Mon p'tit blabla : Long, très trèèèèèèès long chapitre ! Je l'ai écrit en relativement peu de temps. Deux jours en fait pour le plus gros. Ensuite deux à trois semaines d'ajouts et de modifications diverses mais le plus important, la trame principale ne m'a pris que deux jours. Un vrai miracle Je ne dirais pas si j'aime ou pas ce chapitre vu qu'à chaque fois j'ai tord --' néanmoins comme vous pourrez le voir la fin de ma fic approche. En revanche j'ai moins de temps pour l'écriture, je n'ai plus aussi souvent accès au net qu'auparavant. Navrée pour le temps que cela peut prendre. Merci pour le travail qu'elle abat pour moi à ma bêta Ayu à qui je laisse la parole de ce pas.
Le blabla d'Ayuluna : Un chapitre merveilleux, comme toujours c'est vrai d'ailleurs. J'ai envie de dire que c'est mon préféré jusqu'à présent mais la vérité c'est que je dire toujours ça parce que chapitre est toujours super. Cette fic est toujours et le sera probablement à jamais ma fic préférée. N'oubliez pas de reviewer hein ! Miki le mérite plus que largement.
Je reprends brièvement la parole : Ouh la tu vas me faire rougir la grande ! Mici en tout cas (j'ai l'impression de passer mon temps à te remercier lol) And now ladies and gentlemen je vous laisse à la lecture de ce chapitre
Petit rappel :
(Pensées des personnages)
Petit retour en arrière
Personnage dont le présent est 1997
Personnage dont le présent est 2004
Extrait du chapitre 12 : Soudain le regard de l'homme s'immobilise, il plonge ses yeux dans ceux de James et doucement met un genou à terre. Dans un bruit d'autant plus assourdissant que le silence était total une chaise tombe lourdement à terre, le son d'une course résonne tandis que dans un unique cri l'enfant s'élance. L'homme ouvre ses bras pour l'accueillir au plus près de lui dans une étreinte forte et pourtant tendre. C'est ce cri du cœur qui tire l'assemblée de son apathie.
- PAPAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Chapitre 13 : Renaissance
Drago étreint puissamment son fils. Son visage tellement dur peu de temps auparavant s'adoucit tandis que son regard devient chaleureux et plein d'amour. Il s'assure que James n'a pas une seule égratignure, l'observant des pieds à la tête alors que l'enfant répète inlassablement le même et unique mot : "papa." Tous deux se sourient de la plus belle manière qui soit, avec spontanéité et tendresse. Il n'y a aucun doute à avoir sur le lien qui les unis : mêmes cheveux, mêmes yeux voire même regard tantôt glacial tantôt affectueux, et maintenant même sourire. Une expression que jamais personne, mis à part Hermione n'avait, jusqu'à présent, pu contempler sur le visage du préfet en chef. Celui-ci et son homologue de Gryffondor assiste à la scène sans pouvoir y croire. Ainsi Drago se dit qu'il a peut-être une chance de survivre encore quelques années et d'avoir sa propre famille, pendant qu'Hermione, encore sous le choc de sa séparation brutale avec le Serpentard, imagine à présent la possibilité d'un avenir à deux… tout en se questionnant sur la personnalité du père de son enfant. L'homme qu'ils ont face à eux est tellement… tellement… indescriptible. L'aura qui semble l'entourer lui confère un je ne sais quoi d'inaccessible, d'irréel. De son arrivée ici ils peuvent tous témoigner qu'il n'a aucun remords à la souffrance de ses adversaires, il semble même y prendre un certain plaisir. Sa froideur était sans égale et le voilà qui devient papa poule en un quart de seconde. Finalement qui est-il ?
Il tient un long moment son fils à bout de bras alors que celui-ci lutte pour venir se blottir à nouveau contre lui. Il lui ébouriffe tendrement les cheveux tandis que, pour la première fois, tous entendent sa voix aux inflexions chaudes et graves.
- Tu as l'air d'avoir rudement grandi toi !
Un sourire lui répond et la petite voix s'élève : Vi !
- Allez grimpe vite bonhomme. Le sol est un peu bas pour moi.
- T'as mal ?
- Non, ne t'inquiète pas. Juste un genou légèrement abîmé.
James le regarde dubitativement.
- Tu te souviens la dernière fois où tu es tombé de ton balai ?
- Hum hum
- Bien. Tu t'étais blessé au genou et tu avais mal dès que tu te baissais. Tu te rappelles ?
- Hum hum
- Là, pour moi c'est pareil. Et tout comme toi, dans quelques jours il n'y paraîtra plus. Tu vois, vraiment rien de grave. Allez viens là maintenant.
L'enfant hésite deux petites secondes avant de finalement se laisser porter avec bonheur par son père. Ce dernier se redresse sans grande difficulté apparente, si l'on excepte la très légère grimace qui a brièvement déformée ses traits. Mis à part James, le nez enfoui dans le cou de Drago, tous peuvent voir la tache rouge apparut là où il se tenait accroupi. L'assemblée n'a pas le temps d'analyser ce fait plus longtemps, l'homme semble poursuivre son inspection. Il a repris sa quête, précédemment interrompu par le bout de chou. Au fur et à mesure qu'il dévisage chacun, ses sourcils se froncent et l'appréhension se peint sur sa figure.
Le Directeur de Poudlard estimant qu'il a été assez patient se dégage la gorge afin de s'adresser au nouveau venu.
- J'ai de nombreuses questions à vous posez. A commencer par : puis-je savoir d'où vous arrivez ?
Une voix sèche, en totale opposition avec celle employée pour s'adresser à James, lui répond sur un ton qui se veut sans appel.
- Je ne suis pas là pour subir un interrogatoire ! De plus il est préférable de ne pas en dire trop sur le futur au risque de profondément le changer ce qui est trop risqué et aléatoire… et vous le savez ! En revanche, moi, j'ai une demande de première importance : Où est ma femme ?
A cette question deux évènements simultanés se produisent : premièrement James se met à frapper son père de ses petits points en hurlant : "C'est ta faute ! T'es méchant ! T'avais pas le doit ! To nous as abandonné ! Méchant ! T'as menti ! Je te déteste !" Drago, bien qu'un instant pris au dépourvu, met rapidement une limite aux accusations de son fils : "Ça suffit James ! Tu vas arrêter ça immédiatement ! Je ne veux plus t'entendre et tu ne bouges plus ! On règlera ça plus tard !" L'enfant toujours dans les bras de son père cesse aussitôt de s'agiter et de crier pour se murer dans un silence boudeur. Pour lui, son père les a laissé tomber au moment où il avait le plus besoin de lui. Il n'a pas tenu sa promesse d'être toujours là pour les protéger. Bien qu'il n'en montre rien la réaction violente de son fils à l'évocation de sa mère inquiète grandement Drago. Qui plus est, entendre son enfant lui dire qu'il le déteste le touche profondément. Mais il n'a pas le temps de s'appesantir plus avant sur le sujet pour le moment. De plus, comme si cela ne suffisait pas, la salle est maintenant plongée dans un brouhaha général.
En effet, alors que James explosait, une sorte d'hoquet collectif faisait écho à l'interrogation du Serpentard tandis que les élèves se mettaient à bavarder à toute allure entre eux. "La rumeur est vraie." "Tu te rends compte cette garce couche avec Malefoy" " Pff c'est un traître à notre cause ! Le maître le tuera" "Oh comme c'est romantique" etc. etc. Ces enfantillages exaspèrent au plus haut point Drago qui y met un terme de manière… volcanique.
- LA FERME ! Bande de cancrelats sans cervelle, cessez de piailler pour un rien. Vous êtes pathétiques, pitoyables d'idiotie ! Ne faites pas cette tête là ! N'allez pas me dire que vous ne saviez rien de l'identité de James et Hermione… ou de la mienne. Mon fils me ressemble suffisamment pour que le doute ne soit pas réellement permis. Et pour répondre à certains d'entre vous dont j'ai pu comprendre les propos au milieu de cette cacophonie : Oui la rumeur est vraie ! Non ma femme n'est pas une garce et je conseille à tous ceux ici présent qui tiennent à la vie de ne pas tenir ce genre de discours ! Pour ce qui est d'être un traître à la "cause" figurez vous que j'en suis fier. Et quant au fait que ce dégénéré de Voldemort aura ma peau… j'attends toujours de voir ! Ça fait tout de même plus de cinq ans maintenant qu'il essaye en vain. Toutefois si l'un d'entre vous veut tenter sa chance, je suis tout à vous ! Je serais magnanime, promis je ne vous tuerez pas… en revanche il se pourrait très bien que vous en gardiez des séquelles pour le reste de votre vie. Comprenez moi je ne peux pas vous laissez la possibilité de reprendre le combat au côté de Tom dans les années à venir. Ainsi je vous promets que vous serez physiquement incapables de tenir une baguette ou intellectuellement inaptes… je crains qu'après ça vous ne sachiez plus ce qu'est une baguette… ni même lacer vos chaussures. Alors ? Non ? Personne ne veut exterminer le traître ? Je m'en doutais, comme toujours tous des lâches ! Enfin n'imaginez pas que j'ignore votre identité. Et oui je viens du futur ne l'oubliez pas. Par conséquent je sais lesquels parmi vous sont ou deviendront des Mangemorts… et à vrai dire j'ai déjà tué nombres d'entre vous… enfin pour vous je devrais dire je tuerai nombre d'entre vous. De même, pas la peine de songer prévenir qui que ce soit des évènements qui se déroulent ici. Le sortilège qui vous a, jusqu'à aujourd'hui, empêché d'évoquer James ou Hermione à l'extérieur fonctionne également à mon sujet. A vrai dire je l'ai même renforcé.
Dans la Grande Salle le silence est total. Ils n'ont plus le père tendre face à eux mais un combattant dur et impitoyable à la voix glaciale et au regard pétrifiant. Dumbledore lui-même paraît incrédule.
- "Oh j'allais omettre un dernier détail : Miss Parvati !" Celle-ci se met à trembler comme une feuille alors que Drago plonge ses yeux dans les siens. "Pensez vous toujours qu'il y a quelque chose de romantique dans toute cette histoire ?"
Incapable de répondre la jeune femme se raccroche à son voisin avant de se réfugier derrière lui. Apparemment satisfait celui qui fut leur préfet en chef dirige à nouveau son attention sur le Directeur de l'école qui, s'il ne l'interrompt pas, semble l'observer avec une concentration et une curiosité toute particulière.
- J'attends toujours ? Où ? Elle n'est pas avec James ce qui n'est pas normal. Je sais qu'elle est présente dans cet intervalle de temps. Elle est partie avec James, elle devrait être ici mais je ne la vois pas ! Je suis persuadé qu'elle est ici !
- C'est exact… à l'infirmerie.
- QUOI ? Elle est encore blessée ? James a pourtant l'air d'avoir pris plusieurs centimètres, depuis combien de temps est-elle à l'infirmerie ? Depuis combien de temps sont-ils à cette époque ? Vous êtes des incapables !
