Donc d'abord JOYEUX NOEL (ok c'était la semaine dernière mais bon c l'intention qui compte) et BONNE ANNEE.
Je suis désolé pour le retard mais j'ai été tres occupé. Merci de votre patience. Je vais essayer de faire vite car j'ai des partiels dès jeudi prochain.
Je conseille aussi a tout le monde d'amélioré son anglais d'ici le 16 juillet
Réponses aux reviews
Heaven68 : oui je suis désolé mais j'au eu beaucoup à faire, je prendrais le temps mais je la finirais maintenant je ne peux vraiment pas dire quand vu que meme en anglais elle n'est pas terminée. Merci de tes encouragements.
Castel : Coucou Castel, je suis contente que tu es aimée, je suis dégoutée PWO est dead en ce moment. A
Lolaboop : tu me fais rougir. Bah il veux pas qu'on lui prenne une nouvelle fois sa Mione.
QP-H :je sais j'adore aussi cette histoire et voila la suite (encore désolé pour le délai)
Luna : clair VIVE RON ET HERMIONE et voila la suite, merci pour tes gentils compliments j'en ferai part à l'auteur.
Nerwen : Merci beaucoup, je fais de mon mieux pour rendre hommage à la fic et à son auteur ,je suis contente que de nombreuses personnes apprecies mon travail et mes efforts. Je trouve aussi qu les personnage on gardé leur personnalité intacte.
Pascale1980 : Toi tu l'attends ce chapitre depuis longtemps en plus tu sas ki est finit depuis hier alors il est en ton honneur. label revieweuse fidèle Oui j'adore leur petites interactions.
Elea013 : label revieweuse fidèle Merci
Axoo : la reponse est dans le chapitre lol, merci pour tes compliments, et c'est vrai que maitenant je lis tres facilement une fic en anglais (bonne préparation pour le prochain tome)
Benelie : merci, oui je les adore ils sont tout touchant et mignons
Selphie451 : merci
Menssa : label revieweuse fidèle Ouin j'ai pas eu mon Ron(sexy et passionné) sous mon sapin non plus mais Redblaze m'a envoyé en exclu pour mon anniv le nouveau chapitre de More Than Memories !!!
Rupertforever : merci mais c pas moi qui ecrit moi je fait que traduire. A
Billy : bah j'espere que tu vas t'en remettre car le chapitre les sépare encore un peu. Bisous désolé pour dimanche ma mere avait decidé de prolongé son week end soit disant a cause de la neige sur la route, ça m'a manqué nos petites conversations.
Riri : label revieweuse fidèle t'inquite c pas un tite dispute qui va nous les séparé nos petits amoureux.
Virg05 : label revieweuse fidèle Voila la suite merci
JS/RH. Spirit : oui ils sont troop mignon
Allez tout lire 'Changements' et 'Romance, guerre et mystères' de Billy et Menssa
Chapitre 18
« On y est presque, » Dit Bill par-dessus son épaule au moment où ils tournèrent au coin de la rue et menaient Hermione dans une grande avenue bordée de maisons miteuses. Leur rapide promenade avait été considérablement rallongée. Hermione courbait son corps qui commençait à protester, mais il n'était pas question qu'elle se plaigne. Tout cela était sa faute après tout. Elle était celle qui avait suivit le moldu hors du train même si ce n'était pas le bon arrêt. Elle était celle qui avait mené Tonks et Bill à l'extérieur de la station de métro, vers la rue en lui courant après. Elle était celle qui avait vidé ses poches et offert de donner au moldu tout l'argent qu'elle avait, s'il lui permettait de lui emprunté son portable pour cinq minutes. C'était sa faute, si elle n'avait pas pensé à garder quelques pièces pour qu'ils puissent reprendre le train et continuer leur voyage jusqu'à King Cross. Ce qui aurait du être une marche de 20 minutes peu fatigante, c'était transformé en une très pénible course de plus d'une heure et demie à travers Londres. Elle était la seule à blâmer, mais parler à Harry même seulement pour quelques minutes en avait valu le coup.
