Voilà, le dernier chapitre est enfin arrivé, ne vous désolez pas, toute chose a une fin et si quelqu'un veut continuer l'histoire qu'il prenne contact avec moi ( quoi, je rêve ? ). Je vous souhaite de vous régaler avec ce chapitre.
Pour les reviewers que je retrouverai sur ma prochaine fic ce sera une HG/SS uniquement, je ne vous dévoile pas le sujet, surprise ! Pour les autres reviewers, je vous remercie de vous être arrêté(e)s le temps de me lire.
En tout cas je remercie du fond du cœur tout le monde, gros bisous.
Je dédie ce chapitre à tout le groupe HRFRHO ! Pas de jaloux.
Chapitre 10 : Revenir à la réalité.
Ils étaient arrivés tôt au train, n'ayant pas particulièrement envi de se retrouver au milieu d'une horde d'enfants braillant. Malheureusement ne pas les voir ne signifiait pas ne pas les entendre. Bien au chaud dans le dernier wagon, ils assistèrent au hurlement déchaînés de la foule quand Gryffondor et Serpentard s'affrontèrent sur le quai. Heureusement l'intervention des professeur empêcha un nouveau massacre et les élèves furent dispersés chaque maison ayant ses propres wagons, Serdaigle et Poufsouffle séparant les verts des rouges.
- Dumbly n'a pas mentit, c'est vraiment la guerre dehors, constata Harry.
Hermione sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine. C'était en partie sa faute si tout ça arrivait. Mais aussi et surtout de celle des Serpentards. Elle sortit sa baguette et lança un sort de sa conception, permettant de les rendre parfaitement invisibles et inaudibles. Aucun sort ne pouvaient les repérer, ils avaient comme disparus. Devant l'air étonné des autres, elle haussa les épaules.
- On est dans le wagon des gryffy, et je me vois mal répondre aux questions de Parvati et Lavande qui recherchent toujours le dernier ragot.
La porte s'ouvrit alors, laissant apparaître Ron et Neville. Le silence se fit aussitôt. Ils ne pouvaient pas être entendus mais ils voulaient prendre des nouvelles de Poudlard. Quel meilleur moyen ?
- J'ai écrit à la mère de Dean pendant les vacances, pour l'assurer de notre soutient. Elle m'a répondu que l'infirmière avait été obligé d'envoyer Dean à St Mangouste.
- Papa dit que des tonnes de parents ont repris leurs enfants depuis la mort du 1ère année, répondit Ron en soupirant. Il faut arrêter ça.
- Ils te manquent n'est-ce pas ?
- Bien sûr, j'aurais dû être là pour cette épreuve, j'ai toujours été à leurs côtés quand il s'agissait de se battre. J'voudrais qu'ils reviennent, juste pour leur dire combien j'ai été stupide de croire que s'ils voulaient être sans arrêt seul c'est que je les gênais. En vérité ils avaient peur que tout soit révélé.
- Mais finalement ça a eu lieu, et encore félicitation, déshabiller Malfoy en plein milieu de la grande salle et le pendre par les pieds à la grande porte c'était sublime, félicita Neville avec une lueur d'admiration dans le regard.
- Au moins il a apprit ce que ça faisait de voir tout le monde connaître vos plus intimes secrets. J'aurais jamais pensé qu'elle soit si petite…
Ils explosèrent de rire et les trois autres ne purent empêcher un sourire de naître sur leur visages devenus pales sous le coup des révélations. Hermione voulait serrer Ron très fort dans ses bras, mais elle sentait que ce n'était pas le moment. Et puis n'étant pas visible, elle provoquerait sûrement une attaque chez le rouquin. Elle se cala plus confortablement dans les bras de Severus.
- Tu as quand même passé de bonnes vacances Nev ?
- J'ai beaucoup travaillé les sortilèges pour rattraper les cours qu'on a manqué mais j'ai du mal, si le professeur Flitwick ne reviens pas très vite je n'aurais pas mes aspics.
- Je t'aiderai si tu veux, et on peut toujours demander aux Serdaigles.
- Et toi tes vacances Ron ?
- Et bien j'ai passé une semaine à la neige avec Cyrielle, elle m'a appris le patinage, un sport moldu. J'ai les fesses plein de bleu, mais elle trouve ça sexy, ça fait blessures de guerre paraît-il. Moi personnellement, côté blessure de guerre, j'ai assez donné, dit-il en montrant son bras qui le lançait toujours depuis la bataille finale.
