Chapitre 10 : prenons notre temps...
Autrice : c'est moi ? Comment ça qui ! Bon, j'ai compris, je dis plus rien. Nononon, c'est bon, j'ai compris, je dis plus rien.
Base : A - Euuuuhhhhhh ! D- Bon, on va pas y passer trois plombes parce que le temps que tu cherches, on est encore là l'année prochaine.
Genre : A - Ben, big délire et partage en couilles de la mort, je crois que ça résume bien le genre ? D- Ouais, effectivement.
Disclaimer : Alors, petit mot à l'adresse de leur créateur : je les ai perdus. Alors, j'ai juste une question qui est la suivante : si je les retrouve, je peux les garder parce que j'ai du mal à dormir la nuit. Ca pourrait remplacer le nounours qu'à décapiter Fei-fei quand il a vu que j'avais tué Pikachu. Sinon, à l'intention de bébé Mei, je vais me dépêcher, promis, après tu en feras ce que tu veux. H- De quoi tu parles ? A - Tais-toi et en place, ça va bientôt commencer.
Couple : A - Aucun, Kia est trop amoché pour sauter sur qui que ce soit ! K- Ouais bah la faute à qui ? A - À pas de chance ? K- Chouchou, tu les ranges où tes armes ? D- Al a tout confisqué, pourquoi ? K (grinçant des dents)- Pour rien. A (Petit air supérieur)- Vous inquiétez pas, je métrise. D- Par contre, y a des couteaux dans la cuisine ! K- Je reviens. A - Duo, si je crève, tu peux pas rester avec elle, on l'enverra cher ces tuteurs, Mei et Chris, et si tu veux essayer de retourner la chercher, prépare-toi à te faire sauter dessus parce que tu leur manques, ça fait tellement longtemps qu'elles ne t'ont pas vu. D- Euh, K-Babe, c'est peut-être pas une bonne idée finalement. Oh, merde elle a trouvée le couteau électrique. A - Je vous l'ai dit, je ne survivrai pas. Ca me paraît évident.
Je suis réveillé mais je garde les yeux fermés. J'écoute tout ce qui se passe autour de moi. J'entends deux respirations lentes. Ces deux personnes sont en train de dormir. Je sens quelque chose de chaud (A - C'est à température ambiante ) et d'assez lourd au niveau de mon ventre. Je suis couché et je sens un oreiller sous ma tête ainsi qu'un bandage autour de ma poitrine et de ma cheville. J'ouvre finalement les yeux. Heero est à moitié endormi sur moi et Trowa est sur un fauteuil, un peu en retrait. J'essaye de le redresser sans le réveiller mais c'est peine perdue. Non seulement, il se réveille, mais mes côtes aussi. Je fais une belle grimace. Ca fait un mal de chien. Et va falloir que je reste immobilisé plusieurs jours ! Ils ont intérêt à m'attacher au lit parce que vu que je peux pas tenir en place 5 heures d'affilés, vous imaginez presque une semaine. Il vaut mieux qu'ils serrent bien le bandage plutôt ! Moi, je vous le dis, ça va pas être de la tarte ! Bon, revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos gundams dans ce cas-là. Heero, en se réveillant, s'est redressé et a fait tomber sa chaise, ce qui a fait sursauter Trowa. Bref, tout le monde est réveillé. Je trouve que c'est un bel exemple de réaction en chaîne... Oula, les coups ont du m'atteindre plus que ce que je ne pensais. Mais qu'est ce qui m'arrive ?
H- Kia ? Ca va ?
K- Ouais, ouais. Et vous ?
T- C'est pas le plus important. Comment te sents-tu ?
K- Mais on s'en fou ! C'est pas important ! Vous avez retrouvé Fei ?
H- Calme-toi et rallonges-toi. Oui, on l'a ramené.
K- Il était où ? Comment l'avez-vous retrouvé ?
T- En fait, c'est plutôt lui qui nous a trouvés.
K- Quoi ?
