Mon p'tit blabla : Hourra, grande joie pour moi : j'arrive enfin à publier ce fichu chapitre. Oui je sais pour vous le temps d'attente a été celui annoncé (même quelques heures de moins car demain ça n'aurai pas été possible) mais c'est uniquement parce que j'ai commencé à publier cette histoire alors que les chapitres 1 à 5 attendaient déjà sagement que je les mettent sur mon ordi et que le 6 était (et est toujours) en cours quoique proche d'être achevé. Pour être honnête ce chapitre je suis restée coincée dessus plusieurs semaines, j'ai bien cru ne jamais réussir à l'écrire et devoir renoncer à ma fic, finalement je suis heureuse d'avoir persévérée, mais que ce fût laborieux. J'espère ne pas rencontrer ce genre de panne pour les chapitres qu'il me reste à écrire car si c'est le cas l'attente sera longue. Enfin bref le voilà tout beau tout chaud et le 4 devrait suivre la semaine prochaine… ou peut-être avant qui sait J
Petit rappel :
Pensées des personnages
Personnage dont le présent est 1997
Personnage dont le présent est 2004
Réponses aux reviews :
Mademoiselle Mime : Merci, voilà ta patience récompensée.
Fée : Waouh ! Ça c'est de la review ! Merci beaucoup. Mon Drago méchant ? Mais non, c'est… bon ok il a pas été très aimable mais bon ça fait 6 ans qu'ils se détestent alors ils vont pas du jour au lendemain se tomber dans les bras et puis c'est un incompris mon Malefoy, tu me diras ce que tu penses d'une certaine scène le concernant vers la fin de ce chapitre, je pense que tu verras de laquelle je parle en la lisant. Enfin, quand je faisais dire à Hermione "Drago qui n'est pas sexy" c'est à prendre dans l'autre sens, elle le trouve sexy et essaye de se convaincre du contraire. Pour finir, à nouveau un grand merci… ah oui une dernière chose : j'aime bien le citron aussi ; )
AyulunaMerci. J'espère que tu appréciera autant ce chap et oui oui je m'efforce de continuer.
DjeiyannaKikoo la miss ! Tes reviews vont me manquer jusqu'au 20 mais bon à ton retour parmi nous je vais pouvoir me jeter sur la suite et fin (y a combien de chap en tout ?) de l'amante du professeur Rogue oh joie ! En plus il y aura des nouvelles fics… triples hourras ! En tout cas merci, tes reviews me font toujours très plaisir. Quant à mon p'tit monstre plein de culot qui prend Sevy chou pour victime et bien tu verras dans les prochains chapitres qu'il compte pas s'arrêter en si bon chemin… que veux tu l'idée qu'il s'en prenne à notre ami commun m'amuse follement.
Sammy 297 : Ma fic intéressante ? Hihihi (rire jubilatoire de pur bonheur) merci.
M dougy dog : Maisnon faut pas pleurer voilà la suite. Merci à toi.
Sweety-WitchesLavoici et maintenant vite vite je veux une review J Merci pour celle-ci en tout cas.
Petit rappel : Après le passage humide pour ne pas dire trèèès mouillé par le lavabo (Hermione a appris quelque chose de nouveau : ne JAMAIS tourner le dos à un enfant de 4 ans lorsqu'un robinet est ouvert sous peine de voir la pièce se transformer en joyeuse pataugeoire) la porte de la Grande Salle est en vue, et pour la troisième fois en deux jours Hermione est une des dernière à arriver, mais cette fois ci la main d'un petit garçon est ancrée dans la sienne.
Chapitre 3 : Annonce officielle
Dix minutes qu'ils sont face à la porte, Hermione tiens toujours la main de James qui commence à s'agiter alors qu'elle ne remarque rien, totalement absorbée dans ses pensées. Il a beau tiré de toutes ses forces elle ne bouge pas d'un millimètre, à croire qu'elle est enracinée dans le sol. Elle fixe les portes closes comme si elle les voyait pour la première ou la dernière fois et qu'elle cherchait à en connaître et retenir les moindres détails. Mais si son corps est figé, un stupéfix n'aurait pas fait mieux, son esprit lui est en ébullition.