La porte du compartiment s'ouvrit sur Seamus dont les yeux rouges ne laissait aucun doute à ce qu'il avait fait depuis le début du voyage. Pour la première fois, Harry réalisa combien son ancien meilleur amis avait gagné en maturité quand il ne posa aucune question indiscrète se contentant d'accueillir son camarade avec un grand sourire un peu forcé.
- J'ai reçu le jeu de carte Fury pour Noël, lança l'Irlandais, cela vous tente de faire une partie ?
- Bien sûr, se réjoui Neville. Avant je vais juste faire un tour au toilettes.
- On t'attend.
Dès qu'il fut sortit, Ron poussa un profond soupir. Seamus lui tourna le tête vers la fenêtre. Aucun ne semblait avoir besoin de crever le silence qui s'était installé. Ils se connaissaient depuis si longtemps qu'ils n'avaient plus besoin de mots inutiles. La sorcière passa avec son chariot, troublant le calme du compartiment. Ils firent le plein de sucrerie, retrouvant pour quelque secondes leur air d'enfant. Ils prirent aussi des bonbons pour Neville et à la grande stupeur de ces derniers, pour Harry et Hermione. Aucun des deux garçons n'osait penser qu'ils ne serviraient pas. Quand enfin Neville revint, Seamus était en train d'expliquer le principe du football pour la mille et unième fois. Il était évidant que Ron était incapable de saisir comment un tel jeu pouvait se révéler intéressant.
- J'ai discuté avec les 6ème années, apparemment les Serpentards viennent d'attaquer le wagon des Serdaigles. Résultat on a décidé de leur rendre une petite visite ce soir, histoire de les refroidir un peu, après le feu, on a pensé qu'une petite inondation ne serait pas de trop.
- Je marche, souffla Seamus, pour Dean.
- Comme d'habitude, si je peux leur faire payer ce qu'ils ont fait à Hermione et Harry.
Ensuite ils jouèrent jusqu'au début de l'après-midi, discutant de choses plus légères. Mais l'air enfantin ne resta pas longtemps sur leurs visages. Une explosion tout proche de leur wagon les fit se redresser. En quelques secondes, ils étaient dehors, baguette à la main. La voix de Ron retentit, ordonnant aux élèves les plus jeunes de rester dans leurs compartiments et appelant les 6ème et 7ème années à venir défendre les Poufsouffle. Dès que le compartiment fut vide, Hermione annula le sortilège d'invisibilité. Le visage livide elle se tourna vers les autres.
- Que devons nous faire?
- Rien pour l'instant, tu as entendu Parvati, elle est allé cherchez les professeurs, et puis quoi qu'on en dise les Poufsouffle sont paresseux mais pas mauvais élèves. Ils sauront se défendre. Leur unité et leur loyauté auront le dessus, car les Serpentards sont trop égoïstes, expliqua Severus. Le mieux est d'attendre le retour de vos camarades. D'ailleurs je pense que vous devez discuter avec Ron. Et je dois aller voir Minerva pour punir les Serpentards.
- On se verra dans le grande salle. Mais qu'elle attitude allons-nous adopter face aux autres , douta Harry
- La même que vous aviez avant, celle de trois êtres qui s'aiment sans non plus être trop démonstratif. On va y arriver.
- Fais attention à toi Severus, nous serons ensemble mais tu seras seul.
- Je ne serai jamais seul, vous serez toujours dans mes pensées.
Il les embrassa rapidement et partit vers les wagon des professeurs. Hermione se resserra contre Harry, tremblant malgré tout à l'idée de ce qu'elle allait devoir affronter. Le jeune homme lui passa la main dans les cheveux, caressant en même temps son dos et ses reins. Chez elle ça avait toujours eu un effet relaxant. Très vite elle décida de faire confiance à ses petits amis et de se détendre. Bien sûr il lui faudrait un moment pour baisser sa garde dans les couloirs mais elle savait qu'Harry ne la lacerait pas d'une semelle.
Quand Ron revint dans le compartiment, seul, il ne fit aucun geste, aucun commentaire. Comme si leur présence était normale. Il s'assit sur la banquette en face, jeta un coup d'œil par la fenêtre pour voir où ils étaient environ et se tourna vers eux.
- Domage que vous ayez manqué ça, on était pas assez nombreux, c'est pour ça que les Serpentards ont pu nous attaquer pas revers et toucher Neville. Seamus est resté avec lui le temps que Madame Pomfresh soigne sa jambe.
- Tu est blessé aussi, murmura Hermione d'une voix douce.
- Rien de grave, le visage ça saigne toujours beaucoup, juste une sortilège qui m'a frôlé.
- Laisse moi voir, insista la jeune fille, je connais certains sortilèges de guérison. Il faut arrêter le sang.
