Bonjour à tous. Comme j'ai l'impression que cette fic n'attire pas grand monde et vu la dernière review que j'ai reçu, j'ai décidé de terminer cette fic le plus rapidement possible et de ne pas l'abandonner parce que je déteste ne pas finir quelque chose. Ce que j'ai envie de répondre à la dernière revieweuse, c'est que ca me peine que ca ne lui ai pas plu, mais cette fic, je l'ai avant tout écrite pour moi. Si certaines comme elles n'ont pas aimé, je sais que d'autres l'ont apprécier et pour moi c'est le plus important. Voilà. Bonne lecture à tous.


Chapitre 12 : Angel of mine

J'entends une porte s'ouvrir avec fracas. Un cri, ou plutôt un ordre. Puis je sens que je perds pieds. (K- Je suis conne, je suis assise !)

Je me retrouve en face de... Duo. Pourquoi encore ? Pas que sois pas contente de le voir. Mais, dans ce cas là, ça veut dire que...

D- Eh non, toujours pas princesse.

K- Mais pourquoi ? Pourquoi il me laisse pas venir avec toi ? J'en marre. Nous allons tous y passer et la seule chose qu'on peut faire, c'est attendre que notre mort arrive.

D- Ce n'est pas ça la vie, ma puce. La vie, c'est un combat, une bataille que tu dois mener tous les jours, pour pouvoir vivre un jour. Vivre et apprécier la vie à sa juste valeur. Ce n'est pas facile, je sais. Mais ce que tu viens de faire, c'est d'abandonner. Je préférerai que tu te battes. Pour tout ceux que tu aimes ... Pour moi.

K- Je l'aurais fait pour toi. Mais maintenant, c'est trop tard.

Et non. Là haut, ils ont décidés que c'était un petit caprice. Un peu comme Heero qui s'auto-détruit à tout bout de champ. Faudrait vraiment lui expliquer que c'est une solution que l'on utilise dans les cas EXTREMEMENT désespérés. Tu lui diras ?

K- Tu crois que si je lui colle aussi une droite il comprendra mieux ?

D- Ca, c'est à toi de voir.

K- Ok.

D- Et, une dernière chose, vis ta vie. Saches que quoique tu fasses pendant que tu seras en bas, quand tu me rejoindras, je t'aurais tout pardonné. Allez, la navette en direction de la chambre de la choupinette Kia va bientôt décoller.

K- Mais Duo...

D- Le Dieu de la Mort veille sur toi, dit-il en me donnant un dernier baiser. Je me croirais presque dans la réalité. Sauf que ce n'est pas le monde réel. Bon, stop le coup de blues. Je dois vivre. Pour Lui.

Lorsque je reprends conscience, je sens une odeur aseptisée. Je suis à l'hôpital. J'ouvre les yeux et suis aussitôt éblouie. Je les plisse et arrive à distinguer une silhouette sur ma gauche. Ma vue devient plus nette. C'est Trowa. Il me regarde plutôt durement. Je crois qu'il est pas content.

T- C'est bon. Elle est réveillée.

?- Merci.

Et c'est là que je vois Wufei rentrer dans la chambre, s'approcher du lit et me coller une droite magistrale. Aïïïïïïïïïïïeeeuuuhhhh ! Ca fait mal. Et la seule chose que je peux faire, c'est le regarder comme une neuneu. Ca va pas du tout. Faut que je me ressaisisse.

K- MAIS T'ES COMPLETEMENT MALADE ?

W- ET C'EST TOI QUI ME DIT CA ? ON A VRAIMENT CRU QUE T'ALLAIS Y RESTER ESPECE D'ONNA COMPLETEMENT IDIOTE ! QUAND Y EN A UN QUI SE REVEILLE, C'EST UN AUTRE QUI ESSAYE DE SE SUICIDER !

K- Nani ! Oula, je prends les expressions de Mister Freeze. C'est pas bon ça.

W- Au moment où je venais vous annoncez que Yuy venait de se réveiller (Al - Bah oui, quand Tro et Kia sont rentrer, Wufei est resté pour les prévenir en cas de changement !), j'apprends que tu viens d'être transporté à l'hôpital parce que t'as fait une tentative de suicide.

K- Hee-chan est réveillé.

Wufei me désigne le lit à côté du mien. Quand je tourne la tête, Heero lève la main avec un grand sourire en me disant « Salut ». Un jour, je vais péter un câble, je vous le dit.

