Mon p'tit blabla : Le voici, le voilà, vous ne l'attendiez sans doute plus et pourtant il est bien en ligne le chapitre 14 de "Qui es-tu ?" après presque deux mois d'attente ! Une bonne chose de faite. J'y ai incorporé un élément du tome 6 donc si il reste encore des personnes ne l'ayant pas lu… Pour les autres : oui je sais j'ai changé certains évènements du "prince de sang mêlé" pourtant lié à ce que je reprends mais sinon cela ne collait pas à ma fic. Elle est déjà tellement avancée et proche de la fin que je ne pouvais me mettre en accord avec le dit tome. Savez vous que ce chapitre est écrit depuis début octobre mais que je n'avais pas le temps d'y apporter les modifications nécessaires avant de l'envoyer en correction auprès d'Ayuluna pour cause d'emploi du temps surchargé et de disponibilité réduite de l'ordinateur familial ? Et oui, j'espérais le mettre en ligne à la mi-novembre au plus tard mais bon la vie étant ce qu'elle est… J'espère pouvoir profiter des vacances de Noël pour bien avancer le prochain chapitre car force m'est de constater que durant l'année scolaire elle-même c'est bien difficile. J'espère qu'il vous donnera satisfaction et je vous remercie de votre patience… et de vos encouragements. Je vous assure que vos reviews sont pour beaucoup dans l'avancement de cette fic. Je dois cependant vous signaler que certains passages de ce chapitre sont plus durs ou violents en comparaison à ceux édités auparavant. J'aborde certains sujets difficiles sans pour autant rentrer dans les détails mais bon vous avez déjà pu constater la morgue de ce cher Dray donc ce n'est pas non plus très léger. En conséquence si vous êtes particulièrement sensibles je ne serais trop que vous suggérer de ne pas poursuivre la lecture ou de sauter quelques lignes de temps à autre, dès que cela devient plus ou moins agressif. Normalement on sent les passages arriver et ils ne sont, d'après Ayu, pas si "hard que ça" pour reprendre ses propres mots. Bref vous voilà avertis. J'ai même augmenté le rating de ma fic pour éviter tout soucis. Sur ce je vous souhaite bonne lecture… ah oui j'y ai également intégré un mini cours de génétique, obligatoire pour expliquer ma vision des choses sur un certain sujet. Il doit faire dans les vingt lignes, j'espère que ça ne vous ennuiera pas trop.
Un grand merci à Ayuluna pour son boulot formidable
Le blabla d'Ayuluna : S'il reste des fautes c'est à moi qu'il faut en vouloir alors vraiment désolée. Disons que j'ai luttée avec difficulté contre ma plus grande faiblesse : le participe passé !
Mais à présent ne pensons plus orthographe, vocabulaire et conjugaison et commencez à lire le nouveau chap de « Qui es-tu ? » qui est trépidant.
Je reprends brièvement la parole : Non, non, il ne faut pas en vouloir à Ayu pour les fautes restantes, elle a eu un travail de dingue avec ce chapitre. Encore merci à toi ma belle
Petit rappel :
(Pensées des personnages)
Petit retour en arrière
Personnage dont le présent est 1997
Personnage dont le présent est 2004
Extrait du chapitre 13 :
C'est donc d'excellente humeur qu'elle frappe à la porte des préfets en chef.
- Oui ?
- Hermione, c'est moi, enfin toi… Tu m'auras comprise. Je suis avec James je peux entrer ?
Bref moment de silence. Enfin le battant s'ouvre, James connaissant son rôle, les voici pour la première fois face à face toutes les deux sans personne autour pour les interrompre.
°°°
Chapitre 14 : Entre futur et passé : Eragon
L'enfant appose un baiser humide sur la joue d'Hermione avant de se diriger, tout guilleret, vers les quelques jouets restant dans le salon de l'appartement des préfets en chefs. Les deux femmes se regardent, incertaines de l'attitude à adopter. Finalement, sans un mot, elles prennent toutes deux place sur le canapé. Un silence pesant s'étire, bien heureusement troublé par le babillage incessant de James qui s'amuse.
Hermione malmène nerveusement la chaîne qu'elle porte autour du cou. Elle en vient, tout naturellement, à faire rouler entre ses doigts le précieux cadeau offert par Drago voici plusieurs mois déjà… une éternité lui semble-t-il.