- Du calme Monsieur Malefoy ! Je peux comprendre votre colère mais cela n'avance à rien ! Nous avons fait de notre mieux. Nous ne comprenons pas ce qui empêche son réveil. Je suis navré. Pour répondre à vos questions, ils sont tous deux arrivés ici il y sept mois de la même manière que vous à l'instant. Toutefois, si James était en assez bonne forme ce n'était malheureusement pas le cas de Miss Granger.
Les poings serrés à s'en faire saigner Drago reprend froidement la parole : "Si vous tenez à l'appeler par son nom faite le correctement ! C'est Madame Malefoy et non plus Miss Granger ! Ensuite, il m'apparaît plutôt évident au vue de la bataille dans laquelle nous étions engagés à l'époque, et de ce à quoi j'ai moi-même assisté durant celle-ci, qu'elle était blessée ! Mais… sept mois, vous avez bien dit sept mois ? Leur présence ici remonte à sept mois ?"
Hochement de tête approbateur.
- Je me suis trompé dans mes calculs. J'avais prévu d'arriver peu de temps après eux… les voyages temporels sont toujours quelques peu aléatoires. Enfin, au moins sommes nous bien à une période épargnée par la guerre, comme prévue.
- Épargnée ? Épargnée ? C'est une blague ? Il y a déjà nombre de morts ! Tous les jours la liste s'allonge dans la Gazette et…
- La ferme Harry ! Apprends à te contrôler où tu ne survivras jamais à ce qui t'attends !
Avant même que le survivant n'ait pu prononcer un mot des cris à moitiés hystériques fusent :
- Il va mourir !
- Pff. Pas de panique bande d'abrutis ! Ai-je dis qu'il allait mourir ? Non… ce qui ne signifie pas qu'il vivra. Seul l'avenir et les choix qu'il fera en décideront. Je me suis contenté de donner mon avis éclairé par plusieurs années de luttes. Ce qui me ramène à dire, qu'ici, est une époque épargnée. Chez moi, mon cher Potter, il y a plus de morts à la journée qu'ici ces sept derniers mois ! Je te laisse… je vous laisse faire le calcul… si toutefois vous êtes doté d'un cerveau, ce dont je doute grandement au regard de vos expressions faciales toujours aussi ahuris depuis mon arrivée ! Réfléchissez donc à ceci : la première réelle année de guerre vingt cinq pourcent d'entre vous irons prendre place dans la rubrique nécrologique de la Gazette !
Une voix tonitruante le coupe dans son élan :
- Remh ! MONSIEUR MALEFOY ! Veuillez cesser immédiatement ! Vous les effrayez ! Albus Dumbledore poursuit alors sur un ton qui se veut rassurant à l'adresse de l'ensemble des élèves : du calme tout le monde, du cal…
- Je ne suis plus l'un de vos étudiants ou un gamin que l'on puni ! Et ne croyez pas que j'ai oublié la phrase que j'avais commencée avant l'interruption stupide de Potter ! Comment se fait-il qu'au bout de SEPT MOIS 'Mione soit toujours à l'infirmerie ? Je l'ai vu peu de temps avant qu'elle ne fasse le saut temporel et, même si elle était effectivement mal en point elle a connu bien pire. Cela ne justifie en rien son état actuel. D'ailleurs quel est-il exactement ?
- J'apprécierai que vous ne me manquiez pas de respect ! L'âge ne vous dispense pas de la politesse Monsieur Malefoy ! Peut-être devrions nous passer dans mon bureau pour discuter plus au calme.
- STOP ! Cessez de répéter à tout bout de champ ce satané terme "calme" pour tout et n'importe quoi !
Pour quelques mots sa voix se fait plus sourde. La rage semble le quitter pour faire place à la peine voire à la mélancolie : "Le calme n'existe pas… n'existe plus." Après une dizaines de secondes silencieuses il reprend plus hargneux que jamais :
"Et ne soyez pas hypocrite par Merlin ! Ce que vous souhaitez c'est parler à l'abri des oreilles indiscrètes et soit disant innocentes des élèves. Or, je n'ai pas le temps pour ces simagrées ! Lorsque je pose une question qui concerne la santé de ma femme j'exige la réponse dans la seconde et pas dans vingt ans ! Ensuite, si vos étudiants ne sont pas capables d'entendre et de gérer la réalité qui sera la leur c'est qu'ils sont, comme je l'ai dit, des morts en sursis ! Ne vous y trompez pas, les premières tombes ont été creusées pour les lâches et les imbéciles tel Croupton ! Les sorciers, peu importe leur âge, trop couards pour affronter la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés, sont restés tel des biches apeurées prises dans les phares d'une voiture. Incapables d'avoir un geste ou une pensée utiles à leur survie ils sont décédés rapidement. Seul soulagement que je peux apporter à ceux, ici présent, qui savent ou qui craignent être de ceux-là : vous mourrez sans trop souffrir. Les Mangemorts n'aiment pas s'acharner sur les proies faciles. L'Avada est lancé pour ainsi dire aussitôt. Ils gardent les sortilèges les plus vicieux et douloureux pour les sorciers courageux et âpres au combat tel les Londubat pour l'ancienne génération. Donc, les veules, n'ayez pas peur, ce sera quasiment instantané. Un décès idiot, vain et peu glorieux certes, mais sans supplices autres que ceux de l'Avada. Quant aux imbéciles qui se voilent la face, ceux qui font l'autruche, ils auront une mort à peu près similaire à celle des trouillards qui tremblent dès qu'une baguette s'agite sous leur nez ! Seul ceux qui comprennent l'ampleur du danger et du désastre environnant ont une chance. Il y a des tourments et des pertes au champ d'honneur mais au moins ceux qui sont tombés l'ont-ils fait en héro ! Ils croyaient en une noble cause et se battaient en son nom : pour protéger les moldus, crackmols, enfants ou vieillards par exemple… il y en a même qui meurent pour protégez les lâches et les crétins dont certains d'entre vous font partis ! A mon avis c'est inutile, je ne donnerai pas ma vie pour celle d'un poltron ou d'un être se complaisant dans l'ignorance de la situation ! A chacun de faire et d'assumer ses choix ! Vous ne voulez pas faire face ? Et bien soit, prenez une pelle et creusez votre tombe ça nous épargnera du travail !"
Il oriente brusquement son attention sur le Directeur fulminant de l'établissement : "Maintenant que les choses sont claires j'attends toujours ma réponse et je perd patience !"
A l'énoncé de ce dernier mot la table des professeurs s'envole pour aller s'écraser contre l'un des murs de la Grande Salle. Il n'en reste bientôt plus que quelques brindilles tout juste bonnes a alimenté une cheminée. L'ensemble des enseignants a bondis en arrière, se protégeant des éclats de bois et de vaisselles par un sort ou un autre… toutefois, pas toujours lancés suffisamment prestement comme en témoigne les balafres marquant le visage de nombreux membres du corps professoral. La pauvre Sybille, bien qu'ayant été protégée par le terrifiant professeur Snape, tremble comme une feuille. Le regard que lui adresse son collège lui signifie qu'elle est pathétique et qu'il n'apprécie pas spécialement d'avoir l'arcade sourcilière ouverte pour cause de son incapacité à se défendre seule. C'est également le cas de Minerva Mc Gonagall, qui, obéissant comme le maître des potions à une consigne de l'Ordre selon laquelle il faut veiller à la survie de l'excentrique Trelawney suite aux précieuses et au combien rares prédictions décisives qu'elle accomplit parfois, se retrouve affublée d'une merveilleuse lèvre fendue et d'une plaie courant du bas de sa joue au sommet de son front. Tous paraissent incrédules, preuve supplémentaire de leur surprise face à ce phénomène. En effet, Drago n'a pas esquissé le moindre geste, ni même cillé des yeux. Ceux-ci sont restés constamment braqués dans ceux du Directeur.
Les élèves déjà plus ou moins choqués voire effrayés par l'arrivée puis le discours du Serpentard sont maintenant totalement terrorisés pour une bonne partie d'entre eux. Les premières années ne sont pas les seuls à pleurer et trembloter. Certaines jeunes filles sont en pleine crise d'hystérie, ne cessant de répéter qu'elles vont mourir. D'autre encore, totalement hébétés, sont dans l'incapacité même de penser. Néanmoins, il y en a qui, le visage dur et fermé, fixent Drago avec une rare intensité et une détermination toute guerrière. Harry, Ginny, Ron et Drago sont de ceux là. D'une certaine manière c'est assez comique pour le trouble fête de voir son propre passé se dresser contre lui. Ils paraissent le défier de prétendre que leurs tombes vont bientôt être creusées ou qu'ils sont des lâches. Il y en a même tel Hermione ou Dean, qui, baguettes sorties et prêts à se battre, prennent le temps de consoler les moins âgés et rassurer les plus terrifiés. C'est dans ces deux dernières catégories que résident les combattants de demain. Drago le sait. Oubliant un instant Hermione et ignorant volontairement les enseignants, il les regarde un à un, tous si jeunes, pleins de fougue et se croyant assez mûrs pour la guerre. Si seulement ils savaient les atrocités qui les attendent… Non, ils le découvriront bien assez tôt.
Cela fait maintenant cinq ans qu'il n'a pas eu un instant de repos. Même lorsqu'il n'est pas entrain de défendre sa vie ou celle des autres ses souvenirs le hantent. Toutes les fois où il s'allonge en quête d'un peu de sommeil l'horreur de ses jours l'envahit. Plus les années passent plus les cauchemars se font insistants et monstrueux. Il ne se sent pas le courage nécessaire, lui tout meneur d'homme et l'un des chefs de la résistance qu'il est, pour leur faire perdre ce reste d'innocence, leur dernière illusion. Il souhaite simplement que tous trouvent comme lui quelques moments de paix. Face à son fils rieur ou dans les bras de sa femme il parvient parfois à retrouver un brin de sérénité. Une raison de se battre… ou plutôt une raison de vivre. Il ignore ce qu'il fera si par malheur il perd l'un d'entre eux, ou pire les deux. Enfin si, il a bien une petite idée sur la question… il ira gonfler les rangs dans l'un des cimetières déjà bien remplis.
En passant sur certains visages une pointe de tristesse et d'amertume le saisit. Le petit Joël et son cœur énorme, toujours prêt à aller au front… tombé dans les premiers. Ou encore le fier Artus, un Serdaigle qui n'a rien à envier aux rouges et or. Quelle vigueur dans ses attaques, quelle hargne, un vrai battant néanmoins capable d'une profonde sollicitude à l'égard des plus faibles. Ils l'ont enterré la semaine dernière. Sa mère n'a pas supporté le choc. De ses huit enfants et treize petits enfants il ne lui restait que lui. Son mari avait périt il y a bien longtemps, durant le premier conflit. Elle les a rejoint derrière le voile deux jours après l'enterrement de son ultime fils. Une brave femme avec un caractère assez proche de celui de Molly Weasley. Elle leur faisait de bons petits plats, pansait leurs blessures au corps au cœur et à l'âme. Elle les considérait tous, quelques soit leur âge, comme ses enfants. C'est pour cela que tout le monde l'aimait, particulièrement les orphelins. Et pour dire, Snape lui-même a parût affecté par ce décès. Le temps passant Drago développe une admiration énorme pour ceux qui, tel Severus, Arthur ou Minerva, ont connu la première guerre et parviennent encore à tenir le coup. Il ne peut pas s'imaginer dans vingt ans être dans la même situation, il craquera avant. On ne peut pas vivre si longtemps au milieu de toutes ces horreurs. Ou plutôt survivre, car on ne peut décemment qualifier de vie la sombre existence qu'ils mènent. Fichtre monde que le sien.
