Disclamer : je ne suis absolument pas la proprio des perso, lieux, néologismes, et tout l'univers de Harry Potter et je suis même pas la proprio de l'histoire car c'est une traduction d'une fic qui est publié sur (site de fics en anglais spécialisé surtout dans les R/Rh voir parfois H/G) pour ceux que ça interresse.

L'auteur est RogueSugah. C'est à elle que revient le mérite de la Fic.

C'est une fic assez longue elle fait aujourd'hui 43 chapitres et elle est absolument pas terminée, je n'en connaît moi-même pas la fin.

C'est une Ron /Hermione (comme s'ils pouvaient être avec quelqu'un d'autre), c'est une relation assez passionné, comme les deux personnages principaux, bien sur il y a Harry et Ginny mais l'histoire est principalement vue par les yeux de Ron et de Hermione. Cette fic tient compte de la personnalité que JRK à donner à ses personnages, donc vous aurez bien un Ron et une Hermione très buté mais très passionné et donc quelques disputes en perspectives. Harry est encore quelque peu secoué et assez grognon, Ginny très perspicace, Fred et George égales à eux-mêmes, Krum toujours un canard boiteux et renfrogné sans son balais et la bande des filles gloussantes de Poudlard toujours là (Padma Parvati et Lavande).

L'histoire commence peu après la fin de la cinquième année, sur le chemin de traverse par une très grosse dispute entre R et Hr qui est avorté par...( vais pas balancer l'histoire quand même). L'histoire tient donc compte des 5 premiers tomes et donc de certains événements survenus à la fin de la 5e année du trio dans le dpt des mystères.

Tiens à remercié Maëlle (qui publie aussi sir ) et qui a eu la gentillesse de corriger ma traduction (dit lui merci apparemment j'avais boudé les accents sur les « à » et les « où » et je remercie encore une fois RogueSugah de me laisser traduire et faire découvrir cette fic au fans francophones de R/Hr.

Voilà le Rating s'explique par plusieurs scènes qui arriveront un peu plus tard dans la fic et cela évite les problèmes.


Réponses aux reviews

Billy. Comme je te l'ai dit voila la suite. C clair quand bon 'pig' que tu es tu devais etre aussi frustré que Ron pour ce coup là, you perv !!!!! Bon merci pour vos encouragements tu sais a quel point ils me touchent. Bisous

Riri je ferai passer le message à l'auteur ne t'inquiète pas. T reviews me font très plaisir et je peux te dire que tu es en passe d'acquerir le label revieweuse fidele. Merci .

Menssa. Oui la suite est vraiment genial la scene en cour DADA est trop belle ainsi que celle du couloir. Jepense rester assez évasive pour le coup . Me ferai plaisir de discuter un jour avec toi, car toi tu a aussi pas mal de fic sur checkmated et de pouvoir en discuter surtout celle de Redblaze. Moi aussi j'adore Fire and ice. Et toi et elle avez le meme point de vue sur Ron et moi j'adore son point de vue donc tu sais au trouver mon adresse. Bisous , comme je te l'ai dit ça me fait vraiment chaud au cœur quand tu me dit que la trad est bonne car toi tu as le point de comparaison. Encore merci.

Eléa013 bah désolé pour Harry c pas pour tout de suite enfin dans le temps ca met pas longtemps mais en chapitre si . Sinon merci, tant dirait plus la prochaine fois. label revieweuse fidèle

Jamesie cass oui attendrissant et drole, et tu vas voir c comme ca dans de nombreux chapitres dont celui que tu vas lire tout de suite. Bisous label revieweuse fidèle

Witch dark Merci oui j'en connaît un aussi qui trouve ça très frustrant (c billy). Oui pauvre Ron. Je suis en train de passer le message a la correctrice et je le dirait a l'auteur

Sugy. Oui c une scene très longue qui se termine sur ce chapitre mais il fait 17 page donc tu peux estimer la longueur de la scene. Merci.

Larmes de pluies. Oui il manke toujours de confiance en lui il va d'ailleurs une scene très belle à propos de ça entre lui et Hermione un peu plus tard !! Oui mdr c vrai qu'il y a de koi se poser des questions. label revieweuse fidèle merci et bisous

Benelie oui moi aussi j'adore c scene mais bon je suis pas la personne la plus objectif. Je suis quand meme la tarée qui a décidé une fic de plus de 300000 mots qui est loin d'etre terminée.

Merci et bisous

Allez tous lire Romance, guerre et mystères de Billy et Menssa ainsi quej 'hangement' des mêmes auteurs.


CHAPITRE 12

Il était trois heure du matin passée, quand Molly Weasley atteignit, sur la pointe des pieds, le palier du premier étage. Arthur avait essayé de la convaincre d'aller se coucher juste après la fin de la discussion qu'ils avaient eu avec Dumbledore, mais elle savait qu'elle serait incapable de trouver le sommeil, tant qu'elle ne se serait pas assurer, de ses yeux que Hermione allait bien.

Elle avait appris quelques choses intéressantes à propos de l'autre meilleur ami de son fils ce soir. Des choses qui l'avaient stupéfaite et des choses qui l'avaient rassurée. Elle savait évidement que Hermione était une jeune fille brillante, même avant que Rémus n'admette que Hermione était la sorcière la plus intelligente de son âge qu'il n'avait jamais rencontré. Elle savait que Hermione était obstinée et que sa forte volonté lui permettait de ne pas se faire entraîner dans les aventures insensées de Harry et de Ron. En fait, Molly avait plus qu'une grande suspicion que s'il y avait bien quelqu'un qu'on ne pouvait pas forcer à faire quelque chose dont elle n'avait pas envie c'était bien Hermione. Pas qu'elle la désapprouvait, bien au contraire, quelqu'un doit bien garder ses garçons dans le droit chemin, se dit elle tandis qu'elle tendait la main vers la poignée de porte de la chambre de Percy et qu'elle l'ouvrait sans un bruit.

Mrs Weasley savait depuis longtemps que Hermione était courageuse. Elle était une Griffondor après tout. Mais c'était la première fois qu'elle en était témoin directement. Elle avait appris quelques choses qui l'avait fait bondir à propos de Ron et de ses deux meilleurs amis pendant la conversation qu'elle avait tenu après qu'ils aient tous vu le souvenir dans la Pensine. Les choses que Lupin avait partagées avec le groupe furent particulièrement instructives. Polynectar ; retourneur de temps ; tout ce qui s'était passé dans la cabane hurlante ; tout ce qu'ils avaient fait pour aider Sirius à échapper au ministère et aux détraqueurs, la capture et le chantage fait à Rita Skeeter. Et c'était seulement les choses dont elle était au courant.

Les révélations du Professeur Dumbledore sur ce qui était réellement arrivé à Dolorès Umbridge durant son dernier jour en tant que directrice et grande inquisitrice de Poudlard, eurent l'effet d'une petite bombe. Il était clair que Hermione avait bien plus de ressources qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Elle avait inventé une histoire pour protéger Harry de cette horrible femme qui avait envoyé les détraqueurs après lui. Elle avait menti avec tant de convictions que Umbridge les avait suivit directement dans la Forêt Interdite. Elle avait mené Umbridge dans un piège, en savant pertinemment que cela coûtera sûrement la vie à cette femme. Avec cette action, elle avait prouvé que s'y on la poussait, elle pourrait aller jusqu'à tuer pour protéger ses amis. Et aujourd'hui, elle a montré qu'elle pourrait aller jusqu'à mourir pour eux.