L'autre femme se divertie un moment du trouble de la jeune adulte en devenir qu'elle fût par le passé… une autre vie. L'époque où elle-même se mettait dans pareils états pour si de chose est révolue depuis longtemps. La guerre, sa relation avec Drago, sa grossesse, son rôle de mère, l'ont profondément transformé. Elle a mûrit brutalement, dans la souffrance et les cris d'agonies résonnant sur les champs de batailles. Elle n'a plus cette candeur enfantine clairement visible sur le visage plein de doutes qui lui fait face. Une pointe de regret la saisit sur sa jeunesse déjà perdue. Elle s'empresse de la chasser de son esprit pour revenir au sujet qui la préoccupe. Elle jette un dernier regard à son fils pour s'assurer qu'il n'est pas encore en train d'inventer un nouveau jeu… autrement dit une nouvelle manière de torturer Severus, puis, rassurée sur ce point, elle prend la parole.
- Joli bijou.
- Hein ?
Les deux mots prononcés d'une voix douce par son reflet futur l'ont prise au dépourvu. Angoissée, ne sachant comment gérer la situation devant le mutisme ambiant qui s'éternisait, elle s'était réfugiée dans un monde imaginaire… une bulle de souvenirs.
- Ne sois pas si tendue. Je ne te veux aucun mal, bien au contraire. Je ne mords pas plus que Drago… la plupart du temps, néanmoins ça, c'est du domaine du privé si tu saisis l'allusion.
Le sourire qu'elle lui adresse devrait la rassurer mais il n'en est rien. Hermione est paralysée face à cette femme qu'elle est censée devenir, qui l'impressionne et lui a tout volé… Elle a perdu James. Elle se rend compte qu'elle n'était pas à la hauteur de la tâche qui lui incombait. Elle a mal. Elle se sent telle une pale copie, l'esquisse d'une adulte qu'elle ne sera jamais. Elle ne sera jamais une bonne mère, elle ne sera jamais "elle". Cette femme si forte et douce à la fois. Comment le pourrait-elle alors qu'elle ne parvient même pas à garder Drago… celle-ci lui est mariée. C'est impossible, jamais James ne viendra au monde. D'ailleurs serait ce vraiment une bonne chose ? Il n'a connu que la guerre. Et elle, que va-t-elle devenir ? Etre presque tuée… rien n'assure que ce ne sera pas sa croix que l'on plantera un jour. On lui dressera un tombeau… une stèle rouge du sang versé par tant d'innocents qu'elle n'aura pu sauver… rouge de la vie de James qui s'en sera allée. Elle ne se sent pas de taille pour un tel combat. Face à elle-même elle se sent minuscule, une pauvre petite chose dérisoire et pathétique.
- Ne te pose pas tant de questions. Les réponses viendront en leur temps.
- Je… Je n'en serai pas capable.
- Pas capable ? Pas capable de quoi ?
- D'… D'être toi.
- Ne te fais pas de soucis à ce sujet… petite fille. La surnomme-t-elle tendrement. Tu as encore quelques années devant toi pour finir de grandir. Je peux malheureusement te promettre que les épreuves qui t'attendent, que tu devras affronter et surmonter, te feront rapidement mûrir. Crois moi sur parole, tu es déjà bien plus adulte que les trois-quarts de tes camarades. Cesse de te tourmenter inutilement.
- …
- A quoi penses-tu ? Je vois bien que tu hésites à parler. Vas-y. Lance toi. Que risques tu de la part de toi-même ?
- Je ne suis pas toi.
- Pas encore.
- Je n'ai pas su m'occuper de James. Le rassurer. Le protéger.
- Hé ! A quoi t'attendais tu ? Il n'existe pas de manuel pour éduquer un enfant. Ça ne s'apprend pas dans les livres mais au fur et à mesure. Tu t'es retrouvée soudainement en charge d'un bambin de quatre ans. C'est normal que tu ais été dépassée, que tu n'ais pas été parfaite. D'ailleurs on ne l'est jamais. Il est difficile de répondre à toutes les attentes d'un enfant en bas âge, d'autant plus lorsqu'il ne peut s'exprimer oralement… et qu'il a déjà son caractère… fort affirmé dans le cas de James. On ne peut que faire de notre mieux, donner le meilleur de nous-même à chaque instant. Qui plus est, comme je l'ai déjà dit, James n'est pas un garçonnet facile. Le fait d'ignorer où était son père et me voir inanimée dans ce lit n'a probablement pas dû aider. Tu sais, j'ai grandi en même temps que lui. Ce sera sans aucun doute également ton cas. Chaque jour passé à ses côtés m'a enseigné quelque chose… et j'imagine qu'il en sera ainsi encore longtemps… toujours.