- Y a t'il quelque chose que tu ignores ?
- Comment je vais faire payer aux Serpents de t'avoir touché. Je pense que je serais de la partie ce soir.
Harry admira en silence l'intelligence de la femme qu'il aimait. Non seulement elle montrait ainsi à Ron leur pardon mais en plus elle réaffirmait son appartenance aux Gryffondors, meilleur moyen d'être à nouveau acceptés à nouveau. Elle sortit sa baguette et en moins de deux le visage de Ron avait retrouvé son apparence normale. Il soupira doucement.
- Ca fait du bien de vous revoir les gars, comme vous avez pu voir, c'est la panique ici.
- J'ai remarqué, souffla Harry, mais ça couvait non ? Malefoy et moi avons atteint le paroxysme de la haine entre nos maisons.
- Il risque de se tenir tranquille quelques temps, il a pris un sérieux sortilège en pleine poitrine.
- Ton œuvre , demanda Harry avec un petit sourire.
- Non, celle de Cyrielle, en même temps c'était de la légitime défense, Chourave ne la punira pas.
- Qui est Cyrielle , s'enquit Hermione pour qui le prénom était familier.
- Ma petite amie.
Il explosa de rire devant le visage de ses (anciens ?) amis. Chacun son tour de surprendre ! Pourtant il ne pouvait pas y aller plus en douceur. Quoique…
- C'est une Poufsouffle, de notre année, une jeune fille magnifique et très timide. C'est une exellente élève, juste derrière vous deux et Malefoy. Vous ne l'avez sans doute jamais remarqué, pourtant on avait certains cours avec elle comme la botanique.
- Oui, maintenant que tu le dis, je vois de qui il s'agit, elle est blonde aux yeux noirs non ? Elle m'a toujours semblée gentille mais très discrète.
- C'est parce que ses trois frères parlent tout le temps, elle s'est un peu effacée devant eux malgré les efforts de ses parents. Ils sont très heureux pour nous deux, et j'ai passé les vacances chez elle, elle a un appartement à la montagne en Suisse.
- On a aussi passé nos vacances à la montagne. Harry n'avait jamais été, on lui a apprit le ski. On a vraiment passé un on moment.
- J'imagine, surtout que vous n'étiez que vous trois. Nous malheureusement ses frères nous ont laissés que peu de paix, sans les parents on aurait jamais pu être seuls. Mais c'est pas bien grave, elle est la seule sorcière de la famille alors ils ne sont pas là le reste de l'année.
La discussion continua jusqu'à l'arrivée à Pré-au-Lard où ils rejoignirent le reste de leur année dans une calèche. Personne ne fit de commentaires, se contentant de les accueillir sans poser de questions. Il y eu bien quelques regards curieux mais rien de plus. Pas de la compréhension, juste de l'approbation. Acceptés. Deux des leurs. Ils étaient à nouveau une maison unie.
Leur arrivée dans la grande salle fut saluée par des applaudissements. Debout, hurlant leur joies de les revoir, les trois maisons leur fit un accueil chaleureux. A l'entrée du professeur Rogue, ils restèrent plus sobres, se contentant d'applaudir. Mais c'était déjà bien plus que ce qu'on pouvait espérer.
Seuls les Serpentards restèrent obstinément assis, Malefoy au milieu d'eux. Au regard insolent qu'il lança au couple de Gryffondor, il ne reçus que du dédain. Si ce que Ron et Dean avait dit était vrai, s'il c'était vraiment retrouvé suspendu par les pieds à la porte de la grande salle, entièrement nu, alors ils avaient eu leur vengeance.
Ron se réveilla en souriant, ils étaient vendredi, il aimait particulièrement ce jour. Il annonçait la fin de la semaine, ce qui signifiait aussi le début du week-end. Tout comme lui, Harry se leva gaiement, grognant juste quand il s'aperçu qu'il n'avait plus de chemises propres. Il avait utilisé sa dernière hier, lors de l'immense bataille d'eau qui avait opposés les Poufsouffles aux Gryffondorspendant lecours de botanique. Mme Chourave les avait laissé faire, s'asseyant dans un coin pour encourager sa maison, malheureusement perdante. La chaleur harassante de se début de mai n'invitait guère au travail. Et à un mois de ASPIC, elle avait préféré qu'il se détende. Sans un mot Ron lui tendit une des sienne.
- Tu vas sûrement flotter dedans.
- Tant mieux Severus aura moins de mal à me l'enlever ce soir.