Poursuivant son tour d'horizon il contemple longuement Neville tentant maladroitement d'arrêter les pleurs d'un jeune premier année. Un sourire effleure ses lèvres. Si seulement son lui de 1998 savait à quel point il allait finir par apprécier le Gryffondor. Certains se sont indéniablement révélés durant les années noires. Neville, en plus d'être quelqu'un d'adorable et serviable, en tout point un excellent ami, est un combattant de premier ordre, un atout précieux pour leur camp. Drago souhaiterai que rien qu'une fois Alice et Franck reprennent suffisamment conscience du monde qui les entoure pour voir quel homme leur fils est devenu. Ils seraient si fiers de lui… tout comme sa chère grand-mère. Elle qui était toujours tellement avide de le voir prendre la relève de ses parents n'aura même pas eu ce bonheur. Elle n'a fait que l'entr'apercevoir et ce n'est déjà pas si mal… mis à part qu'elle n'a pas eu le temps de dire à son petit-fils tout le bien qu'elle pensait de lui. Cela se voyait dans ses regards mais Drago est persuadé que Neville aurait aimé l'entendre. La disparition de la vieille femme a profondément touché le dernier né des Londubat. En la perdant il a vu s'envoler les restes de son enfance. Alors voilà, Drago se sent investi d'une sorte de mission. Il veille à ce que ce satané Gryffondor sache qu'il est le digne héritier de ses parents, que les enfants le voient en héro et qu'il peut être fier de ce qu'il accomplit… toutefois il reste un Malefoy alors en général il fait passer le message par une franche accolade ou une tape dans le dos.
De Neville il passe à Drago. Son propre passé qui le contemple avec incrédulité, un brin de fierté également, mélangé avec un je ne sais quoi de dégoût. C'est étrange. Cependant il est bien placé pour savoir que ses sentiments ont toujours été plus ou moins paradoxaux. Assez rapidement il décide de se concentrer sur quelqu'un d'autre. L'image qui lui est renvoyée lui rappelle ô combien il était un enfant perdu, sans attache, sans joie, un être ivre de douleur et de rage mal contenue ne faisant confiance à personne si ce n'est à lui-même… et qu'il l'est sans doute encore aujourd'hui, malgré les années qui ont passées. À moindre mesure certes mais... Son regard dévie inexorablement, fuyant un reflet de lui-même qu'il souhaite méconnaître, oublier. Inévitablement ses yeux se portent sur Hermione, si jeune, si frêle, ne connaissant pas encore l'ampleur de la force qui l'anime. Ebauche de femme qui deviendra son seul point d'encrage, la seule certitude de sa triste vie, avec James bien sûr. Elle l'ignore encore néanmoins c'est elle seule qui a fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Sans son appui, sa confiance, son amour il n'aurait probablement jamais franchi le pas décisif… ou n'y aurait pas survécu. Une pensée le frappe avec violence, le faisant chanceler, manquant le renverser : il va peut-être la perdre... si ce n'est déjà fait. Par conséquent cela le ramène au sujet qui le préoccupe et donc à celui qui détient les réponses : Dumbledore. Etrangement ce dernier n'a pas bronché, il attend. Pour la première fois le Serpentard semble prendre conscience du chambard qu'il a provoqué. Désormais plus calme il suggère au Directeur de Poudlard :
- Peut-être pourrions nous aller ensemble à l'infirmerie et discuter de la santé de ma femme en chemin ?
- Cela me semble en effet une excellente idée Monsieur Malefoy. Vous avez produit assez de dégâts par ici. J'accepte d'excuser votre attitude suite au souci que vous paraissez nourrir à l'égard de Miss Gr… Madame Malefoy néanmoins que cela ne se reproduise plus. Agresser le personnel de l'établissement et effrayer les élèves ne vous avancera pas à grand-chose.
- J'en ai conscience mais je maintiens tout ce que j'ai pu dire. Ce n'était qu'une part de la réalité. De plus je ne suis pas l'un de vos jouets Albus. Je n'ai jamais aimé les marionnettes si vous voyez ce que j'insinue.
- Je vous comprends parfaitement. Vous êtes limpide. Si nous sommes d'accord, après vous. Je suis certains que vous n'avez pas oubliez la route.
C'est ainsi que disparaissent dans le hall attenant à la salle, Drago, James et Dumbledore. Derrière eux le chaos s'apaise progressivement sous l'action des professeurs. Les étudiants ne tardent pas à rejoindre leur salle commune où les pleurs et commentaires continueront jusque tard dans la nuit. Du côté des enseignants, ils attendent le retour d'Albus dans le bureau de celui-ci, afin d'avoir des explications tout en pestant contre le nouveau venu. Minerva Mc Gonagall est outragée par sa conduite, elle veut, comme beaucoup de ses collègues, avoir une petite "discussion" avec lui. Severus Snape quant à lui est animé de pulsions meurtrières, Sybille Trelawney ne cesse de sangloter prédisant la fin du monde et les tableaux piaillent à tout va… tout cela au son du "petit renne au nez rouge" ! Dans sa colère le directeur des Serpentard a renversé une étagère déclenchant un enchantement de Noël que personne ne parvient à stopper tandis que Peeves a condamné l'unique porte de sortie…. Deux heures plus tard les portraits ont pris la fuite alors que tous les enseignants ceux sont résignés à entendre pour ce qui paraît être la millième fois le refrain de l'entêtante chansonnette… même Severus suit le rythme de celle-ci. Affalé par terre, le regard vide, il se frappe, avec la régularité d'un métronome, la tête contre le mur.
Dans l'antre de Madame Pomfresh les choses évoluent. Lorsque Drago s'est retrouvé pour la première fois face à sa femme pâle et immobile dans ce lit immaculé il n'a pu retenir un geste de recul. Elle lui est apparut comme morte. Il s'est repris en sentant son fils, leur fils s'agiter dans ses bras afin de rejoindre sa mère. Malgré les sentiments réciproques de relative antipathie qu'il ressent à l'égard du vieux sorcier qui les a accompagné jusqu'ici leur conversation fut instructive. Après quelques hésitations il s'approche d'Hermione, écarte une mèche qui lui barre le visage et l'embrasse tendrement sur le front. La chaleur que son corps dégage finit de le rassurer. Elle est bien vivante. Il l'examine attentivement puis s'adresse à Dumbledore toujours présent dans la pièce.
- Avez-vous envisagé d'utiliser la légimencie afin de comprendre ce qu'il se passe en elle ?
- Oui, bien évidemment. Néanmoins ni le professeur Snape ni moi-même n'avons réussit à percer la barrière qui semble protéger son esprit. A chaque tentative elle nous a repoussé de manière de plus en plus violente.
- Je vois. Avec votre concours, celui de Severus et l'aide de James je devrais pouvoir y parvenir. Si mes conclusions sont exactes physiquement rien n'empêche son réveil. C'est son subconscient qui le lui interdit. Cela fait parti de certaines mesures que nous avons mis en place au fil des années. En cas de capture l'on essaye de se plonger dans une sorte de sommeil où rien ne peut nous atteindre… à part la mort bien évidement. Ce que je ne comprends pas c'est pour quelles raisons elle se serait mise dans cet état de stase alors qu'elle est en lieu sûr. Vous m'avez bien dit qu'elle s'est évanouie après son arrivée ?
- Oui, elle a eu le temps de nous observer quelques secondes avant de fermer les yeux.
- Hum. Ce n'est pas logique. En supposant que pour une raison ou une autre elle se serait crue en danger jamais elle ne se serait volontairement mise en coma sachant James sans protection. Je ne comprends pas. Il faut vraiment que j'aille lui rendre une petite visite et sonder ses pensées.
- Je comprends vos motivations mais êtes vous certain de pouvoir y arriver ? La dernière fois que nous avons fait une tentative ce pauvre Severus est resté inconscient deux jours.
- Normalement elle devrait me reconnaître et me laisser passer. Toutefois je suis inquiet, cette situation est totalement illogique donc au cas où je préfère prendre quelques précautions et avoir recours à vos talents.
- Bien évidemment nous ferons tout notre possible avec le professeur Snape pour vous aider néanmoins j'estime que c'est trop dangereux de mêler un enfant si jeune à tout cela. Je ne vois pas en quoi il pourrait être utile.
- JE VEUX MA MAMAN ! Toi t'es méchant et toi t'es nol ! Je veux ma maman ! Snif, snif. Je veux maman.
La petite voix qui s'était élevée en un cri se brisa par quelques pleurs. Les larmes roulent librement sur les joues du bout de chou qui tente vainement de se hisser sur le lit pour s'allonger tout contre elle en quête d'un peu de chaleur maternelle. Pour lui, c'était maintenant clair, Drago est "méchant" car il les a laissé et Dumbledore est "nul" car il n'a pas réussit à lui rendre sa mère. Cela fait maintenant quelques semaines qu'Hermione ne parvient plus à tenir son rôle de maman de substitution. L'illusion a fonctionné quelques mois, James avait l'impression d'être avec sa mère mais malheureusement il s'est bien souvent retrouvé face à une Hermione dépassée par les évènements et qui ne correspondait en rien aux souvenirs qu'il garde de sa "vraie" mère. Il l'avait senti dès le premier jour, c'est pour cette raison qu'il s'était tout d'abord agrippé à Drago. C'est chez lui que la marge existante entre son présent de dix-sept ans et son futur de vingt-quatre ans était, et est toujours, la plus mince. D'autant plus qu'après son petit séjour dans la cave des Malefoy, à son retour James a reconnu, au fond des yeux d'aciers, le regard de son père. C'est lui qui a, tout à la fois et de manière contradictoire, le moins et le plus évolué.
Cela tient sans doute en grande partie au fait que la préfète en chef a encore des réactions assez enfantines qu'il n'a jamais vu chez sa mère. Toutes les facettes de personnalité que lui a présenté Drago, James les avait déjà vu chez son père mais jamais il n'avait vu les nerfs de sa mère lâcher ou encore ne sachant pas où le retrouver, ne connaissant pas sa berceuse préférée. C'est ce genre de petits détails qui font que jamais James ne s'est totalement attaché à la jeune Gryffondor. Il a vu des failles chez elle qu'il n'avait jamais vu chez son futur elle. En effet Hermione n'est pas le type de femme a craquer devant son enfant ou a faire passer quoique ce soit avant sa famille. Aux yeux de James, Hermione, tout comme Drago, n'a aucune faiblesse. Et seul le Serpentard a su lui rendre cette illusion propre à l'enfance. Aujourd'hui tout va de travers pour le petit ange, Hermione ne tient plus son rôle, Hermione est toujours inanimé, pour la première fois elle l'a laissé seul, Drago parvient plus ou moins à maintenir en équilibre instable les restes de ses croyances d'enfant mais Drago l'a trahit, son père a manqué à sa promesse, son père n'est pas infaillible… ni son père ni sa mère ne le sont, rien ne va plus. Alors comme tout gamin il veut sa maman, la vraie !
