Chapitre 8 : je fais peur aux garçons...
Autrice : Tadaaaammmmmm, Miss Alisa Adams.
Base : A - Alors, attendez, je regarde la petite note que j'ai mise. Ah oui, Gundam Wing. J'ai toujours peur d'oublier. Faut dire que, franchement, excepté les missions, vous la voyiez où la relation avec la base ? Ouais, c'est une grande question !
Genre : Yaoi, et après avoir vraiment réfléchi, je me suis dit que j'aurai quand même du mettre OOC au dernier chapitre, parce que c'est pas tout les jours que Heero se bourre la gueule et, je cite ma petite puce, Mei : « viole les p'tites Kia en jupe courte ». Mais bon, tant pis. Sinon, bah, je crois que c'est tout. Ah si, OOC de Tro-tro... Mon Dieu, quand j'y repense !
Disclaimer : A - Deux secondes. DEBOUT TOUT LE MONDE ! K- Putain, ça fait deux jours qu'elle a fini le chapitre 7 et elle remet ça. On a pas franchement eu le temps de récupérer. H- Il est ou le gundam qui est passé sur ma tête que je l'auto-détruise et ARRETE DE CRIER ALISA, J'AI MAL AU CRANE ! A - Eh, tu me parles autrement toi, parce que sinon... Oh, j'ai une super bonne idée ! H- Oh la, qu'est ce que tu mijotes encore ? A - J'ai trouvé ce que j'allais faire de toi quand j'aurai fini de te traumatiser. H- Euh, tu vas gentiment me rendre à mon créateur et me laisser tranquille ? A - (sourire sadique)- Oh que non... J'en connais une qui va être contente ! H- Tu vas pas me donner en pâture à Réléna, au moins ? A - Hummmmm... Non, j'ai une meilleure idée et puis si je fais passer Réléna pour une tâche, c'est pas pour te filer à cette petasse. R- Ehhhhh ! A - Dudule, t'as pris la jolie faux que je t'ai offert à l'occasion de Pâques (parce que, franchement, les chocolats, c'est démodé) ? D- Ouiiiii ! A - (sourire deux fois plus sadique que tout à l'heure) Eh ben, je viens de te trouver un super cobaye pour te faire la main ! D- (partant à la poursuite de la bonbonnière)- Merci ma biche. A - Mais de rien. R - AU SECOURS, HEERO VIENT M'AIDER ! H- Putain de merde. C'est si dure à comprendre que j'ai mal à la tête (dégainant son flingue) Et toi ferme là, dit-il en explosant la tête de Réléna d'une balle. A - Et une bonne chose de faites. Bon, bah je crois qu'ils sont encore en état donc, on va pouvoir continuer. Tous - Et merde. A - Bon, passons. Que le chapitre 8 commence. Au fait, la chanson que j'ai mise dans ce chapitre est de Melissa Mars : « je fais peur aux garçons ». K- Ouais, bah y a pas qu'aux garçons. A - La ferme. K- Oui maman.
Couple : A - Je sais plus, et laissez-moi tranquille d'abord. Je boude moi, j'en ai marre qu'ils soient méchants avec moi.
POV de Kia.
Cela fait 6 semaines que je me suis « enfui ». Depuis que j'ai quitté les G-boys, voici ce qu'il s'est passé : je suis parti en Angleterre et je suis devenu prof de français. C'est une couverture assez rigolote. Pour une fois que je ne suis pas du mauvais côté du bureau ! Sinon, j'ai interdit au prof X et aux autres aussi d'ailleurs de dévoiler mon emplacement aux autres. S'il me recherche, ils vont avoir du boulot. Enfin, voilà.
