Bien, je suis désolée du temps que j'ai mis, mais il fallait vraiment que je me repose et la prépa c'est pas l'idéal pour ça. Alors j'ai sacrifié l'écriture, avant de me rendre compte que c'était pire. Donc me revoilà, prête à vous faire rêver…
Ce chapitre est cours, mais j'ai promis à Isa, à qui je dédis ce chapitre, je t'aime, et tu me manque beaucoup, mais je préfère passer mes samedis soir à l'hôpital que sur msn, alors on se voit plus beaucoup.
Je n'ai pas compris cette histoire de reviews, apparemment on ne peux plus répondre, j'ai honnêtement pas le temps de comprendre, alors je vous remercie toutes, et vous demande pardon pour l'attente.
Chapitre 8 : Poudlard a peur
La neige avait commencé à tomber dans la soirée. Les trois amants s'étaient confortablement installés dans le canapé et l'avait regardé descendre par la fenêtre. En quelque sorte cela les détendaient. Elle avait quelque chose d'hypnotisant cette neige qui tombait au gré des rafales. Puis quand le feu avait commencé à mourir, ils avaient terminé cette calme soirée dans une étreinte torride mais au combien amoureuse avant de s'endormir à même le canapé.
Le lendemain, le réveil fut des plus brutal. En effet, tôt dans la matinée, Albus Dumbledore se décida à venir voir comment ils s'en sortaient. Il était un homme plutôt calme ayant déjà vécu tellement de chose qu'aucune situation ne pouvait le perturber. Pourtant, il resta pour la première fois de sa vie sans voix. Jamais il n'aurait pensé trouver les trois amants endormis sur le canapé, nus et collés les uns aux autres.
Les trois sorciers furent en quelques secondes prêts à l'attaquer. Et il crut même qu'il allait devoir se défendre en voyant Hermione ouvrir la bouche. Finalement elle créa simplement un brouillard cachant le bas de leur corps nus tout en fusillant son directeur du regard. Avec ses cheveux sombres et son regard noir, elle était effrayante, de par sa beauté autant que pas la puissance qu'elle dégageait. Sans compter qu'elle était entouré de deux autres sorciers tout aussi puissants et en colère. Un frisson le parcouru malgré lui. Que ce serait-il passé s'ils n'avaient pas réaliser à qui ils avaient à faire ?
- Professeur.
Le ton froid utilisé par Severus lui déclencha un nouveau frisson. Qu'étaient-ils donc devenus, ceux qu'il pensait des élèves ou amis ? De parfaits étrangers ? Des êtres qui n'avaient plus besoin de personne, se suffisant eux-même ? Avait-il encore une place ? Non, de tout évidence en se voyant ignoré des trois sorciers qui s'assurèrent mutuellement qu'ils allaient bien avant de s'étirer. Puis, ils se dirigèrent vers la cuisine en traînant les pieds et maugréant, toujours cachés par la brume. Préférant attendre qu'ils s'occupent à nouveau de lui plutôt que de déclencher leurs foudres, Dumbledore s'affala dans le fauteuil.
Harry allait se saisir du pot de Nutella lorsque il s'aperçut que Hermione l'avait déjà. Tous les deux étaient des accros et avaient très rapidement convertis Severus. Depuis, c'était une composante de leur petit déjeuner. Ils le préparèrent ensembles, sans un mot comme d'habitude. Puis Hermione mit la table tandis que Severus finissait et qu'Harry montait leur chercher des vêtements.
Ce fut Hermione qui rompit le silence, en se tournant vers Harry pendant qu'ils déjeunaient tranquillement sans se préoccuper de la présence de Dumbledore.
- Je crois qu'aujourd'hui sera une journée excellente pour t'apprendre à skier. La neige est tombée toute la nuit, elle sera parfaite, ni de la soupe ni du verglas. Et il fait un temps parfait.
- Je suis partant, mais te sens tu suffisamment en forme ? Je ne veux pas que tu t'épuise et tu n'as pas encore recouvrer toute ta magie.
