Auteur :
Chuchotements
Base :
Harry
Potter
Déclamer :
Rien
n'est à moi sauf peut-être l'idée, non ?
Qu'en pensez-vous ?
Rating:
Je
mets R ou NC-17 parce que c'est du YAOI et je préfère
pas avoir de problèmes 0.
PERSONNES
AYANT DES PROBLEMES AVEC LES RELATIONS HOMOSEXUELLES VOUS ÊTES
PREVENUES !
Genre :
Slash(comme
je le disais): j'ai une idée précise du couple
et de comment va se dérouler cette fic. C'est un gros
délire, POV, du yaoi et le tout écrit par les soins
d'un psychopathe en herbe.
Résumé :
Après
sa rupture avec Draco, Harry décide le reconquérir.
Mais celui sort avec Blaize. Hermionne, elle l'a fait s'engager
dans la nouvelle boîte à la mode au Près-au-lard
pour chanter…
oOo
CH3 : Une lettre
Il
se rapproche, un peu, beaucoup, félinement, beaucoup trop,
encore un peu… l'écart entre nous n'est plus
qu'inexistant…
Il
se penche pour rapprocher nos visages, je ne dois pas céder,
je ne dois pas céder. Si je l'embrasse ça va être
trop compliqué et puis il sort avec Blaize… J'avoue que
j'en ai un peu rien à faire de Blaize mais… Il le faut, je
me dois de le repousser. Mes deux mains sont bien à plat
contre son torse, je le refoule brusquement coupant le peu de magie
du moment.
« Je ne suis pas ce genre de
gars.
- Avoue
au moins que je te plais…
- Serait-ce
une tentative pathétique de drague ? »
Il me fait trop rire… Il ne s'est jamais conduit ainsi avec moi… enfin avec Harry.
«
Je peux rentrer ?
- Hermione ?
- Draco ?
- Mais
qu'est ce que tu fais là ? »
Il a l'air tout gêné le serpentard. Non mais c'est vrai ! Il a presque été pris en flagrant délit de bizouillage avec quelqu'un d'autre que son copain. Oh aïe je me fais tout seul des coups bas c'est que ça fait mal, oué je sais je suis un gars bizarre on me le dit souvent… j'oublie souvent que je ne suis plus son copain.
« Je
suis venu rendre visite à un de mes amis.
- Ah
bon ? C'est un des tes amis ? Vous vous connaissez
depuis longtemps ? demande-t-il d'un ton suspicieux, enfin… que je
suppose suspicieux car sa voix se fait perçante et son sourcil gauche se soulève (et
c'est vraiment trop choupi.)
- Humm
Humm … , j'adore tousser ainsi c'est trop la classe. Oui on se
connaît depuis toujours. Y vois-tu un problème ?
- Draco,
Blaize te cherche.
- Blaize ?
demandais-je alors ingénument, mais qui est-il donc ? je
prends une super voix de fausset, 'faut pas que je ris sinon cela
va tout gâcher. »
Raaaah… trop tard j'éclate de rire suivit de près par 'Mione qui éclate de rire à son tour. Drac' nous regarde comme si nous venions d'une autre planète, il n'est pas fute-fute, il ne comprend pas grand chose ce soir le serpy (ne pas rire pour le jeu de mot il ne comprend rien ce soir le serpy ni hier, ser-pi-llère. J'aurais du faire comique et non chanteur. Hahaha.)
« Draco tu n'as pas parlé de ton petit ami à Marco ? Je t'ai connu moins impoli, oublié de parler des personnes auxquelles on tient… »
Ahahaha elle est trop forte cette 'Mione! Je suis vraiment content qu'elle soit mon amie et non ennemie parce que lorsque quelque chose lui déplaît on ne l'arrête plus, sauf des fois Ron par des techniques peu catholiques… Tiens par exemple sa période 'sauvons les elfes de maisons' si vous saviez l'énergie qu'il a déployé et toutes les autres associations plus farfelues les unes que les autres…
« Je vais y aller… on se revoit plus tard ? »
Draco qui fuit devant Hermione ? Quelle fierté, quel honneur chez les Serpentards non vraiment je suis impressionné. Il referme doucement la porte. Une question m'interpelle : le 'on se revoit plus tard était-il pour 'Mione ou pour moi ? Bizarre bizarre…
« Pour
quelles raisons était-il là ? Tu l'as invité
ou…
- Mione…
il m'a dragué…
- Oh. »
Mione avec la bouche grande ouverte et les yeux complètement écarquillés, c'est trop drôle. Je ne pensais pas un jour la voir aussi stupéfaite c'est si rare. Elle a repris ses esprits, j'aurais aimé prendre une photo c'est dommage.