T- Il a essayé de nous arrêter alors qu'Heero m'avait rejoins et qu'on allait partir, lors de notre dernière mission ensemble.
K- (cerveau fonctionnant à 100 à l'heure (A - Pour une fois !))- Comment ça « il a essayé de vous arrêtez » ?
H- Ce cher Chang s'est engagé chez Oz après la mort de Winner et, comme il voulait pourrir la tête de Kushrenada, il ne devait pas se faire repérer. Il a donc vu un moyen de se construire une couverture en béton en capturant les pilotes de gundams en expédition dans la base.
K- Mais il est complètement con ou quoi ! Kushrenada l'a déjà vu, il le connaît. Je vais lui péter la tête pour lui remettre les idées en place.
Sur ces belles paroles, je relève la couverture et mets mon pied valide à terre. Oh, mamamïa ! J'ai la tête qui tourne. Tant pis, on fera avec. Je commence à me balader dans la maison, sachant que si je me plante, Heero et Trowa sont derrière moi pour me ramasser. Je trouve la chambre de Wufei. J'ouvre la porte d'un coup et je rentre. Je me rattrape à un truc blanc parce que sinon, je vais aller embrasser le sol. Ah, c'est lui. Je le regarde. Eh ben dis-donc, ils l'ont pas arrangé ! Il a un gros bleu sur la joue gauche et œil au beurre noir du côté droit. Il a aussi le bras gauche en écharpe. Je suis accroché à ces épaules, une patte en l'air. Si je ne le fais pas, je vais tomber. Je le regarde droit dans les yeux.
K- Alors comme ça, tu voulais tuer Kushrenada ? Donc tu t'es introduit chez Oz ?
W- Ouais.
Deux secondes après, il tombe par terre et Heero, suivi de près par Trowa, se précipite pour me rattraper au vol. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, le coup de tête. Maintenant, j'ai la tête qui tourne deux fois plus. C'est nouveau ça ? Depuis quand y a des étoiles pendant la journée ! Bon, je crois que je vais retourner me coucher parce que si je vois des étoiles la journée, c'est pas bon du tout.
W- P'tain, Kia. T'as dû me péter le nez, dit-il en se tenant le dit nez qui pisse le sang.
K- Ca t'apprendra à être aussi con ! En plus, ça te laissera un souvenir ! Ce n'est pas bien ce que tu as fait, méchant bébé dragon !
W- Qu'est ce que Sally lui a donné ?
H- (hilare)- Des calmants !
T- Ah ça, c'est sûr. Elle est on ne peut plus calme !
W- Pensez à dire à Sally d'augmenter la dose la prochaine fois.
K- Ca va pas ! Il veut me choutter ! Et vous, vous dites rien !
T- Si. Chang, c'est toi qui salopes la maison avec TON sang, c'est donc toi qui feras le ménage.
W- Enfoiré.
T -(avec un sourire en coin)- Et fière de l'être.
K- Tro-tro, quand est ce que t'as enlevé le balai que t'avais dans le cul ?
T- J'avais un balai dans le cul ?
K- Ah, je me disais aussi.
H- Chang, tu fous du sang partout.
W- Bah oui, personne ne veut m'aider ! Un coup de main pour les soins ne serait pas de refu?
K- Bah, vu que c'est moi qui t'ai explosé la tronche et que j'arrive à peine à tenir debout toute seule, compte pas sur moi !
Bon, Barton, va la recoucher. Chang, dans la salle de bain.
Trowa se penche donc et passe une main derrière le creux de mes genoux et une autre sous mes épaules en prenant garde à ne pas me faire mal. Alors qu'il me ramène dans ma chambre, je décide de me renseigné afin de constater l'étendu des dégâts.
J'ai quoi ?
T- Une cheville foulée et trois côtes fêlées. Tu devrais vite pouvoir te remettre et soûler Chang dans les règles de l'art.
K- Oh, mais j'ai pas besoin d'être en possession de tous mes moyens pour ça !