Une sombre douleur vrille le regard glacé de l'homme tandis qu'il dépose son fils sur le lit et le voit sangloter en enterrant son visage dans le cou de celle qui est toute sa vie, toute leur vie.
- Albus, je ne vous demande pas de comprendre ni de me faire confiance dans l'absolu. Néanmoins je peux vous assurer que jamais je ne mettrai la vie de mon enfant en danger. Ni moi, ni Hermione. Il n'aura rien de particulier à faire si c'est ce que vous craigniez. Il est trop jeune pour ça. Je compte simplement sur sa présence. Je pense qu'elle ressentira qu'il est là, tout près d'elle, son instinct maternel prendra le dessus, elle fera tout pour ne pas le blesser et par conséquent ses tentatives pour me repousser seront moins violentes. Je serais le seul à pénétrer son esprit. Vous ne serez là que pour me communiquer un peu de vos forces. Comme vous pouvez le constater je ne suis pas au mieux de ma forme et le voyage jusqu'ici m'a en parti épuisé. Normalement dès qu'elle m'aura reconnu elle me laissera passer. Tout ira bien, j'en suis convaincu.
- Je reste quelque peu dubitatif mais je veux bien vous croire… et ce petit bonhomme à clairement besoin de sa mère. Attendez moi là, je vais chercher Severus, il doit être dans mon bureau avec les autres enseignants.
- Bien.
Sur ce Albus Dumbledore quitte l'infirmerie laissant le père et le fils en un tête à tête tendu au dessus du corps de la jeune femme.
- James ? James ? Regarde moi s'il te plait. Je te promets de te ramener ta maman. Tu m'entends ? James ? Dis quelque chose.
- Je te cois plus. T'es qu'un menteu.
- Hum. Tu n'arrives toujours pas à prononcer les "R" à ce que je constate. Ne me regarde pas si méchamment ce n'est pas grave, je faisais simplement une remarque. Comprends moi, j'ai l'impression de t'avoir quitté il y a quelques jours à peine. Pour toi cela remonte à de longues semaines mais pas pour moi.
Moment de silence, Drago quémande du regard le pardon de James… inutilement.
- Tu ne veux pas venir me faire un câlin ? Tu n'en as pas assez d'être seul ici ? Tu ne veux rien me dire d'autres ? Très bien, alors laisse moi te répondre et écoute : non, je ne suis pas un menteur James. Je t'aime, je vous aime tous les deux et j'ai fait tout mon possible pour vous. En revanche je ne suis pas parfait, personne ne l'est et j'avoue que cette fois-ci j'ai en parti échoué. Je n'aurai pas du te laisser seul ici autant de mois. Ce n'était pas prévu, j'ai fait une erreur. Pardonne moi s'il te plait.
L'enfant semble hésiter, déchiré entre son désir de tendresse, d'amour paternel et sa fierté mêlée de rancoeur. Finalement c'est cette dernière partie de lui qui emporte la manche. Il a été trop blessé par son absence, il veut le lui faire payer et lui montrer que lui aussi est un dur, qu'il n'a pas besoin de lui. La réponse tombe tranchante comme un couperet.
- Non.
Drago souffre, il se sent impuissant à soulager son fils et terriblement coupable. Néanmoins ce qui le touche le plus, ce qui le bouleverse jusqu'au tréfonds de son être c'est le regard que James lui renvoie. Il est entrain de perdre son enfant, son bébé a abandonné un peu plus d'innocence pour compenser en dureté, en froideur. Il n'a que quatre ans et Drago le voit déjà se développer de la même manière que lui-même à son âge. Il se renferme, s'isole volontairement. Refuse l'amour pour ne pas en pâtir. Non, ça ne peut pas finir comme ça. Drago va se battre jusqu'au bout pour que son fils ne grandisse pas dans le même état d'esprit que lui. Cela fait trop mal, il faut qu'il sache qu'il peut encore compter sur lui, sur sa mère, sur les autres en général. Il n'est pas seul, il ne le sera plus jamais, l'homme serre les poings et s'en fait la promesse. La voix faussement enjouée, il essaye de lui communiquer un peu d'entrain, d'intérêt, lui rappeler les bons moments.
- Ne fais pas ta tête de mule. Tu verras que tout redeviendra comme avant. On va rentrer à la maison, on jouera tous les deux, on fera des blagues à ce cher tonton Sevy, je t'emmènerai dans de folles courses en balai, Hermione te lira une histoire, elle te fera un baiser sur le front en te bordant, on ira pique niquer tous les trois. Ça te plairai non ?
- Hum.
- Waouh ! Quel progrès tu ne m'as pas répondu non. Allez souris.
- Non.
- Ok, retour à la case départ. James je te promets qu'elle va se réveiller.
- Pouve le.
- Tu veux que je te le prouve avant de me pardonner ?
- Vi. Je veux maman.
- Hum, je vois. Et bien il n'y a plus qu'à attendre leur retour et on va s'en occuper. Tu es prêt à m'aider ?
- Pou néveiller maman ?
- Oui pour réveiller maman.
- D'acco.
- Bien. Tu me sers la main pour faire la paix ?
- Non. Elle est pas néveillée.
- Hum quel fichu caractère tu as ! Je me demande de qui tu tiens ça. Certainement pas de moi.
Regard noir.
- Ok ok je n'ai rien dit. C'est fou ça, moi, ton père, je suis obligé de baisser les bras face à toi, mon gamin de quatre ans. Décidemment c'est vraiment une sale époque. Réveille toi 'mione.
A cet instant la porte de l'infirmerie s'ouvre, laissant passer le Directeur et un Severus Snape en piteux état, le regard hagard et les lèvres murmurants des paroles inaudibles… dans un premier temps.
- Quand la neige recouvre la verte Finlande, Et que les rennes traversent la lande, Le vent dans la nuit Au troupeau parle encore de lui
- Merlin ! Que s'est-il passé pour le mettre dans un état pareil ?
- On l'appelait Nez rouge Ah comme il était mignon, Le p'tit renne au nez rouge, Rouge comme un lumignon
- Une blague de Peeves je le crains.
- Son p'tit nez faisait rire Chacun s'en moquait beaucoup, On allait jusqu'à dire Qu'il aimait boire un p'tit coup.
- Qu'a-t-il encore fait ce fantôme de malheur.
- Une fée qui l'entendit Pleurer dans le noir Pour le consoler lui dit Viens au paradis ce soir.
- Oh pas grand-chose, il les a tous enfermé dans mon bureau alors que retentissait en boucle une chanson de noël… Je vous laisse deviner laquelle. Severus est le plus atteint et…
- Comme un ange Nez rouge, Tu conduiras dans le ciel Avec ton p'tit nez rouge Le chariot du père Noël.
- Allez savoir pourquoi mais je paris sur "Le petit renne au nez rouge". Merlin ! Ce n'est pas possible ! C'est de pire en pire. Combien de fois a-t-il entendu cette chanson ?
- Quand ses frères le virent d'allure si leste Suivre très digne les routes célestes. Devant ses ébats, plus d'un renne resta baba
- Je l'ignore avec exactitude mais disons au moins cinq cent fois.
- On l'appelait Nez rouge Ah comme il était mignon, Le p'tit renne au nez rouge, Rouge comme un lumignon ! MOUHAHAHAHA ROUGE COMME UN LUMIGNON ! UN LUMIGNON ! UN LUMIGNON !
- Silencio
- Ouf, merci Albus, j'apprécie cette initiative de votre part. Cela fait un bien fou quand ça s'arrête. En revanche je doute qu'il nous soit d'un grand secours.
- Oui, je pense qu'il a besoin de repos.
- Une bonne semaine ne serait pas de trop j'imagine.
- Au bas mots. Je l'ai emmené jusqu'ici pour le confier à Pompon.
- Faites donc.
Aussitôt dit aussitôt fait. Le très digne professeur de potion se retrouve en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire en chemise de nuit, attaché à un lit une poche de glace magique sur le front et un thermomètre dans le… l'infirmière tire à cet instant précis le rideau sur cette vision cauchemardesque.
- Pff. Je vais pouvoir faire chanter Severus des années avec ça… et dans tous les sens du terme. Je sens que je vais me régaler, peut-être même devrais-je révéler cette information de haute importance à Potter et Weasley. Bref passons. Etes-vous prêt Albus ? demande-t-il à nouveau sérieux.
- Tout à fait.
Lorsque enfin, après maintes tentatives épuisantes, Drago parvient à briser les barrières dressées dans l'esprit d'Hermione il se retrouve face au vide avant d'être assailli d'images et de sensations sombres. Le noir qui l'oppresse, la solitude, la peine, la douleur, la guerre, les morts… Drago hère au milieu de ce chaos en quête de sa femme. Où s'est-elle réfugiée, dans quel coin de son esprit a-t-elle trouvé abris. De longues minutes s'écoulent ou peut-être est-ce des heures, il n'a plus conscience du temps qui passe. Une seule chose l'obsède, sortir sa femme de cet enfer qu'elle a elle-même créé. C'est étrange, parfois il aperçoit comme une sorte de luminosité, un souffle de chaleur et dès qu'il s'en approche tout disparaît.
Soudain il comprend qu'il y a quelque chose d'autre de tapi dans l'ombre. Elle rode et attaque toute parcelle de lumière dès que celle-ci apparaît. Alors il se met en chasse, il inverse les rôles, c'est lui qui rode, c'est lui qui traque, et ce jusqu'au bout de ses forces, jusqu'à ce qu'il la coince, la chose, dans un recoin des souvenirs d'Hermione. La chose prend forme, la chose a un nom, la chose est le produit d'un odieux et barbare sortilège de magie noire, probablement l'œuvre de Bellatrix Lestranges. Pas étonnant qu'Hermione se soit effondrée, elle s'est battue tant qu'elle a pu contre le mal qui l'envahissait mais lorsqu'elle a su son fils en sécurité elle a rendu les armes. Comptant sur lui pour venir la sortir de là. Lui qui a mis plus de sept mois à venir, sept mois qu'elle survit ainsi. Est-ce qu'il n'est pas trop tard ? Est-ce qu'elle aura encore l'énergie de se battre avec lui, la force de trouver l'espoir qui lui fait cruellement défaut en ce moment ? Drago veut y croire. Il ne peut pas la perdre ainsi, et puis il a promis à James, il n'a pas le droit d'échouer.
