Merci pour vos reviews, réponse :
akima Malefoy: voila la suite, tu va enfin savoir...
sabrinafandelp : merci, voila la suite.
Crazymarie : c'est cette originalité que j'ai cherché, voilà la suite.
BoB Chiri : ouaou, c'est trop d'honneur, qu'importe dans quel sens on le met, ils s'aiment c'est tout.
Kiki : indirectement ça a un rapport avec Hermione, tu vas le savoir dans un instant, pour moi Hermione est juste heureuse, c'est tout ce qui compte, son style est juste d'aimer vraiment, qu'importe qui.ma lune : merci, je vais continuer, voila la suite, régale toi.
Choospie : C'est l'originalité que j'ai cherché, je suis fière d'avoir réussie, j'espère que la suite va te plaire.
Alicya Potter-Black : Voila ta suite, tu peux respirer. Merci de ta review.
Siryanne : Rougit pas, tu l'as mérité, c'est grâce à toi que j'ai connu le groupe, j'oublie pas. Ce chapitre là ne contient pas de sexe, mais le troisième oui, un peu. Tu n'as qu'à sauter les passages, les autres chapitres n'auront pas que ça, promis.
Merci pour ta review, Bisous
Isa-Syn ex U.S.Hermy : Tu m'as pas passé le sel, mais tu es là, simplement, moi ça me suffit pour te dire JE T'AIME et MERCI. L'amour que porte Harry à Hermione (et vice-versa) est en effet un amour très fraternel mais là, c'est un peut plus que ça, Ils s'aiment un peu de manière incestueuse, c'est vrai, mais c'est une limite si fragile l'amitié et l'amour que là elle a été franchie. Severus et Harry on un rôle très protecteur, tu va le voir et dans le fond je pense que c'est ce dont Hermione a besoin.Sev n'aime que moi et les deux gryffondors ! Il est hors de question de tuer Harry, tu vas voir la suite.
Bisous ma puce
Ce chapitre là, je le dédie à Virg, en la remerciant de son amitié.
Chapitre 2 : Vous ne comprendrez jamais
Comme à leur habitude, les trois amoureux se levèrent avec le soleil. Si en 6ème année ils en profitaient pour s'entraîner avec Severus, à présent, ils pouvaient prendre un bain, ce qui leur permettait de se détendre avant l'épuisante journée de cours qui les attendait. Quand Harry se réveilla, Severus avait déjà les yeux ouverts et contemplait le visage endormis d'Hermione. Cette dernière ressemblait à un ange avec sa peau pâle et ses cheveux sombres qui formaient un auréole.
Lorsque Harry se leva, il découvrit la jeune fille, ce qui la fit frissonner. Les draps de soie rouge ne la protégeant plus de froid, elle s'éveilla tremblante. Elle fusilla son petit ami du regard. Mais son sourire démentait sa colère. Severus se pencha à la droite du lit et attrapa sa robe de chambre. Depuis le temps qu'ils étaient ensemble, ils s'étaient fait une garde robe ici aussi. Le vert sombre de la robe de chambre contrastait sur le rouge sang des draps.
Harry quitta enfin le lit, se demandant comment il pouvait faire si froid alors que le feu flambait juste en face du lit. Il courut jusque dans la salle de bain pour faire couler leur bain matinal. Il s'assura que l'eau soit à la bonne température, que la salle de bain soit assez chaude ( pourquoi le sortilège placé sur les salles de bain n'était donc pas placé dans les autres pièces ? ) puis posa leur serviette au bord de la baignoire avant d'appeler ces compagnons. Il savait qu'il les dérangeait mais il fallait qu'ils se dépêchent.
Hermione arriva la première, plus courageuse que Severus qui ne semblait pas résolu à quitter le lit chaud. Le courage ne manquait pas, mais il se sentait fatigué. Il n'aimait pas cette sensation de faiblesse. Alors il se leva, n'écoutant pas les protestations de son corps. Ce n'était pas parce que Voldemort était… mort qu'il devait se laisser aller. Mais en se redressant, il eut un léger vertige qui l'obligea à se rasseoir sue le lit. Pourquoi avait-il si chaud ?
- Severus ?
Tient pourquoi Harry était devant lui ? Ha oui, il était attendu dans la salle de bain. Harry était inquiet, d'ordinaire Severus était matinal et souvent le premier levé. Mais il était si pâle aujourd'hui, bien plus que d'ordinaire. Il prit sa propre robe de chambre, ne trouvant pas celle de son amant et l'enroula dedans.