« Quelle heure est-il ? » Demanda la voix Nymphadora Tonks, derrière elle.
« Dix minutes de plus que la dernière fois que tu l'as demandé. » Répondit Bill, en ne prenant même pas la peine de regarder sa montre cette fois.
« Maugrey est probablement en train d'envoyer tous les membres à notre recherche. » Grommela Tonks tandis qu'ils continuaient à descendre l'avenue aux vieilles maisons délabrées.
« Nous ne sommes pas si en retard que ça, » Rétorqua Bill avec une voix qui se voulait confiante. Ils n'avaient sûrement pas encore envoyé des expéditions à leur recherche, mais sa mère était pour sûr en train de les attendre, et elle ne devait pas être très heureuse du délai.
« C'est de ma faute, » Admit Hermione, sachant bien ce qui les attendaient une fois arrivés à destination. « J'endosserai le blâme. »
« Maman est en quelque sorte sourde et aveugle quand l'une des filles est concernée. » L'informa t-il. « Peut importe ce que tu lui diras, ce sera de ma faute. »
Hermione renifla. Elle ne pu s'en empêcher. Il sonnait exactement comme Ron. Elle se sourit à elle-même quand elle se remémora le jour où il s'était lamenté à Harry et à elle au sujet de combien sa mère le rendrait responsable du départ anticipé de l'école, de Fred et George. Ce n'était pas comme s'il avait pu les en dissuader. Pas plus que Bill n'aurait pu l'empêcher de sauter du train. Elle n'avait pas prévu de le faire et même si cela avait été le cas, elle ne lui aurait sûrement pas donné un avertissement. Quand le moldu en costume d'affaire était passé devant elle et était sorti du train, son téléphone portable collé à l'oreille, elle avait agit sur le coup d'une impulsion. Elle s'était levé de son siège et avait couru vers la porte avant que Bill n'ait pu sortir sa baguette.
En y repensant maintenant, Hermione réalisa à quel point cela avait été stupide.
Ces portes ne restent pas ouvertes très longtemps. Bill et Tonks auraient pu resté coincer dans le wagon. Bien sur si cela était arrivé, l'un d'entre eux aurait fait sauté la porte pour pouvoir sortir. Quel bazar cela aurait fait ! Et même là ils auraient pu la perdre dans la foule. A quoi est ce que je pensais ? Se demanda t-elle, tandis qu'elle essayait de garder le même rythme de marche que Bill, qui avançait devant, ne portant aucune attention au type de quartier qu'ils étaient en train de traverser.
Pas que Hermione n'y faisait plus attention. Elle était trop prise dans ses propres réflexions pour se concentrer sur ce qui l'entourait. Pas que cela n'ait réellement eut de l'importance. Chaque maison qu'ils passaient était toujours plus délabrée que la précédente. Après un long temps de peinture craquelée, de fenêtres brisées, de jardins abandonnés, les graffitis furent nouvellement appréciables. Les lettres fraîchement gribouillées qui couvraient les murs en briques, attirèrent son attention pendant un moment, mais mes mots étaient pour la plupart intelligibles et ils perdrent rapidement tout intérêt.
Je ne vais jamais m'en remettre, se dit misérablement Hermione en repensant en quoi elle avait été forcée de sortir du chemin de Traverse. Et elle avait bien été forcée, il n'y avait aucun doute. Fred va le dire à Ron et... même pire à Ginny. Oh! Ca va entre horrible. Je n'aurais vraiment pas du la taquiner à propos de Harry.
Elle avait été réticente à quitter la relative sécurité que lui apportait la boutique des jumeaux une fois qu'elle y fut arrivée. Elle ne voulait pas faire face à la foule qui grouillait dehors, faisant leurs achats. Quelqu'un la reconnaîtrait au moment même où elle ferait son entrée en publique. L'attaque avait été placardée en première page du journal, après tout.