Si elle ne répond pas Hermione semble se sentir légèrement apaisée... jusqu'à la nouvelle prise de parole de son interlocutrice.
- J'ai appris ce qu'il s'était passé.
- Je suis tellement désolée. Je ne voulais pas.
- J'en suis certaine… et James aussi. Aucun de nous ne t'en fais le reproche.
- Drago m'abhorre. Il me méprise… lui a su protéger James, pas moi. J'ai failli le tuer ! C'est normal que cet adorable bout de chou le préfère à moi.
- Hum, non mais ce n'est pas bientôt fini de dire de telles âneries ! Drago ne te hait pas, je le sais. Ni le tien ni le mien. Et si le premier éprouve encore des difficultés à l'admettre, je t'assure qu'il ne va pas tarder à retrouver la raison de gré ou de force ! Ensuite il n'y a pas de concours entre vous. L'amour de James ne se joue pas dans une compétition. D'ailleurs si tu veux la vérité il te suffit de lui poser la question maintenant qu'il parle à nouveau.
- NON !
- Pourquoi ?
- Pas comme ça.
- D'accord, ne t'affole pas. Je peux déjà moi te dire quelque chose. Il n'éprouve pas davantage d'affection pour Drago que pour toi. Il a simplement plus facilement retrouvé ses marques auprès de lui. Il a dû affronter certaines horreurs bien plus tôt que toi, que moi, que nous… et il a évolué en conséquence. Je suis persuadée que tu as remarqué le changement survenu chez lui après les vacances de Noël au manoir Malefoy… il a bien été obligé de combattre son père non ? Ça aussi c'est différent ?
- Non. Enfin oui, c'est arrivé ici aussi.
- Bien, et tu ne le trouves pas transformé depuis ?
- Si. Il… il fait plus… homme... à la fois plus inquiétant et rassurant.
- Exact. C'est ce que je m'efforce de te dire. Ce côté de la personnalité de Drago est apparu très tôt chez lui. Il y a été obligé pour survivre… tout comme toi dans quelques temps. Tu comprends ce que j'essais de t'expliquer ? La guerre métamorphose tout le monde. Dray y étant confronté avant moi a changé, en toute logique, avant moi, enfin toi… nous. Aie que c'est embrouillant ces histoires d'espace temps ! Bref, c'est la raison pour laquelle James a reconnu plus aisément son père en Drago que moi en toi… mais il t'aime n'en doute pas.
- Tu crois ?
- Absolument. Ils t'aiment tous les deux.
- Non… Drago me déteste.
- Hum, tu es un cas désespérant… Pour en revenir à ce que je disais au début de cette conversation : il est magnifique ce bijou.
- Tu vois que j'ai raison ! Tu détournes le sujet.
-Vraiment ? Qui te l'a offert cette bague ?
- …
- Alors ?
Hermione se sentant telle une enfant prise en faute lui répond d'une petite voix.
- Lui.
- Je vois que l'on est d'accord. Qu'est ce que je porte à mon doigt ?
- Oh.
La surprise se peint sur le visage de la jeune fille.
- Et oui, certaines choses sont immuables.
- Mais… mais je l'ai cherchée sur toi ! Tu ne l'avais pas ! Il vient de te la donner ?
- Non. Elle est en ma possession depuis des années. Il m'en a fait cadeau lorsque je devais avoir… exactement ton âge. Finit-elle sur un clin d'œil.
- Pourtant je ne l'ai pas vu à l'infirmerie.
- Saches qu'elle ne m'a jamais quittée depuis ce jour là, au pied de l'arbre. Tu as maintenant entre tes mains quelque chose de précieux qui a bien plus de valeur que tu ne l'imagines. Ce n'est pas son coût marchant, bien que très élevé, qui en fait sa richesse mais sa mémoire. Est-ce qu'il te l'a raconté… son passé ?
