Réponse aux reviews :
Alicya Potter-Black : Chez moi aussi, il faut pas froid l'hivers, et je suis en France, pas besoin d'aller chercher trop loin, par contre l'été est un enfer. Voilà la suite.
Madame Boris Jardel : La voila la suite, tu vas enfin savoir.
Snapye : Je tiens à ma vie, mais j'ai eu du mal avec ce chapitre. Au fait, tu le sauras à la fin du premier paragraphe (je vous met pas plus de suspense), tu as gagnée! Voilà ta suite, et les réponses à des nombreuses questions.
Me : Me ? Comme dit Marc Levy dans Et si c'était vrai : "Au risque de vous paraître un peu simple, c'est vrai, c'est moi, je suis moi depuis ma naissance, je n'ai jamais souffert de schizophrénie." Donc, ainsi, tu es toi ? Je plaisante, voilà la suite, celui là de chapitre est plus long.
virg05 : Réponse dans ce chapitre. Et pour info, le chapitre 2 t'était dédié, c'est marqué à la fin de la review d'Isa. Alors boude pas.
Isa-Syn ex U.S.Hermy : On ne soudoie pas l'auteur, parce que sinon on la perturbe, et la suite devient un peu comme ce que tu vas lire. Bisous. Je t'aime aussi.
Djeiyanna : Non rougit pas. Enfin j'aime quand je te fais rougir, mais c'est mieux quand c'est le soir. Je n'emploierai plus les enfants, tu as bien raison, c'est des jeunes adultes, désolé. Comment puis-je me faire pardonner ? Je suis sûre que tu a plein d'idée. T'inquiète pas pour Hermione, dans ce chapitre ils s'occupent d'elle. Bisous mon amour.
Ce chapitre là, je le dédie à Isa, cadeau !
Chapitre 4 : Chercher à comprendre
Harry tata ses poches et réalisa que sa baguette était restée dans le chalet. Severus le vit faire et se demanda pourquoi il avait encore ce réflexe. Tous trois étaient parfaitement capables de se défendre sans. Enfin tous deux pour l'instant. Ils s'avancèrent prudemment, restant au couvert des arbres. Lorsqu'ils furent suffisamment près, ils se prirent la main pour se concentrer sur les deux auras. Quand ils reconnurent les sorciers, un soupir de soulagement franchit leurs lèvres. Avant qu'ils ne réalisent qu'il aurait été plus simple de faire face à des sorciers mécontents qu'à Albus Dumbledore et Minerva McGonagall.
Ils n'étaient pas lâches aussi s'avancèrent-ils d'un pas résolu. Harry ouvrit la porte et posa les paquets dans la cuisine pendant que Severus montait Hermione. Les deux invités se sentirent mal à l'aise d'être ainsi ignorés. Finalement les deux amants s'assirent en face d'eux, attendant qu'ils engagent la conversation.
- Comment va Hermione , demanda la directrice des gryffondors.
- Mieux, son corps a guéri, elle est juste fatiguée.
- J'en suis ravie Harry, j'avais peur qu'elle ne guérisse pas sans les soins de madame Pomfresh.
La remarque à peine déguisée sur leur inconscience glissa sur eux. Ils avaient pris moins de risques en l'éloignant qu'en la laissant au collège.
- Les Serpentards ont été renvoyés cela va de soi. Vos amis m'ont donné des cartes de rétablissement pour Hermione. La colère et l'incompréhension sont toujours là mais pour eux rien ne justifie l'acte des Serpentards. Je pense qu'il ne vous arrivera plus rien, annonça Albus.
- Que vous pensiez ne nous suffit pas, réplique calmement le maître de potion. Je ne prendrais aucun risque concernant leur sécurité. De plus nous ne sommes pas prêts à faire face aux questions comme je vous l'ai dit ce matin.
- Je m'en doutais, aussi ai-je pris la liberté de vous donner les vacances de Noël à l'avance. Après tout c'est dans une semaine.
- Merci, murmura Harry. Vous savez comment cela c'est su ?
- Oui. C'est un miracle quand on sait que même moi je l'ignorais. Mais il semble que M. Malfoy ait pénétré votre bureau et ait vu des choses qui ne lui étaient pas destinés, une lettre de Hermione je crois. Vous connaissez les problèmes financiers de sa famille depuis la fin de la guerre, alors il l'a vendu très cher.
- Je suis un imbécile, siffla Severus, une des lettres qu'Hermione m'a envoyé cet été avait disparut et je ne me suis douté de rien.
