Chapitre 2: Paris

Je suis une star très demandé. Mizuki et mes amis m'admirent et sont là pour m'encourager. On est dans une de ces soirées dont je fais toujours partie. On rie tous ensemble, mais Mizuki a l'air de se forcer. Je la prends à part et lui demande si ça va. Elle me regarde dans les yeux et me dit…Hein, une sonnerie sort de sa bouche ? Une sonnerie ? Mince mon réveil ! Quel rêve fantastique, quoiqu'un peu bizarre. Vite sous la douche !

-Nakatsu, tu viens manger ?
-Tout de suite Taiki !

Je m'habille en vitesse et je rejoins mon camarade de chambre pour aller manger. Mais je ne fais que picorer. Angoisse, souci, anxiété, peur de mal faire, que de tracas. Mais, il ne faut pas que je m'apitoie sur mon sort, je suis le Moeru Waka Jishi de l'équipe de foot ! Je suis le meilleur !

-Euh, Nakatsu, il faudrait que tu y ailles.
-Mince, oui merci Sekime ! Salut !
-Donne de tes nouvelles, ne nous oublie pas.
-Pas de risque !

9h50, je cours dans ma chambre prendre ma valise, 9h52 je pars en direction du parking. 9h59 j'arrive, j'ai fais un nouveau record de vitesse, j'en suis tout essoufflé.

-Vous devez être Nakatsu-san.
-Euh, oui, vous êtes la personne qui dois me chercher ?
-Bien, si vous voulez bien vous donnez la peine de monter dans la voiture.
-Ou…oui je monte.
-Je prends votre valise.
-Tenez.

Je lui tends ma valise qu'il met dans le coffre. Je prends place dans l'élégante voiture. Le chauffeur ferme la portière et monte à son tour dans le véhicule avant de démarrer. L'intérieur est très spacieux quoi qu'un peu trop (il fait le difficile ). Le trajet dura très peu de temps, mais je ne sais pas si c'était une impression ou parce que le conducteur roulait à vive allure.

-Nous sommes arrivé monsieur, me dit le chauffeur en m'ouvrant la portière. Si vous voulez bien descendre.
-Heu, oui merci .
-Nakatsu !
-Mll Oto… heu Océane.
-T'a fais un bon voyage ?
-Oui.
-Viens, George (j'avais envie d'appeler le chauffeur George) prendra ta valise.
-Ok.

Elle m'entraîna dans l'aéroport George et moi à sa suite. Nous rejoignîmes son père dans le jet privé qui semblait leur appartenir (ben oui, c'est un photographe très riche) Je m'assis, mal à l'aise car je suis peu habitué à tant de luxe.

-Eh, Nakatsu !
-Hein ? Quoi ?
-Je te demandais si tu ne voulais pas boire quelque chose ? On a un champagne délicieux.
-Heu, non merci, je n'ai pas soif.
-Bien.

L'avion décolla. Je devais faire une drôle de tête car Océane me demanda.

-Ça ne va pas Nakatsu ?
-J'ai la tête qui tourne. Ça doit être l'altitude.
-T'avais déjà pris l'avion avant ?
-Euh, non, c'est la première fois.
-Ça explique tout, je vais te chercher un truc contre le mal du transport (berk j'aime po ça moi)

Sur ce, elle se leva et partit dans le fond de l'aéroplane. Otokimi-san qui n'avait encore rien dit m'accosta.

-Je suis content de t'avoir rencontré. Il me fallait vraiment un modèle pour cette séance de photo et tu correspondais exactement à ce que je cherchais.
-Quelles étaient vos critère de choix ? Parce que les Japonais, ce n'est pas ce qui manque.
-Tu as un visage qui exprime très bien les émotions que tu ressens. De plus, ton allure entre le yankee et le gentil garçon est plaisant. Oh, je vois que tu t'ais décidé pour les chaussures que je t'avais conseillé.
-Vu votre métier, je me suis dit que votre conseil était à suivre.
-Tu m'en vois ravi.
-Voilà ton médicament Nakatsu ! (1)
-Merci.