W- Kia, tu nous fait plus jamais ça.

K- Promis. De toute façon, je l'ai déjà promis à quelqu'un. Euh... Tous en cœur, avec moi : KIA, FERME TA GRANDE GUEULE ! Comment est ce que je vais bien pouvoir leur expliquer que j'ai fait cette promesse à Duo alors que le pauvre est mort. Ils vont me prendre pour une cinglée ! Remarque, ils me prennent déjà pour une cinglée, alors !

T- Et à qui as-tu promis ça ?

K- Quelqu'un. Il me regarde avec un air exaspéré. Je lui lance un grand sourire, qui l'achève.

T- Bon, prépare toi, on va vous sortir de là.

K- Déjà.

T- Kia, Oz doit sûrement être en train de faire les hôpitaux pour nous retrouver. Alors oui, déjà !

K- C'est bon, t'énerves pas !

Quelques minutes après, nous sommes dehors. Bizarrement, quand je demande si je peux conduire, ils me répondent immédiatement non. Et je suis assise à l'avant, à côté de Fei qui a prit le volant. Moi, je vous le dit, je suis une petite Kia opprimée.

Au bout d'une heure de route, je tiens déjà plus en place.

K- On arrive bientôt ?

W- Oui.

K- On arrive bientôt ?

W- Oui.

K- On arrive bientôt ?

W- Oui.

K- On arrive bientôt ?

W- Oui.

K- On arrive bientôt ?

W- FERMA LA, ONNA !

K- Je me demandais quand est ce que tu allais craquer !

Il s'arrête brusquement sur le côte et descend de voiture.

H- Je crois que t'as été un peu trop loin, princesse.

Et là, ça fait tilt. Je devais pas avoir une discussion sérieuse avec ce cher Hee-chan, après l'enterrement, histoire de mettre les choses au point. Bon, faisons le maintenant, parce que sinon, on s'en sortira jamais.

K- Tro, va calmer Fei, steuup.

T- Ok.

Il sort de la voiture. Je regarde Heero droit dans les yeux.

K- Heero, tu te souviens de ce que je t'ai dit quand je suis revenu, il y a peut être un peu plus d'un mois ?

Il baisse la tête. Oui, il s'en souvient.

K- Heero, oublies moi. Trouve toi un jolie petite amie, si possible moins barge que moi, et tu verras, ça ira mieux.

H- Mais...

K- Y a pas de mais qui tiennent. Au fait, dis-je en me penchant en avant, j'ai quelque chose pour toi.

H- Ah ouais. Quoi ?

K- Ca, dis-je en lui collant une énorme droite. NON MAIS CA VA PAS BIEN DE T'AUTODETRUIRE COMME CA, SANS PREVENIR ? T'ES COMPLETEMENT TARRE OU QUOI ? TU ME REFAIS CA ET JE TE ZIGOUILLE !

T- Tu vois, je t'avais dit qu'elle allait mieux.

W- Ouais. Dommage pour nous.

Bon, Fei, tu reprends le volant ou c'est moi qui conduit ?

W- Comme j'ai envie que l'on arrive entier à la planque, je vais conduire.

K- Ca veut dire quoi, ça ?

W- Je pensais avoir été clair pourtant. Tu conduis comme une tarée.

K- Et toi comme un papy ! Je suis sure que G doit conduire plus vite que ça.

W- Ca suffit.

Après de nombreuses engueulades, nous finissons par arriver à notre nouveau QG. Nous avons Rendez-vous avec les Mads. Nous y allons donc. Quand nous rentrons dans la salle, notre attention est attirée par des éclats de rire provenant de la salle vidée. Nous décidons de nous y rendre. En entrant, nous voyons : G, le Mad de Trowa et celui de Wufei ainsi que celui de Quatre morts de rire et dans un coin, X et J, mort de honte. Quand je jette un coup d'œil, je peux voir le petit film que j'avais fait à la suite du pétage de câble d'Heero. Vous savez, celui ou X et J sont en train de...

Enfin bref, quand ils nous voient pénétrer dans la pièce, ils essayent tant bien que mal de calmer leur fou rire et G me fait un clin d'œil, ce qui n'échappe malheureusement pas à X. Je suis dans la merde. Je crois qu'elle a cramé.

X- Si nous vous avons demandé de venir, c'est parce que nous avons une mission pour vous.

