Voila un nouveau chapitre, je suis encore désolé pour l'attente mais les chapitres sont tres longs et je fais de mon mieux. je peux vous dire que la fic est enfin terminé en VO, au chapitre 80!

Dites merci à AnnaOz pour la correction !


Price Of Love

chapitre29

« RON! » Hurla Hermione tandis qu'elle escaladait les marches des escaliers quatre à quatre, essayant de le rattraper avant qu'il ne puisse atteindre sa chambre. Malheureusement, il avait de plus longues jambes, ce qui rendait la tâche on ne peut plus impossible. Elle avait à peine atteint le premier étage quand elle entendit la porte se claquer. « Ron ouvre cette porte! » exigea-t-elle, en frappant violement dessus, mais elle ne reçut aucune réponse.

« ET MERDE! » Cria Hermione, tandis qu'elle continuait à frapper sur la barrière qui s'était érigée entre eux deux. « SI TU N'OUVRES PAS CETTE PORTE IMMEDIATEMENT, » S'écria-t-elle. « JE JURE DEVANT DIEU QUE JE VAIS LA DEMOLIR ! »

« ESSAYE DONC! » Rugit Ron de l'autre côté. « TU N'AS PAS L'AUTORISATION POUR FAIRE DE LA MAGIE EN DEHORS DE POUDLARD, TU TE RAPPELLES ? »

« Fils de... » Marmonna-t-elle, exaspérée par le fait qu'il puisse aussi facilement lui répliquer. « Je vais t'en montrer de la magie, moi, » Rumina-t-elle, en se détournant de la porte pour partir en furie en direction des escaliers. « Attends juste. »

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« Alors, » Dit Ginny, en se glissant près de Harry à l'instant même où elle vit le Professeur Lupin s'éloigner. « Tu te sens un peu mieux ? »

« Je suppose, » Répondit Harry.

« Tu supposes ? » demanda Ginny, clairement peu satisfaite par sa réponse. « Tu l'es ou tu l'es pas? Alors tu as choisi ? »

« Si je te dis que je le suis, est-ce que tu vas me laisser tranquille ? »

« Ça dépend, » Répondit-elle.

« De quoi? »

« De si je te crois ou non. »

Il essaya de le combattre, vraiment, mais au final Harry ne put retenir son sourire. Au moins c'est honnête, pensa-t-il. Brutalement honnête. Il ne put s'empêcher de trouver cela rafraîchissant. Tous les autres le traitaient comme un gamin et il commençait à en avoir plus que marre. Est-ce qu'elle avait eu Hermione comme prof ? Se demanda-t-il. Où peut-être qu'elle avait toujours été comme ça et qu'il ne l'avait jamais vraiment remarqué.

La vérité était que Harry n'avait jamais vraiment fait attention à Ginny. Il avait toujours pensé à elle comme étant la petite soeur de Ron. L'année dernière avait été la première fois où il avait eu une vraie conversation avec elle. Quatre ans. Ça faisait quatre ans qu'il la connaissait. Mais qu'est-ce qu'il connaissait vraiment d'elle ? Se demanda-t-il à lui-même. Elle vole plutôt bien et elle est admirablement douée pour le Quidditch, considérant le fait que ses frères ne l'ont jamais laissée jouer. Elle n'est définitivement pas la personne contre qui je voudrais me retrouver en duel. La réputation de son chauve-furie la précédait. Même Fred et George la craignent et ça voulait dire quelque chose. Elle a le même sens de l'humour que Ron. Et aussi son mauvais caractère, bien qu'elle soit plus douée pour le garder sous couvert. Bien sûr, si Hermione ne passait pas son temps à appuyer là où ça fait mal ou à mordre à l'hameçon quand il la taquine, le mauvais caractère de Ron ne serait pas non plus, aussi évident. Mais ce n'étaient que des choses superficielles. La plupart d'entre elles pouvaient être appliquées à chacun des membres de sa famille. Qu'est-ce qu'il connaissait vraiment de Ginny, la personne? Réfléchit-il, en la regardant comme si c'était la première fois qu'il la voyait. Pas diablement grand chose.

« Prêt à tester ton gâteau d'anniversaire ? »

« Hein ? » demanda Harry, ramené à la réalité par le son de la voix de Ginny.

« Je viens de te demander si tu voulais finalement MANGER un morceau du gâteau qu'a fait maman, » Répondit-elle, en attrapant son bras pour l'attirer vers ce qu'il en restait. « Tu sais, ce qui est opposé à triturer en petits morceaux à l'aide de ta fourchette avant de le balancer par terre. »

« Je ne l'ai pas balancé, » rétorqua Harry, en sonnant plus sur la défensive qu'il l'aurait voulu. « Il est tombé. »

« Et bien, ne laisse pas tomber celui-là, » Répondit Ginny, en mettant une assiette juste sous son nez. « Ou est-ce que tu es passible de... »

Mais elle ne finit jamais sa phrase. Des flammes jaillirent au milieu de la pièce et attirèrent l'attention de Ginny. Et pas seulement celle de Ginny. Presque tout le monde avait remarqué l'éclair de lumière. La pièce devint d'un silence de mort tandis que le feu s'éteignait et qu'une seule et unique plume dorée se mit à flotter jusqu'à atteindre le sol, suivie par une note.

