Réponse aux reviews :
Estelle01 : Voila pour Hermione, Harry au prochain chapitre. Bisous.
Brisss : Merci, j'ai voulu innover et ça semble réussi. Je dois quand même avoir l'esprit tordu pour inventer des trucs pareils ! Voilà la suite, j'ai essayé de faire vite.
Me : J'ai une autre référence moins littéraire, c'est Stargate, l'épisode où ils reçoivent les goa'oulds pour un traité, et Daniel fait la présentation. Ils finit par le seigneur Yu et Jack s'exclame "Me ?" (toi-moi). Moins brillant. J'arrête là avant que tu ne sois vraiment persuadé que ma place est dans un asile (tu aurais parfaitement raison !). Bisous, voilà la suite.
Madame Boris Jardel : Voila la suite, régale toi.
Isa-Syn ex U.S.Hermy : Oui ça marche, bien sûr que ça marche. Je ferais n'importe quoi pour toi. Il te faudra attendre encore un chapitre pour Severus. Je t'aime, bisous.
Ce chapitre je le dédie à Isa. Il devait être pour Virg et Isa le prochain, mais je boude Virg qui n'a pas daigné me reviewer. Pas bien Virg, pas le fouet ce soir, t'es punie.
Chapitre 5 : Pourquoi, Hermione, pourquoi ?
Le réveil fut dur pour Hermione. Malgré les potions de Severus son corps était un hématome géant. Mais elle se leva sans rechigner, sachant qu'il lui fallait partir. Harry dormait encore, alors elle le secoua gentiment. Grognements. C'était pas gagné. Elle le remua plus fort et il consentit à ouvrir les yeux. La première chose qu'il sentit fut la panique que la jeune fille essayait de cacher. Sans un mot, il la prit dans ses bras et l'embrassa. A défaut de la rassurer, cela la calma au moins.
Quand enfin il la lâcha, elle choisit ses vêtements dans leurs valises ouvertes posées sur le sol. Elle opta pour des habits "sages". Chemisier blanc et jean feraient l'affaire. Une fois prête et maquillée, elle descendit rejoindre les garçons. Eux aussi semblaient avoir compris l'importance de leur apparence et avaient opté pour des vêtements sobres.
Ils ne perdirent pas de temps, à quoi bon retarder le moment tant craint. Dès qu'ils eurent fini leurs chocolats chauds, Severus activa le portoloin. Instantanément, quelque chose les tira par le nombril jusqu'à leur destination. Une fois arrivés, ils ouvrirent les yeux. Hermione avait pensé ressentir deux fois plus de stress en arrivant mais aussitôt que son jardin lui apparut elle se calma. Cette maison avait un pouvoir relaxant sur elle qui, ajouté à la présence de ses amants, la détendit.
Harry était sidéré. Lui qui n'avait connu que le pavillon des Dursley, Poudlard et le chalet, ne pouvait pas imaginer qu'on puisse vivre dans un lieu aussi grand pour une simple famille. La maison, ou peut-être devait-il dire le manoir se dressait face à la mer, donnant sur une petite plage de sable fin qui attirait à la paresse. Enfin quand elle n'était pas recouverte par la neige. L'été, le jardin, avec son immense pelouse, sa piscine, sa roserai, était probablement un havre de paix où il devait être un régal de prendre ses repas.
Sous la direction d'Hermione, ils pénétrèrent dans l'immense manoir. Le soleil rentrait par les grandes baies vitrées, l'empêchant de paraître lugubre. Le long des couloirs qu'ils parcoururent il y avait des photos d'Hermione à tout âge. Tout ici transpirait l'amour et la joie de vivre. Ils parvinrent dans un salon qui donnait sur la mer.
- Attendez-moi là, mes parents doivent être à la bibliothèque puisque il est quatre heures.
Ainsi donc ils étaient rentrés en Angleterre ? Severus sourit, il ne s'était jamais demandé où Hermione vivait. Tandis que les garçons s'asseyaient, nerveux, la jeune fille monta au premier étage. Un instant elle envisagea de fuir mais elle n'était pas à gryffondor pour rien. Elle aurait voulu avoir le soutient de ses amants. Heureusement elle sentait leur aura pleine d'amour et d'encouragements. Cette partie là, elle devait la jouer toute seule. Elle leva sa main tremblante et frappa à la porte de la bibliothèque. Sans attendre de réponse, elle entra. Ses parents étaient là, face à elle.