K- Non ! Pas possible !

X- Silence !

Oh la ! Pas contente la X !

X – Nous vous avons réuni, c'est également pour faire le point. Kia, seras-tu en état de participer à cette mission ?

K – Bien sur ! Je suis fraîche comme une rose, ca se voit pas. voyant son air sceptique Vous sentez pas obligé de répondre surtout.

J – Et toi Heero ?

H – Quelle est la mission ?

X – Attaque d'une base en Amérique du Sud. Ils la font passer, aux yeux de la population, pour un centre spatiale. Récupérez les informations que vous trouverez et faites tout sauter. La navette qui vous conduira là-bas part dans deux heures. Vous avez quartier libre jusque là.

Je laisse les autres et me rends rapidement dans la pièce dans laquelle ils ont rassembler toutes les affaires que nous avions laisser au précédent QG. Déjà, une douche s'impose. Je vais quand même pas continuer à me trimballer dans cette chemise d'hôpital ! Bon d'accord, c'est transparent… C'est sexe… mais c'est bleu. Et le bleu ne me va vraiment pas au teint - Après un passage rapidement dans la salle de bain, j'enfile un pantalon noir et un pull rouge. Je mets mes bottes et m'arme. Alors que je range mon flingue, j'entends la porte qui s'ouvre.

W – Tu sais, je ne pense pas que tu sois en état pour la mission.

K – J'en ai rien à foutre de ce que tu penses. Tu croyais quoi ? Que j'allais rester ici à tourner en rond pendant que vous allez faire mumuse ?

W – T'es vraiment complètement siphonné.

K – Je sais. Mais c'est ce qui fait tout mon charme, non ?

W – On va dire ca, oui… Espèce de Onna inconsciente.

K – Espèce de trou du cul coincé.

T – Bon, désolé d'interrompre votre concours de mots doux mais il vaudrait mieux que l'on parte maintenant si l'on ne veut pas louper la navette.

Ni une ni deux, on se rend dans le hangar où Heero nous attend. On met tout dans le coffre et c'est parti pour de nouvelles aventures !

K – 06 à 01. Magne ton cul, y en a qui arrive de ton côté.

H – 01 à 06. Débrouille toi pour faire diversion, j'ai pas fini et les informations que je viens de trouver pourraient être d'une importance capitale.

K – 06 à 01. T'as dix minutes.

Plus de munitions. Plus de poignards. Je suis mal là.

Une vingtaine de Ozzies arrivent à ce moment là.

K – Eh ! Je crois que je me suis perdu et en plus, j'ai trouvé ça par terre. Vous savez ce que c'est ?

S – Une bombe lacrymogène !

K – Bravo mon chou, dis-je en la dégoupillant et en leur lançant.

Je me retourne et m'apprête à déguerpir quand je me retrouve avec un flingue entre les deux yeux.

K – Merquise. Mon cœur. Ca fait longtemps qu'on s'était pas vu ! Tu vas encore m'assommer ou t'as décidé de varier les plaisirs ?

ZM – Je comptais plutôt te tuer. Tu n'y vois pas d'inconvénients j'espère ?

K – Bah en fait, je dois t'avouer que je suis pas vraiment d'accord.

ZM – Quel dommage, dit-il en me tirant dans la jambe.

Ca fait vraiment un mal de chien. Ah ! Non, pas l'autre ! Alerte ! Gros boboooooooooo !

K – Fils de pute.

ZM – Tt tt tt ! Ce ne sont vraiment pas des manières. On dit monsieur fils de pute.

Je le regarde bien dans les yeux et lui réponds « Enfoiré de fils de pute ». Il n'apprécie apparemment pas et vise ma poitrine. Euh… Là, je crois qu'un miracle serait le bienvenu. Heero, tu pourrais pas intervenir. Parce que c'est maintenant ou jamais là.

ZM – Va en enfer traînée.

K – Je t'y attendrais, sale con.

Et il me tire dans la poitrine.

Ma respiration se fait difficile. J'entends une autre détonation et ressens une nouvelle douleur au niveau de la poitrine. J'ai l'impression de suffoquer. En fin de compte, peut être que Wufei avait raison, j'aurais pas du participer à cette mission. J'espère au moins que Heero aura eu le temps de récupérer ce qu'il voulait. Parce que ce serait franchement dommage que tout ca n'ait servi à rien… Vraiment dommage…

Putain de guerre…

Fin