La gazette du sorcier l'avait sacralisée « Celle qui s'était échappée » dans l'édition du matin. Pas qu'elle l'avait lu. Elle était toujours lovée dans le lit de Ron quand l'édition matinale de la Gazette était arrivée. Mrs Weasley avait payé l'hibou-livreur elle même, jeté un coup d'oeil aux gros titres, et avait balancé le journal dans la poubelle où était sa place. Bien sur Ginny l'en sorti aussitôt que Mrs Weasley eut le dos tourné. Elle s'était arrangée pour lire près de la moitié de l'article qui se trouvait en première page avant que Mrs Weasley ne découvre ce qu'elle faisait. Elle avait promptement arraché le journal des mains de sa fille et l'avait détruit magiquement. Mais le mal était déjà fait. Et au moment où ses deux parents furent en dehors de la maison, Ginny se précipita d'aller dire ce qu'elle avait lu à Hermione.
L'article en lui même bien que long semblait pauvre en nouveau fait. N'ayant pas d'exclusivité à couvrir, ils avaient utilisé le vieux matériel de Rita Skeeter et avait raconté encore une fois « son ancien engagement romantique » avec « le garçon qui avait survécu » avait été la cause de l'incident sur le chemin de Traverse. Viktor Krum avait été désigné comme « le méchant ». Ginny et Hermione en était venue à la conclusion que Fudge avait concocté sa version dans laquelle Viktor était un amoureux éconduit qui avait essayé de se mettre entre Harry Potter et sa petite amie alors que tout deux participaient au tournoi des trois sorciers. Ayant été incapable de détruire les liens qui unissaient le couple, Krum aurait rejoint les rangs des ennemies de Harry et avait avec leur aide monté sa vengeance. Mais le plan avait eu une avarie. En premier lieu quand Krum fut capturé et en second lieu quand Hermione avait réussit à échapper aux cohortes de Mangemorts.
Pour en avoir discuter avec Ginny avant sa sieste, Hermione ne fut pas réellement surpris de la réaction du ministre quand elle insista sur le fait que Krum devait être relâché. Pas qu'il ait réellement eut le choix. S'il ne s'était pas rétractée, Hermione aurait commencé à donner des interviews et elle aurait dit à tout le monde qui était vraiment derrière tout ça. Bien que Fudge ne pouvait pas continuer à nier le retour de Voldemort, il restait néanmoins déterminé à le rappeler le moins souvent possible.
Hermione commençait à se demander sur qui Fudge allait placer cette fois le blâme, quand Fred la sortie de ses pensées en lui tendant un chapeau pointu fait d'une sorte d'horrible tissu rose. Au début, Hermione fut perplexe. Elle fixait silencieusement les hideux rubans d'un vert citron et les prétentieuses plumes jaunes. Puis elle resta la bouche bée de horreur quand elle réalisa à quoi cela allait servir, avant de commencer à protester.
Fred rit de sa détresse, alors elle essaya de s'en remettre à Bill. Elle l'informa qu'elle préférait plutôt faire face à une horde de Mangemorts que d'aller se balader dans la rue avec ce chapeau. Plutôt que de l'écouter, il prit cette immonde chose dans la main de son frère et lui enfonça sur la tête.
Bill tourna à un autre coin de rue et Hermione continua de le suivre bien que son esprit soit toujours ailleurs. Elle pouvait sentir Tonks qui marchait juste derrière elle et elle savait que la jeune auror était alerte au moindre signe de danger, la laissant ainsi libre de comptenpler ce qui l'entourait. Heureusement que ses compagnons n'étaient pas capable de voir ni son visage, ni les rougissements qui envahissaient ses joues au moment où elle se remémora ce qui arriva ensuite.