- Lequel ? Celui de la bague, le sien ou celui de Meredith ?
- Les trois sont liés. Leurs histoires ne font qu'une. Cet anneau a une âme.
- Comment ?
- Et oui. C'est une manie des vieilles familles de "sangs purs" attachées aux traditions et possédant une grande fortune… autrement dit, je viens de te brosser un portrait succinct des Malefoy.
Bref moment de silence.
- Tu vois E… Quel nom donnerais tu à un dragon ?
- Pardon ?
- Dis un nom.
- Je ne suis pas Hagrid ! Je ne compte pas en faire élevage.
- Allez prête toi au jeu.
- Hum… Je ne sais pas moi. J'aime bien Eragon.
- Ça ne m'étonne pas. C'est son nom.
- Hein ? A qui ?
- Lui. Indique-t-elle en désignant le petit dragon en argent qui semble s'enrouler plus étroitement autour de son annulaire.
- Whoo ! Une minute ! C'est quoi ça ? Drago ne m'a jamais dit que c'est vivant.
- "Ça" ne l'est pas… enfin pas au sens où tu l'entends. Il est animé car, une fois forgé, il lui a été conféré, par l'intermédiaire d'un procédé magique ancestral, un ersatz d'âme. Ce n'en est pas une en soi mais plutôt une sorte de mélange composé d'empreintes psychiques laissées par les précédents propriétaires.
- Yeurk ! Il y a du Lucius Malefoy là-dedans.
- NON ! Ne t'inquiètes pas. Et je t'en prie, cesse de regarder Eragon avec cet air de profond dégoût sur le visage ! Cela m'ennuierai de t'envoyer un sortilège.
- Désolée.
- Pfff. Tu sautes toujours trop vite aux conclusions… tellement Gryffondor de ta part. As-tu oublié de qui Drago tient ce bijou ?
- Meredith ?
- Enfin une réponse intelligente. Oui, Meredith. Elle reste une "sang pur" qui a grandit dans un certain milieu. D'après ce que j'ai pu apprendre, Eragon lui a été octroyé par une grande tante relativement éloignée. Elle l'a en quelques sortes prise en pitié lorsqu'elle s'est révélée être une crackmol et a été contrainte de quitter sa famille… A mon avis, de cela elle n'a pas à se plaindre. Dans tous les cas, tu peux être certaine qu'il n'y a rien de Lucius ou Narcissa dans ce petit miracle… mais beaucoup de Meredith, Drago et maintenant toi. C'est grâce à cela que le lien se crée. Comme Eragon a appartenu à Meredith, Dray, dès qu'il l'a eu en sa possession, pouvait à n'importe quel moment entrer en contact avec elle. Lorsqu'il avait besoin d'aide et l'appelait, elle éprouvait une étrange sensation transmise par la trace de son ancienne présence qu'Eragon avait laissé en elle. Aujourd'hui cela fonctionne de la même manière entre Drago et toi. Eragon est une sorte de trait d'union entre vous. Si tu penses très fort à ton Serpentard, pas au mien je te prie… bien que j'ignore s'il ne ressentira pas également l'appel de toute manière. Bref, si tu songes à lui en serrant Eragon ce dernier lui fera parvenir une sorte de message sensitif qui l'alertera. Tu saisis le principe ?
- Je… Je crois. Il m'avait dit qu'il le saurait si j'avais besoin de lui, néanmoins je pensais plus à un enchantement proche de celui que l'on utilisait aux réunions de l'A.D pas à quelque chose d'aussi particulier.
- L'A.D. Misère suis-je donc si vieille pour que ça m'apparaisse appartenir à une autre vie ?
- …
- Revenons en à ce dont je parlais. Tu n'as jamais ressentie comme une chaleur émanant de la bague lorsque tu es triste, fatiguée etc.
- Si… Si pourquoi ?
