Réponses au reviews :

Kyana The Retour : ça fesait longtemps toi aussi, c'est le temps des retours. Ben pour msn, je sais pas si t'es au courant mais je suis entrée en prépas, donc c'est à peine si j'ai le temps de respirer. Donc, le week-end j'ai trop de travail. Et la semaine je suis interne. Mais je sais que l'on se verra, peut-être pendant les vacances. Bisous.

virg05 : Tu fouetterai Sirius ? Tu me tromperait avec Sirius ?

Estelle01 : Je préfère vous mettre un chapitre cours que vous faire poirauter et que vous oubliez le début de mon histoire. Mais je vais tenter de me faire pardonner et pis après tout c'est le contenu qui conte non ? Non ? Bon OK, je me rends, je vais faire un effort.

Loriane : Nan, regrette pas qu'il sois pas mort, il est trop sexy… le veut… Disons que je suis Hermione et que lui c'est Harry. Tu imagine ? Sirius et Sev dans le même lit ? Bon, je vais prendre une douche très froide.

Haryherron : oui, je vous laisse sur votre faim, comme ça, vous revenez lire. Non, en principe, ça ira mieux pour le suspense après ce chapitre. En fait j'en sais rien, j'ai pas encore écris la suite, je sais pas trop.

Me : je survis (enfin, non en fait je crève à moitié… tu crois que je peux lui faire un procès ?) Non, c'est pas cool, mais qui peut dire que ça famille est parfaite ?

Zaika : Sirius est con, mais je crois que c'est une évidence, presque un pléonasme. Pis c'est Sirius quoi. J'espère que tu appréciera la suite.


ISAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA j'espère que t'as une bonne raison de pas m'avoir reviewer ! Et ne t'enfuie pas ! reviens, mais reviens, promis je te foueterai mais reviens…


Ce chap je le dédie à Virg puisque elle c'est fait pardonner. Mais elle va devoir être très gentille…


Chapitre 7 : Espoirs

Une lettre. Une simple lettre. Comment un bout de parchemin peut-il avoir tant de pouvoir ? Pourtant Severus, comme Hermione et Harry, savait que cette lettre pouvait être fatale. Il détourna les yeux quand l'homme qu'il aimai entreprit de déchiffrer les premières lignes. Hermione s'accrochait désespérément au visage de son camarade mais lui ne pouvait supporter de revoir de la déception dans ses yeux.

Un soupir lui fit tourner la tête. Harry avait replié le parchemin et se frottait le visage d'un air fatigué. Le poids du monde ne pesait plus sur ses épaules cependant il avait toujours cet air d'enfant ayant grandi trop vite chaque fois qu'il devait prendre une décision. Et comme toujours dans ces cas-là, Hermione posa sa mais sur son épaule et Severus le prit dans ses bras. Ils étaient là. Simplement là.

-Sirius veut me voir. Il dit qu'il veut discuter. Je me doute qu'il a du tellement se faire engueuler par Remus qu'il va vouloir s'excuser. Je ne veux pas d'excuses qu'il ne pense pas.

- Essaye de voir ce qu'il a à te dire. Des fois les gens peuvent nous surprendre.

Harry n'en revint pas. C'était Severus qui lui disait ça ! En même temps, c'était une merveilleuse preuve d'amour. Son amant était près à donner une chance à son ennemi d'enfance juste pour lui. Si Severus pouvait passer au delà de la haine alors lui devait sûrement pouvoir passer outre le sentiment de trahison qui lui broyait le cœur. Et puis qui sait peut-être l'idée de perdre son filleul avait réveillé Sirius.

Il griffonna rapidement une réponse positive, rappelant qu'il y avait huit heure de décalage afin que Sirius fasse attention. Puis il joignit un portoloin fabriqué par le maître de potion et confia le tout à Athéna, la chouette d'Hermione puisque Hedwige semblait sortie. Vint ensuite une longue attente qu'aucun de ses amants ne purent distraire. Il faisait les cents pas, allant de la cheminée à la fenêtre où il examinait le paysage, seul chose capable de le détendre un minimum. Encore une fois il ne comprenait pas pourquoi de pareilles constructions de métal défiguraient les montagnes (je précise puisque je ne l'ai pas fait avant qu'il s'agit de télésièges ) .

Il redoutait tant le bruit du portoloin que quand celui-ci se produit, il se demanda s'il n'avait pas rêvé. Mais Sirius se tenait bel et bien devant lui. Si un jour on lui avait dit qu'il verrait Sirius embarrassé, il aurait fait enfermer l'imprudent à Azkaban. Journée curieuse. Il espéra être au bout de ses surprises.

- Soit le bienvenu dans mon humble demeure.