- Ne t'en fais pas, en principe je n'en aurais pas besoin, sauf en cas de chute grave.
- Je serais là dans ce cas, intervint Severus.
- Vraiment, tu me retiendra ? Tu me serrera dans tes bras ? Je sens que je vais tout le temps tomber.
- Profiteuse, lança Harry en lui tirant la langue. Je risque d'avoir besoin de lui sans arrêt je pense.
- Mais non tu verra, c'est très simple le ski, il suffit d'avoir de l'équilibre et de la souplesse. Or tu possède ces deux qualité tout comme Hermione. Ne t'inquiète donc pas, on sera là.
- Avec vous je ne crains rien.
Ils finirent rapidement de manger avant de s'habiller. Aussitôt le brouillard disparut, mais leur corps ne trahissait pas plus ce qu'ils ressentaient que leurs visages. Enfin, jusqu'à ce qu'ils se tourne vers Albus. Là ils laissèrent transparaîtrent leurs émotions. Et le directeur fut blessé de voir du mépris sur le visage de Severus, de l'ennui sur celui d'Harry et de la supériorité chez Hermione. Il n'avait plus sa place, ni de directeur, ni d'ami, à présent il en était sûr. Mais il refusait de se laisser éjecter de leurs vies, pas comme ça, pas pour ça. Que lui reprochait-il ? Qu'aurait-il pu faire ? Rien. Et c'était fort probablement ce qu'ils lui reprochaient. Il était impuissant, lui Albus Dumbledore.
- Je venais prendre de vos nouvelles.
- Nous allons bien.
Ton neutre, ni froid ni chaud. Ils ne le haïssaient pas, non, ils ne ressentaient plus rien pour cet homme. Ils n'attendaient plus rien. Mais Albus réalisa soudain que c'était lui qui avait besoin d'eux, en une journée, Poudlard c'était transformé en véritable champs de bataille. Gryffondor contre Serpentard. Un Gryffondor de 1ère année à St-Mangouste, projeté à travers la fenêtre en cours de métamorphose. Même les professeurs ne pouvaient plus rien, Les deux maisons étaient dans le négatif, les élèves en retenues jusqu'à la fin de l'année, rien n'y changeait. Ce que Serpentard avait fait à Hermione c'était apprit, et le dégoût passé, la guerre avait éclaté. De l'humiliation publique de Malfoy au coup de couteau sur Dean Thomas, de l'incendie de la salle commune des Serpentards au viol d'une gryffondor, il leur raconta tout, ne cachant pas son incapacité à arrêter ça, et son soulagement de voir les vacances arrivées. Oui, il avait besoin d'aide.
Quand il eut fini, les trois amants se regardèrent, comme si cela leur suffisait pour savoir ce que pensaient les autres, puis Harry hocha la tête.
- Nous seront là à la rentrée… Monsieur.
Une autre chance. Il n'en demandait pas autant. Et il se jura qu'il ne la gâcherait pas. Soulagé, il ne perdit pas de temps en excuses ou en remerciements dont ils n'avaient rien à faire. Il leur sourit faiblement et transplana, les laissant à leur intimité.
Le départ du directeur laissa un vide quelques minutes. Chacun pensaient à ce qu'ils venait d'apprendre, à cette pauvre Haëlis en troisième année, qui avait été violée, à Dean que l'infirmière luttait pour maintenir en vie, à ce 1ère année qui n'ouvrirait peut-être plus jamais les yeux, à ce groupe de Serpentards gravement brûlés, à Filius Flitwick qui c'était retrouvé dans des feux croisés et qui ne retrouverait peut-être pas la vue. A tous ces enfants qui défendaient simplement leur vies. A le terreur qui c'était insinué dans les veines de Poudlard. Ils savaient de quoi l'être humain était capable.
Enfin ils chassèrent ces pensées tristes, sachant que pour l'instant ils ne pouvaient rien faire. Et puis ils devaient aller skier, vivre, deux semaines encore, comme des gens normaux. Rire, respirer, s'aimer.
Ne plus penser…
Voilà, je vous fait de gros bisous.