« Vous
avez un rendez vous alors ? - Non… Ecoute
je repasse dans une dizaine de minutes pour mes dernières
chansons et je rentre. Tu m'attends ou… - On
en discutera demain, on va rentrer avec Ron. Je croyais que tu
l'avais oublié enfin… oublié est un bien grand
mot, finit-elle en murmurant.
- A
demain 'Mione.
- Et
arrive à l'heure c'est potion demain ! Ne manque pas
le cours encore une fois, Snape en ferait une syncope.
- Oui
oui…
- Pff !
Tu pourrais au moins faire semblant de m'écouter.
- Oui
oui…
- Harry…
- Oui
oui…
- C'est
alors que Snape arriva en tutu rose fuchsia, hurlant l'hymne à
l'amour et faisant des entre-chats poursuivit par…
- QUOIIIIIIIII ! »
Oh…
je ne savais pas que Mione pouvait raconter des horreurs pareilles,
elle a vraiment des idées tordues. Je vais l'écouter
dorénavant si je ne veux pas avoir des images mentales aussi
dépravées et débridées que son
imagination mais surtout et principalement aussi écœurantes que la dîtes imagination.
Essentiellement
si l'objet de mes pensées est blond, éloquent et se
déplace avec un joli petit cul.
« Bon
je vais te laisser… On discutera de ton entretien avec Draco
demain, et n'essaye pas de te défiler.
- Promis
Mione. A demain. »
Elle sort sans un autre mot, je sens que je ne vais pas couper à cette discussion demain, et qu'elle risque de ne pas me plaire et encore moins d'être drôle.
oOo
Bizarre… bizarre… il y a un silence assourdissant dans cette salle, seulement certains chuchotements se font entendre et leurs contenus doivent ressembler à des 'passe moi le lait s'il te plait' ou des 'tu peux me passer la confiture aux fraises ?' 'Comment ça il y en a plus ?'. Le nœud du problème semble venir des Serpentards puisque aucun d'eux ne parle et ne semble prêt à engager une minime conversation ou blague à faire à nos dépens, nous les valeureux Gryffondors.
Je
me demande vraiment ce qu'il se passe, cette ambiance est beaucoup
trop inhabituelle, mais les mots justes seraient oppressante et calme
pour une salle remplie d'adolescents.
Je
formule silencieusement ma question à 'Mione pour enfin
connaître le motif de cette ambiance. Elle me susurre doucement
à l'oreille, sous l'œil méfiant de Ron –moi
aussi je trouverais ça louche que ma copine susurre des trucs
à l'oreille de mon meilleur ami-, que Draco et Blaize ont
rompu hier soir.
'Mione
me dit de fermer la bouche car je ressemblais trop à un
poisson rouge sortit de son bocal depuis plusieurs heures. Elle n'a
pas vraiment l'air de se rendre compte de la merveilleuse nouvelle
qu'elle vient de m'apprendre.
Enfin… vu le sourire stupide que je suis entrain d'afficher elle doit pas mal s'en douter puisque même Ron me regarde avec un sourire goguenard. Je danserais bien sur la table s'il n'y avait pas autant de personnes autour et si l'ambiance n'était pas aussi tendue. J'ai envie de siffloter et de crier ma joie au monde mais je pense que ce serait très mal venu.
C'est
comme si un grand poids avait quitté mes épaules, je me
sens tellement mieux. J'ai des feux d'artifices dans le ventre
tellement je me sens bien, heureux et
épanouie. Après cette description de mes sentiments je
ne vais pas jouer l'hypocrite et dire que je suis triste que ces
deux là aient rompu : je suis heureux que Draco soit
libre, je dirais même plus je suis béat qu'il le soit.
J'essaye de connaître la raison de leur rupture en
interrogeant 'Mione du regard mais elle semble préoccupée
par autre chose.