C'est à ce moment là que Mrs Weasley réalisa qu'elle avait essayé de mettre Ron et ses amis à l'abri de ce que tous trois combattaient depuis des années déjà. Cette révélation la mit en colère. Ce n'était pas juste que leur innocence leur ait été volée. Ce n'était pas juste cette responsabilité sur les épaules de Harry dès un si jeune age. Toutefois, se dit-elle à elle-même, il n'a pas eu à affronter tout cela tout seul, Ron et Hermione ont partagé ce fardeau avec lui. Non seulement ils l'ont partagé, mais en ont en fait le leur. Tout les trois l'ont combattu depuis qu'ils ont l'âge de onze ans. Ils ont presque à chaque fois fait face à la menace ensemble. Réfléchit Mrs Weasley tandis qu'elle poussait la porte et faisait un pas dans la pièce sombre. Seulement cette fois, Hermione a dû y faire face seule.

Les yeux de Mrs Weasley s'écarquillèrent à la vue de la scène qui se tenait devant elle. Elle était depuis longtemps au courant que les sentiments de Ron pour son amie 'très particulière' n'étaient pas strictement platoniques. Elle avait observé leurs interactions très attentivement depuis l'été dernier, en cherchant à savoir quels étaient exactement les sentiments de Hermione. Bien sur ils se chamaillaient incessamment, pour la moindre petite chose. Pas qu'elle trouvait cela anormal. Ils avaient une relation très volatile depuis le début. Ron avait toujours facilement échaudé et Hermione n'était pas la seule personne avec laquelle il se battait. Mais elle semblait particulièrement douée pour appuyer sur les bons boutons. D'un autre coté, elle semblait aussi être, la seule à avoir l'habilité de le calmer quand elle en faisait le choix. Avant l'été dernier, Molly n'avait jamais vraiment réfléchit à la raison de leurs disputes. Il était évident qu'ils étaient assez proches pour savoir comment énerver l'autre et prendre plaisir à le faire, mais ils ne le prenaient non plus jamais vraiment à cœur. Du moins, elle y avait toujours pensé comme cela.

Mais le temps vient et les choses changent. Ron était revenu à la maison à la fin de sa quatrième année, d'une humeur massacrante dont elle ne se rappelait pas avoir jamais été témoin auparavant. Il était irritable et agressif avec tout le monde. Il avait passé la première semaine des vacances enfermé dans sa chambre où il passait son temps à arpenter la maison comme un lion en cage, prêt à mordre quiconque croisait son chemin. Au début, elle avait pensé que cela avait avoir avec le retour de celui-dont-on ne doit pas prononcer le nom, jusqu'à qu'elle surprenne les jumeaux en train de le taquiner à propos de Viktor Krum. C'est à ce moment-là qu'elle réalisa d'où vraiment venait le problème. Par conséquent, quand Hermione arriva au quartier général de l'Ordre du Phoenix, quelques jours plus tard, Molly décida de les observer attentivement. Elle ne manqua aucun des coups d'œil furtifs qu'ils se lançaient. Ni l'un ni l'autre n'avait admit ses sentiments cet été-là, mais elle savait que cela n'était qu'une question de temps. Et ce soir, elle était sûre que cela était enfin arrivé. Cependant, elle n'y était pas encore préparée. Mrs Weasley n'était définitivement pas prête à les trouver au lit ensemble.

Sa première impulsion quand elle trouva son fils, son bras drapé autour de la jeune fille endormi, fut de s'avancer vers le lit et de l'en extirper. Mais quelque chose l'en empêcha. Peut-être était-ce le fait que Hermione semblait si paisible. C'est un miracle qu'elle puisse réussir à dormir après tout ce qu'elle a traversé, pensa Mrs Weasley en s'approchant du lit.

Plus elle se rapprochait du couple endormi, plus elle réalisait que les choses n'étaient pas ce qu'elles semblaient être au premier abord. En fait, Ron dormait au dessus des draps et non en dessous. Il s'était drapé avec le couvre-lit et s'en était servi pour aussi couvrir un peu Hermione, il avait laissé ce dernier exprès entre eux et cela la rassura. Il était évident qu'ils avaient tout deux réalisé que dormir dans le même lit, n'était pas tout à fait approprié et ils avaient pris les dispositions pour s'assurer que cela restait quelque peu innocent.

Encore que, j'ai toujours envie de le réveiller, se dit-elle à elle-même en se penchant pour saisir le jean abandonné qui jonchait le sol. Il ne devrait pas être ici, pendant qu'elle scrutait le sol pour trouver d'autres traces de vêtements abandonnés. Il en aurait sûrement plus s'il s'était réellement passé quelque chose. Ne trouvant rien, elle reporta son regard sur les deux adolescents enlacés.

Il n' y a aucun moyen que je le réveille sans réveiller Hermione. Réfléchit-elle. Et la pauvre chérie à vraiment besoin de dormir. Elle a traversé une terrible épreuve, je suppose que cela veut dire qu'elle ne veut pas rester seule. C'est normal qu'elle soit effrayée. J'aurais du m'en douter et demander à Ginny de rester avec elle. Maintenant c'est trop tard. Mais demain, elle déménagera dans la chambre de Ginny. Décida Mrs Weasley alors qu'elle déposait le jean de Ron sur la chaise où se trouvait déjà la robe de chambre que portait Hermione.

Je suppose que, pour ce soir, je peux faire une exception, pensa t-elle pendant qu'elle regagnait la porte. Mais dès demain matin, Arthur devra avoir une discussion avec Ron. Les choses sont, de toutes évidences, différentes, maintenant. Ils ne peuvent plus dormir dans la même chambre. Elle allait fermée la porte derrière elle quand elle changea d'avis. Et plus de porte close, non plus. Décida t-elle en repoussant la porte contre le mur, s'assurant ainsi qu'elle soit bien grande ouverte avant qu'elle n'aille se coucher.

Georges Weasley se trouva devant un cadeau inespéré quand il traversa le couloir du premier étage pour se rendre dans la salle de bain. Encore endormi, il se frottait les yeux dans une tentative pour se réveiller quand il passa devant la porte grande ouverte. Il avait déjà dépassé la chambre de Percy quand il s'arrêta d'un coup avant de faire quelques pas en arrière et de jeter un second coup d'œil dans la pièce. George fixait bouche bée son jeune frère et Hermione pelotonner l'un contre l'autre dans le lit. Ils rendent vraiment cela trop simple. Se dit-il à lui-même tandis qu'un sourire espiègle se dessinait sur son visage. Puis il disparut en laissant un bruyant crack.

Ron se réveilla en sursaut. Quelque chose n'allait pas, il ne savait juste pas ce que c'était encore. Le premier indice fut qu'il ne fut pas aveuglé par un orange lumineux à la minute où il ouvrit les yeux et qu'il fixa le plafond. Cela ne pouvait tout simplement qu'une seule chose, je ne suis pas dans ma chambre. A peine cette information avait été enregistrée par son esprit fatigué, qu'une seconde le frappa. Je ne suis pas seul. Quelqu'un d'autre dormait à coté de lui. Juste à coté de lui, pratiquement sur lui, pour dire vrai. Quoiqu'il en soit, c'était lui qui utilisait le seul oreiller du lit et plutôt que de se battre pour lui, peut importait qui était avec lui, celui-ci avait préférer le choisir lui comme oreiller.