« Fumseck, » Murmura Harry, en jetant un coup d'oeil vers le visage étonné de Ginny puis vers Mr Weasley qui se baissait pour ramasser le morceau de parchemin.

« Qu'est-ce que c'est Arthur? » Demanda Fol-Oeil, quand toute couleur eut quitté le visage de Mr Weasley.

"C'étaient des moldus sans défense," Dit Arthur, en desserrant le poing pour fourrer le morceau froissé de parchemin dans la main de Maugrey.

Harry observait les yeux écarquillés Mr Weasley. Il ne l'avait jamais vu en colère. Sa femme était habituellement celle qui perdait son sang froid. Si Mr Weasley était en colère, quelque chose de très grave venait d'arriver.

Ginny en était arrivée à la même conclusion. La dernière fois qu'elle avait vu son père aussi livide c'était la nuit où il avait eu cette énorme dispute avec Percy. Quel qu'était ce message de Dumbledore, ce n'étaient pas des bonnes nouvelles.

"Ok," Dit Maugrey Fol-Oeil aux membres de l'Ordre qui étaient rassemblés autour de lui pour lire le message. "McGonagall et Hagrid sont déjà à Bristol. Dedalus, Hestia et toi vous vous occupez de Abberley. Arthur, toi et les garçons allez à Lewisham. Remus, toi et Emmeline vous allez à Mossley. Doge, tu viens avec moi, on prend Lincoln. Molly..."

"Je sais ce que j'ai à faire," Dit-elle en s'éloignant du groupe pour se diriger vers Harry et Ginny.

"Et bien qu'est-ce que vous attendez ?" Aboya Maugrey. "Allez-y."

"Qu'est-ce qui se passe ?" demanda Harry tandis qu'ils regardait l'assemblée de sorcières et de sorciers transplaner dans le dos de Mrs Weasley.

"Pourquoi papa a emmené Fred et George à Lewisham?" Demanda Ginny, incapable de cacher la peur dans sa voix. "Qu'est-ce qui s'est passé ?"

« Mets ta cape ma chérie," dit Molly, ignorant la question de sa fille, en la poussant vers la porte. "On part. Allez Harry," Ajouta-t-elle, en l'attrapant par le bras pour l'emmener avec elle. "Toi aussi."

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Hermione ruminait toujours quand elle ouvrit la porte de la cuisine à la volée, avant d'y faire son entrée comme une petite tornade, prenant Bill et Tonks complètement par surprise. Tous deux sursautèrent et Tonks s'écarta tellement rapidement de Bill, qu'elle donna un coup de coude dans la coupe de pommes qui se trouvait au bord de la table et l'envoya s'écraser sur le sol. Pas que Hermione ne s'en soit rendu compte. Elle n'était même pas consciente de la présence du couple surpris, lorsqu'elle passa en furie devant eux pour se diriger vers les tiroirs où se trouvaient les couverts.

"Abruti fini," L'entendirent-ils marmonner, tandis qu'elle forçait sur le tiroir pour le faire sortir entièrement du buffet et pour le retourner complètement sur le plan de travail. "Insupportable crétin," Cria-t-elle, en tirant sur un second tiroir si fort qu'il en tomba sur le sol, éparpillant son contenu un peu partout. "Je vais lui en montrer de la magie." Aboya-t-elle tandis qu'elle apercevait enfin ce qu'elle recherchait, elle se baissa, et ramassa un maillet en bois qu'on utilisait habituellement pour attendrir la viande. Sans un autre mot, Hermione se redressa, attrapa un couteau à beurre sur le buffet, et se dirigea vers la sortie de la pièce.

"Par la barbe de Merlin!" s'écria Tonks, en fixant la porte maintenant close les yeux écarquillés. "Est-ce qu'on ne devrait pas faire quelque chose ?" Demanda-t-elle à Bill, tandis qu'ils écoutaient les échos des pas de Hermione dans les escaliers s'éloigner. "Avant qu'elle ne l'achève à coups de maillet?"

"C'est mieux de rester à l'écart d'eux quand ils sont dans cet état-là," Répondit Bill, sortant sa baguette de sa poche pour réparer la coupe qui était tombée par terre et s'était brisée."

"Ils ont ... Déjà fait ça avant?" Demanda Tonks complètement stupéfaite.

"D'après ce que j'ai entendu," Dit Bill nonchalamment, en remuant d'un geste souple sa baguette au-dessus des couverts éparpillés par terre, les faisant voler jusqu'au buffet. "Je n'ai moi-même jamais vraiment vu une de leurs disputes," Ajouta-t-il en pointant sa baguette vers le désordre qui se trouvait sur le comptoir. "Mais d'après ce qu'on m'en a dit, ils y vont chacun leur tour. Ce n'est pas grave. Ron sait comment la gérer."

"Mais... elle le poursuit avec un couteau," Protesta Tonks.

"Oui, c'est nouveau," Ricana-t-il. "Mais ce n'est qu'un couteau à beurre."

