Réponses aux reviews
Maëlle : Bah dit donc qu'elle mouche t'a piqué, ça doit faire 6 mois que ne m'as pas laissé de review, tu devais beaucoup t'ennuyer. C'est vrai que j'ai aps vraiment jouer mon rôle de dictatrice c'est dernier temps. Alors tu réclames du boulot. Mais quand je te donne le chapitre à corriger tu chipotes, Arf les meuh ça sait jamais ce que ça veut ! Au fait pour les gens qui se plaigne du délai entre la fin de ma traduction et la publication , c'est à elle qui faut ces réclamations, c'est elle qui sequestres les chapitres au lieu de les corriger immédiatement quand je lui donne!
Alieonor : Je suis contente d'avoir pu te convaincre, il faut dire que je pars avec du bon matériel, cette fic est vraiment super, j'en suis moi-même fan. Par contre je reste une inconditionnelle de Ron/Hermione. Merci cela me touche néanmoins ;)
Hermweasley : Oui cette conversation est vraiment très drôle, vu de l'extérieur car il est clair que du point de vue de Ron ça du l'être nettement moins. Je suis désolé de t'avoir fait attendre.
Sweet Amy : Lol contente que tu sois arrivé au bout. Oui mais la conversation de Bill et de Ron cache quelques chose, pas bien grave, mais on comprend mieux les paroles de Bill quand on sait. Je te remercie de votre soutien, j'ai eu une petite baisse de régime au moins de février mais savoir que des gens attendent m'encourage à continuer. Bisous.
Menssa : revieweuse fidèle Toi je sais pourquoi tu attends avec impatience les prochains chapitres…. Gourmande ! Je suis désolé pour l'attente, bisous. (Ps : il se pourrait que début mai je vienne sur Lille pour un stage de terrain de 1 semaine, c'est pas encore sur mais se serait cool)
floOo'z : bah c'est pour ça que je traduit, pour les gens qu'ils ne peuuvant pas la lire en anglais. En somme je fait une espèce de bonne action !
Virg05 : revieweuse fidèle merci, et voili la suite.
Niniebou : lol bah voila l'erreur est réparé maintenant. Merci de tes compliments, peut être a une prochaine fois sur PWO (serait tu si le forum re fonctionneras bientôt, j'ai pas trop de nouvelle à part par Yann, je sais pas si tu le connais)
Lunatanis : Il me semble kon revoit Bill un peu encore je sais plus trop la fic est tres longue et sa fait longtemps que je l'ai relu dans son intégralité, lol. Et comme tu dis vive Ron & Mione.
Jamesie-cass : revieweuse fidèle Oui comme quoi les garçons sont pas si prévisibles que ça, lol. Disons que Bill ne va pas etre dans les petits papiers de Ron & Mione un petit moment apres cette conversation.
Servane. Oui comme je l'ai dit plus au meuh aime nous faire souffrir mais bon je lui rend bien puisqu'elle me traite de dictateur à longueur de journée quand je lui donne les chapitre à corriger. C'est un plaisir de traduire surtout avec les réponses enthousiasme que je reçois ! Merci de me lire !
Mate : merci voili la suiti.
Larmes de pluies : revieweuse fidèle Oui extrement embarrasant, pauvre Ron. Moi j'y ai jamais vraiment le droit, mais bon moi je dois supporter une mere qui fait sa crise d'ado à 45 ans à la place. Je sais pas lequel des deux est le pire. Mais c'est dure pour moi, elle me pique mes fringues et en plus elle est plus mince que moi ! Pour en revenir à la fic, je suis vraiment heureuse que les gens qui connaissent l'histoire en anglais continue à lire la traduction. Je vous en suis vraiment reconnaissante car cela me permet de savoir si la traduction est à la hauteur. Bisous merci.
Castel : merci moi aussi j'ai beaucoup aimé ce chapitre.
Pit-chan : bah je pense qu'il voulais vraiment pas imaginé cette situation et que son esprit la combat ! Oui je pense que tu vas etre contente de ce nouveau chapitre.
Riri : revieweuse fidèle lol va pas te rendre malade pour ma petite fic, c'est important les études, mais si tu detestes la bio ! Ouais mais ne te fait pas trop dillusution sur Bill ! bisous et bonne rentrée !
Axoo : Bill n'est pas aussi sage qu'il n'y parait en Anglais la fic n'est pas finit je crois qu'elle doit faire dans les 70 chapitres mais je crois qu'elle va terminé a plus, j'espere avoir finir avant la sortir du tome 6 en français !
Pascale1980 : revieweuse fidèle Bah je l'imagine un peut bourreau des cœur, apparament c'est un beau garçon et à l'epoque il était prefet puis prefet en chef, c'est pratique pour rester avec les filles dans les coins sombres apres le couvre feu ou profiter des avantages que peut apporter la salle de bains de prefets ! pour MTM je sais que tu es ma plus grande « fan » et je peux te dire que j'ai commencé la trad j'essaye de rattraper mon glandouillage du moi de février. J'espere que l'inspiration te reviens a toi aussi. Bisous +
Billy : je savais que tu te revolterais devant cette conversation et le fait que Ron soit moins entrepenant apres, je te reconnais bien la billy. Féministe convaincu c'est un peu exagéré, je te classerais plutot dans la case des defenseurs de la liberté sexuelle et de la recherche du plaisir ! et puis faut pas pousser demain c'est la journée de la femme, kan meme. (Ps : regard ma réponse à menssa)
Benelie : oui je le trouve vraiment hilarant,pauvre Ron qui est tout perdu et qui sait plus quoi penser. Je suis contente que tu apprécies mon travail, j'y met beaucoup de cœur et de perfectionnisme, puis le petit d'œil de maelle ma correctrice aide beaucoup surtout quand j'ai des lacunes en anglais ! Pour mon autre fic je vais faire le plus vite possible !
