Chapitre 11 : Good bye to you
Autrice : Yes, it's Meeeeeee avec un M majuscule. C'est Alisa-the-best ! K- T'as pas les chevilles qui enflent un peu là ? A - Si, tu veux pas me les masser - ? K- Ca va pas ! A - Alors ferme là. Au fait, je plaisantais. Si moi je suis la meilleure, certains auteurs que je connais font office de Dieux et Déesses.
Base : Bah une chose est sure, c'est pas pokémon... Ou alors ça a vraiment dévié de la base... J'ai un gros doute là. Eh, Pikachu, rassure-moi. La base, c'était pas pokémon ? Q- J'ai beau me faire surnommer Pikachu, non, la base n'était pas pokémon. Rassurée ? A - Bah ouais, mais c'était quoi la base alors ! Q - Une chose est sûre, c'est qu'on comprend tout de suite pourquoi tu parles au passé quand on voit ce que tu en as fait. K- Eh, attends, on va jouer aux devinettes. Je te donne un indice et tu dois deviner. A - Vas-y, je suis prête. K- Cinq bogoss en combi dans des robots qui veulent sauver la Terre et les colonies. A - (repensant aux bogoss en question en combi.) Bave Gundam Wing... K- Bon, je sais, c'est un peu simpliste, mais bon. Al traverse une mauvaise passe alors le cerveau surchauffe et voilà le résultat. Et on dit quoi ? Merci les profs !
Genre : Bah, en fait, je commence à me rendre compte que c'est un peu du portnawak. Je pense que je devrais changer de titre et mettre un truc du genre « GW comme vous ne l'avez jamais vu », parce que là, franchement...
Disclaimer : D+Q- Allez, dis le. A -(faisant une mine de chien battu) - Je suis obligé ? K- C'est vrai quoi les gars, elle est inoffensive ! Q- Pas sous haute dose de chocolat, et j'en connais beaucoup qui seront d'accord avec moi ! D- Allez, dis le. A - Bon, d'accord ! Z'êtes pas à moi, voilà, contents ? D- Très. Heero, tu peux ranger le fusil et sortir de sous la couverture. Heero, qui était camouflé sous une couverture, dans mon lit, armé d'un fusil, descend. H- Elle l'a dit ? D- Ouais, mais ça n'aura pas été sans mal. A - Je vous aime plus ! Vous allez souffrir. Surtout toi, Heero. Sinon, la musiquequi donne le titre à ce chapitreest « Goodbye to you » de Michelle Branch.
Couple : K- Bah vu qu'Al a légèrement tendance à tuer tout le monde en ce moment, y en a aucun, c'est étonnant ! A -Désolé. Bon, arrêtons de parler de choses désagréables et place au chapitre.
Nous arrivons devant la demeure Winner et laissez-moi vous dire que la maison blanche, comparée à ça, c'est de la rigolade. Cette baraque est vraiment immense. Je comprends pourquoi les maisons secondaires de Pikachu été « secondaires » quand je vois celle-la. Je sonne à l'interphone, encadré par des miradors et je remarque qu'il y a des gardes un peu partout dans le jardin. Bah dis-donc, pour un pacifiste,il rigole pas le père Winner ! On finit par me répondre.
Voix - Vous désirez ?
K- Je voudrais m'entretenir avec Mademoiselle Yana Raberba Winner.
V- Et qui dois-je annoncer ?
K- Dites lui simplement que Kia voudrait lui parler.
V- Bien.
J'attends quelques minutes. Les gars, qui sont derrière moi, sont anxieux. Comment je le sais ? Trowa n'arrête pas de jouer avec le bas de son pull à col roulé, Heero n'arrête pas de regarder dans tous les sens et se tend dès qu'il entend un bruit inhabituel. Wufei, quant à lui, a mis ses mains dans ces poches pour nous empêcher de voir qu'il n'arrête pas de trembler. C'est génial, on est bien ! Les G-boys transformés en femmelettes ! On est pas dans la merde. Et moi ? Bah, j'essaye tant bien que mal de rester en équilibre avec mes béquilles de merde, étant donné qu'il reste encore quelques jours avant que je ne puisse me servir de ma chère cheville, qui commence à m'emmerder sérieusement soit dit en passant. Mais à part ça, tout baigne. Le portail s'ouvre alors que quelques soldats s'avancent vers nous.
V- Suivez ces gardes. Ils vont vous conduire à Mademoiselle Yana.