Je suis dans les couloirs du collège dans lequel je travaille et je me dirige vers la salle des profs afin de prendre un café avant de commencer la journée. Je me suis un peu assagi : je porte un tailleur arrivant aux genoux, c'est-à-dire, une tenue de nonne pour moi, par contre, je garde mes décolletés plongeants, c'est la seule chose à laquelle je ne peux renoncer. Donc, je porte ce joli petit tailleur, noir bien sûr. J'ai opté pour une paire de lunettes rectangulaires qui ont le dont de me vieillir un peu. Bah oui, comment expliquer à vos élèves que vous avez le même âge qu'eux mais que vous êtes profs. Je paraîs donc avoir 25 ans grâce à ce « déguisement ». J'entre dans la salle des profs et retrouve Hilde qui m'a rejoint quelque semaine après que je sois arrivé dans ce lycée. Après la petite discussion que nous avons eue la veille de « l'incident », tout est revenu à la normale. Lorsqu'elle a apprit mon départ de Sank par Quatre, qui s'inquiété pour moi, elle a contacté les Mads. Ne leur ayant pas interdit de la mettre au courant, elle, ils lui ont donné mes coordonnées et Papy G lui a transmit ma demande, c'est-à-dire de ne pas mettre les G-boys au courant du lieu où je me trouvais. Elle m'a donc rejoint et s'est fait engager comme prof de dessin. Alors que je lui dis bonjour, une chanson me revient en mémoire. Elle bizarre mais j'aime assez.
Dans l'amphi assise sur un banc,
Je m'ennuie, je suis au dernier rang,
J'ai envie de caresser la peau
De celui qui me tourne le dos,
Des pensées me traversent la tête,
Insensées, elles me créent ces maux d'tête,
Lui parler à la sortie du cours
Le toucher, l'embrasser, je suis pour...
J'en suis là dans mes pensées quand le proviseur s'approche de nous. Un jeune homme que je crois connaître l'accompagne. C'est bizarre, son visage me dit quelque chose.
D- Miss Ally, how do you do ? Can you help me ? This man is here to inspect our school and I need someone who can show him our great foundation, can you do it ?
Yes of course. Don't Worry, Mister Trouduc. I will help him.
Hi - And I will help her, ajoute ma chère Hilde, apparemment assez intéressée par ce jeune homme.
Oh, thanks Miss Hilla, it's really nice. See you later.
K- So, you've certainly understood that my name is Miss Ally and this woman is Miss Hilla. I'm the French teacher and...
?- Ne préféreriez-vous pas que nous parlions français ?
Vous parlez français ?
?- Je suis de nationalité française.
H- Mais c'est génial, ça. Je commençais à en avoir assez de parler seulement en Anglais. Si ça continue, je vais oublier comment on parle français.
K- Carrie, tais-toi.
Hi - Oui chef !
Si vous voulez bien me suivre, monsieur...
?- Peacecraft, Milliardo Peacecraft.
Putain de merde, bah je sais qui c'est maintenant. Milliardo Peacecraft, que je me suis tapé sous l'identité de Zechs Merquise. Bon, ça va, il a pas l'air de m'avoir reconnu.
K- Enchanté. Donc, je vais terminer les présentations. Je m'appelle Sabine Ally et voici Mademoiselle Carrie Hilla. Je suis professeur de Français et ma collègue et professeur de dessin.
Je le vois qui me regarde étrangement. S'il crame, je suis mal.
MP- Nous nous connaissons ?
K- Non, c'est impossible. Je m'en souviendrais. Un visage comme le vôtre ne s'oublie pas.
J'ai touché la corde sensible. Il ne veut pas que l'on parle de son visage apparemment. S'il l'a caché sous un masque, c'est qu'il y a une bonne raison. Nous visitons tranquillement le collège jusqu'à ce que la sonnerie retentisse.
K- Je suis désolé monsieur Peacecraft, mais je suis dans l'obligation de vous quitter à moins que vous ne désiriez assister à mon cours, dis-je en lui souriant.
MP- J'accepte avec plaisir.
Tout en avançant dans les couloirs, je continues de fredonner cette chanson qui visiblement n'est pas décidée à quitter ma tête.
Mais il paraît que je fais peur aux garçons,
Je leur plais mais ils se posent des questions,
Il paraît que je fais peur aux garçons,
C'est un fait même si je trouve que c'est con,
Même si je trouve que c'est con...
Arrivé dans la salle, j'essaye de mettre la musique sur pause mais apparemment, le bouton off est cassé chez moi.
K- Sit down please. Today, we will follow the lesson with Mister Peacecraft. He come to inspect our school.
Toute la classe - Bonjour Mister Peacecraft.
MP- Apparemment, vos leçons leur servent.
K- Pouvons nous en parler plus tard, j'ai un cours à donner, Monsieur, dis-je en lui adressant un sourire. Installez-vous, je vous pris. (Il prend place au dernier rang) Great, con somebody tell me what the date today... (Un nombre incalculable de mains se lèvent) In French ?
