Dhark project 00

Note des auteurs : Kiouuuu tout le monde ! Voila un chapitre de plus et quel chapitre, car oui, le chapitre 24 clôture la première grande partie de cette histoire sur Dhark. La seconde débutera donc avec le prochain chapitre.

Nous rappelons que nous avons un blog pour tenter de vous tenir au courrant de tout ce qui se passe autour de nos fics. Donc ayant reprit les cours, cela veut dire moins d'update. Donc si les fics ne sont pas appréciez, les updates seront de plus en plus longues à venir car nous privilégierons autres choses.

Merci de votre compréhension mais cette année n'est pas de tout repos pour nous et nous avons un rythme de cours assez zarb.

Miffi à notre bêta Boub-chan qui a prit sur son temps pour corriger ce chapitre.

Disclamers : Les persos relatifs au monde de gundam ne sont pas à nous, par contre, les autres si. Dhark et Kou nous appartiennent. Rei à notre Reily préférée et Thomas à notre petit frère.

Attention : Ce chapitre contient quelques scènes sanglantes et tout n'est pas un conte de fée, donc vous êtes prévenus.

En espérant que vous apprécierez ce chapitre.

Chapitre 24 : Qui suis-je ?

Où suis-je ? Qui suis-je ? Je me sens perdu. Que s'est il passé, pourquoi je n'arrive pas à ouvrir les yeux ? Pourquoi je n'arrive pas à bouger ? Je sens mon corps complètement bloqué. J'ai des sensations de picotement dans mes membres. J'ai du mal à respirer.

Où suis-je ?

Je n'arrive pas à mettre de nom sur les visages qui passent devant mes yeux clos.

Je suis enfermé en moi, c'est ça. Mais qui suis-je ?

Pourquoi ai-je l'impression que mon cœur se serre et que je ne peux plus respirer ? Pourquoi ?

J'ai mal, sortez moi de là !

Je tente de me débattre. Où suis-je ? Je crie, mais pas de son, je pleure mais pas de larme.

Je sens quelque chose se répandre en moi puis plus rien.

« « «

- Dhark, oui, c'est bien, ouvre les yeux.

Où suis-je ?

Il y a des choses étranges tout autour de moi. Des personnes me parlent, je ne discerne pas totalement qui ils sont.

- Regarde il a ouvert les yeux.

- De magnifiques orbes.

De quoi parlent ils ?

Je tente de bouger mais mon corps est endolori de partout. Je veux toucher ce qui se trouve devant moi, mais je me heurte à un obstacle. Qu'est ce ?

Je pose mes mains à plat dessus, c'est lisse, on voit au travers et je vois quelqu'un d'autre, comme un reflet. Ma main vient se poser sur un visage enfantin.

Qui est ce ?

Je penche la tête sur le côté, Il fait de même. Est-ce moi ?

Je quitte la glace pour poser mes mains sur mon visage. Oui c'est bien moi. Je les repose sur la vitre et me regarde. Un visage rond, des yeux aux teintes étranges, des cheveux noirs. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose mais je n'y arrive pas. Ma voix est étouffée. J'entends juste les voix se faire plus fortes.

- Videz l'incubateur et sortez le. Faites attention.

Quelque chose bouge autour de moi, je regarde le liquide qui m'entoure partir. Je commence à avoir peur alors que mes pieds touchent le fond. La chaleur qui enveloppait mes membres disparaît. Je tombe à genoux parce que mes jambes ne me portent pas. Je regarde autour de moi apeuré, puis le trou devant moi.

J'approche mes mains pour voir ce que c'est, pourquoi le liquide y a disparu ? Il y a un drôle de bruit et je tourne la tête pour voir que la vitre se soulève.

- Il est curieux notre petit Dhark.

Je regarde l'homme qui vient de me parler, j'ai une drôle d'impression en moi. Il me fait peur. Je vois son bras étrange s'approcher de moi. Je regarde le mien. Pourquoi n'avons-nous pas le même ? Pourquoi le sien il fait du bruit et pas le mien ?

Je tends le bras et le replis. Oui le mien est silencieux alors que le sien fait cet étrange cliquetis.

- J, je crois qu'il ne comprend pas pourquoi ton bras fait du bruit et pas le sien.