Je me déplace tant bien que mal parce que les béquilles sur des graviers, c'est pas génial ! Tro doit l'avoir remarqué parce qu'il m'arrête, me prend les béquilles et les re-fourgue à Heero. Je m'apprête à protester quand il me prend dans ces bras et commence à avancer. Mais je ne suis pas d'accord ! Quoique... Euh, non, je suis pas d'accord ! J'ai l'impression qu'on est revenu à l'âge de pierre, où les filles ne peuvent pas se débrouiller sans les mecs... Et je n'aime pas ça du tout. En plus, je me débrouillais très bien, moi ! Bon, d'accord, j'ai failli me planter deux ou trois fois mais ce n'est pas une raison !
K- Repose-moi.
T- Une fois qu'on sera à l'intérieur. Tu n'arriveras pas à te servir de tes béquilles là dessus.
K- Pardon, j'ai dit « repose moi » ? J'ai dû oublier de préciser TOUT DE SUITE !
W- Ferme là, Onna. On va finir par se faire remarquer.
K- Ah, c'est sûr que, si je me tais, ça passera inaperçu, 3 adolescents traversant les jardins dont un avec une femme dans les bras !
W- En parlant de cette femme, elle ferait mieux de se taire !
K- T'as emmené un bâillon ? Parce que je vais quand même te dire que je n'ai pas l'intention de me taire tant qu'on ne m'aura pas posé par terre.
W- Que quelqu'un la fasse taire.
T- Ok, Kia, tu la fermes ou Wufei te roule un patin.
K- ...
W- C'est très efficace mais j'ai l'impression que c'est un peu péjoratif pour moi.
Garde - Dis-donc, elle est toujours comme ça votre copine ?
W- Oh non, là c'est parce qu'elle est pas en forme. D'habitude, c'est pire, dit-il en me souriant. Je lui fais clairement comprendre ce que je penses de lui par un joli bras d'honneur. Pas besoin de mot pour lui faire comprendre le fond de ma pensée. Les gestes suffisent.
Nous arrivons dans une pièce où se trouve un détecteur de métaux. Là, nous sommes fouillés. Après avoir voulu démonter mes béquilles, ils nous ont emmenés au salon. J'entends un des gardes nous annoncer et c'est là qu'un hurlement retentit. Pas très poétique d'ailleurs, soit dit en passant !
Y - MAIS QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ FOUTU ? J'AI VRAIMENT CRU QUE VOUS N'ALLIEZ PAS VENIR ! KIA, MAIS MERDE, QU'EST CE QUE T'AS FOUT...u ! dit-elle avant de me voir entrer.
K- Voyons Yana, ce n'est pas le langage que l'on est censé employer quand on est une des filles Winner.
Y - Ferme-là et que tous les Winner que ça dérange aillent se faire foutre, mon père avec !
K- Ca se voit qu'elle a passé un petit moment en ma compagnie, non ?
T- Effectivement.
W- On peut difficilement l'ignorer !
K+Y- Ferme-là toi !
H- Vraiment aucun doute à avoir à ce sujet, effectivement.
Y - Kia, qu'est ce que t'as foutu ?
K- Oh, rien. Les Ozzies ont voulu me faire des mamours mais ils ne savent définitivement pas comment s'y prendre !
Y - C'est vraiment très drôle. Ca va, ils ont été gentils apparemment.
K- Ouais, y m'ont fait plein de dessins sur les bras, mais comme ils avaient plus de stylo ni de feutre, ils ont fait ça au scalpel. (K- Et promis Mei, la prochaine fois, je leur demande s'ils savent faire les rondoudous !)
Y - Je vois qu'ils ne t'ont pas ôté ton sens de l'humour, c'est déjà ça !
K- Bon ! Et si on allait voir ton paternel ?
Y - Si tu veux. Mais je te préviens, il va pas vous accueillir les bras ouverts !
K- Pas grave. De toute façon, personne n'est vraiment heureux de nous voir en ce moment.
Y - Bon. Alors allons-y.
On avance, on avance, on avance... Bon, quand est-ce qu'on arrête d'avancer ? J'en ai marre moi ! En plus, les béquilles me font mal aux mains. Nous arrivons enfin devant une porte en bois très imposante. Yana s'efface pour nous laissé passer et je me retrouve devant la porte.
K- Bon, et si quelqu'un ouvrait la porte ? Parce que si vous pensiez que j'allais m'en charger, je vous préviens, préparez-vous, vous pouvez me ramasser à la petite cuillère après !