Bon tout d'abord je tiens à m'excuser pour le délais, j'ai eu des exposé oraux à préparer, et puis j'ai pas eu de vacances entre le premier et le second semestre, et donc une fois les partiels finis, j'ai commencé à accuser la fatigue, surtout en attendant les résultats, car je jouais gros car je devais repasser pour ce premier semestre des matière de DEUG, que je suis heureuse de vous dire avoir finalement validé et que je m'en suis pas trop mal sortit pour le premier semestre de ma licence ! Tout ça pour dire que le second semestre, a commencé juste après la fin des partiels et les dossiers sont tombés tôt, et que j'étais un peu fatigué. De plus j'ai quelque imprévu au cours du mois qui mon assez chambouler, et pour couronner le tout mardi dernier alors que j'avais réussit à me remettre dans la traduction et avoir un peu de temps de libre, mon pc c'est fait vérolé, et j'ai faillit perdre toute mes données, début de ce chapitre inclus, donc après avoir crisé, lutté pour ne pas à avoir a reformater, et finalement fait un coup de pitié au père d'une copine pour qu'il soigne mon pauvre pc après l'avoir porté à bout de bras sous la neige (7h d'opération, à façade ouverte) mon pc et redevenue opérationnelle jeudi soir. Et j'ai tout de suite après avoir réinstaller quelques applications remit la machine trad en route. Donc je suis heureuse de vous présenter ce chapitre 21 après un long mois d'attente et de vous dire que je vais m'efforcer de finir le nouveau chapitre de plus qu'un souvenir avant la fin de cette semaine, sauf imprévu, of course !
Chapitre 21 (traduit en écoutant l'album éponyme de Franz Ferdinand)
Mais qu'est ce que je vais faire ? Se demanda Ron à lui-même, tandis qu'il sortait de la douche et qu'il enfilait des vêtements propres. Les douches froides ne veulent pas fonctionner. En fait, ce n'était pas totalement exact, elles fonctionnent jusqu'à ce que j'en sorte et que je rencontre Hermione. Il était au 36 e dessous.
Les journées n'étaient pas si mal. Sa mère les occupait en les faisant nettoyer les étages supérieurs de la maison. Autant Ron détestait les travaux ménagers, autant il était reconnaissant d'avoir quelque chose d'autre pour occuper son temps. Avoir Ginny dans la même pièce avec eux était d'une aide inespérée. Non seulement sa présence l'empêchait d'esquiver ses corvées pour entraîner Hermione dans un coin un sombre, mais elle lui apportait aussi l'exutoire dont avait besoin sa frustration montante. A chaque fois il se sentait un peu coupable pour ça. Ce n'était pas la faute de Ginny s'il était autant agité. C'était celle de Bill. Mais il n'y avait rien que Ron pouvait faire pour ça maintenant.
Ginny n'était pas la seule avec qui Ron était sec, de toute les manière. Presque n'importe qui croisait son chemin finissait à un moment ou à un autre par en être la victime. Tout le monde sauf la personne avec laquelle il se disputait d'habitude. Il ne savait pas comment, mais Hermione était sortie indemne des cinq jours qui venaient de passer. Ce qui était ironique car elle était la seule personne qui aurait été ravie de mordre à l'hameçon et de lui donner la dispute qu'il cherchait, ne serait ce déjà que pour soulager sa propre frustration. Mais tandis que Hermione lui répondait avec hargne, généralement à cause des commentaires sarcastiques qu'il faisait à sa sœur, Ron restait stoïque. Il avait été tenté, plus d'une fois, mais quoiqu'il en soit il se débrouillait pour ravaler ses répliques cinglantes.
Aussi frustrant que cela pouvait être d'être avec elle, la perspective de ne pas être du tout à ses cotés était encore pire. Ron attendait avec impatience le plaisir de pouvoir passer une soirée avec elle mais s'ils ne faisaient que jouer une partie d'échecs ou s'asseoir l'un à coté de l'autre pour discuter. Hermione était à la fois la source de son bonheur et d'agacement. Passer des moments avec elle pouvait être agonie, mais être en même temps pure extase. Même si se retenir, amenait lentement vers la folie. Hermione était la seule chose qui le gardait sain d'esprit. Il n'allait pas commencer une dispute avec elle et mettre ce faible équilibre en péril. La seule chose que cela apporterait serait pour sur, c'est qu'il se retrouve frustré et seul.
Quel est l'intérêt d'avoir le droit de l'emballer, si je ne peux même pas l'emballer. Se lamenta Ron tandis qu'il retournait dans sa chambre et qu'il se vautrait sur son lit. Pas qu'il ne s'embrassait pas. Ils le faisaient. Il arrêtait juste les choses avant qu'ils n'aient le temps d'aller trop loin. C'était encore pire qu'avant, parce que c'était maintenant la seule putain de chose qui occupait son esprit. SOIT MAUDIT, BILL ! Pourquoi a-t-il fallu que tu gâches tout ? N'as-tu jamais entendu parler de l'expression, 'l'ignorance est signe d'innocence' ? Je veux que mon innocence me revienne. MERDE ! Merde, merde, merde.