Enfin la bête tombe, elle est affaiblie, c'est à Hermione de terminer le travail, il n'y a qu'elle qui peut bannir la chose. Alors Drago se concentre sur tous les souvenirs heureux qu'ils ont en commun et les lui envoie. Ceux sont des vagues de chaleur, de tendresse et d'amour qui se déversent en Hermione. La lumière revient, il fait bon, il fait chaud néanmoins Drago est inquiet, une petite part d'ombre subsiste, suffisamment pour que la créature réapparaisse, et lui est si lasse, il ignore s'il aura encore longtemps la vitalité nécessaire pour garder le contact alors il mise toutes ses dernières cartes sur James. Il va au bout de lui-même afin de permettre à son fils d'entrer même brièvement en contact avec sa mère. Et c'est le déclic. Son enfant a besoin d'elle, il est là, il l'attend, ils l'attendent tous deux. Elle se bat avec toute la fougue qui la caractérise, la lionne qui est en elle rugit. Avant de se sentir partir Drago a tout juste le temps de voir une lumière éclatante régner dans l'esprit d'Hermione et au milieu de celle-ci un sourire.
"Elle est sauve." C'est sur cette dernière pensée que le jeune homme plonge dans le néant tandis que son épouse s'éveille.
Hésitante Hermione ouvre péniblement les yeux. La première chose qu'elle voit c'est le regard brillant de son fils qui l'étreint puissamment en murmurant au creux de son oreille "maman je t'aime". Petit à petit son univers s'élargit. Elle se redresse, berce son enfant et observe les lieux. Son regard se pose sur Albus Dumbledore. Il respire difficilement paraissant éreinté. Les traits tirés il lui adresse un signe de tête de bienvenu tout en s'asseyant péniblement sur une chaise. Elle se dégage la gorge voulant parler. Mais après ces longs mois de silence seul un marmonnement incompréhensible franchit ses lèvres. Au bout de quelques tentatives c'est la bonne.
- James.
- Maman !
- Je suis là mon bébé. Je suis là. Tout va bien maintenant.
- T'as plo mal ?
- Je n'avais pas mal rassure toi, j'étais juste très très fatiguée.
- C'est vai ?
- Oui, mais maintenant que j'ai bien dormi il n'y a plus de problème alors ne t'inquiètes pas d'accord ?
- Vi.
- Il faut aller chercher Pompon pour papy Albus. Tu veux bien t'en occuper s'il te plait.
- NON ! Je veux pas te laisser.
- Promis je n'irai nulle part. Quand tu reviendras je serais toujours là. Albus a besoin d'aide tu vois. Et moi je ne peux pas encore me lever.
- T'as mal alos ?
- Non mais ça fait sans doute quelques semaines que je n'ai pas marché. Vas y s'il te plait James. Soit un gentil garçon.
- Tu pati a pas ?
- Non, promis.
- D'acco.
Péniblement l'enfant descend du lit et se faisant heurte un corps. Tout à la joie de retrouver sa mère il en avait oublié son père.
- Maman ?
- Je ne partirai pas James promis. Va maintenant.
- C'est pas ça.
- Qu'est ce qu'il y a alors ?
- Il dot aussi papa ?
- Hein ?
- Bah vi, il bouge plos. Il dot comme toi avant ?
Elle ne comprend rien à ce que lui dit son fils puis elle prend conscience qu'elle ne voit pas Drago alors qu'elle est persuadée que c'est lui qui est venu la sortir de l'enfer dans lequel elle était plongée. Difficilement elle se tourne sur le côté de manière à voir ce que fixe leur bambin. Son cœur se serre tandis que la panique l'envahit. Drago, son mari, gît au sol dans une posture loin d'être naturelle. Elle distingue pour la première fois son visage plus pâle qu'à l'accoutumé et son torse zébré de rouge. Une tâche sombre s'élargit sur sa cuisse ainsi qu'une autre à l'arrière de son crâne. Il semble avoir percuté un objet pendant sa chute. Le souffle court elle se contrôle et c'est d'une voix ferme dénuée de peur qu'elle s'adresse à James. Il est hors de question qu'elle lui transmette l'angoisse qui la ronge.
- Oui, papa est fatigué. Il se repose mais maintenant il faut que tu ailles chercher Pompon.
- Pouquoi il dot pa te ?
- Rhem, il était vraiment épuisé alors il s'est endormi par terre voilà tout. Mais ce n'est pas un endroit pour dormir donc il faut que tu ailles chercher Pompon pour qu'elle le mette au lit.
- Je vais le néveiller si to veux.
- NON ! Euh je veux dire, non, laisse le se reposer. Si tu veux me faire plaisir court vite chercher Pompon.
- D'acco.
Et le voilà qui s'élance tout joyeux d'avoir retrouvé sa maman, et surtout pressé de pouvoir se blottir à nouveau contre elle, chercher l'infirmière.
Une semaine plus tard Hermione et Drago se dirigent main dans la main, James courrant devant eux jusqu'au bord du lac, près de leur arbre. Ils ont énormément discuté mais pour eux toute cette situation est étrange. L'un comme l'autre ont l'impression de s'être quittés il y a relativement peu de temps. Pour Drago il s'est écoulé trois semaines entre le départ de sa famille et sa propre arrivée. Pour Hermione qui était inconsciente, le temps a passé différemment, elle a été terriblement surprise, choquée en apprenant la durée de son coma qu'elle imaginait bien plus courte. Ça l'était dans ses souvenirs… dans leurs souvenirs. Voilà une nouvelle preuve que le temps n'est pas immuable. Le moindre changement en entraîne un autre et ainsi de suite, résultat, c'est toute une foule de modifications même minimes qui survient. En effet pour Hermione et Drago leur passé était différent. Ils ont connu l'arrivée de James lors de leur dernière année d'étude mais il n'était resté que quelques semaines, et sa mère bien que blessée était consciente. C'est elle qui les avait amené à reconsidérer leur relation. Ils s'attendaient donc à revivre la même chose mais non, certains évènements ont dû changer lors de leur départ et en voilà les conséquences. Ils espèrent maintenant que la présence aussi longue de leur fils à cette époque ne provoquera pas de catastrophe à leur retour chez eux. Ils savent déjà que, dès l'instant où ils reprendront pied en 2004 une nuée de nouveaux souvenirs vont les assaillir, se mêlant à ceux qu'ils ont déjà et leur montrant la vie qu'ils ont eue en tenant compte des nombreux changements survenus. (1) Au final seul James a vécu ces sept longs mois de séparation et en souffre. Le Serpentard est encore un peu faible, il lui faudra attendre avant de pouvoir les renvoyer tous trois à leur époque. Bien qu'il ne faille pas trop traîner pour éviter que l'un d'eux ne commence à être atteint par des troubles spatiotemporels. James n'existe pas encore, il ne risque rien et tant qu'Hermione était évanouie, quelque part en dehors du monde, elle était également hors de danger. Malheureusement ce n'est plus le cas. Ils leur restent au maximum un mois avant que les choses ne se gâtent. Cette échéance ne les empêche pas de rattraper le temps perdu : ils parlent, s'embrassent, s'aiment, profitent de la vie qui s'offre à eux, cet interlude de paix… auprès de leur fils.
Ce dernier a entièrement pardonné à son père depuis qu'Hermione lui a expliqué que c'est lui qui les a envoyé ici. Que le regard bleu qui l'avait transpercé au milieu de la masse des mangemorts qui les encerclaient lui appartenait. Lui qui avait puisé dans ses forces pour les mettre en sécurité alors qu'il dévoilait sa présence à tous les serviteurs du mage noir qui l'entouraient. (cf la scène du prologue) Ils ont donc actuellement d'autres problèmes en têtes. Premièrement Hermione s'est inquiétée des évènements qui se sont produits chez eux durant son absence, à commencer par : comment Drago s'en est-il sorti après les avoir téléportés dans le passé. Puis, elle a été très attristée en apprenant la mort de beaucoup des leurs mais ravie des avancées réalisées par Snape dans une potion complexe sur laquelle ils travaillaient tous deux, en collaboration avec Neville pour les plantes, depuis de longues semaines. Un progrès aussi minime soit-il reste un progrès. Par la suite elle s'est enquise de cette époque ci. Réalisant les problèmes qui règnent entre son passé et celui de Drago elle a décidé qu'il fallait leur donner un petit coup de pouce. Aujourd'hui elle a décrété qu'elle persuaderait son mari de l'aider à jouer les cupidons.
- Dray ?
- Hum.
- Tu ne trouves pas qu'il existe des tensions entre nos autres nous ?
- Peut-être.
- Je me disais que l'on pourrait leur parler tu ne crois pas ?
- Hum hum
- Tu m'écoutes ?
- Hum hum.
- Dray ?
- Hum hum.
- Arrêtes de lorgner dans mon décolleter et ôte ta main de ma cuisse !
- Pourquoi ? Tu aimes ça habituellement.
- J'ai dit ôte ta main et non pas remplace là par tes lèvres ! Je te rappelle que James n'est pas très loin.
- Mais non il joue là bas.
- Drago ne m'oblige pas à employer les grands moyens.
- Pff tu n'es vraiment pas joueuse.
- Arrête de bouder et de faire ton gamin. Je te parlais sérieusement. Il faut qu'on fasse quelque chose pour eux.
- J'y gagne quoi ?
- Moi… et James. Je te signale que si nos passés restent ainsi dès que nous retournerons à notre époque tout risque d'être modifié. Plus de mariage, plus de nuits de luxures et plus d'enfant.
- Je sais je sais mais j'ai horreur de jouer les marieur.
- Je ne te demande pas d'aimer ça.
- Grrrr
- En revanche je peux te promettre que tu apprécieras ta récompense de ce soir si tu réussis à convaincre ton passé d'être moins… moins toi.
Ce faisant le regard aguicheur elle caresse d'une main le torse de son mari descendant progressivement jusqu'à son entre jambe tandis qu'elle se penche en avant lui offrant une vue plongeante sur sa poitrine libre de tout soutien gorge. S'humidifiant les lèvres elle s'empare de la main de Drago qui reposait à nouveau sur sa cuisse et la glisse sous sa robe jusqu'à l'orée de son intimité. Sentant qu'elle a éveillé l'attention du Serpentard elle l'incite à répondre. C'est un "d'accord" extrêmement roque qui lui indique qu'elle a gagné la partie. La seconde qui suit elle est debout le regard moqueur.
- Hey. Reviens ! Tu m'as promis une nuit de luxure !
- Non mon cher. J'ai dit après que tout ça soit réglé, pas avant... et il fait encore jour.
- Tu as vraiment tout d'une Serpentard tu sais ça ?
- Tout comme Ginny. Il faut croire que vous, les hommes, vous aimez ça… ou tout du moins certains d'entre vous.
- Tu t'en vas ?
- Oui, autant s'y mettre tout de suite.
- Mouais.
- Ouh cache ton enthousiasme surtout. Ça te dérange si j'emmène James ?
- Non.
- James ! Viens vite on y va.
- Vi.
- Quant à toi Dray tu sais ce qu'il te reste à faire.
- Oui, oui ça va. J'irai dans quelques minutes. Je veux jouir un peu du calme environnant. Ça fait tellement d'années que je n'ai pas eu l'occasion de venir seul ici.