"C'est ton frère," S'écria-t-elle incrédule. "Tu n'es pas inquiet?"

"Vaut mieux un couteau qu'une baguette," Rit-il. "Au moins il a une bonne chance de pouvoir la désarmer."

"BILL!"

"Ils vont régler ça," répondit-il, ne partageant de toute évidence aucunement son inquiétude. "Ils le font toujours."

C'est pas possible, pensa Tonks, en regardant son compagnon comme s'il était un mur de briques. "Tu n'as pas vu ce regard dans ses yeux ? S'il quelqu'un me poursuivait avec ce regard--" si ce garçon sait ce qui est bon pour lui, il ferait mieux de s'enfuir pour sauver sa peau."

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Hermione marcha d'un pas lourd jusqu'à la porte close de Ron, ne faisant aucun effort pour masquer son approche. Non seulement, elle voulait que Ron sache qu'elle était là, mais elle voulait qu'il sache qu'elle n'allait pas laisser tomber. Sans dire un mot, elle cala le couteau à beurre sous la charnière du haut de la porte et se servit du maillet pour en faire sortir le gond.

"PUTAIN MAIS QU'EST-CE QUE TU FABRIQUES?" Hurla Ron quand le haut de la porte chavira sur le coté.

"MAGIE!" Lui cria Hermione, tandis qu'elle s'agenouillait pour s'occuper de la même façon de la charnière du bas. Elle se releva et passa ses mains entre le mur et la porte, créant ainsi un interstice. Puis elle se saisit d'une prise sur la porte et l'attira vers elle jusqu'a qu'elle sente la serrure sortir. Sa tache accomplie, Hermione relâcha la porte et regarda avec satisfaction, celle ci s'écraser au milieu de la chambre avec fracas.

"Tu... tu ... as démoli cette putain de porte," Bafouilla Ron tandis qu'il fixait bouche bée la porte avec incrédulité.

"Je t'avais dit que j'allais le faire, espèce d'imbécile!" Hurla Hermione tandis qu'elle faisait son entrée dans la chambre, le maillet toujours serré dans sa main gauche.

"Bien... bien... tu peux toujours aller te faire voir!" Lui cria Ron, en arrachant ses yeux de la porte abattue pour les fixer sur sa petite amie plus que furieuse.

"Je ne vais nulle part," Cria-t-elle. "Pas tant que… »

"J'en ai entendu assez. Je ne veux pas en entendre plus."

"CA.NE.MARCHE.PAS.AVEC.HARRY!" Rugit Hermione.

"Oui tu me l'as déjà dit," Répondit Ron en tordant son visage de dégoût. "Ça ne marchera pas à moins..." mais il ne put se résoudre à énoncer la phrase en entier. Les images mentales qui traversaient son esprit étaient déjà suffisantes. Il ne pouvait pas se résoudre à le dire à voix haute. "...à moins que tu... avec lui. J'ai compris Hermione."

"Non Ron, tu n'as pas compris," s'exclama-t-elle. "C'est toi qui as conclu que je parlais de Harry, en premier lieu, pas moi. Tu as juste supposé qu'il était celui qui avait besoin d'être protégé et assumé que j'allais me lier à lui, malgré ce que je t'ai dit. Alors je vais te le redire, et peut-être que cette fois tu vas finalement écouter ce que je dis." Hermione fit une pause, pour s'assurer qu'elle avait toute son attention avant de continuer," la seule personne avec laquelle j'ai l'intention de faire ça, c'est toi, espèce de crétin. Je ne peux pas me lier à Harry, même si je le voulais. Cela doit être un acte d'Amour. Je ne l'aime pas. Il ne m'aime pas. Pas de cette façon. L'idée de coucher avec lui est... et bien, c'est dégoûtant. Il est comme mon frère, bon Dieu. Si on était ensemble, tout aurait un arrière goût de trahison envers toi. Est-ce que tu comprends ce que je te dis?" demanda-t-elle. " Je ne peux pas protéger Harry. Je peux seulement te protéger toi."

"Je suis vraiment perdu là, Hermione." Dit Ron, en passant une main dans ses cheveux en signe d'exaspération. "je pensais que toute cette histoire de contre sort c'était pour protéger Harry," Ajouta-t-il, en s'effondrant sur le bord du lit.

"Nous pouvons utiliser le contre sort pour protéger n'importe qui," tenta-t-elle de clarifier. "Mais seulement aprèsavoir pris la potion. Autrement c'est du suicide. On a besoin de la potion pour protéger nos âmes. On ne peut pas juste la boire sinon la connexion ne sera seulement que temporaire. Elle disparaîtra au bout d'une quinzaine de jours, à moins que nous ne maintenions le lien."

"Et comment on est sensé exactement faire ça? On n'aura pas à boire ce truc horrible toutes les deux semaines, n'est-ce pas?" demanda Ron, dégoûté par la simple idée. J'espère qu'il a meilleur goût que ce Polynectar complètement infect, pensa-t-il en ignorant involontairement le fait que les joues de Hermione étaient maintenant devenues totalement rouges suite à sa question.