Alors que Ron était toujours allongé dans sa chambre, à maudire le plafond, Hermione était enfermée dans la sienne, en train de lire un livre. Bien que lire n'était pas vraiment le meilleur mot pour décrire ce qu'elle faisait. Essayer de lire, était plus l'expression adéquate. Elle fixait la même page depuis au moins 15 minutes. Elle devait l'avoir lu au moins 4 fois maintenant mais elle était encore incapable de se rappeler ne serait ce qu'un mot.
Quel est le problème ? Pensa t-elle, en fermant avec le violence le livre avant de le laisser tomber sur le lit à coté d'elle. Ça en devient ridicule. Je ne peux même pas me distraire avec une agréable lecture.
Je vais devoir l'obliger à en parler, pensa Hermione. Mais est ce que je suis prête pour la réponse ?
Ça faisait déjà plusieurs jours que cela durait et elle n'avait toujours pas réussi découvrir ce qui n'allait pas avec Ron. A chaque fois qu'elle posait la question, il niait que quoique ce soit aille mal. Bien sur il n'était pas la personne la plus facile à percer. Hermione savait que ses humeurs changeaient de temps à autre, mais jamais aussi longtemps. Il était facile de l'agacer, et il pouvait passer un ou deux jours de mauvaise humeur, mais jamais plus longtemps que ça. Ce n'était pas comme s'il avait l'air particulièrement en colère. Il était juste irritable.
Au début Hermione avait pensé qu'il pouvait être simplement fatigué, mais ce n'était de toutes évidences pas le problème. Il était toujours perturbé après avoir eu une bonne nuit de sommeil. Et cela semblait aller de mal en pis. Ron passait maintenant la plus grande partie de ses après midi dans un mauvaise humeur perpétuelle. Il était sec avec sa sœur et il hurlait après les jumeaux à chaque fois qu'il les croisait.
Hermione avait bien remarqué que cet agacement n'était dirigé que vers sa famille et pas envers elle. Elle l'avait cherché quelques fois pour voir juste voir s'il allait répliquer, mais il n'avait pas réagit. Peu importe ce qui le tracassait, sa famille en faisait les frais, ce qui la faisait se demander s'il n'était pas simplement frustré qu'elle soit toujours dans leurs pieds. Il l'avait prévenu que cela leur serait quasiment impossible d'être vraiment seuls tout les deux avec eux vivant sous le même toit. Et il avait raison. Mais ce n'était pas impossible, juste très difficile. Quelqu'un semblait toujours apparaître pour voir ce qu'ils faisaient. Au début c'était sa mère puis moins souvent. Hermione maintenant suspectait qu'elle puisse envoyer les autres pour vérifier à sa place. Pas qu'ils interrompaient grand-chose.
Ils avaient pris l'habitude passer leurs soirées dans le salon du premier étage près de la chambre des filles. Il y avait un canapé confortable et une grande cheminée. C'était assez douillet le soir et Hermione appréciait de se blottir à coté de Ron sur le sofa. Ils avaient énormément discuté et Ron s'était montré inhabituellement attentif durant ces soirées. Il lui tenait la main quand ils s'asseyaient tout les deux et il semblait ne pas vouloir la lâcher. Pas que Hermione s'en plaigne. C'était tout ce qu'il y avait de plus innocent et tendre, et elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça enivrant.
A chaque fois qu'elle sentait ses doigts courir le long de son bras ou frôler son cou tandis qu'il caressait ses cheveux, elle en avait la chair de poule. De temps en temps, elle trouvait toujours ça dure à croire qu'elle puisse ressentir des choses si fortes à un simple touché, mais elle en était devenue accoutumée. Plus que ça, elle en était devenue dépendante. De plus en plus, elle s'apercevait qu'elle attendait, la respiration troublée, le moment où ses doigts prenait le chemin de son visage, parce qu'elle savait ce qu'il se passait après. Il touchait presque toujours son visage avant de se pencher pour l'embrasser.
Le problème était que les baisers ne duraient jamais assez longtemps. Ron se retenait à chaque fois que les choses commençaient à devenir chaudes, il reculait et s'excusait en disant qu'il avait besoin de reprendre son souffle. Elle savait qu'il était possible qu'il soit juste inquiet que quelqu'un puisse les surprendre, et c'était fortement probable, mais cela en était arrivé à un point qu'elle était tellement frustrée qu'elle s'en fichait bien que sa famille entière puisse prendre une chaise pour s'asseoir et les regarder. (ndlt : mdr ! la pauvre Hermione doit être sacrément frustrée)
Peu importe ce qui préoccupait Ron mais cela commençait à l'affecter elle aussi. Au début, elle avait seulement été inquiète pour lui, mais elle avait cru qu'il aurait pu le régler peu importe ce que c'était. Mais maintenant elle commençait à être anxieuse. Et pas seulement ça, elle devenait de plus en plus nerveuse. Je fais quoi si c'est pas sa famille qui l'agace ? Peut être c'est moi ? Peut être qu'il a changé d'avis pour nous deux et qu'il ne sait pas comment me le dire. Et peut être que je me rend malade pour rien. ARRETE JUSTE D'Y PENSER ! Se réprimanda t-elle.