Cela lui prit un petit moment pour réaliser qui c'était jusqu'à que les souvenirs de la nuit précédente l'envahisse. C'est Hermione. Elle a été enlevée par les Mangemorts, mais elle s'est échappée. Elle m'a dit qu'elle m'aime, pensa joyeusement Ron, tout en souriant au plafond. Elle m'a demandé de rester ici avec elle et...nous nous sommes bécotés. J'ai bécoté l'un de mes meilleurs amis... et c'était vachement génial. (n/t : mdr, you pig, ndlc : pig pig nan juste pyj avec hormones, n/t, yes just pyg, ne pas faire attention delire entre la correctrice et la traductrice sur les pyg de 16 ans.)

Ron aurait pu rester allongé et se contenter de repenser aux événements de cette nuit jusqu'à qu'il se rendorme, s'il n'y avait pas eu cette petite voix dans sa tête pour lui murmurer que quelque chose n'allait pas. Mais qu'est ce que cela pouvait bien être ? Hermione va bien. Elle dort juste là, à coté de toi. Les choses ne peuvent pas être plus parfaites. Se dit-il à lui-même. Alors...pourquoi suis-je réveillé ?s'interrogea t-il. Parce que quelque chose m'a réveillé. J'ai entendu quelque chose et ça m'a réveillé, mais qu'est ce que c'était ?

Son cœur se mit à battre bruyamment dans sa poitrine, Ron se glissa doucement alors d'en dessous d'Hermione et s'assit sur le rebord du lit pour étudier la chambre. Son regard s'arrêta immédiatement sur la porte qui était grande ouverte. Ron ne voulant pas la réveiller sortit le plus discrètement possible du lit, se dirigea vers la porte et jeta un coup d'œil de chaque coté du couloir.

Il n'y avait personne. Il re- regarda de chaque coté et ne vit toujours rien. Quelqu'un a ouvert cette porte. Se dit-il tandis qu'il entrait dans le couloir pour écouter le moindre son ou mouvement.

Ron considéra quelques instants l'idée d'aller chercher sa baguette dans sa chambre, mais l'abandonna rapidement, quand il repensa à l'état dans lequel il avait laissé sa chambre et que sa baguette devait en fait se trouver enfouie sous les décombres qui autrefois la meublait. Cela prendrait trop de temps pour la trouver et je ne veux pas laisser Hermione toute seule. Se dit-il à lui-même quand il revint dans la chambre de Percy et ferma la porte derrière lui.

C'est probablement rien, se dit-il à lui-même en remontant dans le lit. Il de positionna sur le coté de façon à pouvoir être face à la porte. Peut-être qu'elle est allée au toilettes et qu'elle a oublié de refermer la porte quand elle est revenue. Réfléchi-t-il. Il reporta son regard sur Hermione et la vit attraper l'oreiller dans son sommeil puis le serrer contre sa poitrine.

Encore fatigué, mais incapable de dormir plus longtemps, Ron se calla sur un de ses coudes et continua à fixer la porte. Seulement la forme endormie derrière lui attirait beaucoup plus son intérêt. Pendant une minute ou deux, il tenta de partager son attention entre les deux, il regardait alternativement Hermione et la porte. Mais fixer une porte s'avérait parfaitement ennuyeux et bientôt il l'eut complètement oubliée. Ron s'allongea en appuyant sa tête contre sa main, s'apprêtant à rester là, pour regarder silencieusement, Hermione dormir.

C'était une opportunité rare, après tout. Alors il allait en profiter et ne rien gaspiller. Ron l'avait souvent observée auparavant, mais d'habitude c'était en classe quand elle était trop occupée à travailler pour s'en rendre compte. Etudier Hermione était devenu son passe-temps favori, encore plus que le Quidditch. Mais c'était son plaisir secret et il lui était difficile de le faire aussi souvent qu'il l'aurait aimé. Même si Hermione était trop préoccupée pour s'en apercevoir, quelqu'un d'autre aurait pu. Ron savait que Harry l'avait surpris à plusieurs occasions. Le plus souvent, Harry y répondait seulement en roulant les yeux, mais gardait le silence. Cependant Harry était son meilleur ami, si cela avait été quelqu'un d'autre comme Parvati ou Seamus qui l'avait surpris, Ron était certain qu'il n'aurait sûrement pas gardé le silence. Au final, il n'avait jamais eu la possibilité de l'observer aussi longtemps qu'il l'aurait voulu. Les coups d'œil rapides et les regards furtifs étaient devenus de plus en plus fréquents avec les années, mais cela n'arrivait toujours à le satisfaire. Il voulait en voir plus. Il avait besoin d'en voir plus. Il voulait mémoriser chaque détail. Il voulait apprendre par cœur toutes les lignes, toutes les courbes qui dessinaient son corps. Il voulait pouvoir fermer les yeux et pouvoir parfaitement visualiser son visage. Ses chaleureux yeux marron. Ses lèvres tendres. Son abondante chevelure. Combien de fois s'était-il restreint lui-même de toucher ses cheveux ?

Maintenant, rien ne m'arrête. Ron tendit la main et caressa une boucle tomber sur la joue de Hermione.

« Qu'est ce que tu fais ? » Demanda Hermione en baillant et battant de paupières avant de se mettre à le fixer.

« Te regarde, » Répondit Ron avec un sourire.

« Pourquoi ? » Questionna Hermione en arquant son sourcil. Et ce que j'ai bavé ou quelque chose d'autre ?

« Parce que tu es belle, »

« Je ne le suis pas, » Répondit-elle en se servant de l'oreiller pour couvrir son visage. « Je suis affreuse le matin au réveil, » l'entendit-il déclarer d'une voix étouffée. « J'ai les yeux bouffis et mes cheveux sont dans tous les sens et... »

« Je pense que tu es belle, » l'interrompit Ron, en attrapant l'oreiller avant de le jeter au sol pour qu'elle ne puisse plus se cacher derrière.

« Alors, tu es un idiot. » Répondit sèchement Hermione.

« Quelqu'un est grognon, le matin. » Dit Ron avec un gloussement. Elle ne gâcherait pas sa bonne humeur. Pas aujourd'hui.

« Tu serais aussi grognon, si tu te réveillais avec l'impression qu'un troupeau d'hippogriffe t'avais piétiné pendant la nuit. »

Oh ! C'était donc ça. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, il avait déjà à maintes occasions fait expérience de sa 'bonne' humeur matinale. Ce n'était pas quelque chose d'insupportable. Il savait qu'elle avait tendance à l'asticoter quand elle était de mauvaise humeur. Mais cette fois, il ne sauterait pas sur l'occasion. « Un bon long bain chaud pourra sûrement te faire du bien, » Suggéra Ron, « ça me fait toujours du bien après un entraînement de Quidditch éprouvant, je peux vite aller t'en faire couler un, si tu veux. »

« Non, je ne veux pas bouger, » Répondit Hermione, en lui lançant tout de même un faible sourire.

C'est bon signe, pensa Ron. Son humeur s'améliore. « Tu ne peux pas juste rester au lit, toute la journée » l'informa t-il. « Cela va rendre ça encore pire, tu dois te lever et bouger. »

« Je ne veux pas bouger, » Lui dit-elle. « Ça fait mal. »

« Où est-ce que tu as mal ? » Demanda Ron, dans l'espoir de pouvoir y déposer de petits baisers, pour la faire se sentir mieux.