- Il vient à peine d'ouvrir les yeux et il se pose déjà des questions. Surprenant.

Je relève la tête, c'est lui qui parle. Ce monsieur étrange. Je penche la tête sur le côté et je reviens sur le trou. Même le fond est en verre, je vois mon reflet dedans. Mes cheveux me tombent dans les yeux.

- Allez Dhark, viens.

Je tourne la tête, c'est à moi qu'il parle.

- D…hark ?

- Il parle, c'est merveilleux. Oui Dhark, c'est toi, ton nom. Moi je suis J et voici G.

- J…G…

- Allez vite me chercher Laura, il faut qu'elle voit ça et puis dites lui d'amener des vêtements.

Laura, J, G…Dhark ? Des mots, pourquoi je n'arrive pas à comprendre de quoi ils parlent. Pourtant je comprends les autres mots. Je tends ma main pour toucher son membre différent du mien. C'est froid, c'est rugueux.

- C'est du métal Dhark.

- Du métal.

- Oui, un acier résistant.

Je regarde mon bras, moi c'est doux, moue.

- C'est ta peau, et en dessous de la chair.

- Pour…quoi ?

- Parce que tu es humain Dhark.

La porte s'ouvre et une jeune femme entre, Elle est grande et habillée tout de blanc. Elle porte des choses dans ses bras. Elle me regarde avant de me sourire. Je réponds pareille.

- Laura, préparez la table, il faut lui faire passer un examen. G la seringue.

Je regarde à gauche puis à droite, je ne comprends pas ce qui se passe. Je voix J débrancher un par un, tous les trucs qui sont dans mes membres puis doucement, quelqu'un approche et je m'effondre.

Lorsque je reprends conscience, je suis dans une pièce circulaire. Je tente de me lever, mes jambes flageolent encore. Je regarde mes mains, puis tente de voir comment je suis. Je porte une espèce de grande robe blanche, comme la dame tout à l'heure. Je m'avance clopin clopant afin de faire le tour de la salle. Elle est carrée, il y a une grande vitre et une table.

Je m'approche de la vitre pour me regarder dedans. Je n'arrive pas parfaitement à sa hauteur, mais je peux voir mon visage et mes cheveux. J'attrape une mèche ébène avant de la remettre dans mon dos et d'aller vers la table.

Il y a quelque chose dessus. Je monte sur la chaise et regarde l'étrange objet. C'est noir. Je prends entre mes mains, un nom vient directement. Ce sont des lunettes. Je les pose sur mon nez et tombe en arrière.

Des images défilent devant mes yeux, alors que je sens deux clips se faire au niveau de mes tempes. Des images continuent sans que je ne puisse bouger. Je vois défiler tellement de chose devant mes yeux, tellement de personnes, d'objets, de monuments. Et les noms me viennent instinctivement. Comme si on m'avait déjà appris tout ça sans que je m'en rappelle.

Le temps passe, combien, je ne sais pas. Je me souviens simplement de deux bras venant me relever et me retirer mes lunettes. Je me frotte les yeux. J'ai mal et quelque chose goûte le long de mes joues. Je sens quelqu'un y mettre un liquide.

- Ne bouge pas Dhark, c'est juste pour te soigner.

- Soigner ?

- Oui, cette façon d'apprendre est dangereuse.

- Dangereuse ?

- Oui.

La dame devant moi me sourit et moi je pose mes doigts sur ses lèvres. Pourquoi elle sourit ?

- Qu'est ce ?

- Un sourire.

- Pourquoi ?

- Parce que tu me fais sourire. C'est un sentiment joyeux, quand on est heureux. Mais il existe plusieurs sortes de sourire.

- Vraiment ?

Elle hoche la tête et un homme entre ; J, si je me souviens bien parce que là j'ai plutôt la tête comme une passoire.

- ça ne sert à rien de lui expliquer ceci, il n'en aura pas besoin.

- Pas besoin ?

- Oui tu n'as pas besoin de ressentir quelque chose. Tu seras simplement une arme.

- Arme ?

- Oui, tu m'obéis, à moi, ou à G. Tu feras tout ce qu'on te demandera. Est-ce bien claire ?

Obéir, oui, je dois obéir, leur obéir. Cette voix qui passe et repasse sans cesse dans ma tête. Je réponds par la positive.