Etrange comme le ton mordant de Severus était rassurant. Une chose de naturelle dans cette semaine de dingue. Hermione sourit devant cette ironie. Sans aucune arrière pensée, elle lui offrit la chaise branlante. Après tout, il avait fait du mal à son Harry. Puis d'un commun accord, Severus et elle montèrent sur la mezzanine. Bien sûr ils entendraient la dicution mais c'était toute l'intimité qu'ils pouvaient laisser à Harry. Et l'aura perturbée de ce dernier les informa qu'ils ne devait pas s'éloigner de trop.

En bas, le silence régnait sans qu'aucun des deux ne sachent comment le briser. Harry était pressé que cette supplice se termine, que Sirius l'achève ou le pardonne. Il s'efforça de se calmer et de réprimer le fou rire nerveux qui le secouait. Sirius ne remarqua rien, occuper à regarder le salon, la cuisine, le paysage… bref il posait ses yeux partout sauf sur son filleul, comme s'il avait honte. Honte ? Un maraudeur connaissait-il ce mot ?

- C'est un très joli endroit. Très relaxant.

- Tu es venu commenter la déco ?

- Je vois que Severus déteint sur toi.

- Ca doit être la promiscuité. Et à part des banalités, tu as autre chose à me dire ? Parce que sinon, j'ai deux personne à aller satisfaire.

D'où sortait sa volonté de blesser son parrain, ça il l'ignorait. Mais il avait envie de lui faire comprendre qu'il lui avait fait très mal.

- Tu as vraiment fait ton choix n'est-ce pas ? Je veux dire, ce n'est pas ta crise d'adolescence, ou quelque chose de se genre ? Parce qu'alors, je saurait comment réagir, j'ai vu les parents de James, Lily et Remus faire.

- N'es-tu donc même pas capable de penser par toi même ? Faudra-t-il toujours que Remus te dise comment faire ? Que quelqu'un te serve de model ? Que se soit écris dans un livre ? Où est donc passé le Sirius de ma troisième année, celui plein de haine, de passion, hanté par son passé mais vivant au moins. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu n'est plus le même depuis qu'Hermione t'a sauvé au ministère.

Ca y est, c'était dit. Si Harry resta tendu, près à endosser la colère de son parrain, Hermione et Severus furent soulagés qu'il ait eu le courage de dire le fond de sa pensée. Enfin.

- Mais chaque fois que je prends une décision, quelqu'un en pâtit. Tes parents en on même morts. Remus lui ne fait jamais d'erreur.

- Si il en fait. Et moi, tu ne penses pas qu'à chacune de mes décisions des gens meurent ? Pourtant est-ce que je demande à quelqu'un de décider pour moi. Et puis quoi encore. J'aurais aussi du demander à quelqu'un de combattre Voldemort pour moi, comme ça je ne me serais pas sentit coupable du carnage qu'il a fait sur les membres de l'ordre m'accompagnant.

- Je suis désolé, encore une fois je fais tout de travers.

- Arrête d'être désolé. Sois toi simplement.

Hermione hocha la tête, approuvant silencieusement son amant et provoquant le fou rire de son professeur. Il y avait en effet quelque chose de comique à rester là et à écouter les deux autres en bas. Et puis ils avaient toujours appris à rire, même au milieu des situation les plus critiques.

En bas, la dernière réplique de Harry avait profondément perturbé Sirius et une fois de plus le maraudeur ne sut que dire.

- Sirius risque de mal réagir. Tu te rend compte que tu aime l'homme que je hais ? Je sais que l'amour ne se décide pas mais là, t'as vraiment tiré le gros lot. Je me sens trahis tu sais. Pas que tu couche avec Rogue, non, ça ça me dégoûte. Ce qui me blesse c'est que tu m'ai rien dit, que tu m'ais fait croire que tu sortait avec Hermione. Tu n'as donc pas assez confiance en moi ?

- Ce n'est pas une question de confiance. Hermione n'as rien dit non plus à ses parents. C'est pas en toi que je n'avais pas confiance. C'est en moi. Je voulais d'abord comprendre ce que je vivais. Puis ensuite, quand tout a été clair, je me suis dit que tu m'en voudrais, à cause de Severus. Mais je n'ai jamais douté de toi. Je savais que ce n'était pas le fait que je forme un couple à trois qui te choquerait. Mais plutôt que ce soit avec Severus.

- En vérité, si je ne me fie pas à ce que font les autres, je suis juste très fier que mon filleul ait trouvé l'amour. C'est pas très conventionnel, mais ce mot est inconnu d'un maraudeur. Seulement pourquoi Rogue ? Il y a temps d'autres hommes de ton âge, plus beaux, moins sombres.