- Je sais. Amuse toi bien mon cœur.
- Auvoi papa.
- A tout à l'heure crapule…. Evite d'embêter Severus ! Ce n'est pas très sympathique de chanter "le petit renne au nez rouge" chaque fois que tu le vois.
- Non mais c'est amosant. A chaque fois il se tape la tête contre le mo ou son boreau.
Drago retient difficilement un rire tandis qu'il lui répond.
- On prononce mur et bureau James. Maintenant dis moi que tu ne le feras plus.
- Même un peu ?
- Même un peu… et tu lui diras gentiment bonjour la prochaine fois que tu le croises.
- Bon d'acco… mais t'es pas dole.
Boudeur et shootant dans l'herbe le bout de chou s'éloigne en compagnie de sa mère qui adresse un dernier sourire amoureux à son homme doublé d'un clin d'œil prometteur. Drago secoue la tête avec amusement. Cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas pu profiter ainsi d'une journée, sans avoir à se préoccuper du danger constant qu'ils encourent. Il savoure le simple fait de pouvoir rester à l'air libre exposé à la caresse du soleil sans besoin de se cacher ou de se battre. Allongé dans l'herbe, les bras croisés sous la tête, il s'accorde quelques moments de rêverie. Il sait qu'aucun étudiant n'osera venir le déranger. Il les a pour ainsi dire tous traumatisés le premier jour. Parfois il y a du bon à s'appeler Drago Malefoy… ne reste plus qu'à en convaincre son passé !
Hermione avance sereinement vers le logement des préfets en chef. Elle sait qu'à cette heure elle a de fortes chances d'y trouver la Gryffondor. Elle hésite un instant. Doit-elle avant cela confier James à quelqu'un d'autre ? Elle n'est pas sans ignorer que son moi passé accepte mal son retour à elle. En effet depuis son réveil son fils ne dort plus dans la chambre de la jeune femme et reste les trois quarts de son temps avec ses parents légitimes. Finalement elle décide de l'emmener, Hermione sera probablement plus détendue pour discuter en le voyant jouer dans un coin.
- Tu seras sage et gentil avec elle d'accord ?
- Vi. Et pis je l'aime bien moi.
- Oui, ça je le sais mais pas elle, il faudra le lui dire.
- Pouquoi elle le sait pas ?
- Hum c'est difficile à expliquer. Elle t'aime beaucoup beaucoup et s'était habituée à toujours t'avoir avec elle. Maintenant qu'elle te voit moins elle est triste.
- Je veux pas qu'elle est tiste.
- Je sais bonhomme. Ne t'inquiète pas tout ira bien.
-Je peux lui fai un dessin ?
- C'est une excellente idée elle sera très contente…. Aie.
- Quoi ?
- On ne dis pas quoi. Bref passons. Il y a Severus qui arrive en face. On va être obligé de le croiser. Il n'a pas l'air ravi de nous voir. Merlin on ne se demande même plus pourquoi.
- Padon.
- C'est du passé n'en parlons plus. Mais tu te souviens de ce que tu as promis à ton père. Pas de chanson et tu lui dis bonjour avec un joli sourire.
- Mouis.
- Je n'aime pas beaucoup quand tu as ce petit air là. On y est. Silence.
Encore dix pas et voilà, le moment fatidique est arrivé. Le ténébreux professeur les assassine littéralement du regard.
- Bonjour Severus. Agréable journée n'est ce pas ?
Seul un grognement lui répond tandis que, d'une pression de la main elle incite James à tenir parole. L'enfant affiche son plus grand sourire, comme promis, et, une lueur malicieuse dans les yeux, articule haut et fort :
- Salo !
Un rugissement bestial résonne dans le couloir alors que, les yeux exorbités, les cheveux fous, la bave aux lèvres, l'interpellé se répand en injures de toutes sortes. Il postillonne à tout va, baguette sortie et la main tremblante de rage. Hermione se met devant son fils afin de le protéger d'une éventuelle attaque… et accessoirement de la pluie peu ragoûtante qui s'échappe de la bouche écumante du sorcier. Hésitant entre le rire et le désespoir elle murmure pour elle-même : "Merlin ce petit monstre aura ma peau… ou plutôt celle de Severus." Elevant la voix de manière à pouvoir se faire entendre… et couvrir les "salo" répétitifs de James qui poursuit inlassablement… sur l'air d'une certaine chansonnette qui plus est, elle tente de le raisonner.N'arrivant à rien par la méthode adulte, responsable et logique, elle décide d'en employer une autre, toute personnelle, qu'elle a mise au point voilà quelques années, peu de temps après son union avec Drago. Elle comprend son fils, il est tellement drôle de se jouer de Severus… elle ne peut résister, elle craque et décide de le pousser à bout. Cela sera d'autant plus facile que ce Snape là n'a aucune idée de ce qui l'attend contrairement à son lui futur qui y est maintenant préparé.
- Sevy, Sevy voyons. Il ne faut pas te mettre dans un tel état.
- SEVY ? SEVY ! Espèce de déchet de la nature pour qui vous prenez vous pour oser m'appeler ainsi et me tutoyer alors que votre bâtard vient tout juste de m'insulter ouvertement !
- Tu sais ce que l'on dit dans le monde moldu Sevy ? Il n'y a que la vérité qui blesse.
- JE VAIS V…
- Tut tut tut Sevychou. Il n'a même pas voulu te manquer de respect en plus. Ce n'est pas "salop" qu'il a voulu dire mais "salut". James a encore quelques problèmes de prononciations. Il ne sait pas formuler les "'r" et remplace le son "u" par le "o". Ce n'est qu'un malentendu… mon chou.
Incapable de répondre, totalement désarmé, au bord de l'apoplexie et sans voix le terrible professeur Severus Snape recule jusqu'au moment fatidique où il se retrouve accolé au mur. En effet tandis qu'elle s'adressait à lui d'une voix suave et sensuelle elle s'est rapprochée jusqu'à se coller contre son corps. Le regard brûlant elle lui caresse la joue avec ce qui paraît être de la tendresse.
- M… Miss… Miss Gran… Miss Granger! Miss Granger! MISS GRANGER! MISS GRANGERRRRR!
Au fur et à mesure ses hurlements grimpent dans les aigusalors que, proche de la panique, il cherche comment se sortir de ce mauvais pas. Cela fait de si longues années que personnes n'a agit ainsi avec lui que ça lui fait perdre tous ses moyens. Histoire de l'achever, Hermione plante malicieusement un baiser sur la joue devenue rose du maître des potions. Puis elle se saisit de la main de James et l'entraîne dans son sillage. L'enfant profite du dos tourné de sa mère pour asséner un violent coup de pied dans le tibia de la chauve souris des cachots… c'est juste pour "venger" son père. Il n'y a bien évidement pris aucun plaisir personnel comme en témoigne le large sourire qui éclaire les traits du diablotin. L'enseignant, totalement hébété, ne semble même pas s'apercevoir du coup qu'il vient de recevoir. Il les laisse partir sans réagir, une main le long de son corps tenant sa baguette abaissée et l'autre caressant, incrédule,l'endroit précis où l'espiègle jeune femme lui a déposé un baiser.
Dès l'angle du couloir atteint Hermione rit aux éclats. A force de travailler au contact de ce drôle de personnage elle s'est attachée à l'homme. Elle adore le taquiner un peu, jouant de sa meilleure arme contre lui… sa féminité ! Et cela avec l'accord de Drago qui s'amuse beaucoup de voir son parrain rosir, bégayer, détourner les yeux etc. Avec le temps toutefois il se contrôle de mieux en mieux, et comme Hermione ne veut pas pousser le bouchon trop loin, notamment parce qu'elle aime son mari et par conséquent n'est pas prête à faire certaine chose, l'amusement s'atténue avec les années. Aussi quel plaisir de retrouver les réactions de sa proie comme au premier jour. C'est donc d'excellente humeur qu'elle frappe à la porte des préfets en chef.
- Oui ?
- Hermione, c'est moi, enfin toi… Tu m'auras comprise. Je suis avec James je peux entrer ?
Bref moment de silence. Enfin la porte s'ouvre, James connaissant son rôle, les voici pour la première fois face à face toutes les deux sans personne autour pour les interrompre.
°°°
(1) J'ignore si cette explication à propos des souvenirs nouveaux qu'ils vont acquérir est très claire alors disons que si certaines d'entre vous connaissent la série "destins croisés" c'est un peu le même principe. Ils changent le passé résultat le futur est également différent et c'est en "sautant" dans celui-ci que les souvenirs de la nouvelle vie qu'ils ont vécu leurs reviennent. C'est ce que j'ai trouvé de plus proche à ma vision des choses. Différences d'avec la série, les changements ne seront pas forcément tous très énormes et surtout ils gardent en mémoire des bribes de leurs premiers passés. Ils comprennent et connaissent les nouveautés tout en ayant conscience que justement ce sont des nouveautés. Je ne suis pas certaine que ce soit beaucoup plus clair mais bon posez moi des questions si vous avec des soucis de compréhension, je tacherai d'y répondre.
Mon 'tit blabla de la fin : Ouf, ce fut un peu laborieux mais bon il est fini et pour une fois ça ne m'a pas pris trop de temps. J'espère que personne ne sera déçu ou choqué par certains passages de ce chapitre. J'ai quelques sombres moments actuellement dans ma vie personnelle (j'ai assisté il y a peu à l'enterrement d'un proche et vient d'apprendre le décès d'un deuxième, franchement deux en moins de trois semaines ça secoue un peu) et par conséquent j'utilise ma fic comme exutoire. J'avais besoin de m'amuser un peu d'où quelques passages qui peut-être n'avaient pas leur place ici mais qui, moi, m'ont considérablement détendu. Ainsi pour moi qui adore le couple HGSS (avec une Hermione majeur je précise et si possible plus élève à Poudlard) je n'ai pu m'empêcher de leur réserver une petite scène. Navrée pour ceux qui ne supportent pas. En fait ce que je dis est un peu vrai pour tout ce qui touche à ce pauvre Severus que je n'ai pas épargné dans ce chapitre… que voulez vous j'en avais besoin. J'espère que vous me pardonnerez cela et que vous aurez tout de même apprécié ce long chapitre… à vrai dire il est même un peu trop long (15 pages environ), j'ai failli le couper en deux au niveau de ""Elle est sauve." C'est sur cette dernière pensée que le jeune homme plonge dans le néant tandis que son épouse s'éveille." mais j'avoue, j'ai eu la flemme et je me suis dit que vous n'apprécieriez peut-être pas un nouveau cliffhanger ressemblant un peu à la fin du chapitre précédent (miki part se cacher) Allez je vais répondre à toutes vos reviews qui me vont toujours droit au cœur, merci à tous… à toutes
Petit rappel de la fameuse chanson pour ceux que ça intéresse :
Le petit renne au nez rouge
Quand la neige recouvre la verte Finlande,
Et que les rennes traversent la lande,
Le vent dans la nuit
Au troupeau parle encore de lui.