- On voit que le prototype à marcher.

Un autre homme rentre.

- Oui, parfaitement, il a acquis des connaissances alors qu'il dormait et maintenant, il faut tout parfaire.

- Parfaire et en faire un soldat parfait, sans faille.

Je les regarde, je ne comprends pas tout ce qu'ils disent, mais un jour je comprendrai.

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- Dhark, non pas comme ça ! Tu m'entends, comme ça, voila.

Je regarde l'homme me donner un couteau et me montrer les gestes à reproduire. J'exécute, mais c'est étrange et ma main est trop petite pour tenir l'arme. Je la laisse tomber à côté de la souris que je dois tuer.

- Non Non et Non, tue moi cette souris.

- Mais pourquoi ?

- Oh ne recommence pas, je t'ai demandé de la tuer alors fais le. Tu dois m'obéir, est ce clair ? Sinon je serais obligé de te punir.

- Mais…

- Assez.

Je le sens m'attraper par le col de ma chemise et me traîner hors de ma salle pour une autre. Où est ce ? Je suis jeté dans le fond. C'est sombre, c'est noir, c'est lugubre.

- Tu resteras là jusqu'à ce que tu comprennes que tu dois m'obéir et ce sera ainsi à chaque fois que tu feras une bêtise ou que tu me contrediras.

Je vois la porte se referme emportant avec elle, le peu de lumière qui éclairait cette salle. Je me replis sur moi-même, c'est si sombre et puis j'ai froid.

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La porte s'ouvre, je plisse les yeux. Depuis combien de temps je suis ici ? Je ne sais pas.

- Tu as compris.

Je hoche la tête, je dois obéir sinon je retournerai ici.

- Bien, suis moi.

Je me relève, je tremble mais j'avance. Ne pas être faible, ne pas contredire, juste obéir. On retourne dans ma salle, je repère la cage dans le fond. J attrape la souris et la regarde avant de me la mettre devant moi. Elle a l'air terrorisée et en plus on a l'impression qu'elle a pris quelque chose.

- Tue là.

Je regarde la souris blanche, obéir, simplement obéir. Je plante la lame dans son petit corps, elle ne meurt pas sur le coup. Son corps tressaute et le sang coule. Je lâche la lame.

- Bien, tu as compris le principe.

Je regarde le sang sur la lame, c'est si petit une souris, ça se vide tellement peu.

- Ce n'est qu'un début.

« « «

J'ouvre les yeux, toujours la même salle, toujours la même rengaine. Apprendre, tuer, apprendre. Je n'ai plus envie de rien, je ne demande plus rien. Je me contente d'obéir et de subir.

Le temps passe, ou passe le temps.

Je me lève, et regarde la salle.

Je n'éprouve rien. Rien, rien du tout…

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- Dhark, viens me voir, viens.

- Oui.

- Tu te rappelles, ici nous sommes plusieurs à travailler.

Hochement de tête.

- Tiens.

Une lame, un couteau.

- Tue les tous.

J'ancre mon regard dans le sien.

- Fais le, et surtout, prends du plaisir.

Il s'en va, il laisse la porte de ma salle ouverte. Sortir, pour tuer. Tout le monde.

J'avance donc dans le couloir sans bruit, sans rien en tête que les paroles qu'on m'a demandé d'exécuter. J'ai tué tellement d'animaux, des souris, des lapins, des chats, des chiens. Pas d'être humain. Je me demande quel effet ça fait.

Je passe les couloirs, il y a une salle, dont me parlait souvent Laura, où tout le monde se retrouvait. Si je vais là bas, je trouverai sûrement du monde.

Accomplir ma mission.

J'entends du bruit, des personnes qui parlent, ça rit. Pourquoi rient ils ? Ça ne sert à rien de rire ? J'entre dans la salle, on me regarde étrangement.

- Que fais tu dehors Dhark ?

Je penche la tête sur le côté et fixe la femme qui vient de me parler. Que lui répondre…Rien…Agir.

Ce fut ma première victime, son sang était si rouge, il y en avait tellement. Comme c'était joli. Alors je me demande, est ce que pour les autres ce sera pareil ? Faut essayer pour savoir.

J'aime ce sang qui coule.

Ces cris qui raisonnent dans mes oreilles.