- Tu ne pouvais pas savoir Sev.
Celui-ci glissa son regard vers le gryffondors et sentit immédiatement sa culpabilité s'envoler. Il y avait tant d'amour dans les prunelles vertes ! Minerva baissa les yeux gênée de cette passion mais Albus lui les fixait calmement. Lorsque les deux amants s'embrassèrent, ses yeux pétillèrent. Lui non plus ne comprenait pas, cependant il ne voyait qu'une seule chose c'était le bonheur de trois personnes qui le méritaient plus que tout au monde.
- Prenez votre temps pour réfléchir mai croyez-moi, il vaut mieux pour vous que vous reveniez et que vous affrontiez les élèves. Tous les enseignants vous soutiennent. Il est normal que les enfants aient été choqués, ils sont à un âge où tout le monde doit être identique à un modèle. Et ce modèle c'était vous Harry et Hermione. Dans quelques temps, ils auront un autre modèle et vous serez juste regardé étrangement. Il n'y aura plus de haine, juste du mépris.
- Nous vous l'avons dit, nous n'avons pas pris notre décision, répliqua Harry. Merci pour le petit cours de psychologie, mais expliquer ne change rien à ce qu'il s'est passé. La femme que nous aimons a été attaquée.
- Croyez-moi, nous en sommes vraiment désolés, nous avons sous estimé l'impact de cette révélation, s'excusa précipitamment Minerva.
Sans qu'il ne s'en rende compte, Harry avait créé une aura de puissance qui enveloppa rapidement Hermione. Même Severus préféra reculer. Mais Harry se calma dès qu'il s'aperçut de ce qu'il avait fait.
- Je suis désolé, je n'ai pas contrôlé mon désir de la protéger.
- Ce n'est pas grave Harry, tout va bien. Cela me rassure de voir que vous vous protégez mutuellement. A présent nous allons vous laisser, vous devez parler je pense. Mais il faut que je vous donne une chose avant. Voici deux portoloins, un à destination de Sirius, un à destination de M. et Mme Granger. Severus n'aura qu'à les activer au moment où vous le désirerez. Je sais que c'est une épreuve difficile mais vous devez affronter votre famille, vous devez assumer vos choix.
- Merci Albus, merci pour tout, souffla Severus.
- Je veux juste que vous soyez heureux, vous trois comptez beaucoup pour moi, plus que un directeur ne le devrait.
Minerva et Albus transplanèrent rapidement, ne voulant pas faire un adieu, juste un au revoir. Les deux hommes, une fois seuls se regardèrent, puis pouffèrent de rire. Ils ne pouvaient pas l'arrêter, c'était inévitable. Toute la pression venait de se relâcher, ils savaient qu'ils venaient de gagner cette bataille. Dans son lit, Hermione sourit, leur gaieté était contagieuse. Elle avait écouté toute la conversation, trop épuisée pur y participer. Son sourire partit en songeant à ses parents. Ils lui manquaient tant. Elle regarda le cadre que Severus avait eu la délicatesse de poser près du matelas, à même le sol. Merlin qu'ils lui manquaient. S'ils la rejetaient, elle n'était pas sûre de s'en remettre. Elle avait grandi si vite qu'elle avait besoin de cette part de l'enfance, plus que de raison.
En bas, Harry aida Severus à ranger les courses. Il se sentait à l'aise dans cette maison, passant naturellement d'un meuble à un autre, d'un coin de la pièce à son opposé. Il s'y sentait chez lui, caressant la pierre de la cheminée, frottant ses pieds nus sur l'immense tapis moelleux, testant le confort du canapé. Il se figea enfin devant la baie vitrée donnant sur l'arrière su chalet. Il apercevait la merveilleuse montagne, mais parfois défiguré par d'étranges constructions métalliques. Peut-être était-ce normal, il n'était après tout jamais aller à la montagne.
Quand les bras de Severus l'attirèrent dans une étreinte possessive, il se laissa aller. Ce chalet était tout simplement magnifique. A tâtons, il chercha les lèvres de Severus. Une fois qu'il les eut trouvées, il les maltraita, les posséda. Il voulait lui transmettre tout son désir, ce qu'il réussit parfaitement. Severus sentit son sang devenir de la lave en fusion. Son sexe s'érigea, compressé douloureusement par le tissu de son pantalon.
- Sev…, gémit Harry.