"Et bien," répondit-elle, en évitant de le regarder dans les yeux," comme je l'ai dit, ça s'appelle une potion d'accouplement pour une bonne raison. Le meilleur moyen de maintenir le lien est d'avoir des relations sexuelles assez régulièrement."

HEL-LO, cria le cerveau de Ron, transporté de joie par cette information. "Régulière comment?" demanda-t-il, son visage entier s'illuminant d'excitation. N'importe quel plan basé sur le fait de s'envoyer en l'air de façon régulière ne pouvait être si mauvais que ça. En fait, c'était carrément très attrayant. Plus il y pensait, plus ça sonnait bien. On devrait commencer immédiatement. Ah oui, merde, la potion n'est pas encore faite, se rappela-t-il, mais ça n'empêche pas qu'on peut acquérir un peu de pratique. D'ailleurs c'est elle qui me sermonne tout le temps sur le fait de combien c'est important de s'entraîner à pratiquer de nouveaux sorts? On n'aura jamais un meilleur moment pour commencer que maintenant, tandis que la maison est vide.

Pervers, pensa Hermione, n'aimant pas du tout la tournure que prenait la conversation ou les pensées qu'elle savait traverser son esprit. Au fond d'elle même, elle savait qu'il n'avait pas voulu que ça sonne de cette façon. Elle savait qu'il l'aimait et qu'il n'était pas avec elle juste pour le sexe, mais son commentaire continuait de l'agacer. Le fait qu'il n'ait même pas réalisé qu'il venait de la faire se sentir comme un morceau de viande, l'ennuyait encore plus. "Je suppose que ça dépend," Répondit-elle d'un ton irrité.

" Quoi ?" Demanda Ron. Il avait été tellement perdu dans ses pensées, qu'il n'avait pas vraiment entendu sa réponse.

"J'ai dit ça dépend."

"De quoi ?" insista Ron. Ce fut seulement après avoir posé la question qu'il réalisa qu'il l'avait énervée. Qu'est-ce que je fais maintenant?

" De si tu continues ou non d'agir comme un obsédé qui ne se fout que du nombre de fois où il pourra tirer son coup."

"Hermione!" s'écria Ron atterré par le fait qu'elle venait d'utiliser des jurons contre lui. Euhoh! J'imagine que ça veut dire qu'on ne va pas pratiquer.

"Peut-être que tu devrais lire mes notes avant de t'enfoncer encore plus" Suggéra-t-elle.

"Euh ok," Acquiesça-t-il volontiers, en espérant que cela pourrait la calmer.

"Je vais les chercher," dit Hermione d'un ton sec, les lèvres serrées finement, les yeux presque fermés, avant de lui tourner le dos et de commencer à se diriger vers la sortie vide de sa porte.

"Attends!" cria Ron, quand il envisagea qu'elle ne puisse pas revenir. "Je suis désolé," Ajouta-t-il, en sautant du lit où il était jusque là assis pour venir fermer la distance qui les séparait. "Ne sois pas fâchée."

"Tu es désolé pour quoi?" Demanda-t-elle, se retournant pour lui faire front de nouveau.

"Euh ... pour ce que j'ai fait," répondit-il, en prenant une expression triste, en la regardant avec son meilleur regard de chien battu.

Et merde, pensa Hermione quand elle sentit sa résolution s'effriter. "Tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses," Dit-elle, plus pour se rappeler à elle-même pourquoi elle était en colère qu'autre chose.

"Mais tu sais que je suis désolé," Lui répondit-il, en la fixant avec son irrésistible sourire en coin. "Je sais que je peux être un crétin, mais je ne le fais pas exprès. Tu vas me pardonner, n'est-ce pas? S'il-te-plaît."

Il n'avait pas vraiment besoin de la supplier autant. Il pouvait voir qu'il avait réussi à l'avoir. Elle essayait de ne pas le montrer, mais sa contenance avait changé. Son langage du corps était de loin moins rigide qu'il y a quelques instants. Mais malgré cela, il n'était pas sûr que ce soit une bonne idée de la toucher tout de suite.

"Mione?"

"Oh, je suppose," Soupira-t-elle, en mordillant sa lèvre inférieure pour se retenir de sourire. "Tu attends là," Dit-elle, décidant que c'était mieux s'ils restaient dans une pièce sans porte pour le temps restant. "Je vais chercher mes notes et je reviens tout de suite."

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"Hermione?" Dit Ron quand il eut fini de lire la page. "Qu'est-ce que ça veut dire?" Demanda-t-il, en indiquant la ligne qu'il venait de lire, potion d'accouplement + sang (sacrifice) + amour protection supplémentaire ? "Sacrifice? Quel genre de sacrifice ?" Exigea-t-il de savoir. "Je veux dire, j'imagine que c'est plus que de se piquer le doigt et ajouter quelques gouttes de sang à la potion. Tu as prévu de te couper la main, ou un autre truc du genre ?" Demanda-t-il, se rappelant de toute évidence le sacrifice que Queudver avait fait pour redonner un corps à son maître.