Et la matinée se déroula sans encombre.
A la pause de midi, je me rends à réfectoire où j'ai rendez-vous avec Hilde. Mister Peacecraft est avec moi.
Hi - Ah, Sabine. Euh, monsieur Peacecraft, le directeur vous cherchait pour que vous déjeuniez avec lui.
MP- Merci Carrie. A plus tard Mesdemoiselles, dit-il en s'inclinant légèrement puis il s'éclipse.
Hi - (faisant mine de s'éventer avec une feuille)- Oh, c'est là que tu reconnais les gentlemen.
Carrie, atterrit. On doit aller manger. Toi, t'as vraiment craquer sur lui.
Hi - Il est si mignon.
Hola, on est mal barré.
Lorsque j'allume mon ordinateur, je constate que les profs m'ont envoyés un message. Je commence à le lire... Alors là, ils vont m'entendre. Je décroche mon téléphone portable et compose un numéro. Ca décroche.
PX- Alors, Kia, tu as reçu mon mail.
K- Oui, et j'ai l'impression que vous avez des problèmes pour intégrer ce que je vous ai dit il y a plusieurs semaines. Je ne veux plus rien à voir avec eux, c'est compris. Je n'irai pas les rejoindre.
PX- Kia, nous sommes bien d'accord que tu es une terroriste et que je suis ton mentor.
Oui.
PX- ALORS TU VAS M'OBEIR AU MOINS UNE FOIS DANS TA VIE PARCE QUE, HIERARCHIQUEMENT, JE SUIS TON SUPERIEUR, TU AS COMPRIS ?
Euh...Oui.
PX- Parfait. Le billet d'avion t'attend dans la boîte aux lettres. Il part dans six heures, ça te laisse le temps de régler tous les détails qui concernent ton appartement, ton travail et le reste. Tu arriveras de nuit en France. Une voiture dont le numéro d'immatriculation est inscrit dans le mail t'attend sur le parking de l'aéroport. Les clefs sont avec les billets. Je t'envoie l'adresse où ils sont en ce moment. Au revoir. Bip, bip, bip...
Et toujours cette foutue chanson que je n'arrive pas à oublier.
J'imagine deux corps sur la plage,
Mes copines seraient vertes de rage,
Très coquine, elles ont toutes repéré
Son vieux jean et son look négligé,
C'est raté, je l'ai laissé partir,
Un pavé dans la main du désir,
Pas osé attiré son regard,
L'embrasser dans un coin du couloir,
Je me trouve dans l'avion. Ils m'ont pris une place près du hublot. Je peux contempler le parterre où sont incrusté de multiples petits diamants, ayant chacun une couleur différente : argentée, or, rouge... Paris... Pourquoi le fait de revenir me rend aussi nostalgique...
Je me retrouve sur le parking de l'aéroport. Je parviens à retrouver la voiture. Je balance mes affaires dans le coffre. Je mets le contact et démarre. J'allume la radio. Et quand enfin, j'avais réussi à oublier cette mélodie aux airs mélancoliques, elle resurgit comme un fantôme décidé à me hanter.
Je sais pas commencer les histoires,
C'est comme ça, on peut pas tout savoir,
Dans la rue, je marche sous la pluie,
J'ai pas vu que lui m'avait suivi...
Puis soudain, une question me vient à l'esprit : pourquoi ont-ils besoin de moi ?
Je viens d'arriver dans leur planque. Il est 5 heures du mat'. Je fais le tour de la maison. Toutes les lumières sont éteintes. Peut-être qu'ils dorment. Heureusement, X m'a aussi fourni un trousseau de clefs, sinon, j'étais bonne pour coucher dehors. Je m'empresse de retourner à la voiture que j'ai garée plus loin pour prendre mes affaires. Je reviens et rentre silencieusement dans la maison et dépose mon sac dans l'entrée. Bon, j'irais bien dormir. Mais, par contre, il y a un truc de franchement bizarre. Il n'y a que deux chambres possédant chacune un lit. A moins que les deux autres ne dorment sur le canapé, je vois pas. Je pénètre dans la chambre de Trowa, que j'ai repéré en faisant le tour de la maison. Bah quoi, j'allais quand même pas allé taper la squatte sur le canapé si les autres sont en train de dormir et encore moins dans la chambre d'Heero. Les marques sur mes poignets ont mis du temps à s'effacer mais d'autres marques, qui ne sont pas physiques, restent. Je sais qu'il n'était pas lui-même, mais je n'arrive quand même pas à m'y faire. Bon, bref, je suis en train de m'approcher du lit quand une main m'attrape et je sens l'acier froid d'un poignard sur ma gorge.