Heero s'avance et ouvre la porte d'un coup sec. J'entends Yana me murmurer « bonne chance » alors que je m'avance vers le centre de la pièce, faisant ainsi face au maître des lieux. Il a l'air surpris de nous voir. Ah bah oui, je suis bête, on l'avait pas prévenu !
Winner - J'avais pourtant été clair avec vos responsables en demandant à ne plus vous voir !
K- Je n'étais pas venu pour vous voir à l'origine.Mais je me suis dit qu'il serait vraiment dommage que je ne passe pas vous rendre une petite visite de courtoisie.
Wi - Et eux ? me questionne-t-il en désignant les gars.
K- Mes gardes du corps ! Bah ouais, vous avez vu l'état dans lequel je suis !
Wi - Ce qui m'étonne, c'est vous ne l'ayez pas été auparavant !
K- Ne seriez-vous pas en train de mettre en doute mes compétences de soldats ? Bon, quoiqu'il en soit, je voulais juste vous dire que nous acceptions avec plaisir de venir à l'enterrement de votre fils (A - Bonjour le culot !)
Wi - Je crois que vous ne m'avez pas bien compris ! Vous...
K- Non, c'est vous qui n'avez pas bien compris. Nous assisterons à l'enterrement de Quatre, avec ou sans votre permission. Si vous voulez nous en empêcher, vous avez intérêt à rassembler une armée tout autour de l'Eglise et du cimetière. Et encore, je ne suis pas sûre que ce soit suffisant.
Wi - Comment osez-vousvous introduire chez moi et m'annoncer cela après ce que vous avez fait ? Vous n'avez vraiment aucun respect pour...
K- Ecoute vieux con, là, je suis irrespectueuse. Jusqu'à maintenant, j'ai été plutôt polie. Mais là, je vais commencer à être grossière. (A - Seulement maintenant ! On fait des progrès, dis-donc !) Quatre était mon meilleur ami et la personne la plus gentille que je n'ai jamais connue. Il croyait en ce qu'il faisait et c'est pour défendre ses convictions qu'il est mort. Jusqu'au bout, il est resté sincère avec lui-même. Il ne s'est jamais voilé la face. Mais on ne peut pas en dire autant de vous. Tout ce que vous avez fait, c'est le déshériter etle démoraliser. Et maintenant qu'il n'est plus là, vous devez trouver un coupable, une personne responsable de sa disparition. Rien de plus facile. Ce sont ces joyeux compagnons, les pilotes de Gundam. Ces jeunes insouciants, sautant du trentième étage, allant en boîte, se bourrant la gueule, baisant avec le premier venu et appliquant la politique du « chacun pour soi » . Eh ben, j'ai une nouvelle pour vous :je ne compte pas me laisser faire. Et eux non plus, dis-je en désignant les zigotos derrière moi, qui n'ont pas bronché pendant mon joli discours. Il faut vous rendre compte que Quatre a toujours fait ce qu'il croyait bien et vous ne pouvez paslui reprocher ça puisque c'est vous qui lui avez enseigné ce principe. Il serait peut-être temps que vous l'admettiez et que vous pardonniez, vous ne croyez pas ?
Il se met à nous jauger du regard et s'arrête sur Wufei.
Wi - Pour vous, ça ira. Mais vous, je vous interdit de remettre les pieds ici, dit-il en pointant ce cher Chang du doigt. Je le vois qui commence à sortir un truc de sa poche intérieure. Oh, le con. Il cherchait à faire quoi, là ? J'avais pourtant dit aucune arme. Mais comment il a fait pour passer le détecteur de métaux ? Je vois que le père Winner n'a rien remarqué, et j'en profite pour lui lancer le plus discrètement possible : « range ta lime à ongle, pauvre débile ! ». Ce qu'il fait sur le champ d'ailleurs. Le paternel se retourne et, n'ayant rien remarqué, poursuit : "je vous demande de quitter ce lieu sur le champ. Ne revenez plus jamais ici."
Oula, apparemment, c'est tendu entre le pater et l'ex petit ami !
K- Mais, Monsieur Winner...
Wi - Taisez-vous. Ce petit débauché qui se prétend héritier du Clan de je-ne-sais-quoi...
K- Du Dragon.
Wi - ...Merci. C'est lui qui a empêché mon fils de me succéder et de se marier. Il me l'a enlevé et maintenant, voilà le résultat !