- Il essayait de te réconforter à sa manière… en te transmettant la douceur laissée en lui par l'empreinte de Drago. Par extension cette alliance est donc très précieuse aux yeux du jeune homme de ton cœur car, même une fois sa bienfaitrice décédée, il avait toujours un peu d'elle grâce à Eragon. Quand cela allait mal le petit dragon lui communiquait l'affection que Meredith lui portait jadis. Vois-tu réellement l'importance de cet anneau pour lui ? Il est la seule marque d'amour tangible à son intention en dix sept ans de vie. Les seules démonstrations d'attachement qu'il avait provenaient de Meredith puis de Eragon. Il n'a plus rien à l'heure actuelle pour le réconforter, pour l'aimer… rien si ce n'est toi. Il aurait très bien pu te donner autre chose pour te protéger, un charme de base comme tu l'as suggérée… à la place il a choisit de t'offrir ce qui compte le plus à ses yeux, la seule lueur d'espoir de sa vie comme il le dit lui-même. Je n'en ai compris la réelle et entière signification qu'il y a peu de temps… durant les sept derniers mois.
La gorge trop nouée pour répondre la Gryffondor écoute en silence.
- Crois-tu qu'il aurait fait cela s'il ne ressentait pas un profond amour pour toi ? Crois-tu qu'il aurait agit avec légèreté en confiant Eragon à la première venue ? Tu n'as rien à répondre ? Eragon est bien plus pour lui que tout ce que tu peux imaginer… et tu n'as rien à répondre ! Je t'assure même moi j'arrive à te trouver exaspérante… ce qui sous entend que toutes ces années Severus disait une part de vérité à mon sujet en me traitant "d'exaspérante petite miss je sais tout" ! Déprimant.
- Il m'a vraiment aimé alors ? Il m'aimerait encore ?
- Qui ? Severus ?
- Qu… q… que…
- Excuse moi. Je te cherchais un peu. J'avoue ton expression était impayable. Excuses moi encore, je sais que pour toi tout ceci est important mais cela fait tellement longtemps que je n'ai pas pu être insouciante et tout simplement m'amuser. Désolée.
- Heu…
- Pour te répondre : j'en suis certaine.
Remise du choc provoquait par l'étrange allusion faite sur le maître des breuvages magiques elle reprend avec fougue.
- Alors pourquoi me rejette-t-il ? Ça n'a pas de sens !
- Il le fait pour la même raison qui l'a poussé à te faire don de cet anneau… Parce qu'il t'aime et souhaite te protéger.
- Mais c'est stupide ! De quel droit a-t-il décidé une telle aberration sans me consulter !
- Il faut que tu comprennes quelque chose au sujet de Drago. C'est un solitaire. Il a grandit dans la douleur en apprenant qu'il ne pouvait compter sur personne excepté lui-même… sans oublier qu'il a un ego digne de son nom autrement dit surdimensionné. Un de ses plus désagréables traits de caractère si tu veux mon opinion. Bref, tout ça pour dire qu'il est très difficile voire impossible pour lui de demander de l'aide ou conseil à qui que ce soit. Il a l'habitude de prendre seul ses décisions. Drago est quelqu'un de droit. S'il croit en quelque chose il se battra jusqu'au bout pour elle quelque soit le prix à payer. Sa cause, en l'occurrence, c'est toi. Pour ton bien-être, s'il croit devoir sacrifier son amour afin d'assurer ta protection, il n'hésitera pas peu importe s'il en souffre. Pour l'instant, le Drago de ton époque ne partage pas ses sentiments, que ce soit la peine, la colère, l'angoisse, la joie, l'espoir ou l'amour. Heureusement, il apprendra petit à petit à le faire ainsi qu'à accorder sa confiance et parler de ses peurs les plus primaires. C'est même étonnant à quel point il finira par apprécier le travail d'équipe… surtout quand on voit qui est son partenaire favori.
- Qui ?
- Peu importe, je te laisse le plaisir de le découvrir par toi-même. Dis toi seulement que, même si tu estimes qu'il n'a pas fait le bon choix, il croit agir au mieux. Ne lui en veux pas.
La préfète prend un court moment de réflexion, son regard passant de la femme surprenante qui est assise sur son divan à James accroupi devant la cheminée.
- Admettons. Si ça part d'un bon sentiment…en revanche il va entendre parler de moi !
- NON ! Ne fais rien surtout ! Malheureuse !
- Hein ?
- Je t'ai déjà dit que ce n'est pas très poli il me semble.