Les animaux ne font pas ce bruit là.

C'est poignant, c'est quelque chose qui prend au cœur et qui donne envie d'en entendre encore plus.

Ce rouge que je goûte pour la première fois ; ce sang métallique et âpre qui me laisse une impression agréable.

Tuer.

Un geste si simple qu'on m'a demandé de faire, un plaisir si grand que je me sens vivre.

Voir leurs corps ainsi étalés au sol, cette mer de sang qui se répand doucement jusqu'à mes pieds. Souvenir qui ne s'effacera pas.

Des pas précipités. Je tourne la tête. Un échappé.

Un sourire s'étend sur mes lèvres, une impression étrange. La traque commence.

Entendre ses pas précipités, son souffle haletant alors que la fatigue elle ne vient pas en vous. Les pas se faire plus lents, savoir que l'heure est proche. La fuite ne sert plus à rien.

Il se retourne. Regarde le couloir mais ne me voit pas. Je suis entraîné pour ça. Je suis silencieux.

Chasseur.

Chassé.

La proie se sent sauve, et c'est à ce moment là que le prédateur fond sur elle.

Encore une fois le sang coule éclaboussant le mur à côté.

Je regarde, c'est beau, ça dessine un arc de cercle. C'est étrange ce qu'avec un petit couteau on peut faire. Des pas, une nouvelle victime.

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Il ne reste plus que moi, nan, je ne suis pas seul. C'est sombre, il fait chaud, si chaud.

Mes mains couvertes de sang parcourent les plaques métalliques. Je sens la lumière vive me suivre. Il faut que je sorte, sinon je vais mourir. Mais mourir, qu'est ce ?

Je ne dois pas mourir, c'est ce qu'ils m'ont dit. Je dois survivre. Pourquoi ? Alors que je les ai tous tués. Pourquoi vouloir que moi je vive ?

La chaleur se fait insupportable mais j'avance toujours. Le métal est de plus en plus chaud. Mais j'avance. Je n'ai pas mal, je n'ai pas le droit d'avoir mal. Un soldat n'a pas mal. Mais finalement suis-je encore un soldat ?

Pour le moment, j'ai l'impression d'être comme ces souris que je tuais. Attendant patiemment sa mort. Mais j'avance toujours. Mon envie de sang et de meurtre a disparu. Je n'ai plus qu'une envie : survivre.

Est-ce une autre fonction qu'on m'aurait donnée, celle de survivre en plus de tuer. Sûrement, sinon je ne serais pas dans ce conduit, avançant pour atteindre la seule sortie possible.

Le souffle commence à me manquer, mais je n'ai pas peur.

Je ne comprends pas tout ce qui se passe, je n'avais pas besoin de réfléchir à ce genre de chose. Alors j'avance. C'est la dernière chose qu'on m'ait demandé de faire. Avancer, ne pas me poser de question et avancer pour sortir de ce trou et survivre.

Alors j'avance…

« « «

Un trou noir, je tombe. Où suis-je ?

Un bruit que je connais à mes côtés. Ce son qui me berçait étant petit. Qu'est ce ?

J'ouvre les yeux, lumière trop forte, je referme. Je gémis alors que mon corps me hurle de ne plus faire un geste. Des pas précipités, des gestes effectués rapidement, des voix.

- Vite, il reprend conscience.

Un spasme. Où suis-je ? J'ouvre de nouveau les yeux, la lumière est tamisée cette fois, un homme se trouve au dessus de moi et me regarde.

Qui est ce ?

- Tu te réveilles enfin. Tu sais que tu nous as fait peur Mathieu.

Mathieu ? Qui est ce ?

- Comment te sens tu ?

Me sentir, moi ?

- J….sais…pas.

- Allons mon grand, arrives tu a bouger ?

- Non.

- Je vais t'amener des calmants et ta maman va venir te voir.

- Maman ?

- Oui ta maman, Laura qui attend juste derrière la porte avec ton petit frère.

- Frère ?

Le médecin hoche de la tête et sort de mon champ de vision. J'entends des voix, je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je suis perdu. Je ne comprends rien. Pourquoi lorsque je cherche, je ne me souviens de rien, du noir, de la fumée, rien d'autre ?

- Alors comment vas-tu Mathieu ?