« Partout, » Se plaignit Hermione.

« Mets-toi sur le ventre, » Exigea Ron en se mettant lui-même en position assise à coté d'elle.

« Pourquoi ? » Demanda Hermione, le fixant suspicieusement.

« Tu ne peux pas, pour une fois, faire quelque chose que je te demande sans discuter ? » Demanda Ron, en se forçant à avoir l'air irrité. Il savait qu'elle désirait vivement lui répondre, mais elle ne pouvait plus vraiment le faire maintenant. Non sans apparaître querelleuse. Bien, pensa t-il. Il était amusé de savoir qu'il ne lui avait laissé que deux choix. Elle pouvait soit faire ce qu'il lui avait demander et soit commencer à discuter et finalement prouver qu'il avait raison. Dans les deux cas, il gagnait. Il ne doutait pas du choix qu'elle allait faire.

« Bien, » Soupira Hermione en s'effondrant sur le matelas avant de commencer à fixer la tête du lit. « Puis-je avoir l'oreiller, maintenant ? » Demanda t'elle sèchement.

« Non, » l'informa Ron, en se relevant pour se mettre à califourchon sur son corps.

« RON ! Qu'est ce que tu fais ? » Cria Hermione en tentant de se retourner. Mais avant qu'elle n'ait le temps de se retourner pour voir ce qu'il faisait, Ron s'était assis sur le bas de son dos, l'immobilisant contre le lit. « Dégage de moi ! » Lui ordonna Hermione.

« Chut, » Dit-il en se remettant sur les genoux, soulevant ainsi son poids d'elle, mais néanmoins continuant à l'immobiliser. Ron se pencha et balaya les cheveux qui se trouvaient sur le haut de son coup d'un coté du cou. Il plaça ses mains sur les épaules de Hermione. « J'essaye juste de te faire te sentir un peu mieux. Maintenant, relaxe. » Lui demanda t-il alors qu'il commençait à masser les muscles autour de son cou.

Ron sentait la tension de son corps céder sous la pression de ses mains, quand il malaxa le haut de son dos. A peine quelques secondes plus tard, il commença à entendre de faibles gémissements s'échapper de ses lèvres.

« Je ne te fais pas mal, au moins ? » Demanda Ron, bien qu'il était quasiment sur qu'elle appréciait ce qu'il lui faisait.

« Mmmmm, non. C'est vraiment bon, en fait. » Admit Hermione. « Peux-tu descendre un peu plus bas et sur la gauche ? »

Ron descendit instantanément ses mains sur le centre du dos.

« Ooooooo, oui, là ! » Cria Hermione quand ses doigts puissants commencèrent à masser l'endroit où Lestrange l'avait frappé. « Merlin, Ron, c'est trop boooon ! » Gémit-elle. « Mmm, peux tu le faire plus fort ? Ooooo, oui oui comme ça ! »

Avant même d'avoir obéi à sa requête il avait commencé à appliquer plus de pression, Ron ne réalisa que trop tard que ce n'était pas une si bonne idée que ça. Il n'avait pas prévu... que cela pouvait s'avérer avoir un caractère sexuel et que son corps répondrait assez rapidement aux sons qu'elle émettait. Ce n'était pas seulement les gémissements qui l'excitaient. C'était les mots qu'elle utilisait qui avait le plus d'effets sur lui. Bien que totalement innocents, ils étaient juste trop... excitants. Il ne pouvait pas s'en empêcher mais il espérait qu'elle dirait les mêmes mots, s'il lui faisait l'amour. Réalisant qu'il devait s'arrêter, maintenant, avant que son corps ne commence à trahir ses pensées. Ron retira ses mains du dos de Hermione et s'allongea sur le ventre juste à coté d'elle (n/t : on se demande pourquoi spécialement cette position).

« C'était merveilleux ; » Soupira Hermione en se mettant sur le coté pour lui faire face. « Pourquoi t'es-tu arrêté ? »

« Mes doigts étaient fatigués, » Mentit Ron. « ça t'as fait du bien ? »

« je pense que oui, » lui dit Hermione avec un sourire sincère. Mais il s'affadit rapidement. « Où as-tu appris à utiliser tes mains comme ça ? » Lui demanda-t-elle en le fixant suspicieusement.

« Quoi ? » Demanda Ron, il ne s'attendait vraiment pas à cette question. « Oh...euh, de Charlie. »

« Charlie t'as appris comment faire un massage. »

« Euh...ouais, » Dit Ron tandis que son visage commençait à virer au rouge. « il se plaignait toujours de ses épaules ou de ses bras qui lui faisaient mal à cause du Quidditch. Parfois Maman les massait un peu pour lui. Parfois quand elle était occupée, elle demandait à Ginny ou à moi de le faire. »

« Oh, » Dit Hermione. « Faisant semblant de toujours le fixer suspicieusement. « C'était gentil de ta part. »

« Je n'ai jamais fait ça comme ça avant, » Dit Ron, avec une expression embarrassée. « Je veux dire, allongé. Charlie était toujours assis sur une chaise et...bien... ce n'était juste pas comme ça. »

« Et bien, merci. » Dit Hermione. « C'était vraiment adorable de ta part de le faire. »

« Ce n'était pas grand-chose, » répondit Ron, sentant son visage rougir de plus belle. « Mais, tu pourras toujours me retourner la faveur quand nous serons de nouveau à l'école et que je recommencerais l'entraînement de Quidditch. »

Ron vit Hermione sourire durant quelques secondes avant que son visage s'assombrisse.

« Hermione y a-t-il quelque chose qui te préoccupe ? Je veux dire à part la douleur. Est-ce que j'ai fait quelque chose ? Si j'ai... »

« Non, » Répondit-elle, sa voix sonnant légèrement alarmée. « Tu n'as rien fait, tu as été parfait. »

« Alors qu'est ce qu'il y a ? » Demanda Ron, maintenant convaincu que quelque chose n'allait réellement pas. Elle essayait de lui cacher mais il pouvait voir qu'elle était préoccupée. Il ne pouvait juste pas encore deviner pourquoi. « Tu peux me le dire tu sais, » Persista-t-il. « Tu ne dois pas... te sentir inconfortable avec moi. »

« Je ne le suis pas, » Insista Hermione.

« Bien alors, qu'est ce qu'il y a ? » Demanda t-il.

« Est ce que... » Commença t-elle, mais elle s'arrêta et le regarda tristement. « Tu ne penses pas que nous faisons une grosse erreur ? » le questionna t-elle d'une voix tremblante.

« Tu penses que la nuit dernière était une erreur ? » Demanda Ron, son visage se décomposant littéralement. La joie qu'il avait ressentit en découvrant la femme qu'il aimait pelotonnée contre lui, à son réveil, s'était immédiatement envolée. Pendant un instant, il lui fut impossible de respirer, il avait l'impression d'avoir prit un cognard dans le ventre. S'il avait eu son balai, il se serait sûrement déjà envolé très haut et se serait laisser tomber, jusqu'à que cela met fin à ses souffrances. Mais il n'était pas sur son balai et il n'avait aucun moyen d'échapper à la désolation qu'il ressentait.

