Mon 'tit blabla :

Etant donné que les persos vont, pour certains, être en 2 exemplaires j'ai décidé d'utiliser un code sachant que ceux pour qui le présent est 2004 auront leur nom, prénom ou initiale en italique par exemple drago et ceux pour qui le présent est 1997 auront leur nom, prénom ou initiales sans rien donc drago et ce quelque soit l'année pendant laquelle se déroule ma fic. En fait les notions de passé, présent et futur sont variables, tout dépend du point de vue de qui on se place mais j'espère être assez claire. Surtout dites moi si c'est trop confus et que vous êtes perdus, je verrai ce que je peux faire.

Réponses à mon unique review : (snif, il y en a qu'une)

Morrigane : MERCI !!! Sans toi je pense que j'aurai un peu hésité à mettre la suite car je me demande si j'ai pas écrit quelque chose de vraiment nul mais bon ta review m'a rassuré… un peu. Oh et pis au risque de me répéter vivement le chap 8 de ta fic que je sache si 'mione garde le contrôle… et donc que je puisse continuer à dire Womanpower ; )

°°°

Chapitre 1 : Une arrivée remarquée

Petit retour en arrière, on est en novembre 1997 quelques minutes avant l'apparition d'un étrange phénomène.

Il est l'heure de dîner, pénétrant dans la grande salle Harry, Ron et Hermione et les deux garçons se font sermonné par leur amie car ils ne travaillent pas assez.

- Pas assez ? Non mais tu déconnes ! proteste Harry

- Ouais, regarde on est les derniers et tout ça parce que madame était encore plongée dans ses bouquins le soutient Ron.

- On a bientôt un examen, il faut se préparer. D'ailleurs si vous ne vous y mettez pas sérieusement vous allez échouer lamentablement.

- 'mione les examens dont tu parles sont dans 3 mois et ils sont blancs ! Ton cas est irrécupérable, et pourtant j'y ai cru quand tu as commencé à sortir mais non, tu restes une obsédée du travail.

- Et les ASPICS en fin d'année tu en fais quoi ?

- Tu es désespérante, tu le sais ça ? Et je rigole pas, demande à Harry je suis sûr qu'il est d'accord avec moi.

Entre temps ils arrivent à leurs places et la discussion dévie rapidement vers un sujet nettement plus important aux yeux des garçons : le Quidditch. Hermione a changé, comme l'a laissé entendre Ron elle aime s'amuser et faire la fête (du moment qu'elle a fini ses devoirs). Elle entame donc de son côté une conversation intense et passionnante avec Ginny. En effet elles ont prévus d'aller à une soirée à Pré-au-lard, seul problème en vu et de taille : comment vont-elles s'habiller ? Hermione peut à peu près tout porter, elle s'est "lâcher" même si les études restent primordiales pour elle, elle a compris l'importance de se détendre. En ce moment ses cheveux s'ils ont conservé leur couleur naturelle possèdent quelques mèches rouges et elle aime à essayer mille et une coiffures différentes. Mince et élancée ses traits se sont affinés tandis qu'elle gagnait en formes et en assurance. Elle plait, le sait et en use et abuse. Jouer de son corps, ses yeux, sa voix etc. pour séduire est une activité qui, incontestablement, lui plait. Ginny n'est pas en reste non plus et à elles deux elles font tourner pas mal de têtes. Donc la grande question petite jupe ou le nouveau pantalon qu'elle a acheté il y a tout juste une semaine ? Sur un geste de Dumbledore le repas est apparût et chacun mange avec appétit entre rire "Oh mon pote tu es un maître, c'est digne de Fred et George Weasley, faire un coup pareil hahaha trop fort" larmes"Non mais snif tu te rends compte snif me faire çaaaaaaaa sniiiif à moi ouin ma vie est finie" engueulade "C'est toi qui me la pris ! Non mais tu te fous de moi. Je vais te tuer !" et conversations plus ou moins posées.