T- Ca, j'en suis convaincu. Bon, on va devoir partir avec Heero. Il doit aller voir les Mads et on doit se ravitailler. Donc on sera absent une ou deux heures. Tu veux qu'on te ramène quelque chose ?
K- Ouais. Je veux de la glace au chocolat avec des pépites, des ferreros et des mon chéri.
T- Ca ne fait pas un peu trop ?
K- Il me faut au moins ça pour rester en place. Maintenant, si tu veux me ramasser dans le couloir toutes les 30 secondes parce que je n'aurais pas pu tenir en place, c'est ton problème.
T- C'est bon, je te ramène tout ça. Tu veux que je t'apporte quelque chose avant que l'on parte ?
K (sourire sadique)- Y a une chaîne stéréo dans ma chambre ?
T- Oui. On te l'a mis dans ta chambre, comme tu es la seule à écouter de la musique ici.
Elle a une télécommande, cette merveille ?
T- Oui.
K- Donne, donne. Et mets le CD de Tatu dedans. Tu mets « Not gotta get us » Steuuupppp !
A une condition, t'attends qu'on soit parti avant de le mettre.
K- Promis.
Alors, c'est d'accord.
Quelques minutes plus tard, après qu'Heero soit venu me demander si j'avais besoin de quelque chose et tapé sa crise après que je lui ai dit que Trowa me l'avait déjà demandé et qu'il savait ce dont j'avais besoin, ils sont partis. C'est donc à ce moment que j'ai mis la musique à fond. Quand Wufy est entré dans ma chambre, avec un énorme pansement blanc lui prenant la moitié du visage. Ce genre de truc, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mais là, il a préféré le cacher -. J'ai planqué la télécommande à son arrivé.
K- Super le pansement. En rétrécissant un peu ton ego envahissant, tu pourrais même te planquer derrière !
W- T'as fini ton bordel, oui ?
K- Maieuuuhhhhh ! Je suis blessé, tu dois être gentil avec moi !
W- Dans une autre vie, ouais, dit-il en éteignant la musique. A peine a-t-il fermé la porte que je remets la musique. Sauf que quand il rentre, j'ai la télécommande à la main.
W- Je suppose que ça t'amuse.
K- Oh, tu sais, on se contente de peu. Là, je fais avec les moyens du bord !
Sale chipie.
K- Attention, Chang-Chang Wufy vient de nous sortir l'insulte suprême.
Il m'arrache la télécommande des mains et la pose à l'autre bout de la chambre avant de partir. S'il croit que c'est ça qui va m'arrêter, il se fou le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Je me rends en sautillant et en évitant de tomber vers la télécommande. C'est laborieux ! Enfin bref, j'ai quand même réussi. Je l'enfonce dans la poche du pantalon de jogging dont je suis vêtu et retourne dans mon lit. Je m'installe correctement avant de remettre, d'un geste théâtral, la chaîne en marche. Quand Fei-fei rentre dans la chambre, je lui fais un grand sourire victorieux en mettant la télécommande en évidence. Il s'approche, me l'arrache des mains, mais cette fois-ci, au lieu de la poser ou de l'emmener, il la jette par la fenêtre ouverte.
K- Euh, c'est pas un peu excessif comme réaction ?
W- Ferme là.
Je suis heureux d'avoir une conversation aussi poussé avec toi, Fei.
W- Je viens de te dire quoi ?
K- Je ne sais pas, j'ai pas écouté !
W- Putain, Nataku, mais qu'est ce que je t'ai fait pour mériter ça.
K- Et en plus, si tu crois que c'est le fait de ne plus avoir de télécommande qui va m'arrêter, c'est que tu es bien naïf. Et c'est là que je me dis : Kia, ma fille, la prochaine fois, tourne 7 fois la langue dans ta bouche avant de l'ouvrir. Il sort son joli sabre et découpe en rondelles d'une extrême finesse le pauvre poste qui n'avait rien demandé. Paix à son âme.