Elle enleva le chapeau qu'elle avait sur la tête si vite qu'il n'eut pas le temps de disparaître. Se sentant comme une idiote, Hermione s'en retourna à Bill et essaya de faire appelle à sa raison pour qu'il ne l'oblige pas à le porter. Malheureusement, elle ne savait pas exactement en quoi, Fred l'avait déguisée. Et en quelque sorte, cela était encore plus humiliant que de porter un chapeau sans fond.
Qu'est que j'ai fait pour mériter ça, se demanda t-elle quand elle repensa à comment la conversation avait tourné.
Quand elle se fut rendue compte que s'était en réalité un chapeau sans tête qui ne pourrait que attirer encore plus l'attention sur elle, elle fut convaincue qu'elle allait l'emporter. Personne ne pourrait argumenter avec un raisonnement logique? Bill vacilla quelques instants et paru changer d'avis... puis Fred reprit le contrôle de la situation. Avant que Hermione ne le comprenne, Fred attrapa le maximum de chapeau sans tête qu'il pouvait tenir dans ses bras et couru vers la porte.
« Donne moi juste dix minutes et cet endroit grouillera d'enfants sans tête, » Cria t-il par dessus son épaule avant de disparaître.
Pour sa complète horreur, il revint cinq minutes plus tard et les informa qu'il avait donné un chapeau à toute personne de promouvoir le magasin pour la demi heure suivante. Il y a maintenant au moins cinq ou six personnes sans tête se baladant à travers le chemin de Traverse avec pour mission d'envoyer les gens
à 'Weasley Farces pour sorciers facétieux'.
Pour rendre tout cela encore pire, Fred avait pris chez madame Guipure, une cape qui lui permettrait de cacher ses vêtements moldus jusqu'au Chaudron baveur. Il ne lui restait plus d'argument logique. ' C'est tellement humiliant' ne fonctionnerait pas plus que ' parce que je ne veux pas' et elle le savait. Au final, elle n'avait plus d'autres choix que de mettre cet horrible chose sur sa tête et de suivre Bill jusqu'au Chaudron Baveur.
Elle avait été capable d'enlever ce fichu truc de sa tête assez vite une fois entré dans le bar, mais au moment où elle l'eut fait, elle aurait préféré s'être abstenue. Le silence envahit la pièce presque instantanément. Soudainement tous les yeux étaient tournés vers elle. Les adultes avaient au moins le bon goût de la fixer silencieusement. C'était les enfants qui se tenaient devant la cheminée et qui allaient rentrer chez eux avec leur mère par le réseau de cheminée qui attirèrent son attention. L'une des petites filles la pointait du doigt, se pencha et commença à chuchoter furieusement avec sa soeur. Comme si leurs chuchotements avaient brisé un silencio qui aurait été lancé sur la pièce, les gens commencèrent à se tourner vers leurs voisins et à discuter à voix basses.
Tonks détourna presque tous les regards sur elle quand elle sursauta d'une table qui se trouvait dans un coin du bar et se rapprocha d'eux. Dans sa hâte, elle s'était pris les pieds dans une chaise et était tombée sur un homme assis au bar. La collision lui évita de tomber à terre, mais elle s'arrangea pour accrocher son verre et en renverser le contenu sur ses genoux. Avec un juron audible par tous, l'homme se leva brusquement et le verre tomba au sol où il se brisa. Sans réfléchir, Tonks saisit une serviette sur le bar et commença à essuyer la robe de l'homme en tentant de s'excuser.
Hermione et Bill la fixaient comme tout le monde dans la pièce. C'était là, à la fois, une des scènes que l'on ne veut pas regarder mais en même temps dont on ne peut détourner les yeux.
« TONKS! » Hurla Bill, quand il retrouva enfin sa voix.
« Quoi? » Demanda t-elle en tournant la tête vers le visage surpris de Bill.
Bill ne lui répondit pas. Il la regardait juste avec incrédulité. Tonks lui lança un drôle de regard, puis suivit celui de Bill dirigeait sur sa main.