On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon
Son p'tit nez faisait rire
Chacun s'en moquait beaucoup,
On allait jusqu'à dire
Qu'il aimait boire un p'tit coup.
Une fée qui l'entendit
Pleurer dans le noir
Pour le consoler lui dit
Viens au paradis ce soir.
Comme un ange Nez rouge,
Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p'tit nez rouge
Le chariot du père Noël.
Quand ses frères le virent d'allure si leste
Suivre très digne les routes célestes.
Devant ses ébats, plus d'un renne resta baba.
On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon
Maintenant qu'il entraîne
Son char à travers les cieux,
C'est lui le roi des rennes
Et son nez fait des envieux.
Vous fillettes et garçons
Pour la grande nuit,
Si vous savez vos leçons
Dès que sonnera minuit.
Ce petit point qui bouge
Ainsi qu'une étoile au ciel,
C'est le nez de Nez rouge
Annonçant le père Noël.
Réponses aux reviews : Il y en a tout de même 30 ! C'est mon "meilleur score" lol Vive Elaviel ! Je te remercie miss caféinequi exausse les voeux En tout cas Merci beaucoup à toutes (tous) c'est vraiment gentil et agréable. En plus je viens de passer la barre des 300 (miki contente)
Draco-tu-es-a-moi :héhé je me doutais bien que l'arrivée de Drago 2004 plairait. Pour la remise en couple des versions 1997… wait and see ! A bientôt
Marion-moune :Merci ! Je suis heureuse que ça t'es plu dans l'ensemble… et navrée pour le cafouillage d'Hermione mais bon elle a que 17, 18 ans elle ne peut pas être la mère parfaite… d'ailleurs je doute que qui que ce soit puisse prétendre l'être. C'était une scène qui me semblait nécessaire. J'espère que ce chapitre t'aura été aussi agréable. Biz
Ayuluna : Ma bêta d'amour à moi Alors vi je sais que tu adores le chap précédent… en fait tu me donnes l'impression de tous les aimer… est-ce que ce serait bon signe ? Pour msn c'est pas grave m'enfin c'est triste on ne s'y voit quasiment plus maintenant, snif. Allez gros bisous… et merci encore pour le boulot formidable que tu accomplis pour moi.
Marilla-chan :Oups désolée je t'offre un paquet de mouchoir pour me faire pardonner ? Allez tu as vu je suis pas si méchante la suite ne s'est pas fait trop attendre pour une fois. Bisou
Estelle01 : Hello, et merci beaucoup pour le petit mot. J'espère que ce chapitre t'aura également plu. Kiss
Lyane :Ta review m'a touché et bien amusé aussi. (Ils risquent de hurler à l'exploitation injuste des innocents ouvrages de magie par des folles hystériques de l'apprentissage) lol Pour ce qui est du réveil d'Hermione tu as ta réponse quant à ce qui concerne Dray 2004 et Dray 1997 c'est pour dans deux chapitres. Donc pas le prochain mais celui qui suit. Enfin si je respecte ce que j'ai initialement prévu. Merci encore, bisou.
El diablo : ça c'est du pseudo ! Pour ce qui est de l'arrivée… j'avoue avoir pensé à Snape (c'est un des mes personnages préférés pour ne pas dire mon personnage préféré) j'avais même tout un scénario délirant dans ma tête (à vrai dire j'en ai un pour quasi chaque chapitre, c'est pathétique) mais si je l'avais fait je crois que je me serais fait littéralement lynché lol Alors voilà comme je ne peux pas en faire un héro torturé dans cette fic à la place je le prend comme victime number one et je le maltraite. J'espère que tu ne m'en voudras pas. Bye
Daccs :Je suis également contente de l'avoir reçue… ainsi que celle-ci. J'espère que tu auras encore un tel enthousiasme pour ma fic. Biz
Yukito :Tu remercieras ta petite sœur pour moi J'ignore si elle me review sous un pseudo donc je ne peux pas le faire moi-même mais bon merci à la petite sœur de Yukito. Je suis contente que ça te plaise, que ça vous plaise. Pour ce qui est de mes fins soit disant sadique… j'avoue c'est un de mes petits plaisirs en tant qu'auteur lol En revanche quand je suis lectrice ça m'énerve à un point ! Bref je comprends ta réclamation et m'excuse de ne pas vraiment changer mes habitudes en ce domaine. L'attente n'aura pas été trop longue pour la suite et en plus ce chapitre n'est pas petit donc c'est un bon point pour moi ça non ? Bisou
Virg05 : Non pas la torture s'il te plait ! mdr Je ne suis pas méchante la suite est là alors faut pas me taper d'accord ? Biz
Papouz :Merci pour cette superbe review. C'est très flatteur. (miki entreprend la danse de la victoire) Plus sérieusement je suis vraiment ravie que ma fic remporte un tel succès auprès de toi. J'écris pour mon plaisir certes mais également pour le votre à vous tous qui me lisez donc je suis toujours contente quand cela vous plait vraiment. Si tu savais combien on me les a réclamé les paroles de James et l'arrivée de Drago, j'étais bien obligée de finir par m'exécuter sous peine de risquer d'abominables tortures lol Pour ce qui est de la séparation et de la possibilité de Lucius comme père, c'est mon côté sadique qui se manifestait et j'avoue que ça me plait bien niark niark niark. Rassure toi tu ne m'as absolument pas ennuyer, bien au contraire. Ce genre de review redonne un coup de fouet et m'aide à m'atteler plus rapidement à la rédaction du chapitre suivant… qui je l'espère ne t'aura pas déçu. Bisou
Miss.S.Black :Et oui beau gosse est dans la place mais tous aux abris il n'est pas de super bonne humeur Pour la coupe au milieu de ce passage, navrée j'ai pas pu m'en empêcher. En revanche pour une fois je n'ai pas mis trop trop de temps entre mes deux mises à jour, donc comme tu le vois je ne suis pas une grande méchante. Biz
Miss Malefoy : Mdr j'ai adoré ta review, merci. Alors pour la rapidité je pense que tu peux être heureuse, à peine un mois entre deux updates depuis quelque temps ça ne se voyait plus Ensuite oui, tu as raison ma fic sent la fin, je dirais encore 3 chapitres après celui-là, en comptant l'épilogue. J'espère la finir de manière satisfaisante, c'est une des raisons pour lesquelles je ne veux pas trop me presser, je préfère prendre mon temps et finir cette fic qui m'a déjà pris plus d'un an de ma vie par quelque chose de qualité… enfin essayer. Tu souhaites ne pas avoir une impression de non fin sur cette fic et en fait je peux t'avouer que même si le passage qui clôturera cette fic laisse une fin ouverte (il est déjà dans mon esprit depuis le tout début de cette fic) permettant à votre imagination de poursuivre (voire à moi-même avec une seconde fic se situant… bref peut importe j'aurai deux possibilités mais j'en reparlerai le moment venu. Et même si je poursuis un jour je pense que ce ne sera pas tout de suite, le temps de me remettre de cette fic et de voir niveau étude où j'en suis) bref la fic aura tout de même une fin, fin. Pas celle que vous espérerez peut-être, ça je l'ignore mais bon ce sera bien une fin ! Je ne suis pas certaine d'avoir été très claire là. Ensuite non je ne joue pas la fausse modeste, je t'assure que quand je dis ça je le pense, j'imagine que c'est du à un certain manque de confiance en moi et mes "talents" d'auteur. Bref maintenant je ne le dirais plus vu qu'à chaque fois j'ai tord lol Ah une dernière chose, contente que mon délire harry/dray t'es amusé, j'avais un peu peur de la réaction de certain(e)s… comme ici avec Hermy et Sevy. (miki se prépare à recevoir les coups) Gros bisou et j'ai hâte de lire ta review (non non je ne quémande pas… ok peut-être un peu, mais c'est pas moi c'est tout la faute à James, il m'a piqué le clavier ! Comment ça c'est pas vrai ? Mais euh je pars bouder nah )
Nanon : Hello ! Je suis heureuse que ma fic te plaise, en espérant que ça continue Pour James oui mon petit amour à un certain succès, c'est un futur briseur de cœur je le crains. Et vis-à-vis de Severus, que veux tu cet enfant l'adore, c'est ça victime favorite… et accessoirement la mienne… avec Ron mais bon Ron j'ai envie de le taper c'est pas ma faute. Biz
BoudahMIM :Youpi ! ça c'est à peu près ma réaction quand j'ai vu de qui était la review En revanche je suis navrée que par ma faute ton frère s'imagine des choses étranges sur ta santé mentale… en fait non je ne le suis pas du tout mais ma môman m'a appris à être poli lol En tout cas merci pour le com sur ce chapitre.. et d'avoir cité le chap 7 parce que grâce à toi j'ai été le relire et je me suis étonnée moi-même (j'ai même aimé mon titre, c'est un miracle). C'est le premier chapitre que je relis depuis quelques temps sans le trouver pitoyable. Bon ok pitoyable j'exagère mais jusqu'à présent quand je me relisais je ne trouvais pas ça transcendant, d'ailleurs j'avais arrêté de relire mes débuts. Bref je relirais entièrement cette fic lorsque j'y mettrai un point final. Ma discussion riry/dray j'avoue ça me détendais de les mettre dans cette situation et de faire un clin d'œil aux liseurs de ce couple slash. Pour les insultes je plaide coupable, j'avais pas d'inspiration (j'en ai utilisé bon nombre dans ma dernière fic sevmione) et puis c'était pas la partie de la conversation qui m'intéressait le plus, je reprendrai sans doute ça un de ces jours. D'ailleurs ça risque d'être mon problème pour quelque temps, je ne suis pas vraiment d'humeur aux insultes vue les évènements survenus dans ma famille récemment. Désolée, j'espère que ça ne gâche pas trop le plaisir de la lecture. Bonne année à toi aussi (moi je suis surchargée et j'ai un prof sadique qui a par exemple collé 13 élèves en 3 jours pour des raisons aussi futile que : "j'avais dit que le poids devait être en rouge pourquoi il est en bleu ? Vous êtes trop nuls pour comprendre ça ? C'est du foutage de gueule ! Collé !" Tu vois le genre). Bisous.