A l'étage, ce commentaire atteint le maître de potion en plein cœur. Bien sûr, il se l'était souvent demandé, et ses amants l'avaient rassuré. Mais il redoutait la réponse d'Harry. Après tout, le jeune homme était perturbé en ce moment. S'il choisissait de croire son parrain ?

- Tu ne peux pas comprendre. Personne ne le peut. Tu n'as pas vécu ce que j'ai vécu. Et puis tu hais Severus. Tu refuse de voir quel homme merveilleux c'est. Tu t'arrêtes au mangemort, là où moi je vois l'espion. Tu t'arrêtes au bâtard graisseux, moi je perce sa carapace. Severus est un homme extraordinaire, un cadeau du ciel et jamais je ne te permettrai de mettre en doute mon amour pour lui.

Le maître de potion lâcha un soupir discret. Puis il s'en voulu. Comment avait-il pu douter de son Harry ? Ne lui avait-il pas montré à maintes reprises son amour. Hermione lui caressa le bras en souriant, fière de son camarade. Oui, Severus était une personne merveilleuse.

- A ce que je vois, tu es vraiment décidé. Je crois que je n'ai plus ma place, tu as grandi Harry. Pas dans le sens de la maturité, il y a longtemps que la guerre t'as volé ton enfance. Mais te voilà un adulte, maintenant tu voles de tes propres ailes.

- J'aurais toujours besoin de toi Sirius. Besoin de mon parrain. Je t'en pris ne m'en veux pas. Je suis peut-être un adulte, mais ce n'est pas pour autant que je renonce à ma famille.

- Non Harry, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais maintenant, je ne suis plus l'adulte responsable de toi. Tu prends des risques que tu assumes parfaitement. C'est la première fois que je ne te vois pas chercher de coupable. Tu ne hurle pas sur Dumbledore, ou sur Kreature. C'est ça être adulte. Et je suis très fier de toi.

- Merci.

Puis voyant que son parrain se saisissait de son portoloin, il s'avança. Il savait bien que Sirius devait partir néanmoins pourquoi si tôt ? L'animagus le prit dans se bras et lui murmura au creux de l'oreille :

- Ne le dis pas aux deux autres, mais tu seras toujours mon filleul, mon petit Harry, rien d'autre n'aura d'importance que ton bonheur.

Puis il se recula et tout en activant son portoloin, il lança avec sa voix la plus menaçante :

- T'as interêt à prendre soin de lui Severitus, sinon je risque de mériter rapidement ma réputation de meurtrier.

Il disparut avant d'obtenir un réponse, tout en sachant qu'il n'y en aurait pas. Il pouvait parfaitement imaginer le Serpentard lever les yeux au ciel. Mais la suite il ne voulait pas l'imaginer.

Harry eut le souffle coupée quand Hermione se jeta dans ses bras en riant. Il resta sonné un instant avant de reprendre son souffle et de serrer fort la jeune fille. Son amant les rejoignit, lui aussi soulagé. Ils avaient fait face au plus dure, ce qu'ils devaient affronter seuls. Ensuite il leur faudrait faire face aux autres, à leur regards. Mais ils le feraient ensemble.

Pour fêter leur première victoire, ils décidèrent de se rendre au bar du village. Ils enfilèrent leur manteaux, tout en sachant que dehors, la température devait frôler les moins dix. En effet, le froid glacial les enveloppa sans que rien ne puisse les protéger. La santé d'Hermione leur permit cependant cette fois de faire rapidement le trajet. Etrangement, bien qu'il soit 10h, le village ne semblait pas encore très réveillé. Dans le bar, quelques vieux étaient accoudé au comptoir. Ils saluèrent Severus avant de retourner à leur discussion sans plus se préoccuper des trois sorciers.

La bierre mit quelques minutes à les réchauffer, mais une fois fait, il trouvèrent le courage de rentrer, toujours en riant de banalités. Ils se moquèrent même de Harry quand il demanda ce que c'était que ces blocs de béton et d'acier dans les montagnes. Severus lui promis de lui apprendre à skier, après tout, ils avaient le temps en deux semaines.

Une fois rentrés, ils s'affairèrent à la cuisine. Ils adoraient travailler ensemble, partageant et donnant sans compter. Ils étaient simplement amoureux, amoureux et libres. Insouciant. Pour une fois qu'ils pouvaient se le permettre. Et puis demain c'était la veille de Noël, ils pourraient réveillonner en paix.

En paix…


Voilà, un petit cadeau bonus parce que normalement vu mon état de santé, je devais rester à l'hosto, et je suis sorti rien que pour vous écrire ce chapitre (et aussi à cause de la bouffe, mais on s'y fait, et chaque fois c'est moins horrible). Pis je devrai être au lit, à revoir les cours que j'ai manqué. Vous voyez tous les sacrifices que je fais pour vous ?

Drusilla