Je bu le verre qu'elle me tendit après avoir avalé le médicament. Quelques minutes plus tard et je me sentais déjà mieux. Le voyage dura quelques heures, je bavardais avec Océane et son père de mon nouveau travail, de tout et de rien. Une fois arrivé à Paris, je fus surpris de voir Georges avec une limousine semblable à celle qui m'avait amené à l'aéroport.

-On a des studios de photo un peu partout dans le monde.
-Ah.
-Allez monte.

Nous montâmes dans la voiture qui était encore plus grande que celle qui ma cherché. En 10 minutes, nous étions arrivés devant un grand bâtiment blanc avec de grandes fenêtre où l'on voyait des personnes marcher. Nous entrâmes et je ne savais plus où regarder tellement il y avait de choses à voir.

-Bonjour Otokimi-san, Mademoiselle et …
-C'est le nouveau modèle, il est japonais, Géraldine. Je ne crois pas qu'il comprenne le français.
-Ils disent quoi, Océane ? demandais-je intrigué.
-Oh, c'est Géraldine la secrétaire. Elle m'aide à la gestion. Elle est très curieuse, elle voulait savoir qui tu étais. Papa, je l'emmène chez Marcos !
-D'accord, je t'y rejoindrai.

Océane m'entraîna dans un dédale de couloir jusqu'à ce qu'on arrive devant une porte de couleur verte avec une lune dessus.

-La lune c'est pour être originale et pas mettre une étoile, m'expliqua Océane en ouvrant la porte. Tadam ! Voici le studio de photo. Alors qu'est-ce que tu en pense ?
-J'en avais déjà vu un mais pas aussi grand et impressionnant.
-Tu as déjà fait des photos ? Ah oui, je l'avais lu dans ton dossier. Avec qui ?
-Hara Akira. Il nous a pris, moi et mes amis.
-Hum, son nom me dit quelque chose. Ah oui je me souviens d'avoir vu son exposition une fois. C'est un bon photographe.
-Si on veut, il a des idées pas très...hum enfin bon.
-Océane, c'est toi ?
-Je suis là, Marcos !
-Je savais que c'était toi, je reconnaîtrai ta voix entre mille.
-Frimeur (le vent ) Marcos, je te présente Nakatsu Shuichi, le nouveau modèle. Il est Japonais alors n'essaye pas de lui parler, il ne comprendra pas (2)
-D'accord.
-Nakatsu, lui c'est Marcos, le coiffeur. Voilà Miriam, la maquilleuse, Julie et Fred les stylistes et Vincent le technicien.
-C'est moi qui fait en sorte que l'éclairage est top.
-Enchanté de vous connaître *big smile* (3)
-Il a dit qu'il était enchanté de vous connaître.
-Ben il déchantera vite.

Soudain ils rirent tous après que Fred eut dit ce charabia. Je ne comprenais rien et ça m'agaçait, mais je ne dis rien.

-Je vois que vous avez fait connaissance.
-Bonjour patron, dirent-ils tous en cœur.
-Bon, on va faire une ou deux photos pour voir un peu comment il se débrouille.
-Allez suis-nous !

Une vague m'emporta dans une salle à côté du studio. Julie et Fred me faisaient essayer une tonne de vêtements avant de trouver ceux qui m'iront (les premiers qu'il a essayé lol), puis Marcos me coiffa et Miriam ajouta une petite touche de maquillage. Vincent régla l'éclairage pendant qu'on me plaçait. Je n'avais pas le même sentiment que quand c'était Akira qui m'avait photographié. Là, je commençais à stresser un peu. Mais pourquoi je m'inquiétais ? Je sais comment ça se passe. Voilà, je suis détendu et ça commence. Je suis mitraillé de flash éblouissants quand un téléphone retenti.

-C'est fini, viens on va te changer, dit Fred
-Heu…
-Zut c'est vrai, il ne comprend pas ce qu'on dit.
-Océane ! cria Marco. On a besoin de tes talents de traductrice !
-J'arrive. Voilà, qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu peux lui dire que la séance est fini et qu'on va le changer, dit Julie.
-C'est fini Nakatsu, suis les, ils vont de démaquiller et te changer.
-Ok.

Je me demande si Océane en a pas assez de traduire chaque mot. Je suivis docilement la troupe. J'avais l'impression de me retrouver dans ma vrai peau. C'était bien mes habits à moi, ma coupe de cheveux initiale et mon teint. Océane me fais signe d'approcher.