- Tu es brûlant, recouche toi.
- Hors de question, j'ai des cours à assurer.
- Severus.
La voix douce d'Hermione s'éleva, elle était à son tour entré dans la chambre. Elle s'approcha de Severus, avec toute la délicatesse qui lui était innée. Sa main se posa sur le visage du maître de potion et elle fronça les sourcils.
- Tu as de la fièvre, Harry a raison. Couche-toi en attendant que Mme Pomfresh vienne t'examiner.
- Vous voulez vous débarrasser de moi, hein?Très bien, je vais prévenir Albus que j'annule les cours de la matinée, j'en ai pour une minute.
Il eut du mal à se lever, une nouvelle vague de vertige le saisissant et il fallut que Harry le soutienne jusqu'à la cheminée. Avant que Severus ne lance la poudre de communication, les deux adolescents disparurent avec leurs affaires dans la salle de bain. Ils attendirent afin de ne pas se faire repérer et en profitèrent pour s'habiller car le froid était insupportable dans la chambre. Quand enfin Severus les appela, ils étaient près à rejoindre la grande salle. Ils s'assuraient d'être toujours les premiers arrivés. De cette manière, ils pouvaient déjeuner tranquilles, en même temps que de nombreux professeurs ce qui permettait à Hermione de formuler toutes les questions qu'elle se posait.
Ils sortirent et virent Severus près à défaillir, accroché au mur. Dire que hier encore, il était en pleine forme ! Et aujourd'hui, il semblait mourrant. Harry soutint son amant jusqu'à son retour dans le confort du lit.
- Filez, Dumbledore et McGonagall arrivent. Dépêchez-vous.
A quel moment sa voix était-elle devenue sifflante ? Pourquoi était-il essoufflé ? Hermione n'y prêta pas attention, elle songeait aux problèmes qu'allaient poser la présence de leurs vêtements et de certains de leurs effets personnels, comme la photo de ses parents sur la table de nuit. Mais un geste de Severus lui fit comprendre de décamper rapidement.
Ils coururent dans les couloirs, prenant un chemin qui évitait les professeurs. Ils furent surpris de voir Fudge avec le directeur. Cependant, le temps n'était pas au questionnement, ils étaient arrivés. Quand ils pénétrèrent dans la grande salle, ils étaient seuls. Il était à peine 6h et personne n'était encore levé. Bien sûr, sans le bain, ils avaient été près très tôt. Mais c'était si émouvant d'être les premiers à réveiller ce lieu magique. Ils s'assirent à leurs places habituelles, les plus proches de la table des professeurs. Comme si les elfes avaient senti leur présence, la table se couvrit de mets les plus délicieux les uns des autres. Peut-être y avait-il un sortilège alertant les cuisines de leur présence.
- Disparaître n'est pas une solution, vous devez faire cours se matin, faire face aux élèves.
De surprise Harry lâcha son gâteau au chocolat. Comment pouvait-il entendre Albus Dumbledore alors que ce dernier était dans les cachots ? Et pourquoi avait-il soudain peur pour Hermione et pour lui ? Il leva les yeux vers cette dernière qui le fixait avec étonnement.
- Tu ne te sens pas bien ? Peut-être que Sev est contagieux. Tu devrais aller voir Mme Pomfresh toi aussi.
- Je crois que j'étais dans la tête de Severus. Tu sais que ça m'arrive parfois, surtout quand il y a un problème. J'ai entendu Dumbledore dire un truc bizarre à Sev mais j'ai pas compris le sens de la phrase. Il avait peur.
- A cause de sa maladie ?
- A cause de nous. Et je ne sais pas pourquoi, mais il avait peur pour nous, une peur panique.
- J'ai envi d'aller le voir, moi aussi j'ai peur.
Harry comprit qu'avec ses révélations, il avait effrayé son amie. Celle-ci tremblait et semblait perdue. Il se leva donc, contourna la table et l'enlaça tendrement. Elle se détendit immédiatement, sachant que tant qu'elle serait auprès de lui, il ne pourrait rien lui arriver. Harry ne le permettrait pas.
Ils finirent de manger collés, sans ignorer que cela ferait le plaisir de tout Poudlard, et que lorsque les premiers élèves entreraient, ils seraient applaudis. Mais là, ils ne se sentaient pas le courage d'affronter la journée séparés. C'était déjà dure que l'un d'eux soit absent. Ils attendirent calmement l'arrivée de leurs camarades de gryffondor. Si Ron n'avait plus voulu leur parler après ce qu'il nommait la "trahison" d'Harry, les autres l'avait très bien pris.