« OH MERLIN! » Hurla t-elle quand elle réalisa où exactement elle essuyait l'homme. Son visage prit instantanément une brillante teinte rouge qui contrastait violement avec ses cheveux d'un bleu pétant. « Je suis tellement désolée, » Gémit-elle. « Je ne voulais pas...OH! » Coupa t-elle brutalement quand elle réalisa qu'elle avait toujours son chiffon appuyé contre son entre jambe. « Désolée, » Chuchota t-elle une nouvelle fois tandis qu'elle éloignait sa main, laissant le chiffon tomber sur le sol et qu'elle cherchait sa baguette.
« Non! » Protesta l'homme quand elle pointa l'endroit mouiller sur sa robe. « Je vais le faire, » Ajouta t-il, en recouvrant l'endroit avec ses deux mains.
Tonks le regarda simplement pendant un moment puis abaissa sa baguette. « Laissez moi au moins vous offrir un autre verre, » Cria t-elle après l'homme tandis qu'il s'enfuyait en courant en direction du couloir sombre qui menait aux toilettes.
« Là, » Dit Bill en pointant juste devant eux en direction du vieux square recouvert d'une herbe jaunit se trouvant juste en face de Grimmauld Place.
« Je pensais que c'était supposé être incartable, » Dit Hermione en le suivant dans la rue et le regardant s'engager sur les marches en pierre recouvertes de mousses qui menait à la porte noire.
« ça l'est, » Répondit-il, en jetant un coup d'oeil aux deux serpents en argent entre croisés devant lui. Hermione pensa pendant un moment qu'il allait saisir le loquet et frapper à la porte. « J'ai passé des années à explorer les tombeaux égyptiens, » Continua Bill en sortant sa baguette de sa poche intérieur. « Tu ne pensais pas vraiment que je pouvais me perdre à travers les rues de Londres, hein? C'est un jeu d'enfant en comparaison des autres endroits que je devais trouver là-bas. »
« Ils m'ont demandé...pour ça, » Dit Hermione faiblement. « Où était le quartier général, » Clarifia t-elle quand Tonks lui lança un regard.
« Tu n'avais pas à leur mentir, » Lui répondit la jeune auror, rendant évident que quelqu'un avait déjà partagé les détails avec elle. « Même si tu leur avais dit exactement où il se trouvait, ils n'auraient pas été capable de se le souvenir. Tu aurais aussi bien pu leur parler de Gobbledegook (ndlt : désolée j'ai pas trouvé s'il y avait une traduction par Ménard), pour tout le bien que cela aurait pu leur faire. »
« Alors pourquoi a t-elle demandé? » Insista Hermione.
« Pour tester ta loyauté, » Répondit Bill tandis qu'il tapait à la porte à l'aide de sa baguette. « Pour voir de quoi tu étais faite, » Ajouta t-il, en s'écartant de la porte au moment où il entendit un déclic métallique qui résonnait de l'autre coté.
« Où est ce que vous étiez? » Siffla Mrs Weasley tandis qu'elle ouvrait la porte en grand, les prenant tous trois par surprise.
Elle était apparut tellement rapidement que Hermione soupçonna qu'elle se tenait en fait là de l'autre coté à les attendre. Plutôt que de s'attarder pour leur réponse, Mrs Weasley entraîna le trio à l'intérieur et ferma rapidement la porte derrière eux.
« Et bien? » Exigea t-elle, les mains sur les hanches, fixant son fils aîné. « Vous auriez du être là il y a plus d'une heure » Ajouta t-elle, plus fort qu'elle aurait du. « Qu'est qui c'est passé? »
Sans prévenir, la plus grande partie des rideaux violets qui couvrait le portrait de Mrs Black s'ouvrirent, révélant la vielle harpie enragée. « VERMINES ! » Hurla t-elle en brandissant ses poings vers Bill. « SALETES! HORS DE MA MAISON! »
« AVEZ VOUS UNE IDEE DE COMBIEN INQUIETE J'ETAIS? » Hurla Mrs Weasley, non pas de colère, mais seulement dans une tentative de couvrir les cris de Mrs Black.