Soudain une détonation digne des plus gros orages fait taire les discutions, et, dans ce silence inhabituel professeurs et élèves fixent incrédules le tourbillon apparut au sein de la salle près de la table des Serpentards et plus précisément de Malefoy et ses sbires. C'est dans la plus totale stupéfaction que tous voient une femme en piteux état un gamin serré dans les bras être éjectés de la chose en mouvement. "Fier le gosse" note Drago malgré la surprise, en effet il les défit tous. Dumbledore réagit appelant Madame Pomfresh pour qu'elle s'occupe de la jeune femme. Les professeurs se rapprochent des arrivants tout en ordonnant aux préfets en chefs et préfets de mener les élèves dans leur maison respective. L'enfant s'est figé, tout ce monde qui l'observe, toute cette agitation dans ce lieu qui n'a plus rien à voir avec celui où il se trouvait quelques secondes plus tôt l'inquiète, la femme est au sol, elle ne peut plus rien pour lui et s'il croit reconnaître certains visages comme celui du Professeur Mc Gonagall qui s'apprête à le prendre dans ses bras il ne comprend pas, il est choqué et tous ces gens le regarde trop bizarrement. Ses yeux se posent sur la seule personne qui l'observe sans peur, stupeur, curiosité, inquiétude ou sévérité, alors, échappant encore une fois à Minerva il s'élance à la surprise de tous vers celui qui est si habile à cacher ses sentiments et le regarde avec détachement, il se jette dans les bras de Malefoy debout à quelques mètres de lui.

Ce dernier, un court instant stupéfait le rattrape in extrémiste en un réflexe, il n'est pas attrapeur des Serpentards uniquement grâce à l'argent paternel contrairement à ce que certains pensent, d'ailleurs s'il avait eu le choix il aurait refusé que son père offre tous ses balais il y a 5 ans, cette histoire le poursuit et en dépit de ses réussites en dehors de sa maison personne ne veut prendre un tant soi peu en compte qu'il possède un certain talent. Il n'y en a que pour Potter et pourtant il l'a déjà battu, lui, comme les attrapeurs des deux autres maisons, d'accord ils n'ont pas gagné la coupe mais ça n'empêche. Drago plonge ses yeux dans ceux de l'enfant qu'il porte, troublé par les prunelles grises qui lui font face il laisse son regard glissé le long du bras posé sur son épaule gauche et lit sur la gourmette que l'enfant porte au poignet droit un prénom.

- James ?

L'enfant sourit et se blottit un peu plus contre lui. Gêné Drago regarde autour de lui, fixe la femme qui gît toujours au sol et qu'il aperçoit encore malgré le cercle des professeurs, un sursaut le secoue, il esquisse un sourire inhabituel chez lui et se dirige droit vers Hermione qui si elle est tout comme lui préfet(e) en chef et aurait du faire regagner aux Gryffondors leur tour n'a plus bougé ainsi que les autres élèves depuis que James s'est jeté dans ses bras.

- Je pense que ceci t'appartient. dit-il en lui remettant l'enfant qui s'accroche aussitôt au cou d'Hermione mais le regarde toujours lui.

- Quant à toi, tu devrais mieux choisir les personnes vers qui tu t'élances ou tu risques d'avoir une mauvaise surprise et de te blesser voire…

Laissant sa phrase en suspens il tourne les talons sans un regard en arrière et se dirige, arrogant, vers les Serpentards qui l'observent ahuris ou goguenards mais dans tous les cas certainement pas indifférents, le geste étonnant de Drago provoque des réactions chez tous qui elles mêmes exaspères ce dernier.

- Cesser de me fixer bande d'abrutis ! Si quelqu'un a un problème qu'il s'exprime que je puisse m'en occuper personnellement.

