui foute mon poing dans la gueule !
K- TU VAS ME LACHER, BORDEL DE MERDE ! QUE QUELQU'UN VIENNE M'AIDER ET
TOI LACHE MOOOOAAAAAAAA ! ! ! ! ! ! Et là, je vois la porte s'ouvrir et Réléna hurler aux autres de venir. C'est là que Trowa débarque et chope Heero sous les aisselles pour le soulever et le foutre dehors. Puis, il ferme la porte au nez de Quatre qui voulait venir s'occuper de moi et prend soin de la verrouiller. Il va dans salle de bain pour prendre un gant humide. Il revient pour commencer à m'enlever le sang qui a coulé de ma lèvre.
T- Comment vas-tu ?
K- Comme quelqu'un qui vient de vivre ce que tu as vu ! Dis-je en
tirant vers moi mon t-shirt complètement détendu au niveau des
épaules. (K- Alors c'est ça, ta punition ? A - Ouais, t'avais qu'à pas me menacer, nah ! K- T'es vraiment une salope ! A - Je suis au courant.)
T- Qu'est ce qui lui a prit ? Il est pas comme ça, d'habitude !
K- T'as pas vu qu'il était complètement bourré ?
T- Ce qui explique pourquoi il s'est écroulé quand je l'ai posé dans
le couloir, dit-il en essayant de me prendre dans ces bras pour que
j'arrête de trembler. Je me laisse faire, je suis trop fatigué pour
lutter.

*****

Le lendemain, lorsque je me réveille, Trowa dort encore. Je prends une décision. Je me lève sans le réveiller et me dirige vers ma chambre. Je récupère mes affaires et en profite pour me changer et mettre un grand suit et un jean. Si je sors discrètement, faut pas que je me fasse remarquer. Je sors de la demeure Peacecraft. Je me rends à une cabine téléphonique. Je compose un numéro appris par c?ur que seule moi connaît.
DX- Oui Kia.
K- Je veux que vous me trouviez une planque... Mais pour une seule personne.
DX- Quoi ? ? ?
K- Vous m'avez bien entendu. Je vais faire cavalier seul. Je ne veux
plus avoir affaire aux pilotes de Gundam.

A suivre.

A - Putain, je le crois pas -(Dansant devant l'écran de l'ordinateur)- Je l'ai fini, je l'ai fini, je l'ai.. K- Bon, c'est bon, tu l'as ferme. Y a Heero qui a une super gueule de bois. Et moi, maintenant, j'ai la lèvre péter. Et puis, en plus, je t'emmerde. A - Alors, elle te plaît beaucoup ma petite vengeance si j'ai bien compris. K- Va te faire foutre. A - Je suis contente, je me suis vengé. Bon, alors, j'ai relu tous les chapitres du début jusqu'à la fin, et je me suis rendu compte que Kia passe vraiment pour une salope depuis que l'histoire a commencé. J'ai donc décidé que j'allais peut-être la faire changer d'attitude, histoire de me faire pardonner la petite scène quelques lignes au-dessus. Voilà. Bisous à tous et toutes. Ali.