Je tourne doucement la tête, une femme, je la reconnais, c'est flou. Elle tient un enfant dans ses bras. Il est jeune, très jeune. Elle me sourit, sourire ? Pourquoi je me souviens de ce qu'est un sourire ?

- Allez, tu vas allez mieux maintenant.

- Où suis-je ?

- A l'hôpital.

- Pourquoi ?

- Tu ne t'en souviens pas ?

Je fais non d'un signe de tête très léger.

- De quoi te souviens tu ?

- De la fumée, une chaleur et puis du noir.

- C'est tout.

- Oui.

Elle s'assoit sur une chaise et me regarde, j'ai envie de poser une question. Elle doit le lire dans mes yeux et me donne la permission.

- Qui êtes vous ? Qui suis-je ? Je n'arrive pas à me rappeler.

Elle ouvre grand ses yeux et quelque chose passe dans ses orbes. Elle me sourit de nouveau.

- Tu t'appelles Mathieu Devans, et voici Thomas Devans ton frère et moi je suis Laura Devans, ta mère.

- Ma mère ?

- Oui ta mère. Alors dors à présent. Lorsque tu seras guéri, on s'occupera de tout.

Je ferme les yeux, je ne sais pas pourquoi mais je me sens mieux. Mathieu Devans,..Mon nom.

« « «

Mathieu Devans, non ce n'est pas moi…je n'ai jamais été cette personne…Ce nom n'est pas le mien…alors qui suis-je ?

Est-ce ma vie qui vient de me défiler devant mes yeux ? Est-ce mes souvenirs perdus ?

Un assassin…qui suis-je…un projet…qui suis-je…un soldat…qui suis-je…un enfant…Qui suis-je ? Que quelqu'un me le dise.

- Tu es mon frère et je t'aime Mathieu.

Cette voix, cette voix si douce à mon cœur. Thomas.

- Tu es mon meilleur ami Dhark.

Rei, ma véritable amie.

- Tu es juste Dhark. Le gamin détestable mais attachant.

Wufei, mon chinois préféré qui joue les grands frères protecteurs.

- C'est comme si tu étais notre fils.

Heero, qui a su me regarder et m'aimer malgré ma naissance.

- Parce que c'est ainsi que je tiens à toi. Je ne juge pas les gens sur leurs actes mais sur leur cœur.

Duo avec qui j'ai passé de si bon moment et qui maintenant sait qui je suis.

- Pour moi si, tu seras toujours mon ange.

Kou….

- Je t'aime Dhark.

Cette personne si chère à mon cœur…

- Je ne te laisserai plus jamais seul.

Cette personne que je ne veux plus perdre…

Son portrait vient se mettre devant mes yeux. Je l'aime tellement. Pour lui je ne devrais pas redevenir cet assassin sans âme ni cœur. Par amour pour lui, par amitié pour les autres et surtout pour moi-même.

Je souris et doucement, j'ai l'impression de reprendre pied avec la réalité.

Un bruit que je ne supporte pas.

Une impression de chaleur tout autour de moi.

Où suis-je ?

Cette impression d'étouffement.

Du déjà vu. Je sais.

J'ouvre rapidement les yeux pour tomber sur mon reflet et une salle vide. Enfin une salle c'est le hangar, il semble désert.

Un incubateur.

Je tourne la tête, droite gauche. Je baisse les yeux, les mêmes fils que lorsque j'étais petit. Ils m'ont remis en boite.

Je dois sortir de là, je ne veux pas rester dans cette chose. Je pose mes mains à plat sur la vitre, quitter cet endroit ; je dois quitter cet endroit.

Je tire fort, comme je le peux, sur mes fils et débranche le tout. Le cardiogramme et tous les petits écrans se mettent à disjoncter et faire des bruits étranges. Quelque chose se met en route et l'eau s'évacue. Je tombe à genoux au sol. Mes jambes ne me portent pas, mes cheveux s'étalent autour de moi. Je dois sortir.

Je reprends mon souffle et regarde mes bras et mes jambes. Je porte encore mon boxer mais je commence à avoir froid. Allez il faut sortir.

J'entends un grognement, je regarde au travers de la vitre. Léo, il est là, il me regarde. Il tente de me sauter dessus mais heurte la glace. Il se met à feuler mais je le fais taire d'un signe.