Avec une grimace de dégoût, Ron récupéra sa chemise. Il ne voulait pas imaginer ce qui pourrait lui arriver. Harry éclata d'un rire franc en prenant celle que lui tendait Neville. Puis les garçons descendirent ensemble, rejoignant les filles dans la salle commune. Puis tout les 7ème année se rendirent dans la grande salle pour s'affaler autour de la table le temps de déjeuner. Seuls Harry et Hermione firent un détour pour embrasser Severus, déjà présent, ce qui provoqua quelques sifflements (et des grimaces de dégoût chez les Serpentards). Une journée comme les autres, fin de semaine, début de week-end.
- Hermione, vous venez avec nous à la sortie de Pré-au-Lard demain ?
- Je vais demander à Severus s'il veut bien supporter un groupe d'insupportables adolescents gryffondors.
Tous rirent à son imitation de son compagnon. Compagnon qu'elle avait hâte de rejoindre ce soir, puisqu'ils avaient aménagé chez lui. C'est en pensant à ce qu'ils feraient cette nuit qu'elle se dirigea à son cours de sortilège, jetant un coup d'œil distrait à Dumbledore. Le vieil homme lui sourit, pas le sourire indulgent d'un professeur à un élève, mais le sourire respectueux qu'échange deux égaux. Il reconnaissait sa puissance, il l'acceptait. Il lui avait même donné quelques cours ainsi qu'à Harry en février/mars jusqu'à ce que les ASPIC leurs donnent trop de travail.
Cyrielle quitta Ron avec un bisou, ayant cours de Sortilèges. Scène touchante, elle ne put s'empêcher de sourire. Elle adorait cette jeune fille discrète qui tentait de trouver sa place dans le grand cercle de la vie. Elle s'était inscrite avec Harry et Ron chez les Aurores, Hermione avait préféré la médicomagie. Heureusement les deux études étaient dans la même université. Elle y retrouverait Neville, qui avait émis le désir d'étudier la psychologie humaine, sûrement dans l'intention de trouver un remède à la folie qui avait touché ses parents. Ou, à défaut d'un remède, une explication sur ce qui avait détruit son enfance. Dean lui partait aux USA, à Salem, avec Parvati et Lavande afin de devenir chercheurs. Seamus prenait une année sabbatique, son père étant tombé gravement malade. Ensuite, il rejoindrait l'université de médicomagie. Etait-ce une cicatrice de la guerre contre Voldemort, cette volonté d'aider autrui ? Presque toute leur promotion partait faire des études visant à secourir, protéger, chercher…
Après ses études, Harry voulait le poste de Défense. Pour que plus jamais des enfants soient sans protection face au mal. Hermione avait déjà sa place réservée pour remplacer Mme Pomfresh. Leur génération ne resterai pas inactive, le cœur animé par les images de toutes les horreurs qu'ils avaient vécu.
Hermione secoua la tête comme pour chasser ses pensées. Le professeur Flitwick entra, s'aidant de sa canne blanche pour se diriger vers son bureau. Respectueusement les élèves enlevèrent leurs sacs sur son passage. Le cours débuta, ils révisèrent le sortilège d'assèchement. Flitwick aidait ceux qui n'y arrivaient pas, écoutant patiemment les élèves décrire leurs difficultés. Chacun s'adaptait au mieux de ses capacités afin de parer la cécité de leur professeur. La vie avait repris un cours presque normal, la guerre entre Serpentard et Gryffondors n'était toujours pas calmé mais l'espoir du directeur était que l'absence des 7ème années l'an prochain calme les ardeurs des plus jeunes. La semaine précédente encore un élève avait été transféré à St Mangouste. Dean s'en était sortit mais quelques élèves étaient décédés. Jamais de Serpentards, en réalité les autres maisons ne faisaient que se défendre.
Mais pour l'instant, Harry se tourna vers Hermione et lui sourit, posant sa main sur la sienne. Il lui demanda tout bas si elle voulait se joindre à eux pour le match de quidditch prévu entre l'équipe de Serdaigle et Gryffondor. Match amical bien sûr, la coupe avait été remporté par les rouges et or depuis un mois.
Coup de coude de Ron, rire cristallin d'Hermione, regard souriant d'Harry. Le trio d'or était de retour, au grand désespoir des professeurs.
Voilà, c'est fini, ne soyez pas triste, j'ai prévu un épilogue, je ne sais pas quand mais je l'écrirai. En attendant j'espère vous retrouver sur ma prochaine histoire, qui je le rappelle sera une Hermione/Severus, sans Harry cette fois-ci (enfin si mais en simple ami ). Merci à tout de m'avoir suivit tout au long de ces chapitres, gros bisous,
Drusilla