« J'ai juste besoin de quelque chose sur laquelle je peux concentrer, » Dit Hermione en sautant hors de son lit avant d'ouvrir à la volée le couvercle de sa malle. « Quelque chose de plus passionnant que ce livre, » Continua t-elle, en balançant le livre dans la malle pour le remplacer par un tas de parchemin.
Il savait que ce n'était pas une bonne idée de sortir de la maison. Il savait que c'était probablement dangereux. Mais il en avait tout simplement rien à faire. Ce n'était pas la première fois qu'il se promenait ignorant le danger et ce n'était sûrement pas la dernière fois. A moins qu'il y ait une troupe de détraqueurs l'attendant dehors. Cela importait peu qu'il ait sa baguette avec lui. Harry Potter n'avait simplement aucune pensée heureuse qu'il aurait pu utiliser. Tout ce qu'il ressentait, quand il ressentait quelque chose, autre qu'un vide intérieur, était colère et désespoir. Actuellement la colère était l'émotion qui menait le jeune homme vers le parc.
J'EN PEUX PLUS DE TOUT CA ! Pensa Harry, ses yeux d'un vert étincelant brûlaient de ressentiment.
Il ne supportait plus son oncle qui lui disait d'arrêter de broyer du noir toute la journée dans sa maison. Il ne supportait plus combien il devrait redevable d'avoir encore un toit sur ça tête et un lit chaud où dormir. Il ne supportait plus de voir l'énorme visage de Dudley et d'écouter ses petits sarcasmes. Sa dernière remarque avait bien failli faire déborder le vase quand il lui avait fait remarquer qu'il avait la tête de quelqu'un dont le chien venait de mourir. Harry devait sortir d'ici où il serait capable de faire quelque chose que même Dumbledore n'aurait pu couvrir. Il était quasiment certain que son cousin n'avait pas compris pourquoi ce commentaire l'avait tellement énervé. Il complétait simplement les remarques que son père faisait. Et pour dire vrai, Dudley avait reculé quand il avait vu l'éclair de fureur dans les yeux de Harry, mais il n'avait pas idée combien il avait été près de se prendre un sortilège en pleine face sur le moment même.
Je les vomis tous, gémit Harry pour lui-même alors qu'il s'approchait d'un banc du parc et il se cogna brutalement contre. Il vacilla, mais se débrouilla pour garder son équilibre avec un minimum de dignité. Il s'y laissa tomber. Harry regarda le sol pour voir sur quoi il avait trébuché mais ne vit rien. Il avait trébuché sur rien du tout.
« Tu devrais être un peu plus prudent, Harry, » Lui conseilla une voix désincarnée derrière lui. « Tu ne sais jamais qui pourrait passer par là. »
Alors que la main de Harry se refermait fermement sur sa baguette, il y eut un bruit de froissement et Fred Weasley apparu devant lui, tenant d'une main un cape d'invisibilité.
« FRED ! » Cria Harry de surprise tandis que le rouquin s'asseyait à coté de lui. « Qu'est ce que tu fais ici ? »
« Je me baladais et je me suis retrouvé à Surrey, » Répondit sarcastiquement Fred. « Qu'est que tu penses que je fais ? C'est mon jour de garde pour surveiller le petit Harrichou et vérifier qu'il reste hors des troubles. Tu ne t'en sors pas trop mal.»
« La ferme. »
« Je ne savais pas que tu avais un lien télépathique avec Ron, » Ria Fred. « J'ai une impression de déjà vu. C'est sûrement parce que c'est la seule chose qu'il me dit depuis des jours, » Continua t-il. « Je peux retourner sous la cape si tu préfères, » Ajouté Fred. « Mais Hermione pense que tu pourrais avoir envie d'un peu de compagnie. »
« Hermione ? Comment va… »
« Elle va bien, mon vieux, » Lui assura Fred. « Elle s'inquiète pour toi, cependant. Maman et Ginny sont aussi sur les nerfs. Elles ont eu une grosse dispute pour savoir qui aurait le privilège de te rendre visite. Ginny voulait venir avec moi, vois tu, mais maman n'a rien voulu entendre. Elle a mis ces trois la au céler dans la maison. Elle les fait travailler comme des elfes de maison. Ils ne verront pas la lumière du jour avant septembre.
« Ouais, et bien… » Grommela Harry, incapable de ressentir de la sympathie pour ses amis. « Au moins ils sont tous les trois ensemble. »
"Hey, est ce agréable, je vous le demande " cria Fred plaçant sa main sur son coeur comme s'il avait été mortellement blessé. " Je ne suis peut être pas Ronnichou, mais je ne suis pas insignifiant non plus. Et après avoir fait toute la route jusqu'à Surrey pour élever votre esprit à la rencontre du conte d'Hermione et du chapeau sans tête. Voici toute la gratitude que je reçois. »
« Elle préférerait mourir que porter l'un de tes chapeaux, » Répondit sèchement Harry, mais malgré sa mauvaise humeur, il ne put s'empêcher d'être légèrement amusé par l'image qui lui vint en tête.