"Bien sûr que non," S'exclama Hermione d'un ton désapprobateur. "Non mais vraiment, continue à lire" Ajouta-t-elle. "Tout deviendra logique quand tu auras fini de lire."

Ron l'observa attentivement pendant quelques instants, puis se hâta de lire le morceau de parchemin du début à la fin, et puis laissa ses yeux tomber sur la page suivante de ses notes.

Sang Vie; il donne les vertus de la vie.

LE SANG DES VIERGES A DE FORTES VERTUS MAGIQUES

Sacrifice faire couler le sang.

DOIT ETRE UN ACTE D'AMOUR!

Ajouter du sang à la potion augmente la protection.

Mon sang pour le protéger.

Son sang pour me protéger ?

ou

Semence Vie, il donne les vertus de la vie.

Aussi répandu pendant un acte d'Amour.

« PUTAIN! » S'écria Ron, ses yeux s'écarquillant à la vue de la dernière ligne de la page, qui s'avérait être écrit à l'encre rouge comme s'il venait de tout comprendre par son intermédiaire.

Potion d'accouplement + sang + semence + amour protection + liaison des âmes

Le sacrifice auquel elle faisait tout du long référence dans ses notes était sa virginité. 'le sang des vierges a des propriétés magiques. Tout le monde savait ça. Même les moldus le savent d'une certaine façon. Avec le temps, ils s'étaient appropriés ce savoir et en avaient fait des histoires bizarres avec des jeunes filles qu'ils donnaient en pâture aux dragons ou jetaient dans un volcan ou d'autres choses stupides du même genre. La manière de mourir ne semblait pas avoir d'importance tant qu'elle était la plus épouvantable possible et que tout le village était sauver. Quelles bandes d'imbéciles, pensa Ron. Non seulement les moldus ne semblaient pas réaliser que le genre du donneur ne faisait pas de différence du point de vue magique, mais surtout ils avaient mal interprété l'aspect protecteur du sang. Le sang des vierges a des vertus protectrices, mais elles sont mineures. Il est principalement utilisé pour des potions de guérison ou de régénération. Mais ça. Ce que Hermione suggérait...ça allait bien au-delà de n'importe quoi que tout ce que pouvaient faire les médicomages. Elle n'allait pas juste utiliser son sang normal. Elle voulait utiliser le sang qui allait résulter de la perte de sa virginité, ce qui était bien plus puissant. D'après ce que Ron savait, cela n'avait jamais été fait. C'était brillant. Absolument hallucinant et brillant. La question était, allait-il oser la boire?

« Comment par Merlin as-tu abouti à un truc pareil? » demanda Ron, en pointant la dernière ligne de la feuille de notes. « C'est sacrément brillant, mais... tu ne penses pas que tu devrais en parler à Dumbledore? Je veux dire, tu penses à modifier la potion, n'est-ce pas? J'ai jeté un oeil à la liste des ingrédients et le sang et la semence ne sont pas dessus. Je veux dire, je sais que tu les ajoutes pour renforcer la connexion et ajouter une protection supplémentaire pour nous, mais si ce n'est pas le seul effet que cela aura? »

« Est-ce que tu es malade? » répondit sèchement Hermione, en arquant les sourcils. « Tu penses franchement qu'il va nous laisser faire quelque chose comme ça? Je devrais lui dire pour le contre sort et je ne vais pas le faire. Ni toi! » Ajouta-t-elle pour être on ne peut plus claire.

« Putain, mais pourquoi pas? Si tu l'utilises pour bloquer le sort mortel, pourquoi ne pas lui dire? Pourquoi ne pas le dire à tout l'Ordre? »

« Et bien, pour le simple fait que leur âmes ne sont pas protégées. Ce serait équivalent à un suicide. Tu ne peux pas les forcer tous à boire la potion d'Accouplement. Je veux dire... ils doivent être d'accord pour mettre leur âme à nu devant quelqu'un d'autre et je ne pense pas que se soit très vraisemblable. Plus important, moins les gens savent, mieux c'est. Personne d'autre ne doit être au courant, Ron, pas même Harry. »

« Quoi, Pourquoi pas ? Tu sais qu'on peut lui faire confiance. »

« Pas tant qu'il ne devient pas meilleur en Occlumencie, » Ajouta hâtivement Hermione. « Autrement Voldemort pourrait le découvrir et on ne peut pas laisser ça arriver. Maintenant qu'il a un corps, il est mortel. Il s'est rendu vulnérable et nous allons utiliser cette faiblesse à notre avantage. S'il sait que l'on peut bloquer le sort mortel, il ne l'utilisera pas. »

« Et cela n'est pas bien parce que...? » Demanda Ron, en fixant Hermione comme si elle était un peu folle.

« Parce que si je peux servir de bouclier à Harry, le sort rebondira et retournera à l'envoyeur. Tu ne vois pas? » Dit-elle avec ardeur. « Si nous avons de la chance, Voldemort finira par se tuer lui-même avec son propre sort. »

« Je n'aime pas l'idée de cacher des choses à Harry. » Protesta Ron.