Ok Hermione, on respire. Inspirez, expirez. Inspirez, expirez. Ins… tu parles d'une méthode de relaxation ! Il n'y a aucune raison de paniquer. C'est vrai quoi, j'ai 17 ans et je m'apprête à annoncer à mes amis que le petit monstre de 3-4 ans qui m'accompagne est mon fils, enfin le sera et pas la plus petite idée sur l'identité de l'inconscient, du malade doté d'un pénis qui m'a mise enceinte et donc est son père ni de ce qui a pu me pousser à avoir un gamin jeune… très jeune… bientôt si j'en crois ce que j'ai vu. Noooon, vraiment aucune raison de paniquer. Inspirer, expirer. Il ne va absolument rien se passer. Inspirer, expirer. Ce n'est pas comme l'entrée qui se rapproche. Inspi…
- HEIN ?!!!
L'exclamation est partie toute seule. En effet la distance existant initialement entre eux deux et le seuil de la grande salle s'est fortement réduite en quelques secondes. Sauf que ce n'est pas les portes qui ont bougé, au contraire d'Hermione et James. Celle-ci interdite regarde ce qui sera son fils, petit homme tout fier de lui qui lâche sa main et s'empresse de bomber son torse sur lequel il croise les bras. Le silence s'étire, Hermione fixe alternativement les lourds panneaux de bois et James.
- C'est toi ? C'est toi qui a fait ça, qui nous a rapproché ? Non, tu es bien trop jeune. D'accord je n'ai pas décollé mes pieds du sol ni mis mes jambes en mouvement et je peux être sûre qu'au moins l'un de tes parents est un sorcier ou plutôt en l'occurrence une sorcière de la même manière je sais que même enfant l'on fait parfois des trucs bizarre mais… non, non, non j'ai du marcher sans faire attention, j'ai forcément marché. Oui c'est ça, et arrête de bouder et de nier de la tête, je te dis que j'ai avancé moi-même. TOUTE SEULE ! Bon maintenant ça suffit, on y va.
James arbore un petit air arrogant et hautain et lâche un "pfou" bien senti en détournant la tête. Hermione lui saisit à nouveau la main et tout en pénétrant dans la Grande Salle se répète : Tout va bien, j'ai marché sans m'en apercevoir ça peut arriver à tout le monde. Tout va bien, il n'y a pas eu manifestation de ses pouvoirs. Tout va bien. Tiens Rogue est revenu, pourquoi il me fixe comme ça, je l'ai rarement vu aussi haineux, s'il croit me faire peur… il a raison. Inspirez, expirez, reprenons, ce n'est pas James qui nous a déplacé, il n'a pas encore le contrôle de sa magie, je n'ai pas à m'inquiéter, inspirez expirez. Je n'ai absolument aucune raison d'être préoccupée des possibles petits tours de sorcellerie qu'il pourrai faire car il N'A PAS de pouvoirs ! Inspirez, expirez. Oh Merlin, ça y est j'arrive à ma place. Si Malefoy ne cesse pas immédiatement de me regarder de cette manière, avec ce petit air de "je le savais" je ne répond plus de rien. Allez, un, deux, trois c'est parti.
- Où t'étais encore passée 'mione ? On t'a cherché partout ce matin !
- J'avais quelques trucs à régler.
- Un rapport avec le petit ange blond qui s'accroche à ta robe ?
- Ginny, ce n'est certainement pas un ange, tu peux le qualifier de beaucoup de choses mais dans ce cas choisi de préférence les antonymes au mot ange. Tu verrai la salle de bain attenante à l'infirmerie tu comprendrai. James assis toi là tu veux.
Le repas débute donc sans qu'Hermione n'ait annoncé la nouvelle. En attendant chacun peut constater l'appétit impressionnant de James, il dévore tout ce qui passe à proximité et fait des mélanges pour le moins originaux. En tout cas la star de la table c'est lui et chez les Serdaigles et les Poufsouffles on aimerait bien l'avoir aussi à en croire les regards pas vraiment dissimulés qui sont dirigés sur sa personne. Seuls les Serpentards affichent un air qui pourrai être pris pour de l'indifférence ou du parfait dégoût si l'on ne distinguait pas de la curiosité plus ou moins bien cachée derrière les masques que les membres de la dite maison s'efforcent de porter en toutes circonstances. Mais force est de constater que si leur préfet en chef, digne successeur de leur directeur Severus Rogue, excelle dans cet art il est évident que ce n'est pas le cas de tous, Drago est ainsi obligé de reprendre certains de ses condisciples dont le cauchemar de Ron, celle avec qui ce dernier est obligé de loger, la très peu discrète Pansy Parkinson.