« 'Oh, mais elle en a porté un, » Répondit Fred avec un rire de bon cœur. « Pas de plein gré, bien sur, » Continua t-il. « C'est vraiment dommage qu'elle soit invisible. Qu'est ce que je n'aurais pas donné pour voir son visage. Elle me boude toujours pour ça. Mais encore… c'est peut être une bonne chose, » Ajouta Fred en reprenant un peu son sérieux. « Elle est un peu trop comme maman quand elle est en colère. Elle lui a vraiment volé dans les plumes à Percy l'autre jour. Pas que cet imbécile ne le méritait pas. »
« Qu'est qui c'est passé ? » demanda Harry.
« C'est une longue histoire. »
« J'ai tout mon temps. »
« Je savais que ça t'intéresserait. » Ricana Fred. « Par où commencer ? »
Hermione était assise au milieu de son lit, complètement absorbée parce qu'elle faisait, quand elle entendit un faible coup à la porte.
« Entrez, » Cria t-elle, en ne prenant même pas la peine de lever la tête pour voir qui était entré dans la chambre. « Donne moi juste une seconde, » Ajouta t-elle en marquant du doigt l'endroit où elle s'était arrêtée dans le livre posé sur ses genoux, puis elle se pencha en avant et écrivit quelque chose sur le parchemin à coté d'elle.
« Je peux revenir plus tard, » Dit Ron, en regardant l'amoncellement de travail qui l'entourait. Non seulement il y avait plusieurs livres ouverts qui recouvraient le lit, mais il y avait aussi des piles de notes éparpillées dans un ordre où seule Hermione pouvait se retrouver.
« Ne sois pas bête, » Répondit-elle, en levant les yeux pour lui lancer un sourire chaleureux, même si elle continuait à écrire. « Laisse moi juste finir ça. »
« Nan, y a pas de problème, » Dit Ron, un peu anxieux maintenant. Il savait que Hermione n'aimait pas être interrompue quand elle était au milieu d'une recherche. « Je ne savais pas que tu travaillais à tes devoirs. »
« Ce n'est pas mes devoirs, » L'informa t-elle, ses yeux de nouveau fixés sur le livre. « Reste. J'ai juste besoin d'une minute pour finir. »
S'il te plait dis moi que tu ne fais pas tout ça juste pour des bonus, pensa Ron, tandis qu'il s'approchait du lit. Il se pencha et attrapa l'un des livres ouverts de manière à savoir sur quoi elle travaillait. Marquant la page avec sa main, il ferma le livre et vit Les potions de grands pouvoirs écrit sur la couverture. ça explique les notes dans la marge, pensa t'il en réouvant le livre. Ce n'est pas le genre de Hermione mutiler un livre qui ne serait pas le sien. Mais Rogue ne donne pas des devoirs en bonus. Alors, qu'est ce que c'est tout ça ? Se demanda t-il silencieusement, en parcourant les parties qu'elle avait souligné.
Une potion de couplage est le plus souvent utilisée pour amplifier ou magnifier les informations entrant ou sortant entre deux ou plusieurs individus.
Une fois que vous avez été unis, vous allez ressentir les sentiments, les pensées, et dans de rares occasions les sensations physiques qui ne sont pas les vôtres, mais celles de l'individu avec lequel vous avez été connecté. Le résultat prononcé est une forte sensibilité émotionnelle. Une fois que la connexion a été forgée, vous serez capable de sentir ou ressentir n'importe laquelle des émotions fortes ou submergeantes que votre partenaire éprouve comme si ces sentiments étaient les vôtres. Cependant, l'intensité de l'expérimentation dépend de la magnitude des sentiments et/ou des émotions qui sont émisses. Parfois vous ressentirez exactement ce que votre partenaire ressent, et parfois vous expérimenterez les sensations encore plus fortement que la personne avec laquelle vous êtes relié, parce que il sera habitué à ce niveau d'émotion et vous non.
ATTENTION : cette expérience peut être submergeante et souvent elle perturbe les événements de votre vie quotidienne. La clé pour éviter ce piège est de faire la part entre vos sentiments et ceux ressentis pour vous. Une fois que cela est accompli, il est possible d'atténuer ou de bloquer les émotions les plus fortes qui sont expérimentées.
Ça explique pas mal de choses, pensa Ron, en faisant attention à remettre le livre dans la position exacte où il l'avait trouvé. Il savait, par expérience qu'il ne fallait pas perturber son système d'organisation. « Alors c'est donc les recherches dont tu m'as parlé ? » Dit-il, en jetant un coup d'œil aux différentes piles de notes, certaines d'entre elles étaient écrites sur du papier blanc à carreau que les moldus utilises. « Ça fait longtemps que tu travailles sur ça ? » Demanda t-il.
« Un moment, » Répondit Hermione, avant de redevenir silencieuse. Elle savait qu'il ne serait pas satisfait par cette réponse, mais elle ne voulait pas encore en parler. Hermione glissa rapidement le parchemin sur lequel elle travaillait dans son livre, et le ferma brusquement, puis le laissa tomber derrière elle. « Alors qu'est ce qu'il y a ? » Demanda t-elle, en essayant de changer de sujet.
« Rien, » Répondit Ron en regardant Hermione se glisser vers le bord du lit et lui indiquant de venir s'asseoir à coté d'elle. « J'ai juste vu que la lumière était allumée, » Ajouta t-il en s'asseyant. « Et je me suis demandé ce que tu faisais. Je ne voulais pas t'embêter. »
« Oh, mais tu ne m'embêtes pas, » Répondit-elle rapidement.