Ils gardèrent la tête haute et ignorèrent les regards entendus des élèves, mais s'inquiétèrent du regard compatissant des professeurs. Severus était parmi eux, apparemment Mme Pomfresh avait fait des miracles. Mais alors pourquoi était-il si pâle ? Les deux adolescents en avaient marre de ne trouver aucunes réponses à leurs questions. Fatigués, ils saluèrent de la tête la 7ème année gryffondor, partie pour être la promo de l'année, grâce à Hermione. Tous respectèrent leur désir d'intimité et ne leur adressèrent pas la parole.
Enfin, ils le firent jusqu'à ce que le courrier arrive. Et par là-même la Gazette des Sorciers et ses nouvelles. Et LA nouvelle. Aussitôt les regards se portèrent sur le couple enlacé. Puis sur leur professeur de potion. Seul Albus finit de lire les premières nouvelles avant de reposer son journal et de se resservir de café. Il y avait quelque chose de rassurant à le voir agir comme chaque jour.
Avec un regard dégoûté inexplicable, un gryffondor passa son journal du bout des doigts, comme s'il ne voulait pas être touché. Harry s'en saisit voulant savoir pourquoi l'air glacé s'était soudain chargé de lourdeur. Incompréhension, dégoût, haine, intolérance. Il lui suffit d'un coup d'œil pour réaliser que les temps allaient être très, très durs.
Scandale à Poudlard : Le survivant avec sa petite amie ont une autre relation avec leur maître de potion.
Pas besoin des détails sur leur couple à trois. Harry n'eut soudain pas la force de faire face aux regards des autres. Pas la force d'expliquer une chose qu'ils n'appréhenderaient jamais, parce qu'il fallait avoir connu cela. Aujourd'hui il était lassé et surtout terrorisé, incertain de ce qui allait arriver.
- Vous ne comprendrez jamais.
Sur cette simple phrase, il sortit, laissant Hermione derrière lui. Il avait besoin de réfléchir, ce qu'elle concevait très bien. Elle le laissa donc partir, malgré son besoin de se sentir réconforté. Quelle ne fut pas sa surprise de sentir alors des mains se poser sur ses épaules et un torse la serrer. L'odeur qui lui emplit les poumons la rassura. Severus. Voilà pourquoi il avait si peur pour eux.
Il lui murmura à l'oreille que Harry devait être dans ses appartements et de l'y rejoindre. Il arrivait, il devait juste régler certaines choses avec Albus. Ce geste confirma l'article et les derniers septiques, en particuliers les amis du couple officiel sentirent la colère monter. Tout ce que représentait l'union des deux gryffondors, l'espoir, le rêve… tout disparaissait, et la seule chose qu'ils trouvaient pour remplacer ce vide c'était la rage.
Hermione se leva avec toute la dignité qui lui restait. Dès qu'elle eut franchi les porte, elle laissa ses larmes couler, loin du regard de ses camarades. Maintenant le temps était venu de parler à ses parents d'essayer de leurs expliquer. Mais qu'y avait-il à expliquer ? L'amour s'expliquait-il ? Elle savait que ses parents avaient l'esprit ouvert, cependant jusqu'où ?
Au milieu de ses réflexions, elle les entendit. Comme un murmure uni, leur colère grondait. Ils étaient là, face à elle, les serpentards ! Comment était-ce possible ? Pouvait-elle fuir ? Non, ils l'encerclaient. Harry, Severus... elle était seule. Aucun mot ne fut prononcé, rien ne l'averti de ce qui allait se passer. Le premier coup tomba, venant de quelque part à sa droite, provoquant un étrange craquement dans ses côtes. Elle hurla, mais se fut le seul bruit qu'elle se permit. Elle n'allait pas leur donner cette joie.
Elle encaissa chaque coup ne sachant que faire pour répliquer. Sa baguette était dans le couloir par terre mais hors d'atteinte. Rien ne viendrait la sauver, rien n'allait arrêter cette douleur. Régulièrement ses os craquaient, tout ce qu'elle ne pouvait pas protéger. Elle s'était pourtant mise en position fœtale afin de leur offrir le moins de surface de contact possible. Il la frappait de manière de moldu, ne voulant pas être repérés si ils utilisaient leur baguette.