Le courrier arrive voilà pour quoi
elle me délaisse, enfin je suppose que la nuée de
points noirs que l'on distingue à travers les fenêtres
sont des hiboux. Elle attend depuis des semaines une carte d'une
amie qu'elle a connue en France et blablablabla… les filles
alors. Je lève les yeux au ciel et soupire. Mes histoires de
cœur ne sont-elles pas plus importantes ? Hahaha … des fois
je me fais de la peine tout seul. Néanmoins ça fait du
bien d'être vaniteux de temps en temps. Bon, ce n'est pas
si grave je lui poserais la question sur leur rupture plus tard.
Le
courrier arrive. Les piaillements des hiboux se font entendre à
défaut de ceux des élèves.
Je
suis choqué.
J'ai
reçu une lettre.
Il
est évident que je reçois des lettres dues à mon
statut de Survivant et blablabla mais elles ne me parviennent jamais
durant le petit-déjeuner. Elles arrivent plutôt sur mon
lit, évidemment c'est la version officielle, la version
officieuse serait plutôt dans une grande malle.
J'ai
une lettre et elle est moldue.
Elle est timbrée et porte le
cachet de la poste de Londres. Je ne suis pas sûr de vouloir
l'ouvrir. Je sais de qui elle vient et je ne veux pas avoir de
nouvelles d'Eux et en particulier de Lui.
Dumbledore
m'a promis. Je veux seulement du répit.
Je
respire, ce n'est peut-être pas aussi terrible que je le
pense.
C'est
Tante Pétunia qui a écrit –à mon avis c'est
parce qu'il n'y a qu'elle qui sache le faire-, c'est assez
court comme lettre.
Il s'agit « juste » d'une
demande pour rentrer durant les vacances. Les vacances de pâques
qui seront dans deux semaines. Ron attrape la lettre pour comprendre
mon brusque changement de comportement.
Ce
qui me choque c'est qu'apparemment c'est une demande de
Dumbledore.
Je
le hais. Je le honnis. Je l'exècre.
Il
m'avait promis. Il a mentit. Il m'a mentit, encore. Je sens mon
coeur s'affoler dans ma poitrine, j'ai du mal à respirer
et c'est comme si un poids s'était logé dans mon
estomac.
Je
ne veux pas y aller.
Je
NE veux PAS y aller.Je
dois avoir l'air paniqué. Mione avec tout le sang froid et
toute sa délicatesse prend la lettre des mains de Ron.
Celui-ci au cours de sa lecture est passé par les couleurs
vertes, rouges, jaunes et blanches, qui ne lui vont pas
particulièrement au teint. Notre manège s'est fait
remarquer par la plupart des personnes de la table, super maintenat ils nous
observent curieusement.Je
ne veux pas y aller.
Je
NE veux PAS.
'Mione
me regarde compatissante, sa main s'apprête à toucher
mon épaule en signe de réconfort. Mais s'en vraiment
réfléchir je crie : JE NE VEUX PAS ! Mon cri
retentit dans toute la salle.
Puisque
de toutes façons je me suis fait remarqué autant aller
jusqu'au bout. Rien à perdre… vraiment plus rien…
Je
me lève rouge de honte et de colère, je n'ai plus
rien à perdre mais tout de même. Je me poste devant la
table de professeurs et je hurle à Dumby, ce vieux fou :
« Vous m'avez menti ! »
La plupart des verres viennent d'éclater. Je m'en fiche royalement, je ne contrôle plus ma magie et je m'en fiche. L'incrédulité et le désarroi se peignent sur plusieurs visages tandis que d'autres expriment de la pitié et de la désapprobation.
« Vous m'aviez promis ! Mais les promesses n'engagent que ceux qui croient n'est-ce pas ? Je n'irais pas ! Vous m'entendez vieil imbécile heureux ? Je n'irais pas même si vous en avez décidé autrement, je craque, je ne vous obéis plus, je ne suis pas votre toutou ! Je n'irais PAS ! »
Je
pars d'un pas rageur mais pas tellement soulagé. J'aurais
pu crier pendant des heures. Mes insultes me semblent fades par
rapport à celles occupant mes pensées et je n'ai pas
hurlé tout ce que j'avais sur le cœur… Je me suis arrêté
car je pensais que le spectacle était finit.
Je
marche jusqu'à la Salle-sur-demande. 'Mione me rejoint,
elle me serre dans ses bras et nous entrons. Elle a l'air étonnée
par la pièce que j'ai choisi. Nos yeux mettent un peu de
temps à s'habituer à cette obscurité soudaine.