Sa voix est glaciale, son regard les foudroie sur place et les met au défi d'oser seulement émettre un son. Dumbledore le reprend alors : "Monsieur Malefoy ! Contenez-vous." Chez les Serpentards chacun détourne les yeux comme dans la plupart des autres maisons, personne n'aime s'attirer la colère de Drago surtout depuis que l'on sait que le retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est imminent. Tous le craignent, tous sauf certains dont Hermione, Ron et Harry qui bien que Malefoy fils soit très fortement soupçonné d'être comme son père un mangemort ne le redoutent pas. Nombreux sont ceux qui pensent qu'il faut être fou pour s'opposer au fils de Lucius Malefoy en de telles circonstances, tout le monde connaît ses penchants et rare sont ceux qui donnent crédit à la théorie selon laquelle Malefoy père était lors de la période noire sous l'emprise de l'impérium et doutent encore de son allégeance au mage noir. Lucius est à n'en pas douter un de ses plus proches fidèles alors par crainte tous ou presque se taisent et font profil bas, mais il subsiste encore quelques téméraires, quelques courageux ou peut-être quelques fous qui font face.

- Malefoy ! Qu'est ce qui t'a pris de nous refiler… James c'est ça ?

- J'ignorai la pauvreté synonyme de stupidité Weasley. Mais à l'évidence j'avais tord, ton cerveau est aussi vide et misérable que le salaire de ton père.

Harry retient Ron qui grince des dents et jure en marmonnant de le tuer. L'assemblée retient son souffle et une nouvelle fois Albus Dumbledore reprend Drago qui l'ignore et continue.

- Tu préfèrerai que je le garde ? Il aurait apprécié le séjour chez les Serpentards tu crois ? Tu as raison les cachots c'est parfait pour un morveux…..Et puis la place d'un merdeux de cet âge est auprès de sa mère.

La dernière phrase était plus proche du murmure qu'autre chose mais dans le silence de la pièce seulement troublé par les soins et instructions que donne Madame Pomfresh bien trop préoccupée par la jeune femme inconsciente pour prêter attention à tout ce qui ne les concerne pas directement elle ou sa patiente les paroles de Malefoy sont clairement entendues de tous, notamment d'Albus Dumbledore qui relève la phrase.

- Qu'est ce qui peut bien vous faire penser que Miss Granger est la mère de cet enfant ?

Dans un soupir il entreprend une explication :

- La femme à terre est probablement la mère du gamin. Ils ont la même forme de visage et portent tous deux le même type de gourmette, ils sont arrivés ensemble et… Non mais très franchement vous avez forcément constaté que le gosse en est le portrait craché, en dehors de la couleur des yeux et des cheveux ils sont semblables.

- Admettons pour le lien entre la jeune femme dont s'occupe Madame Pomfresh et le petit James puisqu'il semblerai que ce soit son nom, mais quel rapport faite vous avec Miss Granger ?

- La femme au sol à quelques années de plus mais la ressemblance est frappante, j'ignore pourquoi et comment elle aurait pu venir du futur mais ça me semble évident et puis le gamin ne semble pas se plaindre d'être là où je l'ai mis.

Acheva t-il agacé de devoir se justifier face à la moitié de l'école car même si les professeurs se sont chargés de faire reprendre le mouvement des élèves vers leur salle commune ces derniers ne sont pas pressé et traînent un peu.

- Je vois, hypothèse intéressante Monsieur Malefoy. Maintenant tout le monde dans sa maison. Minerva, si vous pouviez récupérer James le temps que l'on détermine avec certitude qui il est et ce qui est le mieux pour lui.

- Bien sûr.

Sur ce elle prend dans ses bras le bou'de chou qui s'il était calme se débat maintenant de toutes ses forces jusqu'à ce que lui soit administré une potion de sommeil à base de racines d'asphodèles sur ordre de Madame Pomfresh qui entreprend de mener à l'aide du sortilège mobilicorpus la jeune femme toujours inanimée à l'infirmerie.

La grande salle est a présent rapidement évacuée, mais les conversations vont bon train et se prolongeront tard dans la nuit parmi les élèves. Les professeurs, eux, se réunissent dans l'infirmerie afin de vérifier une certaine théorie concernant l'identité de la jeune femme. Ils commencent par lire l'inscription de la gourmette de cette dernière mais le mot "espoir" ne les aide pas beaucoup, ils ont alors recourt à un charme relativement simple lorsque le résultat demandé est la confirmation ou non d'une identité. Quand il faut que le corps lui-même révèle qui il est c'est déjà beaucoup plus complexe, mais là force est de constater que la fumée qui s'est formée au dessus du corps indique : Oui je m'appelais Hermione Granger.