« NON ! » Cria Hermione quand elle vit l'expression blessée sur le visage de Ron. « Ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire, » Lui assura t-elle tandis qu'elle se mettait en position assise et qu'elle tendait le bras pour saisir sa main. « C'est juste... et bien... tu n'es pas effrayé ? »

« Par quoi ? » Se débrouilla Ron pour articuler. Il se mit sur le dos et leva les yeux vers elle. D'avoir mon cœur arraché de ma poitrine et piétiné. Cria intérieurement Ron. Non, par ce que c'est déjà fait. (n/t : pauvre Ron)

« De gâcher les choses, » Répondit Hermione. « Qu'est ce que l'on fait si cela ruine notre amitié, si on en arrive à se détester l'un... »

« Tu t'inquiètes trop, » Répondit Ron avec un rire forcé. Ok, ce n'est pas aussi mauvais que je le pensais. Ce n'est pas comme si c'était une chose que tu ne t'étais pas demandé des centaines de fois. Elle est juste effrayée. Assure-lui juste que cela n'arrivera pas.

« tu es mon meilleur ami, Ron. Je ne sais pas ce que je ferais si je te perdais. Je veux dire... Harry est vraiment génial et tout, et je sais qu'il sera toujours là pour moi, mais si nous ne sommes pas... tu sais... mais tu as toujours été celui dont je dépendais. »

« Vraiment ? » Demanda Ron, plus que surpris. « Tu as toujours eu l'air plus à l'aise avec Harry. »

« Et bien... » Dit Hermione tandis que ses joues rougissaient. « Je suppose qu'il y a une sorte de respect entre nous. »

Ron sentit sa gorge se nouer tandis qu'il essayait de refouler une montée de jalousie. Il n'avait pas pensé qu'elle allait admettre qu'il avait raison.

« Je veux dire... » Continua Hermione, son rougissement devenant de plus en plus prononcer. « Et bien... c'est beaucoup plus simple avec Harry. Je ne dois pas... »

« Tu ne dois pas quoi ? » l'interrompit Ron, sa voix était quelques octaves plus haut et quelque peu agressive.

« Je ne dois pas... réprimer l'envie instinctive de lui rouler une pelle à chaque fois qu'il rentre dans une pièce. » Répondit Hermione.

Cette fois c'est Ron qui rougit. « En effet ! » Ricana Ron tandis qu'il lui lançait un de ses sourire en coin, oh combien charmeur. N'attendant pas qu'elle lui réponde, Ron se pencha et saisit Hermione pour la placer au dessus de lui. « Plus rien ne t'arrêtes, maintenant ? » lui demanda t-il sur un ton joueur.

« Juste le fait que j'essaye d'avoir une conversation sérieuse avec toi » Lui répondit Hermione, légèrement irritée.

Ron n'était pas stupide. Si elle avait été réellement agacée, il savait qu'elle l'aurait repoussé et elle ne l'avait pas fait. Il envisagea de l'embrasser pendant un instant mais décida finalement que cela serait mieux de la laisser dire ce qu'elle avait dire en premier. Il enroula ses bras autour de son cou et les fit rouler sur le coté de manière à ce qu'il reste face à face. Ron la regarda dans les yeux et attendit qu'elle continue. Mais Hermione ne sembla pas vouloir parler. Tout ce qu'elle faisait c'était le fixer elle aussi dans les yeux, elle semblait plutôt découragée.

« Est ce que ça te semble être une mauvaise chose ? » lui demanda Ron en soupirant.

« Quoi ? » demanda Hermione confuse.

« Arrêtes de réfléchir, » Dit Ron ne lui donnant une légère tape sur le front. « Et dit moi ce que tu ressens là, » lui instruisit-il en plaçant la main de Hermione sur sa propre poitrine, près de son cœur (n/t : que ce soit clair Ron met la main de mione sur son cœur à lui, donc il n'y pas de plotage sous entendu, lol)

« Je ne pense pas pouvoir, » Répondit-elle, après y avoir réfléchit quelques instants.

« Oh, s'te plait, » Dit Ron en roulant des yeux. « Si McGonagall te posait la question au prochain devoir, tu lui écrirais un putain d'essai. »

« Très bien, » Dit Hermione en se relevant pour s'asseoir. « Je vais te répondre. Que sais-tu de la mythologie grecque ? » Demanda t-elle.

« De quoi parles-tu, Merlin ? » Dit Ron surpris. « La mythologie grecque ? Qu'est ce que cela à voir avec nous ? » à moins que tu me dise que je suis un Dieu, pensa t-il en combattant son envie de sourire.

« Tu m'as demandé de t'expliquer ce que je ressentais, j'essaye de te le dire. »

« Je ne vois toujours pas ce que Zeus, le Mont Olympe, ou n'importe quelles autres de ces conneries à avoir avec tout ça, »

« Ce ne sont pas que des conneries. Certaines choses sont vraiment intéressantes. Je suppose que tu as déjà entendu parler de Platon ? »

« Le philosophe ? » Répondit Ron.

« C'est ça, » Répondit Hermione. « Et bien, il y a longtemps, il a écrit un essai qui s'appelait le Symposium. Dans cet essai, Platon reparle d'un ancien mythe grec qui explique la création des humains. D'après ce mythe, à un moment l'Humanité existait par pair, deux personnes jointes dans le dos. Ils partageaient tout. Un cœur, un corps, une âme. Tu as déjà entendu parler de ce vieux dicton qui dit que deux têtes valent mieux qu'une, n'est ce pas ? »

Ron acquiesça, il essayait de l'écouter, mais il se demandait toujours qu'est ce que cela avait avoir avec ce qu'elle ressentait pour lui ? » Tout cela sonnait comme un tas de conneries pour lui.

« Et bien, ces gens pensaient qu'ils étaient très intelligents » Continua Hermione. « Et ils ont décidé qu'ils en avaient assez de servir les Dieux et ont commencé à se battre pour leur liberté. Bien sur, ils ont perdu spectaculairement. Après que la guerre se soit terminée, les Dieux décidèrent que ces personnes avaient besoin d'être punies pour leur arrogance. Alors Zeus est venu sur terre et il envoya des éclairs sur chacun d'entre eux, les séparant en deux moitiés, là où on avait deux personnes complètes, maintenant il y avait deux cœurs, deux corps, mais toujours qu'une seule et même âme. Les gens furent dévastés. Ils se sentaient vides et seuls. Ils ne savaient pas quoi faire pour sentir à nouveau connecté. Ils ne mangeaient plus. Ils ne dormaient plus. Quand ils retrouvaient leur autre moitié, ils s'étreignaient juste l'un l'autre et pleuraient la perte de quelque chose d'aussi beau. Eventuellement, ils commençaient à mourir du manque de nourriture et les Dieux réalisèrent que s'ils ne faisaient pas quelque chose rapidement, bientôt il ne resterait plus personne. Alors Zeus revint sur terre et transforma une personne de chaque paire en un homme et l'autre en une femme. Il leur donna des corps différents pour que pendant encore de brèves périodes, ils puissent se sentir unis comme ils l'étaient avant et qu'ils puissent faire l'expérience de la proximité qu'ils partageaient avant tout le temps. Et il leur donna aussi la possibilité d'avoir des enfants, ainsi la race humaine ne mourrait jamais. Mais leurs enfants naissaient incomplet. Destinés à parcourir le monde à la recherche de leur seconde moitié qu'ils avaient perdu à leur naissance, leur autre moitié, leur âme sœur. »

« C'est ce que je ressens, » Dit Hermione d'une voix tremblante après avoir terminé son explication. « Tu es mon autre moitié. Je pense que je l'ai su au moment où je t'ai vu dans le train. Il y avait quelque chose qui m'attirait chez toi. Je ne pouvais ni l'expliquer ni certainement pas le comprendre, pas encore du moins. Mais la nuit dernière... je me suis sentie comme... comme si... je m'étais perdue moi-même. Comme si je m'étais perdue et retrouvée en même temps, si cela a un sens. Et je voulais que cela arrive. Je ne voulais pas manger. Je ne voulais pas dormir. Je voulais seulement être avec toi. Je voulais tellement être proche de toi de façon qu'il soit impossible de déterminer où je finis et où tu commences. Rien n'avait d'importance, à part... »

« Être connecté. » Termina Ron.