« Alors ce truc d'union, là, » Dit Ron, en attrapant de nouveau Les potions des grands pouvoirs qui était posé sur le lit en lui tendant pour qu'elle le voit. « Ça ressemble un peu à ce qu'il y a entre Harry et tu-sa… »
« Voldemort, » le corrigea Hermione avant qu'il n'eut la chance de terminer.
« Ouais…lui, » Dit Ron. « Est-ce que tu essayes de comprendre comment rompre le lien ? »
« Je ne pense pas que c'est possible, » Admit Hermione. « Ils ne sont pas reliés par une potion. Ils sont reliés par le sens de Harry et par le sort qu'il lui a lancé quand il était bébé. »
« Oh, » Dit Ron. « Qu'est ce que tu fais, alors ? » Demanda t-il, incapable de garder pour lui cette question.
Mince, pensa Hermione. Elle savait qu'il allait y venir, mais elle n'avait pas vraiment envie d'y venir. « Tu es adorable, Ron, » Dit-elle, en se glissant plus près de lui. « Et j'apprécie ce que tu fais, » Ajouta t-elle, sachant très bien qu'il faisait un effort pour parler avec elle des choses qui l'intéressaient. « Mais je n'ai pas envie de t'ennuyer. »
« Tu ne le feras pas, » Répondit-il, sincèrement intéressé. De toutes évidences, elle met beaucoup d'énergie dans ses recherches… quoique ce soit. Et si ça peut aider Harry, je veux savoir. « Alors c'est pour quoi ? » Demanda t-il. « Si tu n'essayes pas de trouver un moyen pour rompre le lien, que fais tu ? »
« Oh tu sais, » Dit Hermione évasivement. « Juste des recherches sur quoique ce soit qui pourrait apporter de l'aide, je te ferais savoir quand j'aurais trouver quelque chose d'utile. Nous n'avons pas besoin d'en parler maintenant. »
« Alors de quoi veux-tu parler ? » Demanda Ron, en l'étudiant intensément. Le fait qu'elle ne veuille pas parler de ses recherches le rendait quelque peu nerveux. Il était possible qu'elle n'ait rien trouvé d'utile encore, mais il était aussi possible qu'elle ne veuille tout simplement pas le mettre au courant, pour quelque raison que ce soit. Il n'était pas vraiment sur de savoir lequel de ces deux scénari étaient le bon.
« Je ne sais pas, » Répondit-elle, en fixant ses yeux d'un bleu profond et sentant la partie rationnelle de son esprit commencer à lui échapper. Qui a dit qu'on avait besoin de parler, après tout ? Pensa t-elle, lorsqu'elle sentit la chaleur qui émanait de la jambe de Ron contre les siennes alors qu'ils étaient assis l'un à coté de l'autre. « De quoi veux tu parler ? » Demanda t-elle, même si elle tendait la main en même moment pour glisser ses doigts dans ses magnifiques cheveux roux. Au moment où elle le toucha, elle fut perdue. Avant qu'elle ne réalise ce qu'elle faisait, Hermione s'était penchée et l'embrassait tendrement.
Pris par surprise, Ron recula et ne réalisa que après ce qu'il avait fait. Il le regretta immédiatement et s'affaira à rectifier son erreur avant qu'elle ne se méprenne.
Le visage de Hermione était toujours plutôt près du sien, mais il savait que cela ne serait pas pour longtemps. Sans même y réfléchir, Ron tendit la main et fit courir délicatement son doigt le long de sa joue rose, puis il verrouilla son regard dans le sien, se pencha légèrement en avant, et recouvrit ses lèvres des siennes.
Il n'était ni profond, ni passionné, mais cela était accueillant. Un baiser en entraînant un autre.Chacun emplit de la tendresse et de l'affection qu'il ressentait pour la jeune fille assise à coté de lui.
Incertain de savoir ce qu'il devait faire de ses mains, Ron les laissa sur le lit pour s'assurer que la seule partie de son corps qui touchait le sien était ses lèvres. Cependant Hermione, elle, ne semblait pas vouloir suivre les mêmes résolutions. La main qu'elle avait enfouit dans ses cheveux descendait doucement jusqu'à venir jouer avec les mèches qui bordaient sa nuque, effleurant consciemment sa peau du bout de ses doigts.
Le contact eut l'effet désiré, et Hermione gloussa doucement quand elle le senti frissonner. Elle aimait le fait de pouvoir lui faire ça. La première fois que c'était arrivé cela avait été un accident, mais elle avait beaucoup appris de cette expérience. La première nuit, quand Ron l'avait embrassé dans le cou, le plaisir qu'elle avait ressenti, l'avait presque rendu démente. Elle suspectait qu'il y réagirait de la même façon. Et si elle cherchait une opportunité pour le vérifier c'était maintenant. Ses lèvres semblaient toujours être occupées quand l'inspiration lui venait et elle n'avait jamais osée passer outre sa peur qu'il recule si elle abandonnait les lèvres du jeune homme.
De toutes les manières, il est déjà susceptible de reculer, pensa t-elle, tandis qu'elle posait sa main libre sur la poitrine de Ron, et qu'elle agrippait son t-shirt pour le maintenir en place, et qu'elle se penchait en avant de manière à ce que son buste soit contre le sien.