(Je pensais couper là mais dans un élan de courage et générosité je rajoute quelques lignes)

- Ça a le mérite d'être clair. Mon élève avait raison, nous avons face à nous Miss Granger tout droit débarquer d'un futur probablement assez proche, je ne lui donne pas plus de 25 ans. soutient Rogue aussitôt interrompu par le professeur Trelawney.

- Euh, excusez moi mais le sort à dit appelait.

Rogue soupirant bruyamment et clairement agacé : Je pensais que vous étiez celle d'entre nous qui perceviez le futur.

- Et alors ? Bien sur que je maîtrise l'art délicat et compliqué de voir ce qu'un esprit obtus comme le votre est même incapable de concevoir et d'imaginer.

- Je n'en doute pas, votre imagination est très certainement supérieure à la mienne. Toutefois, mon esprit obtus, comme il vous plait de le qualifier, me permet de savoir avec certitude que si le sort nous a indiqué appelait c'est que la femme face à nous est mariée et donc ne s'appelle plus Granger, supposition confirmée par la présence de cette bague à son annulaire gauche ce qui fait partie si je ne m'abuse des traditions moldues relatives au mariage. Vous n'avez pas vu ça dans vos visions ? Comme c'est étonnant de la part de quelqu'un d'aussi éclairer que vous et dont le cerveau est tellement ouvert qu'il semble bien que les informations aient du mal à s'y stocker… si toutefois elles y parviennent un jour.

- Humpf.

- Allons, allons du calme mes amis. Laissons travailler Madame Pomfresh et allons discuter dans mon bureau. Pompon nous vous laissons l'enfant pour la nuit nous verrons demain pour ce qui concerne son identité, les raisons de leurs états physiques et de leurs venues ici, à cette époque, pour l'instant il a besoin de repos.

Sur ces paroles l'infirmerie se vide au profit du bureau du directeur où les portraits sont très agités par toutes ces nouvelles et se disputent à qui mieux mieux jusqu'à ce qu' Albus rétablisse le silence et lance le débat bien vite enflammé par une simple remarque du maître des potions…

- Il suffira d'interroger l'enfant.

- Vous n'y pensez pas ! le reprend vivement le Professeur Chourave.

-  Il doit avoir dans les 4 ans, c'est bien assez pour savoir parler que je sache.

- Oh il est vrai mon cher Severus que votre connaissance des enfants en bas âge et de leur psychologie est légendaire intervient à son tour Minerva Mc Gonagall sur un ton plus qu'ironique.

- Je n….

- Allons que cesse ces enfantillages ! Nous lancerons demain un adnum et vérifierons ainsi la seconde théorie de monsieur Malefoy. S'il a vu juste et que la Miss Granger soignée à l'infirmerie est en effet la mère du charmant bambin qui l'accompagnait et qu'elle ne se réveille pas nous aviserons. En attendant il serait bon de dormir, la nuit porte conseil. les congédies alors Dumbledore.

Les professeurs regagnent ainsi leur quartier respectif tandis que Madame Pomfresh se prépare à une nuit difficile et qu'Albus Dumbledore affiche un drôle de petit sourire. "Etrange et surprenant. Mais que de promesses si… hum allons, bonne nuit Fumseck."

°°°

J'en suis pas entièrement satisfaite mais bon voilà pour ce chapitre. Le prochain sera plus long toutefois  il y a peu de chance qu'il arrive avant le 20 Août car je pars vendredi matin vers Carcassonne avant ma rando dans les Pyrénées donc pas d'ordi, déjà il n'était pas prévu que j'en ai un en ce moment alors vous allez devoir patienter désolée. Mais bon étant donné que je suis entrain d'écrire le chap 6 dès que je rentre vous aurez les chap 2 et 3 qui se suivront de peu je pense, le temps que je les relise et les tape… Enfin si toutefois ça intéresse quelqu'un, ce dont je doute un peu, des reviews seraient sympas, s'ils vous plait…

À bientôt.

(encore merci à toi Morrigane)