Ca suffisait à le rendre dingue. Pourtant il ne tenta rien, sachant que Harry était épuisé. Il le connaissait par cœur, or à cet instant tout ce que Harry voulait, c'était de la tendresse. Et de la tendresse, il pouvait lui en offrir. Ils restèrent un long moment collés ensemble. C'est l'estomac d'Harry qui les rappela à l'ordre. Il est vrai que leur petit déjeuné remontait à deux heures et qu'il avait été léger.
- Rejoins Hermione, je vais cuisiner un plat en vitesse, souffla Severus à l'oreille du gryffondor.
Harry se dégagea des bras de son professeur pour se diriger vers l'échelle de bois. Tandis qu'il montait, il entendait le maître de potion s'agiter derrière lui. Il trouva la jeune fille les yeux grands ouverts, fixant le plafond. Elle ne dormait pas, mais la fatigue lui empêchait tout mouvement. Elle le sentit plus qu'elle ne le vit. Immédiatement, ses craintes au sujet de ses parents s'envolèrent. Elle n'avait pas le droit de douter, elle avait des parents elle au moins.
- Tu ne dors pas ?
- Non je pensais. Tu m'aide à m'assoire, je ne suis pas sûre d'y parvenir seule.
Harry la prit délicatement et la soutint jusqu'à ce qu'elle soit appuyé contre le mur. Alors il lui fit face et prit tendrement une de ses mains.
- Tu as entendu Dumbledore ?
-Oui. Qui tue Malfoy, toi ou moi ?
- Le connaissant, on aura du mal à le trouver pendant un bout de temps. Mais quand il refera son apparition, on l'ignorera. Si on lui montre qu'il a gagné, qu'il nous a blessé, alors nous serons en faute. Il n'a fait que révéler quelque chose de parfaitement normal.
- Je crois que je comprends.
Des fois, Harry la surprenait. Il pouvait être si mature. Où était passé le gamin qui cherchait toujours la bagarre avec Le roi des serpentards ? Et le pire c'est qu'il avait raison, faire quelque chose à Malfoy, c'était admettre qu'il avait gagné, qu'ils étaient en tord, c'était se défendre.
- Je ne veux pas retourner à Poudlard tout de suite, je n'en ai pas le courage. Je sais que je suis une gryffondor, mais là, je suis morte de trouille.
- Tu n'auras pas à le faire, s'éleva la voix de Severus.
Aucun des deux n'avait fait attention à sa présence. Il se glissa près d'Hermione et fit léviter les pâtes jusqu'à eux.
- On va se tenir au plan du vieux fou, on va passer nos vacances de Noël ici, et ensuite on avisera. Ca vous va ?
Les deux gryffondors hochèrent la tête. Bien sûr que ça leur allait, et puis si Sev trouvait cela bien, alors il avait raison. Ils avaient rapidement appris à écouter les idées des autres. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas disparaître éternellement, cependant ils avaient d'un peu de temps. Mais Hermione avait une chose à faire, une chose urgente.
- Demain Severus je veux que tu actives le portoloin pour chez mes parents. Je ne veux pas passer les fêtes de Noël rongée par le doute. Il faut que je les affronte, et si je ne le fais pas rapidement, je ne le ferais jamais.
Le maître de potion acquiesça, elle aussi avait acquis beaucoup de sagesse. Elle savait surtout que c'était le seul moyen de pousser Harry à aller voir Sirius. Et ça, il le fallait, c'était aussi important pour sa santé mentale que l'était l'accord des parents d'Hermione pour celle-ci.
Ils mangèrent en discutant de tout et de rien, comme si leur vie ne venait pas d'être bousculée. Toute l'après-midi, ils jouèrent aux cartes ou lurent et révisèrent même leurs ASPICS avec l'aide de Severus. Ils partageaient ces moments quotidiens avec joies, ça leur permettait de se sentir comme une famille. Une famille hors normes peut-être mais fondée sur la base d'un amour très puissant. Et c'est ce qui les rendaient si forts.
Après le repas du soir, Severus les quitta à regrats, mais il avait pour tradition de se rendre au pub du village le soir de son arrivé et ne voulait pas y manquer. Il se résolut donc à laisser les deux gryffondors seuls et après maintes recommandations et l'interdiction formelle de sortir, surtout s'ils entendaient du bruit, il s'enfonça dans la nuit glaciale, la neige tourbillonnant autour de lui.