K- Mais t'as un grain mon pauvre. Elle t'avait rien fait cette pauvre chaîne.
W- Ferme là !
K- Ah, parce que tu me donnes des ordres maintenant !
W- Je t'ai demandé de te taire.
K- Tu me l'as pas demandé, tu me l'a ordonné et si y a une chose que j'aime pas, c'est qu'on me donne des ordres. Y a qu'à voir comment j'obéis à X pour le comprendre. Et je fais comment pour écouter de la musique maintenant, Monsieur-je-sais-tout-mais-j'ai-quand-même-un-énorme-balais-dans-le-cul, aussi connu sous le nom de Chang-Chang Wufy ?
W- Déjà, NE M'APPELLE PAS COMME CA, ensuite, je m'en fou, ce n'est pas mon problème, me dit-il dans un sourire.
Ah ouais, tu veux la jouer comme ça ? Tu vas être servi.
J'entonne avec enthousiasme ( K- Peut être un peu trop à son goût je crois !) la première chanson qui me passe par la tête :
Darling faisons
l'amour ce soir,
Tous deux immergés dans le noir,
car
ton corps m'appelle
Délire sensuel
Des plaisirs
charnels
Avant que le jour se lève
Avant que la nuit
s'achève
Et passionnément
Allons doucement
Prenons notre temps
Je le vois qui reviens dans me chambre, tellement en colère qu'il est tout rouge.
W- T'as pas de chansons encore plus débiles sous la main ?
K- Oh, Fei, si ça te fait plaisir, j'en ai plein. Tu préfères quoi, une chanson d'Alizée ou de Lorie ?
W- Euh, Kia, j'étais ironique là.
K (qui se fait passé pour une blonde)- C'est quoi ? Ca se mange ?
W- Espèce d'Onna stupide.
K- Non mais franchement Fei, t'es coincé du cul à un point, c'est pas croyable.
W- Laisse moi deviner, tu ne vas pas me lâcher jusqu'à ce que Barton et Yuy reviennent, c'est ça ?
K- Moi, franchement, je te le dis, tu devrais participer au Maillon Faible parce que t'as vraiment une intelligence que je qualifierais de supérieur à la moyenne !
W- Tu te fous de ma gueule là ?
K- Tu vois, je te l'ai dis que t'étais trop intelligent pour moi ! Bon d'accord, ça fait un bon quart d'heure que ça dure mais ce n'est pas grave, je te pardonne. Pose tes fesses ici, dis-je en tapotant un coin de mon lit.
Il s'approche doucement et je le sents méfiant. Putain, pour une fois que je suis à peu près sérieuse ! Pas totalement mais bon !
K- Alors, dis-moi tout. Qu'est ce que t'as été foutre chez Oz ? Y a mieux comme colonies de vacances ( K- Notez le jeu de mot de merde évoquant les colonies made by Alisa. A - Je t'emmerdes avec un grand... D- AAAAAA ! A - Et après, c'est moi qui suis mauvaise en orthographe ! C'est vraiment le roquefort qui dit au camembert « Tu pues » !), y a mieux, tu crois pas ?
W- Tu ne peux pas comprendre !
K- Bah merci, traites-moi d'idiote tant que t'y es !
W- (sourire en coin)- Je croyais que c'était déjà fait. Excuse-moi pour cet oubli !
K- Connard. Bon, revenons à nos gundams. Pourquoi avoir voulu trucider Treize en particulier ?
W- Sur le rapport qui rendait compte de la mort de Quatre, il était inscrit que c'était Kushrenada qui avait donné l'ordre de le tuer.
K- Ok. Je peux juste te donner un conseil ?
W- Vas-y, au point ou j'en suis !
K- La prochaine fois, mange une quantité immense de Mon Chéri. Ca t'évitera de te faire matraquer par nos deux petits chéris qui vont revenir tout à l'heure. Moi, c'est ce que je fais quand je perds les personnes auxquelles je tiens. Ca m'empêche de faire des conneries.