L'endroit n'est pas très grand, une moquette d'un rouge
bordeau très foncé tapisse le sol et il n'est composé
que d'une fenêtre dont les rideaux noirs sont tirés.
Nous
sommes dans le noir complet.
Je
m'adosse à un mur et je m'agenouille, elle en fait de même
près de moi.
« Tu veux parler ou simplement avoir besoin d'un présence ? … Je refuse de te laisser seul dans un moment pareil. Peut-être préférais-tu parler avec Ron, c'est une garçon alors… ? commence-t-elle doucement.
- Je…
- Oui ?"
M'encourage-t-elle en me caressant les cheveux comme le ferait une grande sœur.
J'ai ma
tête est appuyée contre son épaule, drôle
de tableau.
"Il
avait promis…C'est pas juste 'Mione ! Je ne veux pas!"
Je retiens mes larmes difficilement, je ne dois pas craquer. Je ne
dois pas. Elle ne me voit pas mais ma voix tremble et ça,
elle l'entend très bien.
"Shhhhuuut
Shhhuuuut ça va aller, murmure-t-elle Tu viendras au
Terrier ! Hier soir Ron m'a invitée, il devait te
demander dans la journée. Je ne pense pas qu'il y ait
vraiment d' inconvénient à ce que soit moi qui le
fasse...
- Mais
Hermy pour le vieux …
- On
s'en fout !"
Je souris sous le juron, ce ne doit être
que la deuxième fois voir la première fois de ma vie
que j'entends Mione jurer. Cela montre bien que la situation n'a
rien de drôle et qu'elle la prend très au sérieux,
au point d'oublier son vocabulaire. J'adore cette fille.
"J'adore
quand tu jures...
- Merci,
mais ne le répète pas à Ron, s'il te plait.
Ecoute, ce que veut Dumby on s'en fiche. Tu n'y retourneras pas
et ce n'est pas un point négociable. Tu ne reverras jamais
ces personnes qui sont censées être ta famille je te le
promets. Il y a assez d'amour chez les Granger et chez
les Weasley –la mère de Ron essentiellement- pour toi, ne
crois-tu pas ? Et puis il y a assez d'amour fraternel qui
coule dans mes veines et celles de Ron –et les trois quart de sa
fratrie- pour que tu ne te sentes pas délaissé,
n'est-ce pas ? Calme toi, tu n'iras pas ou je ne m'appelle
plus Hermione Granger. - …
- Je
te le promets. »
Je
soupire. Il est vrai qu'on ne peut pas réellement m'obliger
à y aller. Je commence à pleurer doucement sur l'épaule
de Mione. Je suis pathétique et faible. « 'Cause boys
don't cry » dit la chanson, mais c'est faux : ils
pleurent. J'ai un minimum de fierté, et pourtant je suis
assis dans une salle sombre entrain de pleurer sur l'épaule
d'une fille qui mesure 5cm de plus que moi. Sa main me caresse les
cheveux affectueusement.
Elle me répète
inlassablement qu'il n'y a pas de raisons de m'inquiéter,
que si le vieux sénile débile essayait encore de me
forcer à quoi que ce soit elle irait elle même lui
mettre les points sur les « i ». Je sais
qu'elle a raison cependant j'ai quand même peur, je suis
bête non ?
La
porte s'ouvre doucement. Bizarre… il me semblait pourtant que
c'était impossible d'y pénétrer lorsque
quelqu'un l'utilisait. Une tête rousse se dessine à
travers l'embrasure.
« Je peux me joindre à vous ? » murmure-t-il dans un souffle.
Avec Hermione nous hochons tous deux la tête, il rentre et referme doucement la porte derrière lui, il tâtonne les mains en avant ne voulant pas percuter un mur. Il arrive sans peine jusqu'à nous –la pièce n'est pas si grande que ça il ne faut pas exagérer- et vient se poser à côté de moi.
Je les adore. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans eux. Ils occupent la place la plus importante de mon cœur et de ma force, bien sûr il y a Draco mais c'est différent.
Voili un nouveau chapitre qui est finit après bien du retard.
Veuillez m'excuser pour les reviews mais je n'ai pas vraiment le temps
de le faire. Je les lis toutes et elles m'aident à avancer, sincèrement merci beaucoup.
Je voulais aussi remercier : Saelya pour m'avoir bêta-lecté.
A+
Chuchotements