- …
- Oups. Désolée… déformation maternelle. Rhem passons. J'ai oubliée de te rappeler que l'objet de ta convoitise est diablement têtu. Si tu l'attaques de front tu vas le bloquer ! Il niera tout et te blessera sans aucun doute par ses paroles. En cela il a la langue aussi acérée que celle de son père ou Severus. C'est une seconde nature chez lui. Il se sent menacé, réflexe il mord… si c'est à mon intention ensuite il se le reproche et malgré tout, au lieu de venir s'excuser, il s'enfonce dans sa bêtise et part dans son coin lécher ses plaies. C'est un être borné, laisse le revenir à toi à son rythme.
- Pourquoi m'avoir dit tout cela si c'est pour que je reste là, à attendre son bon vouloir comme une idiote ? Une gourde hystérique !
- Pour que tu sois prête à l'accueillir quand il décidera que cette mascarade a assez durée et voudra que vous reformiez un couple.
- Et je suis censée ouvrir les bras et fondre dans son lit ? Je ne suis pas une écervelée, une de ces petites groupies dont il aimait à remplir son harem ! Je refuse de jouer le rôle de la femme soumise et docile.
- Tout de suite les grands mots ! Je ne te demande pas de renoncer à ta personnalité, c'est pour elle qu'il est amoureux de ta charmante personne. Tu n'as pas besoin de faire la pompom girl à son arrivée. Par contre tu peux très bien ne pas lui rendre la tâche trop difficile. Si tu l'agresses à son retour il va boudé, faire marche arrière etc. etc. Dans dix ans vous y serez encore.
- Oh.
- Je me connais, je te connais. Si je ne t'avais pas aidé à réaliser qu'il t'aime comme un fou à vos retrouvailles vous auriez déclenché l'apocalypse… et j'exagère à peine.
- Hum… je suppose que je dois te remercier alors.
- Non… Me faire un sourire et quitter cette tête d'enterrement en revanche… Tu n'auras que trop l'occasion de porter le deuil sur ton visage à l'avenir… malheureusement… Profite du présent c'est le meilleur conseil que je puisse te donner.
- Je suis navrée. J'avoue que le futur m'angoisse un peu.
Elles plongent toutes deux dans leurs pensées. Quelques minutes plus tard, les yeux rivés sur la bague, Hermione reprend timidement la parole.
- Ça fonctionne vraiment ?
- Eragon ?
- Hum hum
- Un peu plus de respect pour lui, ce n'est pas une chose. N'emploie pas un vague "ça" pour le désigner.
- Désolée.
- Passons. Oui, il m'a sauvé la vie plus d'une fois.
- Vraiment ?
- Tu as l'air surprise. Oui ! Ou plutôt il a permis à Dray de me sauver… à vrai dire pour plus d'exactitude, il a permis à Drago de nous secourir James et moi. Cela à maintes reprises. Pas que j'aime jouer les belles en détresses mais aux vues des circonstances… C'est d'ailleurs ce qu'il s'est produit juste avant notre débarquée ici… et c'est aussi pour cela que tu n'as pas trouvé Eragon sur moi.
Pleinement attentive, sa curiosité éveillée, Hermione attend la suite impatiemment.
- Comment ça ?