W- Et pourquoi spécialement des Mon Chéri et pas autre chose ?
K- Pour 3 raisons : la première, j'adore le nom (il lève les yeux au ciel), la deuxième, le chocolat a des vertus aphrodisiaques donc ça me calme et la troisième, c'est parce que j'en profite pour grossir et me bourrer la gueule en une fois. Bah ouais, c'est utile l'alcool qu'ils mettent dans le milieu, avec la cerise. J'en ai demandé à Trowa, je te ferais goûter !
W- C'est ce que tu as mangé quand Maxwell est mort ?
K- Non, j'en avais pas sous la main.
W- Et pourquoi t'en a demandé à Trowa cette fois ? Pour Quatre ?
K- Non, j'essaye de ne pas y penser. Je pense avoir assez pleuré jusqu'à maintenant. Non, mais tu vois, je vais devoir resté assise pendant un bon moment. Faut pas que je bouge de trop alors je vais me bourrer la gueule et bouffer du chocolat pour essayer de tenir en place.
W- (voyant le livre posé sur la table de nuit que j'avais commencé à bouquiner en attendant qu'ils barrent pour que je puisse mettre la musique à fond)- C'est quoi comme bouquin ? « Salem » ? Tu lis du Stephen King ?
K- Non, il est là pour faire joli. A ton avis, bien sûr que je le lis !
W- T'en as déjà lu d'autre ?
K- Yes man, 2 autres.
W- Lesquelles ?
K- « Les yeux du dragon » et « Sac d'os ».
W- Tu les as trouvés comment ?
K- Franchement ? Très glauque !
W- Ouais. Et celui-là, il raconte quoi ?
K- Y a des morts partout.
W- Comme dans pratiquement tous ces bouquins.
K- Tu lis Stephen King ?
W- Occasionnellement.
K- Ouaaaahhh ! Je n'aurais jamais cru que tu lisais ce genre de truc. T'as lu du Paulo Coehlo ?
W- J'ai lu « l'Alchimiste ».
K- Moi aussi. Il est bien, hein ? Moi, j'ai bien aimé. Surtout le message que l'auteur fait passé à travers. Je trouve ça vraiment joli.
W- Je suis d'accord avec toi.
K- AAAhhhhhhhh !
W- Qu'est ce qu'il y a ?
K- Tu te rends compte que l'on vient d'avoir une discussion sérieuse et que l'on ne s'est pas pris la tête depuis 5 minutes ?
W- Et t'étais obligé de me crever les tympans pour me faire remarquer ça, espèce de folle dingue !
K- Bah, apparemment, le balai dans le cul a été remis. Ah non, pardon, c'est ton sabre, tu viens de le remettre à l'emplacement qui, chez d'autre, sert au balai.
W- Onna !
K- Ouais ben, t'as beau gueuler, moi je n'ai toujours pas de poste pour écouter la musique. En plus, j'espère pour toi que t'as pas abîmé le CD, parce que sinon, tu vas devoir le racheter.
Compte dessus et bois de l'eau fraîche.
K- (prenant une vois à sonorités asiatiques)- Piti Dragon, si tu ce que tu as à dire n'est pas plus profond que le silence, FERME-LA !
W- Elle aura ma peau !
K- Beuuurrrrkkkk, t'es dégue., Fei. Grade là ta peau, j'en veux pas moi, en plus, franchement, j'en ferais quoi, hein ? T'as vraiment des idées bizarres des fois !
W- Mais comment j'ai fait pour discuter littérature avec cette Onna incapable d'être sérieuse plus de deux minutes, dit-il en sortant de la chambre et fermant la porte derrière lui.
K- TU SAIS CE QU'ELLE TE DIT LA ONNA !
W- NON ET JE M'EN FOU !