« TRAITES A VOTRE SANG! SALES BATARDS ! » Jouta l'image de Mrs Black quand elle remarqua la présence de Tonks.
« Bonne après midi à toi aussi, tata, » Répondit Tonks en avançant pour tenter de refermer l'un des cotés des rideaux.
Les yeux de Mrs Black s'exorbitèrent à la manière d'une personne qui était obligée de parler à quelqu'un qu'elle considérait comme son inférieur et d'un mouvement brusque elle tendit les bras avec ses mains semblables à des serres asserrées qu'elle essayait d'enrouler autour du cou de Tonks. « TOIIII!! » Hurla t-elle en se figeant. Sa peau jaunâtre devenant livide alors qu'elle fixait Hermione. « SANG DE BOURDE! COMMENT OSES TU SOUILLER LA DEMEURE DE MES AIEUX DE TON SANG INFECT ?!! »
« TU DOIS ETRE AFFAMEE! » Cria Mrs Weasley à Hermione, dos au portrait, l'ignorant promptement. « POURQUOI NE DESCENDRAIS TU PAS A LA CUISINE, MA CHERIE? J'Y AI LAISSE UN DEJEUNER POUR TOI. »
« COMMENT OSEZ VOUS SOUILLER CE SOL DE VOTRE SANG IMPUR?! »
« FICHE NOUS LA PAIX, VIEILLE CHAUVE SOURIS!! » Cria Bill en poussant Tonks de son passage et allant tirer les deux cotés des rideaux, les fermant directement devant le visage de la vieille harpie essayant de sortir du portrait. « Ce n'est plus ta maison, » Déclara t-il un sourire en coin. « Sirius l'a laissée à ... »
« BILL!» la coupa Mrs Weasley. « Arrête de la narguer et ferme juste les rideaux, » Ajouta t-elle d'un ton de voix normal.
Au prix de grands efforts, Bill et Tonks réussirent à refermer les rideaux sur le portrait.
« Calme toi, maman, » Dit Bill avant que l'inquisitoire ne reprenne. « Rien n'est arrivé, » Ajouta t-il tandis qu'ils se rendaient dans la cuisine. « Nous avons juste eu un petit problème avec le métro qu'utilise les moldus. »
« Quelle sorte de problème? » Demanda Mrs Weasley suspicieusement.
« C'était de ma faute, » Répondit Tonks. « J'ai juste voulu essayé ces escaliers qui bougent et ... »
«En fait, c'était de ma faute, Mrs Weasley, » Intervint Hermione, coupant Tonks. « J'ai sauté hors du train au mauvais arrêt. »
Mrs Weasley s'arrêta en haut de l'escalier, et fixa son fils qui se trouvait en bas dans la cuisine avec un regard accusateur. « C'est comme ça que tu protéges ta.... Hermione? » Demande Mrs Weasley. « Seul Merlin sait ce qui aurait pu lui arriver. »
« Il ne savait pas que j'allais faire ça, » Dit Hermione pour la défense de Bill.
« Je ne savais pas que j'allais le faire non plus, » Ajouta t-elle sincèrement. « Je sais que c'était stupide, mais je ne pensais pas clairement. Quand j'ai vu ce moldu parler dans son téléphone, j'ai juste réagi. Je devais le rattraper.
Je devais utiliser son téléphone. Je devais parler à Harry. Je voulais qu'il sache que j'allais bien. Je savais que s'il pouvait juste entendre ma voix... »
« Tu as parlé à Harry? » Dit Mrs Weasley, oubliant instantanément sa colère.
« J'étais inquiète pour lui, » Déclara Hermione. « Il est seul, avec personne à qui parler et avec rien d'autre à imaginer sauf le pire. »
Si Bill ne l'avait pas connue aussi bien, il aurait juré que Hermione avait interverti sa mère avec quelqu'un d'autre. Il y a une seconde, elle était inquiète pour elle et en colère après lui, et maintenant… elle était entièrement concentrée sur Harry. Elles s'inquiétaient pour lui…ensemble. S'il n'avait pas vu Hermione courir après le moldu. S'il n'avait pas entendu sa conversation avec Harry, il aurait été tenté de douter de sa sincérité.