« Oui, » acquiesça t-elle.

« Est-ce que ça ressemble à une erreur pour toi ? » Demanda Ron.

« Tu n'es pas effrayé ? » Lui répondit Hermione.

« Un peu, » Admit-il finalement. De qui je me moque ? Je suis terrifié. « Pourquoi penses-tu que je n'ai jamais rien dit ? »

« Je ne sais pas, » Répondit Hermione, en baissant les yeux et fixant le drap. « Je suppose que... je pensais juste que tu ... ne ressentais pas la même chose que moi. »

« Je me sentait frustré, » Admit Ron.

« Moi aussi, » Accorda Hermione. « Et en colère. »

« J'étais aussi en colère avec moi-même pour n'être qu'un sale lâche. » Confessa Ron. « J'étais effrayé que tu ne ressentes pas la même chose que moi et je ne voulais pas gâcher les choses entre nous. J'espérais en quelque sorte que si je ne faisais rien cela finirait par passer, mais... »

« ...plus tu le combattais, plus c'était fort ? » Demanda Hermione.

Ron fit un mouvement de la tête pour acquiescer.

« Que se passera t-il si cela ne marche pas ? » Demanda calmement Hermione.

« Nous voulons tous les deux la même chose, n'est ce pas ? Alors pourquoi cela ne marcherait pas ? »

« Ron, nous nous battons tous le temps. »

« Ouais, mais... ça c'est parce que j'étais sacrément frustré.» Dit Ron.

« Ne jures pas, » Le réprimanda Hermione.

« Non, je suis sérieux, Hermione. » Répondit-il. « J'ai cherché la plupart de nos disputes ont commencé comme ça, je ne me rappelle même pas la cause des trois quarts. »

« Oui, je sais. » Admit Hermione.

« Tu savais ? »

« Non, je veux dire... je comprends. J'ai fait la même chose. Tu es tellement ... exaspérant. Une minute, tu es hostile et dur et puis celle d'après tu es tellement adorable que cela me fait fondre. Et cela m'exaspérait encore plus. Et je devenais encore plus en colère contre moi-même de ressentir ces sentiments pour toi et je devenais encore plus en colère contre toi pour être aussi diablement irrésistible, alors je cherchais la dispute. Et même ça, ça échouait car... tu sautais à chaque fois sur l'occasion. As-tu aucune idée à quel point tu es sexy quand tu es en colère. »

« Tu penses que... je suis sexy ? » Demanda Ron, le visage et les oreilles rougissants. Il était complètement stupéfié par le choix de ses mots, sexy ? Ce n'était certainement pas un mot qu'il se serait jamais accordé à lui-même.

« Toute cette passion qui est enfermé à l'intérieur de toi, » expliqua Hermione. « Les seules fois où j'arrivais à la voir était quand tu étais en colère. Je sais qu'elle est là comme un feu étouffé n'attendant que d'être attisé. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je voulais la libérer. A l'instant même où je vois cette étincelle dans tes yeux, je ne peux pas m'en empêcher, je dois rajouter l'huile sur le feu, l'embrasant pour qu'il devienne hors de contrôle. Je suis horrible... mais j'aime te pousser à bout et te faire perdre ton calme. Et je ne pense toujours pas pouvoir m'en empêcher. » Confessa t-elle coupablement.

« Il y a d'autres moyens pour me pousser à bout, » Admit Ron, en passant ses bras autour du cou de Hermione et l'embrassant tendrement. « Et je pense que tu es aussi douée pour ça. »

« Tu crois ? » Demanda Hermione avec un sourire suffisant.

« Étonnamment, je pense que tout ce que tu as à faire c'est de me regarder. »

« Tu es un male de seize ans, » Se moqua Hermione. « ce n'est pas moi, ce sont tes hormones hors de contrôle. »

« Mes hormones, » Gloussa Ron, oui peut-être un petit peu. Admit-il silencieusement. « Comment savais-tu que Harry était attiré par Cho ? » Demanda t-il ne voulant y aller trop brusquement.

« À la façon qu'il la regardait, » Répondit-elle.

« À la façon qu'un gars de quinze avec ses hormones en folie ? »

« Un unn, » il bavait littéralement, pratiquement à chaque fois qu'il l'apercevait, pensa t-elle avec dégoût.

« Combien de filles m'as-tu vu regarder de cette façon ? » Demanda t-il.

Le visage de Hermione se renfrogna immédiatement. « Il y a eu Fle... »

« Elle ne compte pas, » S'exclama Ron avant que Hermione n'ait eu le temps de finir sa phrase. « Elle est en partie Vélane et elle utilisait ses pouvoirs. Combien de filles 'normales' m'as-tu vu regarder de cette manière ? »

Hermione réfléchit pendant une minute. « Aucune, » Maugréa t-elle finalement. « Mais, » Ajouta t-elle, sa voix prenant un peu plus de confiance. « Tu n'étais pas assez stupide pour le faire devant moi. »

« Nan, ce n'est pas la raison. » Dit Ron avec un sourire. « Et toi et moi savons que je suis assez stupide pour le faire. Ecoutes, ce que j'essaye de te dire est ... » Continua t-il inconfortablement. « C'est que... et bien... je suis allé au Bal de Noël avec une des plus jolies filles de l'école, mais ... je n'y ai même pas fait attention. Je ne pourrais même pas te dire de quelle couleur était sa robe et comment elle était ... »

« Elle était turquoise, »l'interrompit Hermione, le regardant comme si elle avait été forcée à manger un citron particulièrement acide. « Et vous aviez l'air terrible tout les deux. »

« Ce n'est pas le point important, » Gloussa Ron.

« Qui est ? » Demanda t-elle irritée.

« Ta robe était une parfaite nuance de bleu éclatant. Elle faisait briller ta peau comme de la porcelaine fine. Et tes cheveux étaient relevés, et formaient de jolies boucles qui retombaient avec grâce sur ton cou. » Dit Ron en tendant sa main pour légèrement effleurer du bout des doigts le cou de Hermione. Le contact provoqua instantanément des frissons qui se propagèrent dans tout son corps. « Tu étais la plus jolie fille que je n'avais jamais vu, » Confessa t-il sans la moindre trace d'embarrassement. Tu l'es toujours. Je ne pouvais pas lever mon regard de toi et je ne l'ai pas fait depuis. »

Des larmes coulaient sur les joues de Hermione. Ron aurait pu s'en inquiéter si elle ne souriait pas en même temps. Je ne comprendrais jamais les femmes. Pensa t-il avant de s'obliger à continuer. « C'est la raison pour laquelle tu ne m'as jamais surpris en train de reluqué d'autres filles, » Chuchota Ron tendant la main vers con visage pour essuyer ses larmes. « Le fait est que tu as raison, j'étais très prudent quand je t'observais, toi, avec mes hormones en folies d'adolescent, pour que tu ne me surprenne pas. Tandis que toi, tu étudiais pour les BUSEs, moi je t'étudiais, toi. Si tu avais levé la tête, ne serait-ce que dix secondes de tes livres, tu m'aurais probablement attrapé.