Elaviel Tini : Ouh la ça c'est de la review version roman ! J'adore Rhem pour mes erreurs lors des updates navrée, je sais c'est catastrophique, mais si tu voyais le temps que ça me prend en plus. C'est depuis qu'ils ont changé le système, ça me plaît pas, faut pas changer comme ça mes petites habitudes. Bon ok l'excuse est pitoyable --' j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. Mais dis toi que si tu vois deux updates c'est une erreur de ma part, il n'y aura jamais deux chapitres d'une même fic publié le même jour. Tu me rassures pour le com sur mon chapitre, merci. Et désolée pour le harry/drago, j'en avais envie mais je me doutais que ça ne plairait pas à tout le monde… comme le léger sevmione dans ce chapitre. Je ne peux pas m'empêcher, la fin de ma fic arrivant, de faire des clins d'oeils à certains autres couples. J'espère que ça ne gâchera pas trop ta lecture. Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un considère l'arrivée de Drago comme nuisible à la reprise de la relation draymione. Et pis James il retrouve son papa, c'est plutôt bon pour lui ça non ? Mais si tu fais allusion à ça conception… je te laisse découvrir l'évolution des personnages induite par l'arrivée de Dray et le réveil de Mione dans les prochains chapitres. En revanche j'ai bien aimé ton analyse du comportement d'Hermione… tu es douée… et moi faudra vraiment que je lise ta fic, tu m'intrigues. Ensuite pour ce qui est du rappel que tu n'as pas eu besoin de faire (bien qu'il m'aurait ravi… une review en plus chouette, en plus pour avoir la suite re chouette, c'est du gentil ) c'est l'impatience silencieuse que j'ai entendu. Si si elle était tellement forte que ça ma réveillé ! Bon ok peut-être pas mais disons que j'essaye de ne pas faire trop durer l'attente entre deux chapitres (j'ai horreur de ça quand je lis une fic que j'aime et que bang trois mois d'attente entre chaque chapitre) alors quand ça commence à devenir très long je me fous un coup de pied aux fesses et me pose devant le clavier. Tu vois je pense à vous Pour ce qui est de la relecture des chaps, grâce à BoudahMIM qui m'a cité son chapitre préféré et bien je me suis étonnée moi-même à apprécier un chapitre assez ancien de ma fic, comme quoi faut pas désespérer. Pour répondre à ta question : oui j'ai lu hp6 dès sa sortie anglaise… et ma foi c'est pas mon préféré. Il y a trop de minauderie à mon goût. On se croirait dans les feux de l'amour. Franchement il y en a plein qui meurt, la guerre est lancée et Harry préfère arrêté le club (tu sais l'armée de Dumby), ne pas apprendre les sorts muets (désolée je ne sais pas comment ça a été traduit en français étant donné que je n'ai lu que la vo) tout ça pour flirter avec Ginny. Je suis d'accord pour un peu mais de là à mettre des chapitres entiers sur les différents couples faut pas exagérer ! En plus le ron mione se précise et j'ai une sainte horreur de ce couple ! La mort de Dumby ne m'étonne pas, c'était couru d'avance (dans tous les bouquins le vieux guide barbu fini toujours par mourir de préférence devant le disciple qui se doit de pousser un merveilleux et très original : noooooooon ! Il n'y a qu'à voir stars wars, pauvre obiwan, le seigneur des anneaux et autres du genre. M'enfin ils finissent tous par réapparaître d'une manière ou d'une autre, je sens bien dans le tome 7 Harry recevoir un message de Dumby, ou un indice ou une connerie de ce genre, manquerai plus qu'il réapparaisse sous forme de fantôme et ce serait le bouquet !). En revanche selon la manière dont JKR traitera le cas de Snape dans le dernier tome elle pourra peut-être malgré le désastreux Ron Hermione (cette pauvre fille méritait mieux) –quoique je me prend à rêver de la mort du meilleur ami du héro (c'est régulièrement le cas) qui pour une fois serait un cliché qui me comblerait - bref je disais que selon ce qu'elle fait de Severus elle pourrai peut-être remonter dans mon estime ou finir au ban des auteurs qui m'ont enchanter pour finir par me décevoir. Ma théorie étant que Snape n'est pas ce qu'il paraît être, d'autant plus que le seul point de vue que l'on a est toujours celui de Harry qui le déteste cordialement et par conséquent n'est pas objectif, le seul espoir niveau élèves peut venir d'Hermione. Bref je ne développerai pas ma théorie ici mais je me contenterai de dire que pour moi on peut interprétais les supplications de papy Dumby d'une autre manière que ne l'a fait Harry. Et oui, parfois on supplie pour mourir. D'autant plus que les deux sont occlumens, que Dumby est déjà entrain de mourir, que Sev est lié par un serment incassable sous peine de mort, que Drago n'a pas encore commis l'impardonnable et enfin de la discussion surprise par Hagrid. Bref tu l'auras compris si elle nous révèle que j'ai raison et que Severus est bien le personnage représentant l'idée de la rédemption elle restera dans mon estime, en revanche si elle nous dit que finalement depuis le début c'est un traître et qu'il n'y a jamais aucune chance de rachats aux erreurs passées (ce qui ne serait pas très pédagogique) je pars vomir ! Si tu mets en ligne ton projet de fic tiens moi au courrant ça pourrait m'intéresser Oui ta review m'a motivé… d'ailleurs ma réponse est énorme. Bisous
MERCI ! Pour la 30 ème ! Tu es mon héroïne lol C'est marrant, comme tu me le faisais remarquer tes deux reviews se rejoignent au final. Et pis oui je sais c'est pas trop l'amour fou entre eux en ce moment mais bon... niark niark
Dragonia :Hey ! Je suis contente que ait aimé mes persos et mes petits délires… espérons que ça continu. Pour la cohabitation des deux Dray il va te falloir attendre un peu et quant à savoir ce qu'il fait là… euh sa famille lui manquait peut-être tu ne crois pas ? Biz
Audinette :Merci, je suis touchée que tu apprécies mon style d'écriture, c'est un beau compliment… et mdr pour la pompom girl Mon tit James parle et comme tu as pu le voir ce n'est pas sans certaines conséquences au vu de ses légers problèmes de prononciation lol Kiss
Scorpion : Je suis heureuse que mon idée de base te plaise, merci beaucoup d'avoir pris le temps de me laisser un petit mot. La suite est là et j'espère qu'elle te plaira. A bientôt
Severia Dousbroune : Oh oh ! Merci beaucoup pour ta review, elle me donne des idées niark niark (côté lubrique qui pointe le bout de son nez) L'idée de le rendre jaloux de lui-même est intéressante, il faut que j'arrive à caser ça quelques parts. Si tu vois une scène de ce style apparaître dans l'un des prochains chapitres tu sauras d'où elle vient J'espère en tout cas que ça continuera à te plaire. Bisou
Celine :Et bien tu vois finalement la suite est là plus vite que je ne le pensais. Contente ? Biz et merci pour le tit mot.
Nfertari :La suite la voici la voilà ! Pour ce qui est de la scène dray/harry je me doutais bien qu'elle ne plairait pas à tout le monde, j'en suis navrée mais bon la fin de cette fic arrive et j'ai parfois du mal à retenir mes délires. Je suppose que la scène sevymione a du également te déplaire, j'en suis encore une fois désolée… c'est plus fort que moi, ça me détend entre deux trucs pas franchement joyeux. J'espère tout de même que tu continueras à lire ma fic. Pour le réveille d'Hermione c'est chose faite, quant au comportement de Drago, il a ses raisons. Il n'a peut-être pas pris la bonne décision mais bon chacun fait des erreurs tout comme Hermione qui a failli tuer James. Bisou
Didi :Niaaaah moi aussi je l'aime bien ma fin de chapitre… depuis le début j'avais pour projet de finir un chapitre sur le premier mot de James qui serait "papa" je trouvais ça assez émouvant comme idée… mais du coup forcément je n'ai pas pu le faire parler pendant un certain temps, pauvre bout de chou, il en avait pourtant des choses à dire. Ensuite au vu de la question que tu te posais (merci d'ailleurs), plutôt que de te répondre ici j'ai décidé de l'intégrer dans le chapitre. Je me suis dit que ta question était excellente, que je n'avais pas été assez claire à ce sujet dans mon développement et que tu n'étais sans doute pas la seule à te la poser donc voilà. J'espère que cela t'a éclairé et que tu comprends mieux le pourquoi du comment. Si toutefois ce n'était pas le cas n'hésite pas à me le dire j'essaierai de te répondre de manière plus claire. Ensuite oui je lis en anglais, j'irai faire un tour du côté de la fic dont tu parles dès que j'aurais le temps. Merci du conseil. Biz
Lux : Hello la miss. Je suis ravie que ma fic t'es plu à ce point, j'espère que c'est toujours le cas… enfin n'oublie pas tes cours à cause de moi tout de même, ma fic n'est pas si importante. Bon ok je dis ça et là qu'est ce que je fais je suis sur l'ordi au lieu de bosser mais bon rhem ok je pars me cacher A bientôt
LadyNush :Salut ! Waouh merci beaucoup pour les compliments. Je suis ravie que tu estimes que ma fic, mon style s'améliorent avec le temps, c'est plutôt encourageant. Je suis également contente que James continue à remporter tous les suffrages, ce petit ange va me manquer quand j'aurai fini cette fic. Biz
Madame Boris Jardel : Je suis contente de te compter parmi mes lectrices… et mes revieweuses. Mais je suis surtout ravie que ma fic te plaise à ce point. La suite ne s'est pas trop fait attendre pour une fois alors j'espère qu'elle sera à ton goût. Bisou
Petite fille gentille : Kikoo ! Merci pour le compliment et la review. J'espère continuer à te toucher avec la suite de ma fic… quant à mes pulsions sadiques navrée mes je crains qu'elles ne disparaissent pas de sitôt. Je les aime moi niark niark niark ! C'est le Sevypower qui s'est emparé de moi lol. A bientôt biz
Moony :Quel enthousiasme ! Je sais bien que pas mal de monde attendait Dray depuis longtemps mais… en fait y a pas de mais je suis super contente que tu es apprécié la scène en question. Si elle correspond à tes espérances j'en suis ravie… et pour Hermione désolée il fallait bien qu'elle souffre un peu elle aussi, vu tout ce qu'à vécu ce pauvre Drago (exemple : la scène avec Lucius dans le manoir Malefoy) J'équilibre les choses… et je satisfais accessoirement mon côté sadique Bisou
Salma : Merci ! C'est un beau compliment pour moi que de dire que ma fic peut provoquer de tels sentiments chez les lecteurs. J'espère que ça continuera à te plaire. Biz
Semine :Hi ! Contente que la fin de mon chapitre te plaise. Et oui je suis d'accord Dray est pas mal, je n'allais tout de même pas en faire une mocheté une fois adulte, ce n'aurait pas été très sympa pour mione, imagine le choc si elle se rend compte que son "beau gosse", le plus "beau mâle de Poudlard" deviendra quelques années plus tard le clone de Crabbe ou de Goyle ! Quant à la réaction de Drago et Hermione s'est pour plus tard A +
Taz : Merci pour la review et comme tu peux le voir finalement cette update ne se sera pas trop fait attendre J'espère que ça te plait. Biz
Marilou Lupin : C'est effectivement la première fois que tu me laisses une review (dans mes souvenirs en tout cas) et j'espère pas la dernière Je suis contente de savoir que ma fic te plait. L'arrivée de Dray était attendu n'est ce pas ? Et voilà que maintenant James parle et Hermione se réveille, comme tu peux le voir les évènements s'accélèrent. Je souhaite que ma fic continue à te divertir de la même manière qu'auparavant. Bisou
Jun Rogue : Merveilleux une nouvelle review de toi Je suis ravie que tu aimes toujours autant, c'est rassurant. Ne t'excuse pas pour le retard, il n'y a aucun soucis. Je te remercie pour la review en tout cas. Bonne continuation à toi.