« Je savais que si je lui pouvais lui parler ne serait ce qu'une minute… lui faire comprendre que ce n'était pas sa faute… » Continua Hermione.
« Bien sur que tu es inquiète pour lui, » Lui répondit Mrs Weasley, en passant son bras autour des épaules de Hermione, et l'accompagnant vers la cuisine.
« Qu'est ce qui vient juste de ce passer là ? » Murmura Tonks à Bill, tandis qu'ils restaient tout deux en haut de l'escalier, bouche bée face à la porte nouvellement fermé.
« J'aimerais bien le savoir, » Répondit t-il avec un ricanement.
« Tu ne penses pas tout de même qu'elle avait planifié tout ça, n'est ce pas ? » Demanda Tonks.
« Je ne suis pas sûr, » Admit Bill. « Mais je n'aurais pas du tout été surpris si elle l'avait fait. Si elle avait… »
« Tu lui en dois une, » Ria Tonks.
« Ouais, » Lui accorda t-il, riant avec elle. Soyons heureux qu'elle soit de notre coté.
« Est-ce que des membres de l'Ordre le 'surveillent' toujours ? » Demanda Hermione à Mrs Weasley tandis qu'elle la poussait dans la cuisine.
« Ne t'inquiète pas ma chérie, » Lui répondit-elle tandis que Hermione se dirigeait vers la table. « Harry comprends pourquoi il a besoin d'être là où il est maintenant. Cela ne se passera pas comme l'année dernière. »
« Est-ce qu'il sait qu'ils sont là cette fois ? Est-ce que l'un d'entre eux lui parle ? » Questionna Hermione alors que Mrs Weasley prenait un plateau de Sandwich du plan de travail qu'elle déposa sur la table.
« Tu as besoin de manger, » L'informa Mrs Weasley.
« Il ne… réagit pas très bien à tout ça, » Admit Hermione, ignorant la nourriture posée sur la table. « Il a besoin de quelqu'un à qui parler, » Continua t-elle, se sentant quelque peu coupable de ce qu'elle était en train de faire. Elle avait promit à Ron qu'elle essayerait de ne pas materner Harry, et c'était exactement ce qu'elle était en train de faire, encore. «Ou quelqu'un pourrait juste passer un peu de temps avec lui pour qu'il ne se sente pas seul. Peut être que le Professeur Lupin pourrait lui rendre visite de temps à autre, » Suggéra t-elle. « Ils ont sûrement besoin de l'aide de l'un de l'autre. Je ne sais pas… peut être que Ron a raison, » Grommela t-elle plus pour elle que Mrs Weasley.
« Et qu'est ce que pense Ron ? » Demanda Mrs Weasley.
« Que Harry à besoin d'espace. Qu'il parlera de tout ça quand il sera prêt. Mais si personne n'est là pour qu'il puisse en parler quand il SERA prêt ? Ce n'est pas sain pour lui, de tout garder à l'intérieur et de laisser tout ça suppurer. »
« Nan, ça l'est pas, » Accorda Mrs Weasley.
« Je ne suggère pas que nous le forcions à parler. Ron a raison. Il s'ouvrira quand il sera prêt. Mais il ne devrait pas non plus être assigné à la solitude pour tout l'été. Il a besoin de savoir qu'il y a toujours quelqu'un pour lui quand il en aura besoin, même si tout ce qu'il fait est de rester à coté de lui et lui tenir compagnie. »
« Je vais en parler à… OH PAR TOUT LES SAINTS ! » Erupta Mrs Weasley quand un nuage de suie s'échappa de la cheminée. « CE HIBOU EST UN DANGER PUBLIC !!! » Hurla t-elle quand Coquecidrue émergea de la poussière qui s'était répandu dans l'air, gazouillant joyeusement et tournant autour d'elles. Il n'était plus du tout brun et était couvert d'un épaisse crasse noir, Hermione aurait très bien pu le prendre pour une chauve souris si elle n'avait pas aperçu ses grands yeux jaunes et la lettre qui pendillait à l'une des ses pattes.