Toutes les filles veulent cajoler l'adorable bambin, certaines quittent ainsi leur siège afin d'être aux petits soins pour lui mais il s'avère que la tête blonde ne supporte définitivement pas qu'on lui parle bébé, donc, à chaque fois que quelqu'un s'avise d'essayer une boulette de nourriture part "accidentellement" vers le kamikaze qui a eu l'impudence de le traiter comme un parfait abruti. Une fois le projectile partit…et atterrit, il affiche un sourire très étudié (et intensivement pratiqué depuis qu'il est en âge de faire des bêtises et comprendre comment éviter les remontrances) de parfaite innocence qui déclenche le pardon immédiat de la cible… qui retourne tout de même rapidement à sa place donc hors d'atteinte de tout ce que la "maladresse" de James pourrait envoyer sur orbite. Harry et Ron loin d'être dupes sont morts de rire et l'encourage à continuer au plus grand désespoir d'Hermione qui tente vainement de contenir les exactions du petit démon en culotte courte.
- Je retire ce que j'ai dit. Tu as entièrement raison ce n'est pas un ange. Tu crois qu'il est possible de l'entraîner à viser Rogue ?
- Virginia Weasley ! l'a reprend faussement choquée et en colère Hermione dont l'air sévère est démentit par son regard pétillant de malice.
- En parlant de lui, c'est la première fois qu'il repousse l'un de ses cours, et pis t'as vu il a l'air enragé et ses foudres sont dirigées droit sur nous à en croire la façon dont il ne nous quitte pas du regard. S'il ne se calme pas ça va être gai cet après-midi pour vous, je me demande quand même ce qu'il c'est passé.
Hermione ne prend pas la peine de répondre mais observe à son tour le maître des potions et remarque que celui-ci semble particulièrement intéressé par son fils, elle tourne son attention sur James juste à temps pour le voir adresser au Directeur des Serpentards un sourire tout ce qu'il y a de plus carnassier et sarcastique, voire carrément moqueur. Nouveau regard à son professeur, il a les mains crisper sur ses couverts, ses articulations ont blanchis et ses yeux, s'ils pouvaient, ils tueraient. Je me demande si… il n'aurait quand même pas oser s'attaquer à Rogue ce matin. Impossible… il l'appelle tonton Sévy… nooon, si ?
Toute cette joyeuse agitation n'échappe pas à l'œil inquisiteur de Malefoy qui n'écoute qu'à moitié ce qui se passe à sa table et ignore complètement Pansy qui non seulement s'accroche à son bras telle une sangsue mais qui essaye également de le séduire à coups de grands battements de cils qui ne changent en rien le triste mais véridique fait qu'elle est plus proche d'un étrange croisement entre une goule et la tante Marge qu'à une vélane et pour tout arranger donnent l'impression qu'elle sort d'un lifting raté et tente désespérément de fermer ses yeux globuleux. De grands éclats de rire secouent soudainement la table des Gryffondors dont l'hilarité s'étend rapidement à la quasi-totalité des autres élèves et ce quelque soit leur maison avec chez les Serpentards une prédominance de moqueries assassines. Toutefois Drago retient difficilement un sourire qui n'aurait rien eu de sarcastique et railleur comme celui qu'il arbore actuellement, mais il est vrai que le diablotin blond l'attendrit étrangement et il a horreur de ça. Personne ne doit le voir, ne doit s'en rendre compte, il est Drago Malefoy et par conséquent n'éprouve pas de sentiments qui peuvent ressembler de près ou de loin à de la tendresse. Non, jamais. D'ailleurs il ne trouve pas non plus Granger terriblement sexy en colère ni craquante en ce moment même les yeux pétillants, le rire cristallin, le visage rougit par sa bonne humeur, la tête rejetée en arrière, la gorge offerte, non vraiment elle ne l'attire pas le moins du monde et il ne commence pas à se sentir à l'étroit dans son pantalon.