Plutôt que de lutter, Ron répondit à ses avances enroulant son bras autour de la taille de Hermione, tandis que commençaient les baisers qui en entraînèrent d'autres. Il saupoudrait ses lèvres d'une valse de baisers. Ils étaient doux et tendre au début, mais la chaleur entre eux s'intensifia, le contact se faisant de plus en plus long.
Sans prévenir, l'estomac de Hermione se mit à papillonner et le choc électrique qui parti de son cœur, se propagea rapidement à travers tout son corps. Elle étouffa un gémissement quand la langue de Ron effleura sa lèvre inférieure, alors qu'il cherchait à approfondir le baiser. Avant même qu'elle n'eut réalisé ce qu'elle faisait, Hermione s'était allongée sur les parchemins qui recouvraient le lit, entraînant Ron avec elle.
Le poids de son corps l'immobilisait tandis qu'il l'embrassait trop intensément, et en dépit de ses efforts pour se retenir, elle gémit contre sa bouche. Comme si le son avait brisé le sort qu'on lui aurait jeté, Ron réalisa soudainement ce qu'il faisait. Hermione en jura presque lorsqu'il s'éloigna pour s'asseoir à coté d'elle.
Elle gémit de nouveau, mais cette fois c'était de désappointement. La respiration lourde, elle ouvrit les yeux et le regarda avec désir. Tandis qu'elle s'appuyait sur ses coudes le désir disparu pour faire place à l'irritation.
« Pourquoi tu n'arrêtes pas de faire ça ? » Exigea t-elle de savoir.
« T'embrasser ? » Demanda Ron d'un ton enjoué.
« Non, t'éloigner, » Dit Hermione sérieusement. « Quelque chose ne va pas. Et je veux savoir ce que c'est. »
« C'est rien, » Protesta Ron.
« Ce n'est pas rien, » Rétorqua Hermione. « Tu es sur les nerfs depuis des jours. Je pensais que peut être tu avais peur que quelqu'un puisse entrer dans la pièce et nous voir, mais c'est plus que ça, n'est ce pas ? » Demanda t-elle. « Est-ce que … tu as changé d'avis ou autre chose ? »
« Quoi ? » répondit Ron, incapable de cacher le ton alarmé de sa voix. « Bien sur que nan ! »
« Si ce n'est pas toi, alors ça doit de venir de moi, » Déclara Hermione, en se relevant. « Si tu ne me trouve pas attirante, tu ferais mieux de juste me le dire, » Dit t-elle tristement, incapable de le regarder dans les yeux. « Comme ça au moins je ne me rendrais pas ridicule. »
Sans y réfléchir, Ron saisit la main de Hermione et la posa sur ses genoux oh combien il la trouvait attirante. Il n'y avait aucun doute sur la signification de ce qu'elle touchait là. Au moment, où son visage s'empourpra, il réalisa ce qu'il avait fait et relâcha sa main. Désormais incapable de la regarder en face, Ron laissa ses yeux sur le sol, son propre visage passant lui aussi maintenant par différentes nuances de rouges encore plus prononcées qu'elle.
« Je te trouve attirante, » Murmura t-il, en remuant son pied d'embarras. « Trop attirante, » Admit-il. « C'est pour ça que je recule à chaque fois. »
« Mais, n'est ce pas ce qui est censé arrivé ? » Demanda Hermione en le regardant innocemment.
Putain, gémit Ron pour lui-même. Pourquoi est ce que j'ai fait ça ? Elle va vraiment penser que je suis un pervers maintenant. Et elle aurait raison.
« Je ne vois pas où est le problème, » Déclara Hermione, en fronçant les sourcils de confusion.
« Quoi ? » Demanda Ron. Comment ne pouvait-elle pas voir qu'il était un pervers ? Pourquoi n'était-elle pas fâchée avec lui après ce qu'il venait de la forcer à faire ?
« Il n'y a rien dont tu es besoin d'être honteux, » Continua t-elle quand elle remarqua combien il était mal à l'aise. « Je ressens aussi ça pour toi, tu sais, » Dit-elle doucement. « Quand tu m'embrasses. Tu n'es peut être pas capable de le voir quand tu me regardes, mais je sens toujours. Et j'aime ça. J'aime la manière dont tu me fais me sentir. Je ne veux pas que tu t'arrêtes de m'embrasser. »
« Je ne pense pas juste à t'embrasser, » Admit Ron, ses oreilles étaient maintenant tellement rouges qu'elles étaient encore plus vives que ses cheveux.
« Et à quoi est ce que tu penses ? » Demanda Hermione.
« Je pense que c'est plutôt évident, » Se plaignit Ron, en souhaitant que le sol se dérobe sous lui et l'entraîne avec lui. « Je ne peux pas m'en empêcher, 'Mione, » Ajouta t-il misérablement. Merlin sait que j'ai essayé. « Je ne sais plus quoi faire, » Admit-il. Ça me rend dingue. « Je ne veux pas que tu penses que je ne veux que ça, parce que ce n'est pas vrai, » Confessa t-il, en ayant l'air coupable. « Je ne suis pas l'un des ses mecs. » Plus maintenant.