Qui êtes-vous ?
K- (tentant de garder mon sang froid)- A ton avis ? Quel genre de fille serait assez cinglé pour essayer de se glisser dans le lit d'un pilote de gundam ?
(relâchant un peu la pression qu'il exerce sur ma gorge avec le couteau)- Kia ?
K- La seule et l'unique.
Il me relâche. J'en profite pour secouer un peu mon poignet qu'il a maintenu coller entre mes omoplates pendant toute notre charmante petite conversation.
T- Qu'est ce que tu fais là, me demande-t-il d'une voix froide. T'es venu nous présenter tes condoléances, me dit-il d'une voix ironique.
K- Des condoléances pour quoi ? Je ne sais pas pourquoi je suis là. Les profs ne m'ont pas mis au courant, ils m'ont juste dit que vous aviez besoin de moi.
Tu... Tu n'as pas vu les infos dernièrement ?
K- Nan, tu peux pas savoir à quel point corriger des copies prend du temps.
Quoi ?
K- J'étais prof de français en Angleterre.
C'était bien ?
K- Super sympa jusqu'à ce que Milliardo Peacecraft ou Zechs Merquise, comme tu veux, ne débarque. Mais tu peux répondre à une question ?
Oui.
K- Pourquoi est ce que j'ai l'impression que tu veux changer de sujet. Qu'est-il arrivé ?
Et là, je vois une chose que je ne m'attendais pas à voir de sitôt. Trowa qui se met à pleurer.
T- Quatre est parti en mission, il y a une semaine. Une infiltration. Il devait nous trouver des infos que les profs avaient demandés. On n'était pas franchement d'accord pour le laisser partir seul mais il a insisté et, tu connais Quatre, Quand il a une idée dans la tête, il l'a pas autre part. On a donc fini par céder. On n'aurait peut-être pas du. Pendant la mission, ils l'ont démasqué. On a appris ça grâce à d'autres personnes infiltrées là-bas, eux aussi. Treize, en l'apprenant à décider de le faire torturer. Voyant qu'il ne dévoilerait rien, ils ont décidé de... De... De le tuer afin de se débarrasser d'un des pilotes de Gundam.
Et merde. Pikachu... Ils ont tué Pikachu... JE VAIS LES DEFONCER ! PAS PIKACHU !
K- Non, c'est pas possible... Dis-moi que c'est une blague... Dis le moi. Putain de merde après Duo, Quatre. Un, ça leur a pas suffit. Quelle bande d'enculés ! Ou les profs ont entreposés les Gundams ?
Ils ne veulent pas nous le dire, ils ne veulent pas que l'on fasse de conneries.
K- Et Wufei ? Comment a-t-il réagit ?
Quand il l'a appris, il a pété un câble. Il est parti avec la voiture. On l'a pas revu.
K- Putain mais quelle merde.
T- Je te le fais pas dire. Mais c'est pas ça le plus drôle. Le père de Quatre, apprenant la nouvelle, a demandé une faveur aux profs. Il a demandé à ce qu'on récupère le corps de Quatre afin que sa famille puisse l'enterrer.
Et ?
T- Les profs ont accepté. Ils disent que c'est leur manière de le remercier pour son sacrifice.
C'est pour ça qu'ils m'ont fait revenir ces enfoirés.
T- Kia, calme toi, ça ne sert à rien de s'énerver.
K- Si, moi, ça m'aide à me calmer. Y a pas un punching ball ici. Ca marche bien aussi quand j'ai besoin de passer mes nerfs sur quelque chose.
T- Non, et puis en plus, c'est pas une bonne idée. Ca risquerait de réveiller Heero. Il est devenu limite dépressif depuis le jour de ton départ. Quand Réléna lui a dit ce qu'il s'est passé le lendemain, il s'est barré dans sa chambre et il a essayer de se suicider en avalant une grande dose de calmant mais apparemment, ça non plus, ça n'a pas réussi à le calmer s'ouvrant les veines.