« Pas plus que moi, mais... »

« Ce n'est pas d'un petit secret dont nous parlons. C'est un ENORME ! Je veux dire, tu réalises que si on le fait, » Dit-il en pointant ses notes, « nous serons techniquement... » Mais il ne finit jamais sa phrase.

« Serons quoi ? » Demanda Hermione, en lui lançant un regard perplexe.

Elle n'est pas au courant. « Euh... connectés, » termina-t-il faiblement. Comment pourrait-elle le savoir? C'est de Hermione dont nous parlons. Elle sait TOUT. Mais elle est d'origine moldue. Elle n'a probablement jamais entendu parler du Lànain. Mais ce qu'elle suggérait, était basiquement la même chose? Nous serons liés l'un à l'autre. Et non pas seulement par le sang. Ok, notre magie ne sera pas liée, mais sinon pour le reste c'est la même chose.

« Tu étais celui qui disait qu'il ne fallait pas lui dire qu'on est ensemble, » Lui rappela Hermione.

Ok, peut-être qu'elle sait, pensa Ron. Il n'y avait qu'une seule manière de le découvrir. Il allait tout simplement lui demander. « Euh ... Hermione, » Se risqua-t-il prudemment. « Est-ce que le Professeur Binns à un jour mentionné dans ses cours d'histoire de la Magie le Lànain ? »

« Le quoi? »

« Le Lànain? »

« Pas que je me rappelle. Pourquoi? »

« Euh, aucune importance. Laisse tomber. »

« Alors pourquoi tu en as parlé ? »

MERDE ! Et maintenant qu'est-ce que tu vas faire, espèce de triple idiot ? Allez vite, déclenche une dispute pour la distraire, s'ordonna-t-il à lui-même. Mais avant qu'il n'ait pu le faire, il réalisa que Hermione avait déjà été distraite. Elle ne le regardait plus. Elle regardait par-dessus son épaule, en direction de l'entrée de la pièce privée de sa porte. Ce n'est que quand il se fut retourné pour voir ce qui avait attiré son attention, qu'il réalisa que l'encadrement de la porte n'était plus vide. Sa mère s'y tenait.

Pendant un moment, Ron sentit une panique blanche l'envahir. Qu'est-ce qu'elle avait entendu? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi, crétin ? À quoi estce que tu penses, parler du lànain dans une pièce sans porte ? Mais, personne n'était sensé être là. Putain! Si elle l'avait entendu parler de cette ancienne cérémonie d'union avec Hermione, elle allait devenir hystérique. « Maman ? » Dit Ron, choqué que sa voix n'ait pas trahi sa peur. « Qu'est-ce que tu fais là ? »

« JE devais parler à ton frère, » Répondit-elle, ses yeux allant de l'encadrement vide à la porte manquante qui avait été déposée contre le mur. « Où est-il ? »

« En bas, je pense, » Répondit Ron, son estomac se retournant encore une fois, mais pour une toute autre raison. « Pourquoi? » demanda-t-il. Il était bien trop tôt pour que la fête soit finie. Si elle était là, quelque chose devait être arrivé. « Qu'est-ce qui.. »

« Rien qui te concerne, » Dit-elle le coupant avant qu'il n' en ait demandé plus. « Rien qui nécessite que tu t'inquiètes, » Ajouta-t-elle. « Vous deux n'avez qu'à rester ici à faire vos devoirs, » Dit-elle avant de se retourner et de se diriger vers les escaliers.

« Elle pense que nous faisions nos devoirs, » Dit Hermione avec un soupir de soulagement.

« Ouais, mais qu'est-ce qu'elle fait là ? » demanda Ron. « Pourquoi elle n'est pas à la fête de Harry ? Et pourquoi elle nous a demandé où se trouvait Bill ? Pourquoi ne pas apparaître directement dans la cuisine? Elle devait savoir où il se trouvait. »

« Tu penses qu'elle venait vérifier ce qu'on faisait ? » questionna Hermione.

« De toute évidence, » répondit-il. « Mais elle n'est pas restée bien longtemps. Quelque chose de bizarre se trame ici, » Dit-il en se levant du lit pour se diriger vers la porte. « Viens, » Dit-il, en avançant pour que Hermione le suive. « Allons découvrir ce qui se passe. »

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« MAMAN! » Entendirent-ils Bill s'écrier de surprise, avant même qu'ils n'atteignent la porte de la cuisine et placent leurs oreilles contre. « Qu'est-ce que tu fais là? Pourquoi tu n'es pas à la fête de Harry ? Ça ne peut pas déjà être terminé. »

« Il y a eu une attaque, » répondit Mrs Weasley, Ron et Hermione se regardèrent l'un l'autre, les yeux grands ouverts, mais aucun d'eux ne parla. Au lien de ça, ils entendirent le bruit de chaise rappant le sol, tandis que Bill et Tonks se levaient hâtivement de leur position assise. Le rappement fut interrompu par un bang retentissant, tandis que l'une des chaises, sûrement celle de Tonks, tombait à la renverse, puis il eut le silence.

« Où est Harry ? » Entendirent-ils Tonks demander, l'inquiétude évidente dans sa voix. « Est-ce qu'il va bien ? »

« Ce n'est pas Harry, » répondit Mrs Weasley.