« Quels mecs ? » Demanda Hermione, complètement perdue. « Tout ça n'a aucun sens. »
« L'un de ces mecs qui n'est intéressé par une fille que pour son apparence et jusqu'à où elle le laisse aller, » Commença Ron à divaguer. « Je sais ce que tu penses de ça et que c'est pour ça que tu étais aussi en colère contre moi après le Bal de Noël. Je n'ai pas fait exprès d'être comme ça. Je n'avais même pas réalisé que je l'étais, je le jure. Mais ce n'est pas ce que c'est. Je ne veux pas que tu penses ça. Ce n'est pas juste physique, même si ça en à l'air. »
« Bon Dieu, mais de quoi est ce que tu parles ? » Demanda Hermione, quand Ron s'arrêta brutalement et ce mit fixer le sol, complètement abattu. « Je sais que tu n'es pas comme ça. »
« Mais Bill a dit que… »
« BILL ? » Hurla Hermione. « Tu es parti voir Bill et tu lui as dit… »
« Il est venu me voir, » Interrompit Ron, avant qu'elle n'ait eu la chance de terminer. « Il m'a dit que je devais m'assurer que je ne te mettais pas la pression parce que ce n'est pas ce que tu veux. »
« À moins qu'il ne puisse lire mes pensées, » Répondit sèchement Hermione. « Il ne sait pas ce que je veux. »
« Si, il sait, » Répondit rapidement Ron. « Cela m'a pris du temps pour comprendre ce qu'il voulait dire, mais tout ça a pris sens. »
« Éclaire-moi, alors. » Exigea t-elle. « Qu'est ce que je veux ? »
« Tu veux être proche et tenir la main et s'embrasser un petit peu. Mais si je faisais plus que ça tu serais susceptible de penser que je suis seulement intéressé par toi parce que … je ne veux pas que tu penses….mais ce n'est pas comme ça. Cela ne me dérange pas d'attendre. Franchement. Ce n'est pas juste physique. Je veux dire, bien sur que je pense aux trucs physiques, mais je veux plus que ça, aussi. Et je me fiche du type de personne que tu es. Et … et… merde, je ne peux pas expliquer ça. Je vais juste me la fermer maintenant. »
« La prochaine fois que quelqu'un d'autre te dit ce que je veux, ignore le, » Dit Hermione sévèrement. « Si tu as des questions à propos de ça, la seule personne à laquelle tu as besoin de demander c'est moi. »
« Je ne lui ai pas demandé, » Répondit Ron pour se défendre. « Il est venu et il m'a dit. »
« Ce qu'il t'a dit n'est pas encore totalement clair, » Dit elle. « Mais je pense avoir saisi l'essentiel. »
« Il m'a dit que si je te mettais la pression, j'allais tout gâché. »
« La seule personne qui gâche quelque chose ici c'est Bill, » Répondit Hermione. « Peu importe ce qu'il t'a dit, ignore le. »
« Mais…je ne veux pas… »
« Ignore-le. »
« Mais… »
« Il n'a aucun moyen de savoir ce que je veux, » Informa t-elle Ron. « Parce que ce que je veux change avec mon humeur. »
PUTAIN ! « Si ça change, comment je suis supposé savoir ? » Demanda t-il paniqué. Et qu'est ce que je fais si tu veux quelque chose maintenant et que tu le regrettes plus tard ? »
« Tout ce que tu as à faire c'est me demander, » Répondit calmement Hermione. « De plus, si tu fais quelque chose que je ne veux pas que tu fasses, je te le dirais. »
« Je suis tellement confus, » Gémit Ron, en se laissant tomber sur le dos avant de se mettre à fixer le plafond.
« Parfois, je suis confuse aussi, » Dit Hermione, en rassemblant ses notes en une seule pile qu'elle posa sur sa table de nuit pour venir après s'allonger à coté de lui.
« Les filles sont foutument exaspérantes, » Se plaignit Ron. « Pourquoi ne pouvez vous pas juste prendre tout de suite une décision ? Qu'est ce qu'il y a de si dur à faire ça ? Par Merlin, comment un mec est-il sensé vous rendre heureuse si vous changez d'avis tout le temps ? Ce n'est pas juste. Nous ne faisons pas ça. Vous savez toujours ce que nous voulons. »
« C'est parce que au final vous ne voulez qu'une chose, » Plaisanta Hermione.
« Ouais, mais au moins vous le savez, » Se lamenta t-il. « C'est foutument injuste. »
« Tout est juste dans l'amour et dans la guerre, » Ricana Hermione tandis qu'elle se penchait sur lui et qu'elle embrassait légèrement ses lèvres. « Demande moi ce que je veux, Ron, » Demanda t-elle doucement juste avant que ses lèvres ne descendent sur son cou.
OH SEIGNEUR ! pensa t-il, en étouffant un gémissement qui menaçait de jaillir de sa bouche, à la signification de sa suggestion. « Qu'est ce… qu'est ce que tu veux ? » demanda t-il d'une voix rauque.
« Je veux que tu arrêtes de te retenir et que tu m'emballes s'en y réfléchir. » Répondit Hermione, en réclamant siennes les lèvres de Ron.
Bon voila j'espère être moins longue pour le prochain chapitre que je ne l'ai été pour celui la, merci et n'oubliez pas la tite review qui fait toujours plaisir !(ps : menssa il me semble que c'est pour le chapitre 24)