En voyant le visage creusé de sa mère, les cernes de son père, elle s'en voulu de leur avoir fait tant de mal. Un instant ils se fixèrent tous trois. Puis sa mère se jeta sur elle, la serrant à l'étouffer, pleurant contre son épaule. Figée, la jeune fille se demanda que faire. Son père vint heureusement à son secours, prenant sa femme par la taille, l'éloignant assez pour qu'elle puisse respirer.
- Hermione, ma petite chérie, j'étais si inquiète. Les journalistes nous harcelaient jusqu'à ce que ton directeur vienne et jette un sort sur la maison pour la protéger. Et ensuite il nous a dits que vous aviez disparus toi et ton ami Harry avec un de vous professeur. Quand on lui a demandé pourquoi, il a dit que c'était à toi d'en parler. Hermione, qu'est-ce qu'il se passe , hurla sa mère au bord de l'hystérie.
- Calme-toi, Hélène, laisse la s'expliquer.
- Maman, je voudrais que vous descendiez avec moi au salon, j'ai des gens à vous présenter.
-Très bien, nous descendons, accepta son père.
Il ne laissa pas à sa femme le temps de réfléchir. Il savait Hélène très émotive, c'était à lui de tout prendre en main. Ensemble ils se rendirent au salon où ils virent deux hommes. L'un d'eux était Harry, le jeune homme qu'ils apercevaient chaque année au Chemin de Traverse. L'autre devait donc être leur professeur.
- Papa, maman, je vous présente Harry Potter que vous connaissez déjà, et Severus Rogue, mon professeur de potion.
S'agissait-il du Severus Rogue que Hermione leur avait décrit comme monstrueux jusqu'en 5ème année ? Pourquoi Hermione se serait-elle enfui avec lui ? Mal à l'aise du regard des Grangers, les deux amants baissèrent la tête.
- Qu'est-ce qui t'a poussé à t'enfuir Hermione ? Tu es du genre à affronter les problèmes, questionna son père.
- En fait c'est de ma faute, intervint Severus, c'était ma décision. Votre fille à été attaqué par les élèves de Serpentard et j'ai préféré la mettre en sécurité.
- Attaqué ? Ton directeur ne nous avait pas parlé de ça, s'affola sa mère. Tu as besoin d'un médecin ?
- Non maman, Severus m'a soigné. Tout va bien à présent, je suis juste un peu fatiguée.
Hélène sembla un instant en douter, l'examinant sous toutes les coutures. Puis elle poussa sa fille unique sur le canapé pour que celle-ci s'assoie. Mais étrangement cette dernière préféra les genoux d'Harry qui l'enlaça immédiatement pour lui montrer son soutient.
- Pourquoi t'ont-ils attaquée ?
La question de son père la figea. Elle devait le dire, le moment de vérité était arrivé. Il lui sembla soudain que le souffle lui manquait. Comment pouvait-elle faire ça ? Il y avait tant de fierté dans le regard de ses parents. De quel droit ? Son bonheur était-il plus important que leur bonheur ? Elle chercha une formulation délicate mais en vain.
- Je… la gazette des sorciers… un article a paru. En fait ils ont découvert un truc que je cachais depuis deux ans déjà. Je ne sors pas vraiment avec Harry malgré ce que je vous ai dit. Je sors… je sors… avec Severus… et Harry.
Tout d'un coup sa respiration se relâcha. C'était dit. Elle observa, craintive la réaction de ses parents. Leurs visages restaient de marbre et le silence glacé n'indiquait ni colère ni compréhension. Alan Granger prit bien le temps d'analyser, une fois le choc passé, tout ce qu'impliquait la révélation de sa fille. Il avait du mal à comprendre. La guerre, celle dont Hermione refusait de leur parler avait-elle tant changé sa fille ? Ou était passé son enfant ? Ne restait-il plus qu'une femme amoureuse ?
- Ma chérie, je ne comprends pas, balbutia sa mère. Tu es amoureuse de ces deux hommes ?
- Oui maman, depuis deux ans. Je sais que c'est dur à comprendre, je ne vous en voudrais pas si vous ne l'acceptiez pas.