-On va rentrer. On a une villa à Paris et ta chambre et là-bas.
-Ok.
-On y va.
-Salut Océane. Salut Nakatsu.
-Salut tout le monde.
-Sayonara

Peut être que je les comprendrais un jour. J'aperçus Georges et la limousine. Nous montâmes et partit vers l'extérieur de Paris. On passe devant une structure en fer immense.

-C'est la tour Eiffel, l'un des nombreux monuments de Paris. Je te les ferai visiter si tu veux.
-Ce serai génial. C'est très impressionnant. On voit pas ce genre de chose au Japon.
-Mais vous avez le mont Fuji et puis les onsen d'Hinata. Et Shibuya aussi est très impressionnant.
-Oui.
-Nous sommes arrivé mademoiselle.
-Merci Georges. Viens.

A peine descendu de la voiture, qu'un chien me bondit dessus.

-Folie ! Au pied ! Désolé Nakatsu.
-C'est pas grave. Je ne savais pas que tu avais un chien.
-En fait on en a 26. Un par lettre de l'alphabet. Elle c'est Folie Douce, mais Folie c'est plus court.
-C'est jolie. J'ai un ami qui a aussi un chien. Je préfère les chats, mais cette chienne est mignonne.

Folie Douce nous suivit en sautant dans tous les sens. Océane me conduisit à l'étage de la maison.

-Voilà, ta chambre est au fond du couloir à gauche. Tes valises y sont déjà. Si tu as besoin de moi, tu m'appelles avec le téléphone. Tu fait la touche mem puis 2.
-Ok.

J'allais donc dans ma chambre au bout du couloir à gauche. C'était une pièce magnifique. J'avais même un lit à baldaquin. Ça me changeai du lit superposé du lycée. Soudain le téléphone sonna. Je répondis

-Allo ?
-Descend, on mange…bip bip bip

Je accrochais et sortit de ma chambre. Après avoir traversé le couloir immense, je descendis l'escalier en marbre blanc. Une jeune fille vêtu de noir et d'un tablier blanc était au pied de l'escalier. Elle dit avec difficulté deux-trois mots en japonnais pour me dire de la suivre. Elle m'emmena dans une gigantesque salle à manger.

-Merci Yvonne. Assied toi Nakatsu, le repas va arriver. Tu dois avoir faim ?
-Oui.

Une autre jeune fille apporta les assiettes où il y avait de délicieux mets. Une bonne odeur s'en dégageait. Une chose me chiffonna, néanmoins.

-Océane ?
-Oui.
-Ton père n'est pas là ?
-Non, il est entrain de développer tes photos, il ne mangera pas avec nous, mon frère le remplace si je puis dire.
-Otokimi Jarod, enchanté.
-Vous parlez bien japonais, dis-je étonné.
-J'ai fais mes études au Japon. C'est un pays que j'aime beaucoup.
-Si vous ne mangez pas tout de suite, ça va refroidir.
-A vos ordres chef ! répondis le frère d'Océane.

Nous mangeâmes donc en silence. C'était délicieux. Après le diner, je pus me retirer dans ma chambre. J'avais le droit de me balader dans la villa si je le souhaitais, mais je préférais rester sur mon lit. J'étais fatigué. Je devais téléphoner à mes amis, mais je n'en avait plus la force. Je m'affalais sur l'oreiller moelleux et m'endormis rapidement.

Fin

(1) Aspégic ou Doliprane lol, c'est un pitit clin d'œil à l'infirmière de mon bahut qui nous demande toujours ça

(2) Il n'y a que Océane et Otokimi-san qui parle Japonais et c'est avec Nakatsu.

(3) Il a oublié qu'ils ne comprennent pas le japonais

Apparté on …

K: Alors ?
N: De mieux en mieux. J'adore.
K: Mirciiiiii.
S: Et nous alors ?
K: Tient, tu veux plus d'apparition ? Depuis quand tu aimes mon travail ?
S: Jamais je n'aimerai ton travail.
M: Elle est bien cette fic, mais moi aussi je veux plus d'apparition.
K: C'est bon, dans le prochain chapitre vous aurez un peu de dialogue. Bon, je vais allez écrire la suite. Sayonara !