Non. Il va bien.
T- Ouais, il a retrouvé le droit chemin après que Réléna lui ait servi d'infirmière pendant tout le temps ou il a été à l'hôpital et que J lui ait dit qu'à sa prochaine tentative, il lui ferait reprendre son entraînement depuis le début. D'ailleurs, il a été à deux doigts de le faire, mais Quatre a réussi je ne sais comment à le convaincre que c'était juste un moment de faiblesse et que ça n'arriverait plus à l'avenir.
K- Et j'ai loupé ça. Quatre en train d'essayer de convaincre de manière diplomatique J, j'aurai voulu voire ça, moi.
Au fait, pourquoi tu es parti ?
K- Essaye de me comprendre. Je me sentais vraiment mal, j'avais besoin de tout remettre en ordre dans ma tête. Là, ça va mieux. Je vais pouvoir défoncer ces connards d'Ozzies qui ont osé toucher à mon Pikachu. Tu devrais te recoucher. Je vais aller dormir sur le canapé.
Ca fait du bien de te revoir, dit-il en me serrant dans ses bras.
K- Et ça me fait plaisir de te revoir. Aller, à ... (je regarde ma montre)... À tout à l'heure.
Je suis dans la cuisine en train de préparer du café et de fredonner Lady Marmelade en remuant mes fesses.
Voulez-vous coucher avec moi, ce soir. Na na na na na na na na nana.
Je retourne près de la table et commence à me faire une tartine de brioche au beurre et à la confiture de fraise. Je la mange en regardant pas la fenêtre de la cuisine qui donne sur le jardin. Il fait vraiment très beau.
Voulez-vous coucher avec moi.
Et je vois Heero à moitié réveiller (A - La tête dans le cul serait plus correct.) entrer dans la cuisine et ouvrir des yeux ronds comme des billes quand il me voit attabler à la cuisine. Il se frotte les yeux et, voyant que je suis toujours là, se jette sur moi.
H- Kia, t'es revenu. Mais comment ça se fait ? Je croyais que tu voulais plus nous voir ? Ou est ce que t'étais passé ? Je t'ai cherché partout avec mon ordinateur.
K- Heero, calme toi et prends le temps de reprendre ton souffle entre chaque phrase. Et, tu peux me lâcher s'il te plaît. Si mon t-shirt ne te plaisait pas, fallait me le dire, c'était pas la peine de me scratcher ma tartine dessus.
Pourquoi t'es parti ?
K- Je pense que tu le sais aussi bien que moi.
H- Bon, d'accord. Mais... Je suis content que tu sois revenu. Tu m'as manqué, dit-il en essayant de m'embrasser. Ah non, je veux bien passer l'éponge sur certaines choses mais y des limites. Je m'écarte de lui et me dégage.
K- Je suis désolé Heero, mais après ce qui c'est passé, je n'ai plus que mon amitié à t'offrir. C'est tout ce que j'ai pour toi.
Il baisse les yeux, presque déçu mais apparemment, il a quand même l'air heureux que je sois de retour. Trowa rentre dans le salon à ce moment-là dans la cuisine.
Ca va ? Le canapé était confortable ?
K- Super, j'ai dormi comme un bébé.
Comment tu savais qu'elle était là ?
Trowa me jette un coup d'œil, je lui fais signe de ne rien dire. S'il lui raconte comment il sait que je suis là, il va nous refaire une tentative de suicide.
K- Quand je suis arrivé, j'ai rencontré Trowa dans l'entrée, il avait entendu du bruit et voulait voir ce que c'était. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec un super couteau sous la gorge, dis-je en regardant Trowa lui signifiant de ne jamais recommencer ça.
Je vois Heero le regarder d'un air supérieur, genre : « ce n'est pas comme ça que tu l'auras ». Il est tant de détendre l'atmosphère.
Café ?
Et moi je vis ma vie à pile ou face
Tous mes sentiments à pile ou face
Indifféremment à pile ou face
Et de temps en temps,
Un coup je passe, un coup je casse
Je veux vivre ma vie à pile ou face
Mes amours se jouent à pile ou face
Nous sommes dans les couloirs de la base où est gardé le corps de notre Pikachu adoré. Heero est dans la salle vidéo histoire que notre petite mission passe inaperçue. Trowa attend dehors avec un fourgon.