Y - Bon, maintenant, ça suffit père, dit-elle en entrant en trombe dans le bureau. Tu sais très bien que Quatre ne voulait pas te succéder. Il serait parti de toute manière. Qu'il ait rencontré Wufei n'a rien à voir avec ça. C'est peut-être la seule personne qui a été capable de le rendre heureux quand il était encore en vie.
Wi - Yana, tais-toi et écoute moi.
Y - NON, C'EST TOI QUI VAS M'ECOUTER. Si tu n'autorises pas les G-boys et Kia à assister à l'enterrement, c'est moi qui le ferais.
Wi - Je te l'interdit.
Y - Et qu'est ce que tu vas faire ? Tu vas me déshériter aussi ? Tu vas me dégager d'ici ? Tu vas me mettre à la rue pour être sur que je meurs moi aussi !
Wi - CA SUFFIT !
Y - On est d'accord, ça suffit ! Y en a marre de ce bordel. Alors, ils vont assister à l'enterrement et ils repartiront juste après.
Wi - Yana !
Y - S'il te plaît, je ne t'ai jamais rien demandé. C'est la seule chose que je veux. Je veux le faire pour Quatre.
Wi - ... C'est d'accord.
Y - Merci père.
Wi - Mais je ne veux plus vous revoir par la suite. Vous ne serez plus jamais les bienvenus ici tant que je vivrais.
K- Bien. Désolée de vous avoir importuné Monsieur Winner.
Y - Venez, je vais vous donner des chambres. Par contre, vous allez devoir vous partager les 2 chambres qu'ils restent. Beaucoup de personnes ont été invitées, donc la majorité des chambres sont prises. Qui va dans la première, demande-t-elle alors que l'on arrive devant la porte.
T- Kia et moi.
H- Non, Kia va avec moi.
K- Bon, fermez-la. Fei, tu viens dans cette chambre avec moi et on va laisser les deux têtes de noeuds ensemble.
W- Mais...
K- Tu rentres ou tu pionces dans le couloir !
W- Ok.
Y - Quelle autorité !
K - C'est vraiment très drôle. Bon, à demain Yana.
Une fois la porte refermée.
H- Je te déteste.
T- T'inquiètes, c'est réciproque.
Je rentre dans la chambre suivi par la grande folle chinoise. Une fois la porte refermée, j'explose.
K- MAIS T'ES COMPLETEMENT TARE ! T'AS QUOI A LA PLACE DU CERVEAU ? UN P'TIT POIS MACHOUILLE ! SI JE VOUS AI DIT DE PAS EMMENER D'ARME, C'EST POUR UNE BONNE RAISON ! PAUVRE CON ! (redevenant calme) Au fait, comment as-tu fait pour passer les détecteurs de métaux ?
W- Ce n'est pas du métal.
K- QUOI ?
W- Regarde, dit-il en le sortant de sa poche.
K- Ouah !
Cette arme est vraiment magnifique. Mortelle et magnifique. La lame est faite avec... Du cristal. Le manche, lui, est en pierre. C'est une sorte de sabre miniature. Je n'ai qu'un mot à dire : superbe !
W- Cette arme appartenait à mon père.
K- Trop belle. Bon, je vais me coucher, je suis crevée.
W- Tu ne manges pas ?
K- Vas-y si tu veux. Je n'ai pas faim. Et, en plus, j'ai pas envie de servir d'arbitre entre Trowa et Heero.
W- Ok. Bonne nuit.
K- Bonne nuit.
Et hop, au dodo !
Le lendemain, une fois réveillée, je me dépêche de m'habiller. J'ai hésité un bon moment pour savoir si j'allais mettre du blanc ou du noir. J'ai finalement opté pour le blanc. Fei aussi d'ailleurs. Génial, quand il commençait enfin à mettre d'autres couleurs, faut que ça recommence ! (Al - Au cas où vous ne le saviez pas, le blanc symbolise le deuil en Chine). Nous descendons déjeuner. Les deux autres sont déjà debout et s'affrontent du regard. Putain, y a de l'ambiance. Je décide de m'asseoir à une autre table. Aucune envie d'assister à ce « duel » . Ca soûle au bout d'un moment. Ca m'étonne d'ailleurs qu'ils ne se soient pas encore tapé dessus. Wufei prend la décision de s'asseoir avec moi.
K- C'était comme ça hier ?
W- Non, c'était pire. Ils s'engueulaient mutuellement, tenant l'autre pour responsable de ton absence au repas.