« Et Ginny ? » Demanda Bill, d'une voix légèrement vacillante, comme s'il avait peur au point de ne pas vouloir connaître la réponse.

« Ta sœur va bien, » Entendirent-ils Mrs Weasley rassurer son fils.

Ron et Hermione expirèrent tout deux de soulagement. Harry et Ginny étaient tous les deux saufs.

« Dumbledore et moi venons de les laisser chez les Dursley. » Continua Mrs Weasley.

« Tu as laissé Ginny avec ces moldus ? » s'écria Bill incrédule.

« C'est l'endroit le plus sûr pour eux pour le moment, » Répondit sèchement sa mère. « Aussi longtemps qu'ils restent dans cette maison, personne, même pas tu-sais-qui ne pourra les toucher. Tonks, chérie, » Ajouta-t-elle. « Tu ferais mieux d'aller voir Kingsley. Les marques des ténèbres ont encore mis le ministère sans dessus dessous. »

« Des marques des ténèbres? » entendirent-ils Bill demander. « Combien? »

« Au moins cinq, toutes très dispersées. Elles ont toutes relativement apparu au même moment. C'est tout ce que j'ai comme information pour l'instant, outre le fait qu'ils s'en soient pris à des familles d'origine moldue. Kingsley n'a pas eu le temps de me donner plus d'informations avant que le ministre ne débarque et ne commence à interférer. Tu devrais y aller. Fudge a appelé tous les Aurors disponibles. »

« Attends une minute, » s'écria Bill. « Je ... je ne pense pas que tu devrais y aller. » Sa déclaration rencontra le silence. « Quelqu'un doit rester ici avec maman, juste au cas où. »

« Bill, » Répondit Mrs Weasley. « Tonks est un Auror. Elle doit y aller. »

« Mais... je ne pense pas que ce soit une si bonne idée. Je veux dire, Fudge ne sait pas où nous sommes, » Argumenta-t-il. « Comment peut-il t'appeler, s'il ne sait pas où tu es? Cela semblera suspicieux si tu débarques. Il voudra savoir comment tu sais qu'il y a eu du grabuge. »

« Il n'est pas assez intelligent pour penser à quelque chose comme ça, » Objecta Tonks.

« Bill, » Dit Mrs Weasley, semblant plutôt agacée. « Ne sois pas ridicule. Bien sûr qu'elle doit y aller. »

« Mais... »

« Oh, ignore-le, » Soupira Tonks. « Il devient toujours comme ça s'il est dans le coin quand je suis appelée pour une mission. Franchement, on pourrait penser que malgré tout cet entraînement d'Auror, je ne sers à rien, si on l'écoute. »

« Tonks, » Essaya Bill de nouveau. « Tu ne peux pas y aller. Ils attaquent des personnes d'origine moldue. »

« Et qu'est ce que c'est supposé signifier ? » Répondit-elle sèchement, plus qu'un peu insultée. « Juste parce que mon père est d'origine moldue, je ne suis pas capable de me défendre toute seule? Ce n'est qu'un tas de conneries, et... »

« Oh, va-tu te calmer, » S'écria Bill. « Par la barbe de Merlin. Tu sais que ce n'est pas ce que je veux dire. C'est juste que... Hermione est d'origine moldue et tu es le gardien du secret de ses parents. S'ils ne peuvent pas la trouver, ils pourraient tenter de s'en prendre à eux. Alors tu devrais probablement rester ici. »

Un regard vers le visage blême de Hermione fut tout ce qui lui suffit pour se mettre en action. « Je pensais que tu étais le gardien du secret de ses parents, » dit-il à Bill alors qu'il ouvrait la porte et faisait son entrée dans la cuisine.

« RONALD WEASLEY! » Hurla sa mère hors d'haleine tandis qu'elle se retournait pour lui faire face. « Il me semble t'avoir dit de rester là haut. »

« Ouais, et bien, je ne l'ai pas fait, » Répondit-il. « Et c'est une bonne chose. Autrement je n'aurais jamais su ce qui se passait. Tu ne me l'aurais certainement pas dit. Personne ne me dit quoi que se soit. »

« C'est parce que tu N'es PAS un membre de l'Ordre, » Hurla Mrs Weasley d'un ton furieux. « Malgré ce que tu peux penser. »

« Et pour mes parents, » Demanda Hermione, en entrant à son tour dans la cuisine. « Est-ce qu'ils ont été attaqué ou pas? »

« Non, » Dit Mrs Weasley, après un silence inconfortable. « Aucune des attaques ne s'est passée près de ta maison. »

« Mais ils sont toujours en danger, n'est-ce pas? » Demanda-t-elle.

« Nous n'en savons rien, » Dit Mrs Weasley, mais avant qu'elle n'ait pu en dire plus, Hagrid apparut de manière inattendue en plein milieu de la cuisine et coupa brusquement la conversation.

« Professeur Dumbledore m'a envoyé vous chercher, » dit Hagrid, en pointant son parapluie rose en direction de Bill et Tonks. « La transformer en Portoloin, » Expliqua-t-il, en secouant son parapluie sous leurs visages stupéfaits. « On a trouvé des survivants dans la maison des Creevey. Ces salopards. » Hurla-t-il avec colère.