Hermione ignorait depuis combien de temps cela durait, la douleur était devenue uniforme, insupportable. Elle n'avait même plus la force d'y échapper. Son esprit était entièrement concentrer dessus mais elle se força à revivre la soirée de la veille, l'amour que lui portait ses deux amants. Mais rien n'y faisait, elle sombrait doucement dans le noir total, consciente de la douleur, mais plus de ce qu'il y avait autour d'elle. Elle se mit alors à chantonner une chanson, celle sur laquelle Severus, Harry et elle avait l'habitude de danser dans les appartements du maître de potion. Elle fredonnait.
C'est ainsi que Severus, rassuré par son entretient avec Albus qui lui avait assuré son plus complet soutient, la trouva. Ce qu'il ressentit à se moment là serait indescriptible mais l'air se glaça encore plus et sans qu'il n'eut à lever sa baguette, sans qu'il n'eut à prononcer un mot, sans qu'il n'eut à se concentrer, les élèves de sa maison se retrouvèrent expulsés contre le mur. Minerva qui le suivait s'empressa de ramasser le corps tremblant de son étudiante préférée.
-Severus, il faut la conduire à l'infirmerie, elle perd beaucoup de sang.
- Non, mon cachot est plus proche, portons-la dans mon lit, ensuite Pompom pourra l'examiner.
-Allez-y, je m'occupe de vos élève, sachez qu'ils seront tous renvoyé.
Severus ne fit aucun commentaire, mais il savait que si Hermione ne survivait pas, Harry et lui leur feraient payer très cher. Pour l'instant le moment n'était pas à la vengeance, seule Hermione comptait. Il courut vers son antre, encore plus effrayé que ce matin. La cloche annonçant le début des cours sonna, son bruit prenant possession des couloir, couvrant sa respiration haletante. Tant pis pour sa résolution de faire face à ses élèves. Il allait jouer franc-jeu avec ses élèves mais c'étaient eux qui avaient triché les premiers.
A son entrée dans l'appartement, il vit immédiatement Harry, assis dans un fauteuil. Il semblait perturbé, nerveux. Sa vie avait été si compliquée, pourquoi cet enfant devait-il encore affronter de nouvelles épreuves. Severus eut envie de lui demander pardon, de leur demander pardon, il avait promit de protéger ces enfants. Dès que Harry le vit, Hermione ensanglantée dans ses bras, il se leva.
- Comment ?
- Serpentard n'a pas apprécié les nouvelles du jour.
- Comment ai-je pu être aussi stupide pour la laisser seule !
- Comment aurions-nous pu savoir que la cruauté humaine pouvait aller jusque là !
- Severus, il s'en sont pris à elle. Et il recommenceront. On ne peut pas toujours être avec elle.
- Partons.
Le visage d'Harry refléta de l'étonnement un instant avant de se peindre d'espoir. Il se retint de justesse de sauter aux bras de son amant et à la place il l'aida à installer Hermione sur le lit.
- Pouvons-nous vraiment ne pas les affronter ?
- Oui. Pour vous moi, c'est la seule solution pour vous protéger.
- Mais où irons-nous, comment ferons-nous ? C'est tellement fou comme projet. Il faut surtout que Hermione voit Mme Pomfresh.
- Inutile, elle n'est pas là.
- Mais elle t'a soigné ce matin ! Il faut qu'elle s'occupe d'Hermione.
- Elle ne m'a pas vu ce matin, j'ai utilisé mes propres potions. Je ne saurais jamais ce que j'avais, mais je suis guéris. Et je vais en faire de même pour Hermione.
Harry sembla peser le pour et le contre. Il était très dangereux de faire de l'automédication, mais ils ne pouvaient pas attendre. Si Severus aurait pu avoir une maladie grave, ce n'était pas le cas d'Hermione, ce qu'elle avait été évident.
- Je vais faire nos bagage pendant ce temps.
- Ne retourne pas dans votre salle commune, sers-toi d'accios et de reductos, on transplanera.
Le jeune gryffondor fit ce qui lui était demandé, sans chercher à en savoir plus comme où ils allaient. Il était complètement perdu, effrayé de ce qui était arrivé à Hermione. Il n'avait pas envi de fuir, mais si c'était la seule solution pour sauver celle qu'il aimait, alors tant pis.
Il était près à démarrer une nouvelle vie, "advienne que pourra"…
Alors, où vont-ils, que va-t-il leur arriver, comment va aller Hermione ? La suite au prochain chapitre, bientôt c'est promis.