K- Oh ! Et j'ai manqué ça ! quel dommage ! Donc, en clair, c'était la joie.
W- Tu ne peux pas savoir à quel point.
K- Ils me soûlent tous les deux. Faudrait peut-être qu'Heero comprenne que c'est définitivement fini.
W- Tu lui as dit ?
K- Je lui ai dit que je n'avais plus que mon amitié à lui offrir.
W- Alors il a vraiment une notion bizarre de l'amitié !
K- Je sais. Je crois que tu as raison. J'irais lui parler après l'enterrement.
Nous finissons de déjeuner en silence et on se rend dans le hall, désigné comme lieu de rassemblement.
Au moment où l'on sort de la maison, une armée d'Aries débarque et commence à nous bombarder. Je vois Heero s'éclipser. Mais qu'est ce qu'il fait ? Ce n'est pas le moment d'aller faire un petit tour ! Quelques secondes après, je vois le Wing débarquer. Heureusement que je lui avais interdit de l'emmener sinon ! Plusieurs soldats entrent dans la propriété et nous tirent dessus. Je vois Trowa se prendre vivement le bras droit et une tâche rouge sombre s'agrandir au même moment. Touché.
Je décide de prendre les choses en main. Bon, finalement, on va laissé tomber les béquilles parce que sinon, je vais me faire étaler en moins de deux. Je fais rentrer tout le monde dans le palace Winner pour limiter les dégâts, non sans difficulté. Une fois à l'intérieur, je repère un garde en train de regarder dans tous les sens, l'air complètement dépassé. Il devrait se payer un service de sécurité mieux que ça, le patron. Je lui arrache son flingue des mains. Je repère Trowa. Allons voir comment il va.
K- Elle est ressortie ?
T- Ouais, mais je dois faire une hémorragie.
Je lui arrache une des ses manches (K- une si jolie chemise blanche !) et la déchire dans le sens de la longueur pour pouvoir bander son bras. Au moins essayé de stopper l'hémorragie. Je fais un bon noeud, bien serré.
K- Ca devrait tenir. Tu peux te servir de ton bras ?
T- Ca peut aller. Tu comptes faire quoi ?
K- Avec les explosions, je suis sûre que le nombre d'Ozzies a dû diminuer. Je pense donc faire un peu de ménage, pour qu'on puisse sortir de là.
T- En clair, tu veux les massacrer.
K- Yes sir.
T- Alors allons-y, dit-il en empoignant une arme sûrement laissée par un garde qui s'est taillé au début de l'attaque.
K- Deux secondes, je vais chercher Fei.
Quelques secondes plus tard, nous sommes dehors en train de les massacrer. Une quinzaine de minutes après, il reste plus un Ozzies debout. Mais... Où est Heero ? On voit le Wing, au loin, en plein combat avec... Le Tallgeese. Et merde ! Mais qu'est ce que Merquise fout là ! Je saute dans une bagnole, suivie de près par Fei et Tro. Je démarre et fonce vers le champ de bataille. Lorsqu'on arrive, je peux voir que les deux Mobiles Suit sont salement amochés. Mais le plus endommagé reste quand même le Wing. Le Buster Rifle est à terre. Soit Heero s'est fait désarmé, soit y a plus assez d'énergie pour qu'il puisse lui servir. Et... Oh, merde. Zechs tient Heero par les C... Hee-chan est à sa merci. Putain, Heero, passe en Bird Mode et casse toi. Chier, je suis con ! Le temps qu'il se transforme, Merquise aura tout le temps nécessaire pour le réduire en poussière. Je le vois finalement ouvrir son gundam et sortir avec à la main... P'tain, il va pas le faire une deuxième fois ! Pas l'autodestruction ! Ah bah si, l'autodestruction. Je le vois voler sur quelques mètres et se scratcher lourdement au sol. Zechs, content de lui, se barre. On se magne d'aller ramasser Heero.
En s'approchant de lui, je me rends compte que quelque chose ne va pas. Je le trouve un peu trop pâle à mon goût. Ca me rappelle le jour où... Oh non, pas ça ! Et merde... Du sang ! Je parcours la distance qui me sépare de lui en courant. C'est là que je comprends ce qui ne va pas du tout. Il ne bouge plus.