- Comment peux-tu seulement penser ça, s'alarma Alan. Tu es notre fille unique, notre bébé, nous accepterons tout venant de toi. Je ne sais pas pour ta mère, mais moi la seule chose que je comprends c'est que je ne veux pas te perdre. C'est vrai que c'est dur de réaliser que tu as grandi si vite mais même la femme que tu es devenue reste notre enfant.
- Oh papa, si tu savais comme je suis désolée de vous faire subir ça. Mais l'amour ne se contrôle pas, et c'est de ces deux que je suis tombée amoureuse.
Elle se jeta dans les bras de son père et explosa en sanglot, évacuant enfin le choc de son agression et de la pression qu'elle subissait depuis l'article. Alan referma les bras sur le corps tremblant de sa petite fille, souhaitant de tout cœur faire disparaître sa douleur. Mais elle devait affronter tout cela toute seule. Son rôle à lui s'arrêtait là : réconforter sa petite fille.
- Ton père à raison mon cœur.
La voix d'Hélène chassa les dernières peurs d'Hermione. Elle n'en revenait pas, elle s'attendait à des hurlements, à des pleurs, à de l'incompréhension. Mais il n'y avait qu'amour. Ses parents n'avaient jamais douté d'elle, de ses choix.
- Nous n'avons qu'une petite idée de ce que tu as dû endurer, mais soit sûre que tu le mérite, ton bonheur, ajouta sa mère. Et si ça doit être ainsi, alors soit. Je peux lire dans les yeux de tes… amis tout l'amour dont tu as droit.
Severus et Harry, silencieux depuis le début de la conversation qui ne regardait que les Grangers soupirèrent. Puis, sachant que Harry avait déjà fait la connaissance des parents d'Hermione, Severus se leva.
- Comme votre fille vous l'a dit, je suis Severus, Severus Rogue. J'ignore si elle vous a parlé de moi, ou alors certainement pas en bien. Je suis son professeur de potion, c'est aussi moi qui l'ai entraîné pour la guerre. Je suis désolé, je comprends que vous me reprochiez de lui avoir voler son enfance…
- Qu'est-ce que vous racontez ? Vous avez sauvé la vie de mon enfant, l'interrompit Alan. C'est votre mage noir qui lui a volé son enfance, celle de Harry et votre vie, car si je me rappelle bien vous étiez espions pour le côté lumineux.
En vérité, Hermione les avait saoulé avec ça, ne comprenant pas comment on pouvait être aussi monstrueux et se battre du bon côté. Visiblement, elle avait trouvé la réponse. La bonne au vu de son sourire. Hélène regarda sa montre soudain et s'exclama :
- Il est l'heure de prendre le thé. Pourquoi ne ferions nous pas plus ample connaissance autour d'une bonne tasse ?
- Volontiers maman.
Personne ne releva le fait qu'ils venaient de déjeuner. Hermione agita sa baguette, sous les yeux stupéfaits de ses parents. Le nécessaire pour le thé vint directement de la cuisine, et les tasses se remplirent instantanément.
- Mais je croyais que tu ne pouvais pas faire de la magie.
- Pendant les vacances, mais c'est seulement demain le premier jour des vacances.
- Depuis quand contournes-tu aussi bien les règles ?
- Mauvaise influence, murmura-t-elle en fusillant Harry du regard.
Combien de fois ne l'avait-il pas entraîné à violer le si précieux règlement de Poudlard ! Depuis sa première année elle s'était laissé entraîner. Et peu à peu, elle était devenu aussi… Serpentard… que Harry et Ron. Le goûter se déroula dans une bonne ambiance, Severus enchantant Alan par sa culture pendant que Hélène harcelait sa fille de question sur sa santé. Harry observait tout cela avec un petit pincement au cœur Comment ses parents auraient-ils réagi à cette annonce ? James serait probablement mort foudroyé. Et Sirius ? Pouvait-il accepter l'union de son filleul avec son pire ennemi ?
Bien plus tard, quand le portoloin ramena une Hermione soulagée et un Severus ravi, Harry su que demain se serrait son tour. Il le fallait, il le devait. Ne serait-ce que par respect pour Sirius. Oui, demain, mais ce soir il voulait profiter du corps des deux personnes qu'il aimait.
Demain…
Voila, la réaction de Sirius au prochain chapitre... le pauvre... Harry avec Severus...
Bisous.
Drusilla