Il me regarde de ses grands yeux dorés, il faut qu'il m'aide, il faut juste qu'il appuie sur le petit bouton là, le truc au sol. Je lui fais un signe de tête et il suit mon mouvement en tournant autour de l'incubateur. Voila, allez, encore une petit, shit, recule abruti. Il suit toujours ma tête et voila. Sa patte rencontre le bouton au sol et le couvercle se soulève.

Il me saute dessus et j'ai du mal à le réceptionner. Il me donne une grosse léchouille. Merci Léo. Je quitte mon socle et m'aventure en clopinant difficilement dans le hangar. Je trouve mon kimono sur une chaise, je l'enfile. Je suis encore humide et j'ai froid. Je laisse des traces de pas partout. J'avance vers l'ascenseur, je le vois qui clignote. Je me cache sur le côté et Léo me suit sans bruit.

J et G passent devant moi sans me voir.

- Ces sales gosses. Décidément, depuis qu'ils ont pris leur indépendance, ils savent le faire sentir.

Je souris en pensant qu'il parle de Duo et Heero.

- Et Kou qui les suit comme Lana. C'est pas deux pilotes que nous avons perdus, c'est la totalité.

- Il reste encore Dhark. Il est faible psychologiquement.

- Oui mais il est protégé.

- Pas pour le moment.

Je me faufile dans l'ascenseur avant que les portes ne se referment. C'est ça, croyez ce que vous voulez, moi je me fais la malle. Je m'adosse à la paroi pour reprendre mon souffle et surtout essayer de rester en équilibre. Je quitte l'ascenseur alors qu'une alarme retentie. Il doit y avoir une attaque pas loin. Je soupire. Et avance.

C'est amusant comme je ne fais qu'avancer, toujours, tout le temps. C'est peut être un signe après tout. Avancer et ne pas reculer, ne pas se retourner, juste avancer.

Je continue dans les couloirs, les soldats ne font pas attention à moi, trop pressés de tenter d'aller arrêter la menace. Je pose ma main sur le mur et avance. Mes jambes me porteront encore combien de temps ? Je me le demande. J'arrive dans la salle de réunion. Il n'y a personne, c'est étonnant.

Je me laisse glisser contre le mur, au moins ici, personne ne viendra me chercher, pour le moment du moins. Je serais à l'abri de J et de G, pour un tout petit moment. Je me recroqueville contre le mur et Léo vient se calfeutrer contre moi. Un peu de chaleur et de douceur ne me feront pas de mal.

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- Comment ça il a disparu !

- Oui il a disparu, l'incubateur était vide !

- Mais je me fous que votre incubateur de merde soit vide, où est il passé ?

- Tu te doutes bien qu'on a fouillé le château pour le retrouver avant de vous prévenir Duo.

- Fouiller le château avant de nous prévenir ! Bien sûr, vous étiez bien trop heureux de le retrouver pour en refaire votre putain de jouet à la con !

- Duo !

- Nan pas de Duo. Dhark a peut être été conçu sans notre accord. Mais il me semble avoir été clair. Tout comme Heero. C'est notre fils. Vous comprenez ? Et vous pensez tout de même pas qu'on va vous le donner comme ça sans rien dire.

- Votre fils ? C'est un projet.

- Mais je m'en fiche que ce soit un projet ! Dhark est notre enfant, à Heero et moi et nous avons décidé de l'adopter comme tel. Quatre m'a déjà promis de lui faire des papiers.

- Des papiers ?

- Oui, tu as entendu. Dhark sera reconnu comme notre enfant, sous notre garde. A Heero et à moi, personne d'autre.

Je tremble, ces paroles me font chaud au cœur alors que j'entends sa voix à l'entrée de la salle. Duo m'aime malgré tout. Je vais avoir mes vrais parents. Je suis reconnu comme tel à leurs yeux. Comme si j'étais leur enfant. Ils m'aiment. Je souris heureux.

Un feulement se fait entendre, apparemment, Léo a été réveillé, mais je me fous du fait qu'ils me retrouvent, mon cœur est réchauffé. Je me sens mieux.

- My God, Dhark.

Une main sur mon front, elle est si douce, je souris doucement avant d'ouvrir légèrement les yeux.