Ron rie tant qu'il ne parvient plus à respirer, Harry en pleure, Ginny s'accroche à la table mais le rire la secoue tellement qu'elle se cogne la tête sur celle-ci. Tout le monde est plié, les professeurs qui observaient les agissements de James en silence jusque là ne peuvent eux même qu'être amusés et n'interviennent donc pas, Hermione, enfin, est incapable de le réprimander, lui et son air de totale innocence, trop occupée à reprendre son souffle. Parvati Patil a commis la fatale erreur de lui pincer les joues en prononçant oh sacrilège : "Ouh qu'il est mimi le petit garçon, il a un petit nez et deux petites oreilles et qu'est ce que c'est que je tiens ? Mais oui c'est ses petites joujoues." et de finir par la phrase qui cella son tragique destin : "Tu me fais risette, gouzi gouzi gouzi" Autant dire qu'après ça elle n'a plus figure humaine et se voit obligé d'abréger son repas pour se replier piteusement dans sa chambre, non sans avoir fait un séjour prolongé dans la salle de bain de son dortoir.
Lorsque tout le monde est à nouveau calmé les conversations reprennent là où elles en étaient, en réalité la seule notable différence outre l'absence d'une des jumelles, c'est que plus personne n'est assez téméraire pour approcher James qui continue d'engloutir tout en jetant des coups d'œil discrets à toute l'assemblée et d'autres encore plus discrets à Drago qui lui ne perd rien de ce manège. Harry se décide à poser à Hermione une question qui lui brûle les lèvres depuis un certain temps.
- Tu étais avec lui toute la matinée n'est ce pas ?
- Oui, on a fait connaissance. D'ailleurs ce soir on dort tous les deux dans mon ancien dortoir, dans notre tour.
- Génial ! Alors comme ça tu vas dormir près de moi, tu verras le dortoir est sympa et les lits trèèès confortables. C'est Parvati qui va être contente de te voir débarquer après le coup que tu lui as fait.
C'est une Ginny toute heureuse qui s'adresse ainsi à un petit garçon dont la figure est barbouillée de sauce et sur le visage duquel se succède un air d'ange maintenant bien connu, un sourire de pure joie remplacé aux dernières paroles de la rouquine par un autre tout à fait machiavélique. Cependant Harry ne s'est pas laissé distraire.
- Pourquoi ?
Hermione soupire, regarde James puis ses amis, prend sa respiration et :
- Harry, Ron, Ginny laissez moi vous présenter James.
Ron entre deux bouchées :
- On sait ça.
- Mon fils.
Ron crache au visage d'Harry qui lui fait face ce qu'il était sur le point d'avaler, à vrai dire le choc est tel que tous les élèves alentours au choix redécorent leur vis-à-vis, lâche se qu'ils tiennent, s'étouffent, tombent du banc (Neville) etc.… et bien sur ils transmettent l'information qui se propage plus rapidement de tables en tables qu'aucune autres avant elle.
- Merci Ron je me disais justement que j'avais besoin d'une douche avant le prochain cours.
- Désolé.
- Mouais.
- Heu, vous avez entendu ce que j'ai dit ? Harry ?
- Oui, oui, pas de souci laisse moi juste le temps de trouver autre chose à dire qu'un banal : Alors ça effectivement on savait pas ou un Wouah ou encore félicitation ou peut-être… TON FILS ? COMMENT ÇA C'EST TON FILS ?!!!
- Rherm, je comprends que vous soyez surpris, moi-même j'ai encore du mal.
- Surpris ? On est bien plus que surpris, regarde Ron il a toujours pas réussit à refermer la bouche et dans la salle c'est un véritable brouhaha !
- SILENCE ! Du calme voyons. Intervient enfin Dumbledore.
- Ah bah maintenant c'est tout de suite plus silencieux, y a pas de problème.
- Monsieur Potter ceci est également valable pour vous. Maintenant que Miss Granger a pris soin de révéler si discrètement cette information que les choses soient claires. Monsieur Malefoy faisant preuve d'un grand sens de l'observation avait effectivement raison.
A son nom il s'est redressé et défi actuellement avec arrogance et fierté tous ceux qui avaient eu l'audace de se moquer.
- La personne se trouvant en ce moment même à l'infirmerie est bien Miss Granger avec cependant quelques années de plus et cet enfant est le sien. Vous en savez donc autant que nous alors je vous serai gré de bien vouloir terminer votre repas dans le calme et de vous rendre en cours comme prévu. Miss Granger vous viendrez me voir à la fin du déjeuner dans mon bureau.
- Oui.
- Une dernière chose, je tiens à ce que cela ne quitte pas ces murs, je ne veux pas voir ne serai-ce qu'une seule allusion à ça dans la gazette ou un quelconque autre journal, si c'était le cas je trouverai le responsable et croyez moi sur parole celui-ci regrettera amèrement son geste.