K- AH OUAIS, BAH PUISQUE C'EST COMME CA. (Prends une grande respiration) J'aime, j'aime Tes yeux, j'aime ton odeur, Tous tes gestes en douceur, Lentement dirigés, Sensualité Oh stop un instant, J'aimerais que ce moment, Fixe pour des tas d'années, Ta sensualitéEEEEEEE !
T- C'est quoi ce bordel, on égorge quelqu'un ici ou quoi ?
K- Tro-tro ! C'est ce méchant Wufy, il a découpé la chaîne en rondelles, dis-je en prenant un petit air innocent additionné aux Chibis Eyes que Quatre m'a donné via le testament.
T- Il a fait quoi ?
H- Elle vient de le dire ? Il a découpé de poste en fines lamelles. Il est sourd en plus de ça.
T- Et pourquoi tu hurlais comme ça quand nous sommes rentrés ?
K- Vu que j'ai plus de musique, bah je voulais chanter pour mettre de l'ambiance.
H- Désolé, mais franchement, t'as déjà songé à prendre des cours de chants ?
K- Je te signales que je pourrais t'en apprendre niveau Chant. C'est juste que je voulais montré à Fei qu'on peut chanter extrêmement faux, même avec une voix mélodieuse comme la mienne.
Ils explosent tous les 3 de rire.
W- Tu veux dire ta voix odieuse !
K- D'accord, je te ferais plus part de mes talents artistiques !
W- Je t'en serais reconnaissant à vie.
K- T'es vraiment qu'un enfoiré. Au fait, les gars, quand est ce que l'enterrement de Quatre a lieu ? Je veux voir si les enterrements chez les Winner sont à la hauteur de mes espérances.
Je les vois se lancer des regards que je qualifierais de suspect. Il est où le problème ? Parce que vu les regards qui passent, il y a forcément un problème. Finalement, c'est Trowa qui me répond.
L'enterrement aura lieu dans deux jours mais il y a quelque chose que tu dois savoir.
Ah, voilà ce qu'il ne va pas. Vas-y, crache le morceau Tro-tro.
K- Quoi ?
T- Nous ne sommes pas conviés à la cérémonie, c'est même plutôt l'inverse.
K- Pardon ?
W- Le père de Quatre nous à interdit de venir. Il ne veut plus avoir quoi que ce soit à voir avec nous.
K- S'il croit que c'est ce qui va m'arrêter ce vieux con, il peut toujours rêver. Heero, trouve nous des billets, on part pour L4 pour avoir une petite discussion avec Monsieur Winner.
H- Pas question, tu dois te reposer.
K- Si tu ne me trouves pas ces billets, je te rendrais la vie infernale, suis-je claire ?
T- Kia, tu dois vraiment te reposer.
K- Non, ça, ça peut attendre. L'enterrement de mon Pikachu, non. Si on y va pas rapidement, ce sera trop tard. On part demain. Préparez vos affaires.
A - Ouaaaahhhh, quelle autorité ! K- Je sais, je sais. Dis donc, t'as rien trouvé de mieux pour la suite. A - Bah, tu sais, je suis surtout en train de réfléchir à comment combler les blancs du scénar pour l'instant alors chaque chose à la fois. Et puis en plus, je la trouve très bien moi, cette partie du scénar ! Quelque chose à redire à ce sujet les autres ? Tous - Nononononon, c'est parfait, tu es vraiment très talentueuse ! A (rougissant jusqu'au bout des doigts de pieds) - Merci, merci ! Q (tout bas)- Mais qu'est ce que tu racontes Tro, tu trouves que c'est bien toi ? T- Ecoute, Quatre, pour l'instant, j'essaye de rester en vie, après on parlera de l'absence de talent pour écrire d'Alisa. A - J'ai entendu ! T- Merci Quatre ! Mais non, Al, je plaisantais. A - Sache que moi, je ne plaisante jamais... A qui est-ce que je vais faire croire ça moi? Mais non, j'plaisante. Bon je vous laisse. J'ai du boulot. Ciao.
Votre Autrice préférée !