Hermione ne savait plus quoi dire. Il lui avait fait perdre sa voix. Elle n'aurait jamais espéré que Ron puisse dire quelque chose d'aussi romantique. Il était difficile de croire que c'était le même Ron Weasley qu'elle avait accusé acerbement d'avoir 'la capacité émotionnelle d'une petite cuillère' (n/t : Phrase culte de la série pour moi, au même titre que 'Hermione, Neville a raison t'es une fille', mdr), sans même réfléchir elle se jeta sur lui et l'embrassa avec fougue.

Ne voulant pas que le baiser se termine de si tôt, Ron, tendit la main dans une tentative pour la retenir. Malheureusement pour lui, elle fut plus rapide et elle s'était débrouillée pour s'asseoir avant qu'il n'ait le temps de faire un mouvement. Tout ce qu'il fut capable de comprendre c'est qu'elle était assise à califourchon sur son ventre, ses yeux de braises le fixaient, son visage marqué par une expression qu'il ne lui connaissait pas. Avant qu'il n'eut le temps de la déchiffrer. Hermione avait déjà saisi le revers de son T-shirt qu'elle avait porté pour dormir et l'avait passé par-dessus sa tête avant de le jeter au sol.

PUTAIN ! Hurla Ron intérieurement, tandis que son regard était rapidement glissé un peu plus bas. Il fut incapable de retenir le petit gémissement qui s'échappa de ses lèvres quand ses yeux s'arrêtèrent sur la fine couche de coton qui enveloppait ses seins. Il n'avait pas réalisé qu'elle portait un soutien gorge, il n'avait tenté de toucher cette partie d'elle cette nuit. S'il avait su, il l'aurait sûrement imaginé, comme un de ceux en dentelles que portaient les femmes dans les magazines que Fred et George lui avaient montré. Elle ne ressemblait en rien à aucune de ses femmes dans tous ces magazines. En fait, il trouvait qu'elle avait beaucoup plus d'allure. Le fait qu'elle porte quelque chose de sensible et non pas délibérément sexy était encore mieux. C'était juste tellement... Hermione. Merlin, elle est magnifique, Pensa Ron en continuant de fixer les courbes de corps.

Hermione se recula et l'observa lui en train de l'observer. Ok, tu peux faire ça, se dit-elle à elle-même. Il n'y a aucune raison d'être gênée. C'est juste comme porter un maillot de bain. Mais tu n'et pas en maillot de bain, protesta une autre partie de son cerveau. Tu es en petite culotte, mais j'en suis encore couverte, se rappela t-elle à elle-même. Il doit être capable de voir ce que je fais.

« Tu... tu... » Bégaya Ron en essayant de retrouver sa voix. « Tu es... tu es encore plus belle que je l'avais imaginé. » Murmura t-il, ce qui provoquant le rougissement du visage de Hermione. Il était incapable de faire autre chose de la regarder bouche bée, alors Ron se rallongea sur le dos, en regardant le rougissement de Hermione descendre sur son cou.

« Je dois dire que je n'ai jamais vu Harry regarder Cho comme CA » Gloussa Hermione en scrutant le visage de Ron. Ses yeux étaient grands ouverts, sa bouche légèrement entrebâillée. Pendant un moment, il semblait qu'il avait oublié comment respirer. Il ne l'avait pas vu regarder quelque chose de cette façon depuis leur troisième année, mais c'était encore bien vivant dans sa mémoire. Jamais elle ne pourrait oublier la façon de laquelle, il avait fixé l'éclair de feu de Harry. Ni la façon dont il la regarda quand McGonagall l'emporta.

Et cette fois c'était elle qu'il regardait comme ça. Son visage fixé par une expression d'admiration. Elle voyait le même désir, la même crainte, la même vénération qu'il avait porté au balai de Harry. Il avait regardé le balai comme si cela avait été la chose la plus parfaite au monde. Si parfait qu'il avait été récalcitrant à le toucher. Réfléchit Hermione.Et comme, il n'avait pas encore essayé de la toucher, elle parvint à la conclusion que la seule façon pour que cela arrive était qu'elle devait le faire par elle-même.

Bien qu'elle n'avait pas prévu au début que les choses prennent cette direction, Hermione tendit le bras et entremêla sa main avec celle de Ron, puis l'attira vers elle et la pressa contre son sein gauche. Il poussa un léger gémissement mais ce fut là sa seule réaction. Ron semblait incapable de bouger. La seule chose apparemment qu'il était encore capable de faire était respirer. Il a du retenir son souffle, pensa Hermione quand elle le vit expirer et reprendre une profonde inspiration. Sa poitrine se gonflait puis retombait assez rapidement maintenant et elle était certaine que son cœur devait battre aussi vite que le sien.

Quand elle sentit ses doigts bouger, elle lâcha sa prise, libérant ainsi la main de Ron. Une part d'elle espérait qu'il retirerait sa main en même temps qu'elle, mais elle ne fit rien quand sa main continua juste à soutenir son sein tout en la fixant.

Si douce, pensa Ron quand il sentit du bouts de ses doigts, la peau lisse et soyeuse qui se trouvait au dessus du tissus en coton de son soutien gorge. Si... parfaite, il avait toujours pensé qu'il avait des mains anormalement grandes, mais maintenant... maintenant elles semblaient parfaites. Non, elle est parfaite, pensa Ron quand il commença à bouger son pouce et à caresser sa peau souple. Elle s'accorde parfaitement avec ma main.

Hermione mordilla sa lèvre et laissa son regard tomber sur lui. Elle se demandait comment exactement elle allait pouvoir aborder le sujet. Elle savait qu'elle devait lui dire son secret, bien qu'elle n'avait pas encore terminé ses recherches. Elle savait que cela fonctionnerait. Elle devait lui dire, mais elle n'était pas prête pour avoir une dispute maintenant, car dispute il y aura. Et la dernière chose qu'elle voulait c'était se battre avec lui. Spécialement en ce moment même. Il y avait eu déjà assez de morts et de désespoir pour le reste de sa vie. Elle ne voulait plus y penser. Ça attendra, décida t-elle, ne voulant rien d'autre que pousser toutes ces choses hors de son esprit et prétendre qu'elles n'avaient jamais existées. Je finis mes recherches d'abord et je lui en parle après. De cette façon, si je me suis trompée, je ne l'aurais pas mit en colère pour rien. Pendant un moment, elle considéra lui enseigner la technique moldue qu'on lui avait appris, mais elle décida finalement que ça aussi cela pouvait attendre. Il n'y avait aucun moyen qu'elle lui apprenne comment faire repartir un cœur maintenant sans qu'il se pose de questions sur pourquoi il s'était arrêté en premier lieu. Nan vraiment, tout ça pouvait encore bien attendre. Elle avait passé le jour précèdent à se convaincre qu'elle allait mourir, aujourd'hui elle allait profiter de la vie.