Chacun retourne à son assiette mais si elles se font à voix basses les discutions ne se sont pas tues, une pareille nouvelle à de quoi faire jaser un certain temps et la menace aussi explicite qu'inhabituelle du Directeur a également de quoi surprendre. Le déjeuner s'achève, les cours reprennent bien que plus agités qu'au matin. Rogue est d'une humeur de chien et les Gryffondors en entendent des vertes et des pas mures tandis que leurs points fondent comme neige au soleil laissant présager un affrontement entre celui-ci et Mc Gonagall. Hermione absente du cours de potion afin de s'entretenir avec Albus Dumbledore c'est vu dument sermonné sur son imprudence à révéler ainsi de telles nouvelles qui les mettent en danger son futur elle et James. Navrée et inquiète elle a passé le reste de l'après midi avec le petit blond pour régler les derniers détails de son installation que ce soit dans la tour des Gryffondors ou dans sa chambre de préfète en chef pour plus tard, il a notamment fallu trouver un doudou digne de ce nom, il s'agit en l'occurrence d'une peluche en forme de loup toute douce et molle sur lequel James s'est immédiatement jeté, on peut même lui suçoter les oreilles, en gros elle est parfaite. Hermione l'a possède depuis 2 ans, c'est sa mère qui lui avait offert se souvenant que sa fille aimait particulièrement ces animaux et adorait les peluches, il faut dire que celle-ci est particulièrement réussite. Voilà, les classes sont terminées pour la journée, Hermione et James qui patientaient dans la salle commune on était rejoints, assaillis de questions jusqu'au dîner pendant lequel cela n'a pas cessé. Il est 21 heures, James a pu dire bonne nuit à sa mère toujours inconsciente à l'infirmerie et se trouve maintenant dans un lit entre celui de Ginny et celui d'Hermione, et accessoirement à l'opposé de celui de Parvati qui semble avoir tout oublié de l'incident du midi… enfin presque. Le petit monstre ne paraît pas pressé de dormir mais la patience d'Hermione combinée à l'ingéniosité de Ginny qui a créé une sorte de diaporama musical sur lequel défile des photos de toutes les personnes dont l'adorable bambin avaient esquissé le portrait avant de les montrer le matin même à Hermione. Elle n'avait d'ailleurs pu s'empêcher de raconter à sa meilleure amie l'hilarant "tonton Sévy" provoquant une bonne rigolade. Toujours est il que si l'on ajoute à tout ça la fatigue le blondinet est tombé assez rapidement dans les bras de Morphée.
Retournant dans la salle commune force leur est de constater que le principal sujet de débat n'a pas varié même si l'une des principales intéressées, à sa grande joie, n'est plus autant assaillie de questions. Les groupes d'amis se sont reformés lorsqu'ils ont compris qu'ils n'obtiendraient rien de plus de leur préfère en chef et édifient maintenant en leur sein les meilleurs comme les pires des hypothèses sur le pourquoi du comment avec toutefois quelques changements brefs de conversations parmi les 7è années qui se plaignent de l'atroce professeur aux cheveux gras qui s'est montré bien plus injuste que d'habitude comme ils le font savoir aux rares impudents qui osent leur reprocher la perte quasi-totale de leurs points les reléguant ainsi à la 4è position du classement des maisons.
- Toutes ses émotions m'ont épuisé, on a cours demain et il faudra que je rattrape tout ce que vous avez vu aujourd'hui alors je ne vais pas tarder à me coucher.
- Il est à peine 22 h 30 'mione;
- Et alors, j'ai le droit de vouloir dormir non ? De toute façon je serai plus tranquille en étant près de James. Imaginez qu'il se réveille, il va paniquer tout seul dans un lieu qu'il ne connaît pas.
- Je vais y aller moi aussi, je commence à avoir mal au crâne. Tu dors où ce soir frangin ?
- Ici, j'ai pas tellement envie de me retrouver nez à nez avec la chose qui partage ma salle de bain en petite tenue, la dernière fois j'ai failli vomir.
- Trouillard ! railla Hermione
- Moi ? Trouillard ? Non mais sérieux j'ai jamais vu un truc pareil, j'ignorai qu'une fille pouvait être aussi poilue, j'ai cru voir les jambes de Lupin à la mauvaise période du mois !
- Yeurk, pauvre chou. Excusez moi mais après cet échange fort intellectuel il faut que j'aille récupérer mes cours pour demain dans ma chambre.