Harry et Hermione restèrent donc tous les deux à discuter, la jeune fille coulée dans les bras de son amant pendant que leur professeur allait fêter son retour. Tout le village était dans le bar. Cependant hors du village, dans un petit chalet, deux âmes tourmentées ne participaient pas à la joie générale. Ils n'avaient rien montré pour ne pas peiner Severus, mais ils étaient effrayés. Harry pouvaient sentir Hermione trembler dans ses bras, lors pour la rassurer, il se mit à la caresser, d'abords dans le dos, puis sur les bras, le ventre, les cuisses. Sans vraiment le vouloir, il les excitait tous les deux. Or la jeune fille était très prompte à démarrer. Harry finit par réaliser où ils allaient et s'arrêta.
- Hermione, on ne devrait peut-être pas, tu dois te reposer.
- Ca ira, j'ai récupéré très vite. Si tu prends tout en main, je ne devrai pas me fatiguer.
Harry accepta le marché, le scellant par un baiser enflammé. Délicatement, il fit glisser la jeune fille sous lui et retira ses vêtements un à un, en prenant bien le soin de caresser son corps dès qu'il le pouvait. Quand il eut enlevé sa petite culotte, il se déshabilla à son tour. Ainsi ils étaient à égalité. Il continua ses caresses, maintenant concentrées sur la partie basse de la jeune fille. Son clitoris avait toute l'attention de son index tandis que son pouce faisaient des allers-retours, la conduisant doucement vers la jouissance. Mutin, il stoppa juste avant qu'elle n'atteigne l'orgasme. Il chercha une dernière fois dans son regard si elle était prête à l'accueillir. Puis trouvant l'accord désiré, il la pénétra, assez brutalement. Il n'en pouvait plus, la mettre dans cet état l'avait plus qu'excité et il avait besoin de jouir.
Ils commencèrent à bouger leurs hanches en rythmes. Les lents va et viens furent vite remplacés par des coups rapides et désordonnés. Ils sentaient monter le plaisir par vague, frissonnant d'anticipation. Ce fut Hermione qui atteint l'extase en premier, hurlant son plaisir en contractant son vagin. En sentant ses muscles se resserrer autour de sa verge, Harry se laissa partir à son tour, éjaculant à longs jets. Ils ne bougèrent plus pendant un instant, attendant de retrouver leurs esprits. Puis il se retira et roula sur le coté. Sans se séparer, ils se laissèrent somnoler, languissant du retour de Severus.
Ce dernier rentra plusieurs heures plus tard. Sans allumer, il se déshabilla et monta sur la mezzanine. Quand il vit ses deux amants nus, enlacés, les yeux grands ouverts, il sourit. Il s'allongea près de Harry, et rit doucement.
- Rassasiés ? Moi je crois que non, si je me fit à ce que je sens.
En effet, son retour avait suffit à remettre Harry dans un état impossible. Mais ce fut Hermione qui rampa vers lui, et attrapa à pleines mains son pénis, dans le but évident de le faire durcir. Et elle y parvint très bien, en quelques mouvements du poignet, Severus était dans le même état que les gryffondors. Pendants qu'il se laissait aller aux caresses de la jeune fille, Harry préparait l'anus de celle-ci à recevoir son intrusion. Quand elle relâcha Severus, il sut qu'elle était prête. Il n'eut besoin que d'un regard avec le maître de potion, ils la pénétrèrent ensemble avec une lenteur insupportable. Une fois en place, ils restèrent sans bouger, laissant les vagues de plaisirs se calmer. Puis ils commencèrent à bouger. Hermione se tordait, gémissait, sous l'effet de cette double pénétration qui lui donnait du plaisir de toute part. Les hommes la comblaient et il ne fallut pas plus de quelques minutes de cette délicieuse torture pour qu'elle sente les prémisses de la jouissance arriver. Elle s'abandonna aller à l'orgasme, le laissant venir. Pourtant ce fut Severus qui éjacula le premier, dans un grognement soulagé. Instantanément, il entraîna la jeune fille vers le summum du plaisir et Harry, en sentant l'anneau de chair de celle-ci se resserrer, les rejoignit.
Dans cette douce torpeur qui suit l'orgasme, ils s'allongèrent. Serré entre ces deux amants, comblée, Hermione soupira de contentement. L'épuisement dû à ses blessures et à leurs activités nocturnes la fit plonger dans un sommeil réparateur. Pourtant elle n'en avait pas pour autant oublier la journée qui l'attendait demain.
Demain il lui faudrait affronter le regard de ses parents.
Voilà, finit, je pense que vous avez assez eut de révélation aujourd'hui. Désolé de cette attente impardonnable, mais j'ai eu du mal avec ce chapitre, ou plutôt avec la fin qui m'a pris 4 jours. Bisous
Drusilla