« Hagrid, » Mrs Weasley essaya de l'interrompre avant qu'il n'ait pu en dire plus, mais il n'y prêta pas attention.

« Toutes ces attaques font partie d'un plan tordu pour attraper Harry. Comme s'il n'avait pas déjà assez de chose en tête. »

« HAGRID ! »

« Seize personnes sont mortes. Une pour chaque année de sa vie. Les Creevey ont été les derniers touchés. QUELS LACHES ! Attaquer des moldus sans défense et leurs enfants. C'était un livreur de lait par Merlin. Il n'avait aucun moyen de se défendre lui ou sa famille. Ils ont laissé sa femme en vie pour qu'elle passe leur petit message pervers, mais cela ne les a pas empêché d'utiliser le doloris sur elle et ils l'ont forcée à choisir lequel de ses enfants serait la dernière victime »

« Oh mon Dieu, » Gémit Hermione, tandis que de chaudes larmes commençaient à couler sur ses joues.

« Merlin! » Cria Hagrid, quand il se retourna et réalisa que Ron et Hermione se tenaient juste derrière lui. « Qu'est-ce que vous faites là ? Vous ne devriez pas être ici. Vous n'auriez pas dû entendre ça. »

« Qui c'était? » Demanda Ron, même si ses yeux étaient rivés sur Hermione. « Qui a été tué? »

« Euh... » Marmonna Hagrid, en jetant un coup d'oeil inconfortable à Molly. « Euh, bien... »

« QUI EST-CE BON DIEU? » Hurla Ron. « On finira par le savoir. Cela va être en première page de la gazette dès demain. »

« Il a raison, maman, » Intervint Bill avant qu'il ne commence à argumenter. « Ils vont finir par le découvrir. Même si tu arrives à les tenir éloignés du journal, ils seront bientôt de retour à l'école. Ce n'est pas quelque chose dont tu peux les protéger. »

« Alors allons-y, » Soupira Mrs Weasley, sachant que Bill avait raison.

« Est-ce que c'est Colin ou Dennis? » Demanda Ron d'une voix guindée.

« Les deux, » Répondit tristement Hagrid, détournant le regard en avalant difficilement sa salive. « D'après ce que l'on sait, ils ont eu Colin en premier, ils ne voulaient pas qu'il défende sa famille. Après, ils ont tué leur père et ils ont forcé leur mère à choisir entre Dennis et sa fille. »

« Je ne savais même pas qu'ils avaient une soeur, » Murmura Hermione. Il y avait beaucoup de chose qu'elle ignorait à propos des Creevey. Ils n'étaient pas dans la même année, mais ce n'était pas une excuse. Ils étaient tous les deux membres de l'AD. Elle aurait au moins dû savoir qu'ils avaient une soeur. « C'est une sorcière? » Demanda Hermione, tandis que Ron passait un bras protecteur autour de ses épaules pour l'attirer contre lui.

« N'en sais rien, » Répondit honnêtement Hagrid.

« Ron ? » Interrompit Mrs Weasley. « Emmène Hermione en haut. Maintenant. Et reste avec elle. »

« Et pour mes parents? » protesta Hermione.

« Ecoutez, » Dit Hagrid en se tournant vers Bill et Tonks. « On doit y aller. Le professeur Dumbledore attend. » Ajouta-t-il, en leur tendant son parapluie à portée de main.

« Tonks ? » Demanda Bill, en lui lançant un regard implorant. Elle jeta un oeil sur Hermione puis revint sur Bill. « D'accord, » Se laissa-t-elle attendrir, en secouant la tête positivement à sa requête. « Je vais rester. »

« Ce sera juste nous, Hagrid, » Dit Bill, en tendant la main vers le portoloin.

« Cela a vraiment commencé, n'est-ce pas ? » Murmura Ron, son cerveau devenant fébrile, tandis que sa mère les poussait lui et Hermione vers la porte de la cuisine.

La guerre avait commencé. Des gens mourraient. Des gens qu'il connaissait. Des enfants avec lesquels il allait à l'école. Il savait qu'il devrait ressentir quelque chose. Mais autre chose que ce qu'il ressentait à l'instant. Peur. Atrocité. Tristesse. Mais ce n'était pas les émotions qui parcouraient son esprit. Ce qu'il ressentait était du soulagement. Du soulagement que Hermione ne soit pas l'une des origines moldues qui avaient été tuées. Colin et Dennis étaient morts, et il était soulagé. Quelle sorte de Connard tordu je suis ? Pensa-t-il, son estomac se serrant de culpabilité tandis qu'il permettait à sa mère de les raccompagner en haut. C'étaient juste des enfants, pourquoi ils avaient à les tuer ? Pourquoi ?


Voila pour ce nouveau chapitre, dites moi ce que vous en penser dans une petite review et je me ferais une joie de vous répondre!

Merci encore de m'avoir lu, et j'espere que je publierais la suite le plus vite possible, il ne faut pas hésiter à me relancer