- C'est vrai Duo…

- De quoi poussin ?

- Tu m'acceptes…fils…aimé.

- Mais bien sûr bêta, tu pensais tout de même pas que ce serait autrement ?

Il me prend dans ses bras et je laisse ma tête reposer contre son épaule. Je suis heureux.

- Vous poussez vous de mon chemin.

Des pas rapides, une chaleur qui se répand dans mon cœur. Duo qui s'inquiète pour moi, qui m'aime ; qui me reconnaît.

Une porte qui claque.

- Duo je t'ai déjà dit d'être plus…DHARK ?

Un lit, la chaleur me quitte mais je suis tout de même bien.

- Ouais, il a réussi à sortir de l'incubateur tout seul, je l'ai retrouvé dans la salle de réunion.

De la peur et un peu d'angoisse.

- Mon dieu, mais il va attraper froid. Couvre le, je vais aller chercher quelque chose à avaler.

Des draps qui remontent le long de mon corps. Un baiser sur mon front.

- Tu n'as plus besoin de te faire du mal maintenant poussin, on va s'occuper de J et G.

Une porte qui claque, un cri qui provient de plus loin. Sally pas heureuse. Mais elle n'a pas le temps d'en dire plus.

- Calme toi, il va bien.

Une voix apaisante, des pas précipités, une main caressante, une odeur fruitée, des lèvres sucrées. J'ouvre doucement les yeux.

- J'ai eu peur quand je ne t'ai pas trouvé en bas.

Un regard plein de peur, un regard transmettant tellement d'amour. Pourquoi ai-je été ainsi alors que tout autour de moi, des personnes m'aimaient ?

Je souris.

Qui suis-je ?

A présent je le sais.

Je suis peut être un soldat.

Je suis peut être un assassin.

Je suis peut être un projet.

Mais je suis aussi Dhark.

Né de Heero Yuy et Duo Maxwell.

Petit ami de Kou Yuuen Lenn.

Je suis juste moi.

A suivre…

Yami : Et voila, j'aimeuuu ce chapitreuuuuu.

Dhark : Ben voyons, je m'en mange encore plein la tronche.

Aku : Atta, tu te fous de notre gueule là ! T'as vu, t'es accepté par Duo, tu vas être reconnu par tes parents et tu râles….

Dhark : Ouais, j'en ai marre de m'en prendre toujours autant dans la figure.

J et G : Et nous alors ?

Dhark : Vous on s'en fout !

Aku : Et ça râle, et ça râle, il sait faire que râler ton perso Yami.

Yami : Ouais, à croire…Je ne sais pas s'il a une autre fonction. Faudrait que je demande à J et G de l'améliorer.

Dhark blanchissant : Tu ne ferais pas ça ?

Yami regardant ses ongles : Pourquoi pas…

Aku riant dans son coin.

Dhark: J'aimeuuuu ce chapitreuuuu, que de bonheur il m'arrive. Je vais avoir mes deux papas, Kou m'aime et je suis plus dans les pattes des deux fous.

Yami : C'est mieux.

Aku : Alors ? Ce chapitre ? J'ai l'honneur donc de vous dire que nous venons de finir une sacrée étape. Et ouais. On peut dire qu'on a mis fin à une partie. Le chapitre suivant, entamera la seconde grande partie de cette fic, à savoir la guerre.

Réponses aux reviews générale

Alors n'ayant plus le temps de faire des réponses pour chaque personne nous faisons du collectif.

Miffi

C'est le mot qui est le plus adéquate pour vous.

Miffi

De nous laissez des petits mots d'encouragement.

Miffi

De suivre cette histoire de bout en bout.

Miffi

De donnez vos avis.

Miffi
De nous faire sourire à chaque review.

Miffi

D'être présent.

Miffi.

Prochain chapitre :

J'hoche la tête et revient vers elle pour lui prendre les mains et la regarder.

- Il est fier de toi, il t'aime, tu es sa mère. Seulement, il n'est pas là pour le dire. Mais je sais que là haut, il est fier. Fier de nous deux. J'en suis sûr. J'ai réalisé ce qu'il m'avait demandé, tu as fait ce qu'il espérait. Et maintenant, nous sommes libre d'un poids tous les deux.

KISU