- Pourquoi ce soir, tu iras avant le petit déjeuner.
- Le problème Harry c'est que si Ron ne veut pas affronter la vision dénudée de Parkinson moi c'est une langue de vipère que je souhaite éviter et à cette heure il doit encore être dans un quelconque sombre recoin à assouvir sa libido donc j'y vais. Bonne nuit les garçon si l'on ne se revoit pas, Ginny j'arrive dans dix minutes.
- Ok.
- Bonne nuit 'mione.
Là-dessus Hermione quitte la tour des Gryffondors et s'engage sereinement dans les couloirs et escaliers pour rejoindre sa pièce, il est clair que sa position de préfète en chef présente un avantage certain, elle n'a nul besoin de recourir à un stratagème pour se promener la nuit. Elle pénètre dans la salle commune qu'elle partage avec Malefoy qui, comme prévu et pour son plus grand soulagement, n'est pas en vu. Elle va se saisir dans sa chambre de ses affaires et en ressort tout aussi rapidement pressée de rejoindre le lit qui l'appelle au 7è étage.
- Alors Granger on s'enfuit.
- Malefoy ?! Qu'est ce que tu fous là ?
- J'habite ici moi aussi, je n'ai donc pas à justifier ma présence, surtout pas à une vulgaire sang de bourbe.
- Comment oses tu ! Sale fouine, tu n'es pas entrain de te faire baiser dans un coin par une fille trop désespérée ou suffisamment bourrée pour ne plus faire la différence entre un mec et une merde, à moins que tu ne te fasses payer, papa a réduit l'argent de poche à ce qu'il paraît.
- Sache Granger que je suis celui qui baise, qui mène le jeu et non l'inverse et je n'ai aucun problème pour trouver un coup, elles en redemandent, que veux tu je suis une bête. De plus si quelqu'un à tout d'une putain ici c'est toi, tu l'as joue petite fille sage, vierge effarouchée mais qui sait si tu n'es pas déjà enceinte, je suis sûr que tu ignores même qui est le père. Tu préfères qui ? Potter ou Weasley ? Ils te prennent à tour de rôle ou à deux ?
- Je ne m'abaisserai pas à répondre à ces insanités. Et puis que ce soit l'un ou l'autre ils valent mille fois mieux que toi. Eux au moins sont courageux, ils ne se cachent pas derrière papa, un être abjecte, lâche et méprisable qui se dissimule lui-même derrière un prétendu maître, après tout ton père n'est qu'un chien fidèle qui obtient un os lorsqu'il a bien tué et torturer. Je ne vous crains pas et vous méprise.
- Méfie toi Granger, contrôle tes paroles tu ignores ce dont tu parles, tu ne connaît ni mon père, ni moi… ni Voldemort.
- Ah ? Tu prononces son nom. Le fait d'être un mangemort te donne bien de l'audace, mais prend garde il n'aime pas, à ce que l'on dit, que ses fidèles l'appellent ainsi. Et je le maintien je n'ai pas peur de toi, tu n'es qu'un esclave, plus bas qu'un chien, incapable de résister,de faire preuve de courage, tu es lâche alors tu t'es mis sous la protection de celui que tu crois le plus puissant mais tu sais quoi ? Mauvaise nouvelle c'est nous qui allons gagner et si tu n'es pas tué tu es bon pour Azkaban.
Le regard de Drago est d'une rare froideur, le bleu-gris s'est assombri, il n'exprime que haine pure.
- Granger, Granger lui répond une voix bien trop douce pour ne pas être terrifiante, je serai toi je couvrirai mes arrières et irai vite trouver refuge près du balafré car n'est-ce pas ce que tu fais tout le temps ? T'abritais derrière Potter et sa soi-disant puissance. Disparaît de cette pièce, c'est un conseil.
- Tu ne m'impressionne pas, mais tu as raison je vais aller me coucher, converser avec une loque de mangemort n'a aucun intérêt.