« Mr Weasley, il me semble apercevoir une étincelle dans vos yeux, » Le taquina Hermione tandis qu'elle se penchait et effleurait légèrement sa poitrine de ses mains.

« Hermione, » gémit Ron. « Tu vas me tuer si tu continues. »

Elle répondit par une léger rire, et s'allonge au dessus de Ron puis alla placer un petit baiser dans son cou, derrière son oreille, ce qui provoqua un nouveau gémissement de la part de Ron qui ferma à cet instant ses paupières. « je t'ai dit, il me semble, ce qu'il arrivait quand je vois une étincelle dans tes yeux, » L'informa t-elle avec un sourire amusé. « je vais te pousser à bout, Ron. »

« 'Mione, » L'averti Ron, ne voulant pas qu'elle s'arrête, mais réellement effrayé de se mettre dans l'embarras si elle le poussait encore. Il allait juste commencer à voir comment elle réagissait, s'il arrêtait de se retenir et se laissait aller, quand sa sœur ruina tout.

« OH-MON-DIEU ! « Cria Ginny de la porte nouvellement ouverte.

Avant même qu'il est eu le temps d'enregistrer qu'ils avaient été interrompu, Hermione avait rouler sur le coté et s'était couverte avec le couvre-lit. Le problème fut que dans la manœuvre, Hermione découvrit Ron. Par chance, il était toujours habillé. Malheureusement, il se trouva que son boxer ne cachait plus grande chose de son état. Mortifié Hermione cacha son visage derrière le dos de Ron qui s'était relevé et était maintenant assis à regarder sa sœur la bouche grande ouverte.

« OH-MON-DIEU ! Toi et Ron... Ron et ... NOM DE DIEU, » hurla Ginny en ce couvrant les yeux avec ses mains. « VEUX TU TE COUVRIR, IMMEDIATEMENT ! » Aboya t-elle sur Ron tandis que son visage prenait une teinte rouge encore plus vive que ses cheveux. « Eeeeeeeeeeeewwwww ! Je ne peux pas le croire que je viens juste de voir vous deux... vous étiez... et OH-MON-DIEU, HERMIONE ! Tu es pratiquement nue. Pourquoi n'avez-vous pas verrouillé cette putain de porte ? »

« Pourquoi n'as-tu pas frappé ? » Demanda Ron en attrapant une portion du couvre lit pour la mettre au dessus des genoux.

« je l'ai fait, » Répondit Ginny. « OH-MON-DIEU ! »

« Arrêtes de dire ça, » Aboya Ron, espérant faire redescendre son niveau d'embarrassement par un peu de rage. « Qu'est ce que tu veux ? »

« Un putain de retourneur de temps serait génial, » Grogna Ginny bruyamment. « Ou un puissant sort d'oubli. »

« GINNY ! » Hurla Ron

« Maman m'a dit de monter et ... OH-MON-DIEU ! » Cria Ginny quand elle rassembla ses esprits. « Elle savait. Elle savait que vous deux... étiez ...ici... ensemble. C'est elle qui m'a demander de dire à vous deux que... parce qu'elle savait que vous étiez... »

« Rien ne s'est passé, » Déclara Hermione toujours cachée derrière Ron.

« ...ensemble. » Termina Ginny.

« Qu'est ce que maman voulait nous dire ? » demanda Ron.

« Quoi ? » Répondit Ginny, l'esprit définitivement ailleurs.

« Qu'est ce que Maman a dit ? »

« Oh, elle m'a demandé de venir vous voir pour vous dire que le petit déjeuner était presque prêt. »

« C'est tout ? » demanda Ron, s'attendant de toutes évidences à plus.

Son message délivré, Ginny se retourna et commença à partir, mais elle sembla changer d'avis en cours de route. Elle s'arrêta brusquement et tourna la tête en direction du lit. « Vous feriez mieux descendre, » Les prévint-elle.

« Semblait-elle... fâché ? » Demanda Ron.

« Maman ? » demanda Ginny. Tu penses que oui, n'est ce pas ? Elle sait de toutes évidences qu'ils étaient ici...ensemble. Pourquoi n'était-elle pas en colère ? S'étonna Ginny. « Non, en fait si elle est plutôt agacée, c'est à cause de Fred et George, » Expliqua Ginny. « Ils n ont pas arrêter de murmurer des messes basses toutes la matinée. Ils préparent quelque chose. Et peut importe ce que ce sera, ça promet d'être affreux. »

« Ginny ? » Hurla Ron quand sa sœur commença à repartir. « Attends, »

« Quoi, » demanda t-elle en revenant dans l'âtre de la porte.

« Hermione a besoin de vêtements. »

« Vraiment ? Je n'avais pas remarqué, » Répondit-elle sarcastiquement. (n/t mdr)

« Ferme-la, » Dit Ron impatiemment. « Je suis sérieux. Je sais que tu es plus menue que Hermione, mais tu dois bien avoir qu'elle que chose qui lui ira. »

« je suis sure de pouvoir trouver quelque chose, » Dit Ginny en soupirant. « Et vous deux feriez mieux de ne pas être en train de vous bécoter quand je reviendrais. » Les avertit-elle.

« Ne t'inquiètes pas, » Dit Ron. « Je ne serais plus là. Maman aurait une attaque si elle savait que j'étais dans la même pièce que toi pendant que tu te changes, » Expliqua t-il à Hermione quand il vu sa confusion. Ginny grogna bruyamment, mais Ron l'ignora et continua. « Ginny t'aidera, » Dit-il en lui donnant un chaste baiser sur la joue. « Je vais prendre une douche rapide et je te vois en bas dans la cuisine. » Termina Ron en sautant du lit. Il attendit que Hermione lui face un signe de la tête, et passa brusquement à coté de Ginny avant de disparaître dans le couloir.

« Il ne va pas SEULEMENT prendre une douche, tu sais. » Se moqua Ginny.

« GINNY ! » Cria Hermione sous le choc.

« Il ne va pas juste prendre une douche. »

« Je sais, » Admit Hermione avec un sourire coupable.

« J'espère que tu es contente de toi, » Ricana Ginny. « Il n'y aura plus d'eau chaude quand il aura fini. »

« Je suis assez satisfaite, maintenant que tu y fais allusion, » Répondit Hermione avec un sourire radieux et béat.

« Cette conversation est trop troublante, » Dit Ginny en souriant à celui de Hermione. « Et je ne veux pas l'avoir pendant que tu es toujours en petite culotte. Je vais te chercher quelques vêtements, » Dit Ginny en quittant la chambre et en fermant la porte derrière elle.


Bon bah voila ça m'a demandé vachement de boulot ce chapitre fait plus de 7600 mots et la partie sur le symposium n'a pas été simple à traduire. Mais je suis sure qu'il vous a beaucoup plu.

Pour le prochain chapitre, c'est une scène entre Ron, Hermione, les jumeaux et ginny dans la cuisine et c'est assez hilarants. Surtout la confrontation entre les jumeaux et mione.

Il devrais paraître en début de semaine prochaine et je vais aussi surement publié le premier chapitre d'une autre trad. Après ça ralentira au moins pendant deux semaine car j'ai les rattrapages et je compte bien avoir mon DEUG et passer en licence. Donc va bien falloir que je révise sérieusement cette fois.

Merci à RogueSugah et à Maelle.

Une petite review ne serait pas de refus car j'ai beaucoup bossé et ça me fait toujours chaud au cœur de savoir que mon travail est apprécié.