K- HEERO ! CA T'ECLATE DE TE FAIRE EXPLOSER ! CA SUFFIT, TU TE REVEILLES MAINTENANT ! TOUTE FACON, JE T'ENGUELERAI DÈS QUE TU AURAS OUVERT LES YEUX, dis-je en m'agenouillant près de lui et en mettant sa tête sur mes genoux. Mais quelle andouille!
Trowa, qui vient d'arriver, pose sa main sur mon épaule pour m'apaiser.
T- Wufei, va chercher une couverture ou un truc dans le genre pour transporter Yuy.
W- Mais...
T- Fais ce que je te dis, ordonne-t-il sèchement.
Quelques secondes après, il revient avec une espèce de bâche. On se dépêche de le transporter dans un hôpital, non sans mal. Nous attendons calmement dans la salle d'attente. Je suis tellement angoissé que je me ronge les ongles. J'en suis à la deuxième main quand un médecin arrive (Al - Ce qui équivaut approximativement à 30 minutes !).
M- C'est vous qui avez amené le jeune homme blessé à la tête ?
K- Oui. Comment va-t-il ?(Al - c'est là qu'on voit qu'elle est angoissé parce que sinon, elle se serait mit à draguer honteusement le médecin en lui disant qu'elle adoré les hommes en blouse !)
M- La blessure n'est pas très grave mais il est dans le coma.
K- Et quand est ce qu'il se réveillera ?
M- Nous n'en savons rien.
Il ne me dit pas tout. Je déteste ça.
K- Vous n'avez même pas une idée ? Ou devrais-je plutôt vous demander s'il se réveillera ?
M- Il peut ne jamais se réveiller.
Je ne sais pas comment mais je le savais.
T- Kia, viens. On va rentrer se reposer et on reviendra plus tard.
K- Non. Il faut qu'on reste.
T- On ne peut rien faire de plus. Allez, viens.
K- ... D'accord.
Nous dirigeons vers la sortie sans un mot. Nous retournons à la demeure Winner puisque nous n'avons aucun autre endroit où aller. Durant notre absence, ils ont trouvé le moyen d'enterrer Quatre. Et bien, au moins, la volonté du père aura était respecté. Nous n'avons pas assisté à l'enterrement et en plus, nous sommes sur le point de perdre un des nôtres. Je n'en peux plus. Je dis à Trowa que je vais dans la chambre pour me reposer. Lorsque j'arrive dans la salle de bain, je décide d'essayer de détâcher mon chemisier. Je suis en train de m'acharner dessus quand il rentre dans la salle de bain.
K- Pourtant Quatre m'avait dit de jamais mettre du blanc. Pour ça, le sang, c'est vraiment chiant, dis-je les larmes au bord des yeux. - pensant -Je vais craquer. J'en ai marre. Ils sont tous en train de mourir.C'est la malédiction du Shinigami qui me poursuitou quoi? En aurais-je hérité ? Je ne sais pas, mais je me sens fatigué.
T- Calme toi, dit-il en me prenant le chemisier des mains. Ca ne sert à rien de t'énerver. Tu en rachèteras un autre.
K- J'en ai marre Tro. La question que je me pose en ce moment, c'est qui sera le prochain. Si ça continue, dans quelques années, la définition qu'on donnera des pilotes de gundam, ce sera specimen en voie de disparition.
T- Mais non, allez. Calme-toi et repose-toi. D'accord.
K- Ok.
A peine est-il sorti de la salle de bain que je ferme la porte précipitamment et la verrouille. Peut être un peu trop rapidement au goût de Trowa qui commence à frapper à la porte en me demandant d'ouvrir. Non Trowa, désolé, mais je vais suivre ton conseil. Je vais m'offrir un repos éternel. Je prends les somnifères qu'utilise Wufei pour combattre ses insomnies. Je trouve aussi une boite de calmants. Ca suffira. Je prends un peu d'eau, m'assois par terre et avale tout d'un coup. Maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre. Si avec ca je me calme pas, on peut plus rien faire pour moi...
Al - Et voilà. La suite est dans ma tête. Et vous pouvez remercier Leera, elle a sauvé Heero, je lui réservé un autre sort. Beaucoup plus radicale mais elle m'a donné une autre idée. Merci la puce. Et piti message à Mei, ne t'inquiètes pas. Ce qu'on a dit tient toujours. Le scénario a simplement été modifié pour que je te prouve un truc. RDV au prochain chapitre. Et l'adresse e-mail est toujours la même : alisa-adamswanadoo.fr
N'oublié pas, un petit mot à l'auteur, même très court, fait toujours plaisir.
A +
Ali.