Sur ces dernières paroles elle quitte la salle d'un pas qu'elle souhaite assurée malgré la crainte que Malefoy a su insuffler en elle. Mais qu'est ce qui m'a pris de dire un truc pareil ? Déclarer ouvertement que son père est un mangemort, un raté etc. c'est déjà prendre des risques mais au moins il y a des certitudes, mais l'accuser lui sans preuve -quoique je n'ai pas grand doute il a suffisamment pris soin de faire connaître ses idées- c'est un coup à me faire massacrer, brrr ce regard et cette voix, je l'avais encore jamais vu comme ça, autant me balader avec un panneau dans le dos marquée cible vivante pour serviteur du mage noir. N'empêche qu'il n'est qu'une larve rampant aux pieds de son paternel s'il ne le fait pas encore à ceux de Vo…
De son côté Drago n'a pas bougé, il tremble de la tête aux pieds, les dents et les poings serrés, les articulations blanchies, son regard est fixe, haineux, la rage qui l'habite est telle qu'il n'arrive pas à la contenir, si elle n'avait pas quittée la pièce il aurait à coup sûr fait ce que Lucius Malefoy souhaite plus que tout, il aurait lancé un sortilège impardonnable. Lui lâche ? Lui un mangemort ? Mais que connaît-elle de sa vie ? Rien, strictement rien. Il projette violement un vase à terre puis quitte à son tour précipitamment la salle. Il a besoin de se calmer, de se vider la tête alors il se dirige vers le lac, vers l'un de ses deux jardins secrets, les seuls où il laisse tomber le masque, les seuls où il se permet d'être lui même. Il s'arrête au pied d'un arbre tout tordu, qui ne fleurit jamais et semble souffrir comme lui. C'est un lieu isolé dans un coin éloigné du parc où personne ne va jamais, il surplombe légèrement le lac. Drago se laisse glisser contre le tronc, il paraît fatigué, lasse, triste. Il observe le ciel étoilé puis le reflet de celui-ci dans l'eau miroitante, il écoute le doux murmure du vent, respire l'air frais de novembre, il ne sent pas le froid, il est si froid lui-même en dedans. Il n'a jamais connu la chaleur, que la haine, la violence, la rancœur. Personne ne l'a jamais regarder autrement, sauf peut-être le morveux, mais ce n'est qu'un gamin, ça ne veut rien dire n'est ce pas ? Et puis il est Drago Malefoy il n'a que faire des sentiments, s'il a besoin de contacts humains autres que ceux qui blessent il suffit qu'il jette son dévolue sur une fille et pour quelques heures, pour une nuit il a moins froid, il n'a rien besoin de plus, il n'a pas besoin de reconnaissance ou d'amour, non. Bien sur que non, il est un Malefoy. Il est un Malefoy. Fermant ses yeux humides -humides ? Non, un Malefoy ne pleure pas, un Malefoy ne ressent rien- il appuie sa tête sur l'écorce et ne pense plus à rien. Il ferme les yeux sur la douleur du monde.
Hermione marche rapidement vers le 7è étage, pas encore remise de ses émotions elle ne fait pas attention et percute un corps ferme avant d'heurter le sol. Surprise elle relève la tête prête à s'excuser mais les mots meurent dans sa bouche lorsque ses prunelles chocolat en rencontre d'autres charbons.
- Miss Granger. Peut-on savoir ce que vous faites à cette heure hors de votre chambre à part bien évidement me foncer dedans.
- Professeur Rogue excusez moi je revenais de mon inspection et je ne regardais pas où je marchais.
- Votre inspection ?
- Oui, je suis préfète en chef, cela fait parti de mes fonctions. J'ai le droit d'être dehors après le couvre feu. Maintenant si vous voulez bien me pardonner je compte aller me coucher, je suis fatiguée et il y a classe demain.
- Voyez vous ça, vous êtes fatiguée. Ce n'est pourtant pas le cours de potion qui a du vous épuiser.
- Le Directeur était au courant.
- Mais moi non, 10 points de moins pour Gryffondors pour ne pas avoir pris la peine d'assister à mon cours, mais peut être vous croyez vous tellement brillante que mon enseignement ne vous est d'aucune utilité. Ce sera donc 10 points de moins pour votre arrogance car sachez mademoiselle que vous êtes loin d'être d'une intelligence supérieure.
- Mais…
- Vous protestez ? 10 points de moins pour avoir remis en cause mon autorité.
- Ce n'est pas juste et vous le savez.
- Réellement stupide. 10 points de moins pour discuter mes décisions, je serai vous Miss Granger j'irai vite me coucher avant de faire perdre d'autres points à votre maison. Vous semblez vouloir concurrencer Potter. Vous pouvez disposez.
Hermione rageuse se remet donc en marche.
- Miss Granger ! 10 points de moins pour votre impolitesse.