J'avance tranquillement dans les couloirs pour ne pas paraître suspecte. Je suis presque arrivé dans la chambre froide. Une fois là, je mets 10 bonnes minutes avant de trouver le corps. Son corps a vraiment été amoché mais ils n'ont pas touchés à son visage d'ange. Tant mieux. Je le place sur un brancard. Là, par contre, il va falloir jouer serré pour ne pas être repéré. Je me dépêche. J'arrive enfin dehors et refile le corps à Trowa.
Je vais chercher Heero.
T- Ok. Sois prudente.
Tu me connais.
Je pars avant d'entendre le « oui, justement... » qu'il ajoute avant que je ne reparte. Arrivée au niveau de la salle de vidéo-surveillance, j'entends un coup de feu et une seconde après, le bruit de l'alarme qui se met en marche. Soudain, j'ai peur qu'un de ces connards d'Ozzies n'est tué Heero. Deux personnes en moins dans l'équipe, ça suffit. Et en plus, j'aimerais bien savoir où est passé cette andouille de Wufei. Je m'approche silencieusement et précautionneusement de la salle et lorsque je vois Heero en sortir en vitesse. Ouf.
Qu'est ce qu'il s'est passé ?
H- Un ozzies s'est pointé. Je l'ai tuer mais en tombant, il a heurté le mur ou se trouvait l'alarme. Ca a suffit à la déclenché. Vraiment, ils ne servent qu'à nous emmerder ces cons.
K- Dépêche toi de filer. Si je ne suis pas là dans 2 minutes, cassez-vous, je vous rejoins après.
Pas question.
K- Ta gueule Heero. Tu fais ce que je dis et tu ne discutes pas, dis-je en me retenant de lui en coller une, me rappelant ce qui c'est passé la dernière fois que je l'ai fait. Je frissonne.
T'as intérêt à pas crever, sinon tu vas avoir des comptes à rendre à Satan.
K- Même pas vrai, j'ai des relations là-bas. Un certain Shinigami voudra sûrement s'occuper de moi personnellement.
Ouais, bah essaye de pas aller lui rendre visite tout de suite.
J'y penserais, dis-je en me barrant.
Je sors mon flingue et au moment où j'arrive au bout du couloir, je tombe sur une ribambelle de connards. Je tire autant que je peux, jusqu'à ce que je reçoive un coup sur la nuque. Le noir commence à se faire dans ma tête. La dernière chose que je vois, c'est un rideau de cheveu blond.
A suivre...
A - Ca vous énerve hein... Dites le que ça vous énerve... Je sais que ça vous énerve...
Q- Ta gueule et pourquoi j'ai mourru moi d'abord, hein hein hein ? K- Ta gueule y en a qui ont mal au crâne ici ! D- T'as pas honte de me la mettre dans un état pareil ? K- Et pourquoi je me fais chopper par Oz, hein ? H- Toi aussi, t'as mal au crâne ? Ca fait mal hein ? T- Je peux savoir pourquoi j'ai un rôle riquiqui moi, hein ? W- Et moi, je passe pour un lâche la dedans, ou est ce que tu m'as encore envoyer, hm ?
A - SSIIIIILLLLLLLEEENNNNNCCCCCCEEEE !
Un ange passe... Bon, là, c'est plutôt tout un troupeau.
A - C'est bon, calmer ? La suite au prochain épisode. Et pour les commentaires et tout et tout, c'est toujours alisa-adamswanadoo.fr Voilà.
Au fait, j'ai dit que je ferai un lemon seulement sur demande. Je demande donc votre avis, que les personnes qui veulent que je fasse un lemon en me précisant s'ils le veulent hétéro ou homo me le disent, parce que moi, je peux pas deviner. Si vous ne voulez pas de lemon, vous pouvez me le dire aussi. Et les suggestions pour les couples, je les prends aussi. Voilà, bon bah à la prochaine.
Bon sinon, peut être que le chapitre 9 sera long à venir. Celui là est venu rapidement parce que c'était la fin des vacances et que j'avais encore un peu de temps après mes devoirs (de merde).