« COQ ? » Dit Hermione avec surprise, alors que le petit hibou la repéra et vint se poser sur son épaule. « Tu aurais pu rester bloquer dedans, tu sais ? » Lui reprocha t-elle en tendant la main pour saisir la lettre. « Et qu'est ce qui se serait passer si il y avait eu un feu ? »
« Ta lettre est sur le comptoir, » Déclara Mrs Weasley en tentant d'attraper le petit hibou poser sur l'épaule de Hermione. Coq la vit venir et s'envola pour se mettre hors de porter avant que sa main ne s'abatte sur lui. « Celle là est pour Harry, » Expliqua t-elle tandis qu'elle suivait du regard l'hibou qui parcourait en long et en large la pièce avec excitation. « Mais il ne lui a pas remit, je l'ai mit trois fois dehors, » Continua t-elle, totalement exaspéré. « Mais à chaque fois, il revient. »
Hermione écoutait qu'à moitié tandis qu'elle ouvrait avec précipitation la lettre de Ron et fixait les quelques phrases écrites à la hâte.
Hermione-
C'est une maison de fou ici. La malle de Fred vient juste d'exploser. Papa et Georges sont occupés à mettre tout en ordre, donc je me suis esquivé tandis qu'ils ne me regardaient pas. Papa dit que nous ne serons pas ici avant demain. Maman et Bill vont rester avec toi cependant. Je t'ai envoyé Coq en avance pour que tu puisses écrire à Harry. Cet emplumé a intérêt d'être là quand tu seras arrivée. J'ai ajouté une lettre de ma part pour Harry, mais je lui ai spécifiquement fait comprendre de NE PAS lui délivrer TANT qu'il n'aurait pas la tienne.
A demain
Ron
PS
Reste à l'écart de Kreacher. On ne sait pas ce qu'il peut faire maintenant que Sirius n'est plus là. En fait, maintenant que j'y pense, je veux que tu dormes dans ma chambre. Il pourrait très bien avoir fait quelque chose dans la tienne. Je suis sérieux. Et bloque la porte quand tu es seule.
PPS
Coq est supposé revenir à toi quand il aura délivré les lettres. Tu ferais mieux de lui rappeler. Je vais avoir à faire avec ton dingue de chat à travers toute l'Angleterre. Tu n'as pas idée de combien cela été dure de le faire entrée dans sa cage. Ce petit imbécile a en fait coulé du sang cette fois.
« Il n'y a pas de problème Mrs Weasley, » Dit Hermione en posant la lettre sur la table avant d'attraper la grande coupe sur le buffet. « Il fait juste ce que Ron lui a dit de faire, » Expliqua t-elle tandis qu'elle plongeait le bol dans l'évier et de le remplir à moitié d'eau chaude. « Viens par là Coq, » Ordonna t-elle à l'oiseau. Elle le saisit sur son épaule et posa le petit hibou sur le bord de la coupe. « Tu ferais mieux de te nettoyer tout seul, » Dit-elle sévèrement. « Tu ne peux pas débarquer chez les Dursley comme ça. Tu vas tout salir et apporter des problèmes à Harry. Tu pourras avoir un peu de mon sandwich quand tu auras finit, » Ajouta t-elle quand il sauta dans la coupe et y ébouriffa ses plumes. « Mrs Weasley, avez-vous un morceau de parchemin ? » Demanda Hermione. « J'ai promis à Harry que je lui écrirais aussitôt que je serais arrivée ici. »
Ayons tous une pensée pour les personnes victimes du tsunami en Asie du sud est