Sans rien répondre elle accélère avant qu'il ne trouve une autre raison de lui retirer des points. Elle comprend tout à fait que les cours de l'après midi aient été une horreur, s'il agissait ainsi il y avait de quoi hurler. Il ne reste qu'à compter sur le professeur Mc Gonagall pour réparer l'injustice.
Ce n'est vraiment pas ma journée moi. J'en ai marre mais marre !
- Tu en as mis du temps 'mione.
- Oui j'ai rencontré Malefoy et Rogue, vous pouvez me croire je m'en serai passée. Sinon les garçons c'est quoi le nouveau sujet de discussion ? Dites moi qu'il a changé par rapport à tout à l'heure.
- Euh, si on veut. Ils sont entrain de parier sur l'identité du père.
- Merlin ! C'est un cauchemar et je vais me réveiller.
- Courage, regarde, moi quand on a découvert que je parles fourchelangue ça c'est vite tassé.
- Vite tassé ? Tu te moques de moi là. On m'a proposer qui comme amant ?
- Oh, beaucoup de Stewart Ackerley à Malefoy en passant par Colin Crivey sans oublier Dubois qui t'aurai fait découvrir les joies du Quidditch avec l'équipe de Flaquemare dont tu serais devenue la mascotte.
- C'est du délire, ma vie est un enfer !
- Mais non, mais non. C'est pas si catastrophique… J'ai proposé Dudley, fallait bien un moldu dans le lot.
- Harry ! Tu me diras, tout plutôt que Malefoy. Allez je vous laisse avec ces idioties, je vais dormir cette fois, en espérant que ça aille mieux demain.
Elle rejoint Ginny pas encore endormie et après avoir reborder James et une passionnante conversation qui lui a redonné le moral elles ont paisiblement gagné le pays des songes. Petit à petit les salles communes qu'elles soient Gryffondors, Serdaigles, Poufsouffles ou Serpentards se sont vidées de leurs occupants au profit des chambres et dortoirs. Tout le monde dort au chaud, tout le monde ? Non, dans la pale lueur de la lune on peut distinguer près du lac une forme immobile au pied d'un arbre tordu. Le vent soulève une mèche de cheveux qui retombe mollement sur le visage d'un enfant mort il y a longtemps déjà.
Enfin ! C'est fou ce que j'ai pu avoir du mal, une horreur, j'espère que ce chapitre vous convient car j'ai vraiment lutté, oui je sais je me répète mais ça m'a presque traumatisé, j'ai gardé des séquelles ; )
Et pour ceux et celles qui s'étonnerai de voir du Severus un peu partout, c'est très simple, il est (enfin était maintenant) la cause de mes difficultés à faire avancer cette chose nommée fic. Je me suis prise de passion pour les Severus/Hermione et je meurs d'envie d'en écrire une (un pti peu moins aujourd'hui) sauf que je ne peux pas en mener deux à la fois et si j'arrête celle là jamais je la reprendrai mais bon pour me soulager il faut que je le case un peu partout, ça va peut être ce calmer avec le temps qui sait, on peut toujours espérer. En attendant vous inquiétez pas je me surveille pour ne pas dévier et ainsi continuer à faire une Drago/Hermione et ce sera le cas, j'ai assez de volonté pour ça… enfin je crois.
Voilà et bien je ne vais pas vous suppliez pour des reviews mais… si, pitié ! Donnez moi un peu de courage parce que si les chap 4, 5 et 6 (celui là aussi vous auriez pu l'attendre sans ça, car avec un renouveau -charmant mais compliqué- dans ma vie sentimentale et bien vous comprenez que la fic…) attendent juste (ou presque) que je les tapent et bien pour le reste je galère. J'ai vraiment autre chose en tête et même Sevy qui avait nui à l'écriture du chap 3 ne me touche plus (le pauvre chéri a un sérieux rival lol) mais rassurez vous j'ai pour 3 updates devant moi donc en principe 3 semaines et j'espère bien que d'ici là l'inspiration et la motivation seront revenues (la concentration aussi).
Bisous à tous.
Ps : Si quelqu'un peut me dire si l'a des problèmes avec sa mise en page car moi plus ça va moins ça fait ce que je veux et ça me grrrrrrrr de devoir la refaire différement à chaque fois. Du style pourquoi les espèces de flèches que j'utilisais pour les pensées des persos ne fonctionnent plus ? J'aime pas du tout en gras mais j'ai pas trouvé mieux pour l'instant donc je m'excuse pour cette mocheté.