- Ce que je vais te raconter est assez dur, je ne rentrerai par conséquent pas dans tous les détails. Tout d'abord mets toi dans le contexte. C'est la guerre dans toute sa monstruosité, un véritable chaos. L'anarchie et la terreur règnent en maîtres. Un couvre feu a été établi, et même sans cela, pas un sorcier ou moldu censés n'iraient mettre le nez dehors le soir venu. C'est une ambiance de suspicion et de délation. On ne vit pas, on s'efforce de survivre du mieux possible. Et encore, nous avons la chance d'être sorciers. Nous pouvons avec efficacité nous défendre, protéger nos habitations. Nous savons contrer les sortilèges, connaissons les potions qui guérissent ou soulagent réellement des maux dont nous inondent les mangemorts et leurs créatures démoniaques. Mieux, nous pouvons manger à notre faim… en général. Au contraire des moldus nous avons la possibilité d'accélérer la croissance de la moindre plante magique comestible grâce aux propriétés des déjections de Veaudelune (1), augmenter la lactation des animaux, diminuer leur durée de gestation et ainsi avoir plus rapidement de la viande. Nous nous efforçons au maximum de secourir les moldus, leurs donnant maintes informations sur comment reconnaître les effets de certains sortilèges afin qu'ils viennent au plus vite dans un dispensaire. Nous mettons en place des sorts de protection sur leurs demeures, les rassemblons dans des zones dites sécurisées, et tentons de leur fournir suffisamment de nourriture pour subvenir à leurs besoins… autrement dit nous sommes dans une impasse. Nous ne sommes proportionnellement pas assez nombreux pour remplir toutes ces tâches. Notre situation est hautement délicate. D'autant plus que nous sommes en première ligne. Les troupes de Voldemort ne s'attaquent pas autant aux moldus que l'on aurait pu le craindre… ils préfèrent concentrer leurs forces pour nous décimer tous et ainsi avoir la voie libre pour s'attaquer en toute impunité à l'ensemble de la population non magique. Nous sommes obligés de nous cacher aux yeux du monde afin d'éviter les attaques suicides. Nous sommes un groupe d'environ cinq cents personnes, sorciers, moldus, crackmols, enfants, vieillards, quelques centaures, géants et autres êtres magiques ralliés à notre cause. Il en existe plusieurs dans toute la Grande-Bretagne, voire le monde entier. C'est notre seule possibilité de survie. Pour mon cas nous vivons tous dans une grande demeure, agrandie magiquement au fur et à mesure des arrivées massives de réfugiés. Elle fonctionne d'une manière assez similaire au Square Grimaud pour ce qui est de la dissimulation. Elle est censée être introuvable… le mot à retenir dans la phrase étant "censée".
-…
- Ils nous ont trouvés. L'attaque a eu lieu de nuit. Nous avons été pris de court, c'était la panique. Les sortilèges fusaient de toute part, on ne savait même plus s'ils venaient de membres de notre camp ou de l'adversaire. Les éclairs colorés jaillissants des baguettes étaient pour ainsi dire nos seules sources de lumières. Des lumières effrayantes, douloureuses et mortelles pour qui croisaient leurs chemins et dessinant des monstres aux ombres mouvantes sur les murs. Il nous fallait en urgence évacuer les enfants, les vieillards, les crackmols, les moldus. On ne dénombraient plus les morts, les cadavres se multipliaient à une vitesse folle. Un instant tu parles avec ton voisin la seconde suivante un flash vert le laisse raide au sol. Tu poses la main sur ce que tu crois être une personne adossée à une cloison pour reprendre son souffle et tu te rends compte qu'elle ne tient debout que par l'intermédiaire d'un claofixuma qui l'a littéralement cloué au mur.
Plongée dans ses souvenirs, le visage ravagé par la douleur, la tristesse et une certaine forme de culpabilité en songeant à ceux qu'elle ne reverra plus, elle ne reprend conscience de la présence d'Hermione qu'à l'écoute du "gasp" de répugnance et de terreur qu'elle laisse échapper.
- Excuse moi, je n'aurais pas dû te dire tout cela.
La jeune femme l'incite silencieusement à poursuivre.
- Bref, la maison était devenu un véritable piège à rat. Nous l'avons fuit par l'arrière… et c'était pire. Il est impossible d'imaginer une telle horreur. Des centaines de créatures cauchemardesques nous attendaient. Nous avons rapidement constitué des groupes au petit bonheur la chance. Une dizaine de sorciers aptes au combat prenaient en charge une vingtaine voire une trentaine de… comment dire ? Non-combattants parmi lesquels de nombreux blessés. Dès qu'une de ces petites colonies de survivants était en sécurité les sorciers n'ayant pas encore succombés défiaient à nouveau la mort et revenaient au cœur de la bataille nous prêter mains fortes et chercher un autre groupement. A chaque aller retour on perdait davantage de membres de notre clan… Tant de morts pour quelques mètres de plus… Certains ont bravé plus que de raison le lieu du plus fort de l'engagement, allant jusqu'à prendre en charge huit ou neuf groupes différents et autant de va et vient, voire même, qui finissaient par rester constamment sur le champ de bataille afin de sécuriser au mieux une zone et tenter de libérer un passage. J'ignore si c'était de la folie, du courage ou une volonté d'en finir tout en sauvegardant la vie des autres. J'ai malheureusement fait parti des derniers à quitter la maison. La petite unité à laquelle j'appartenais, ainsi que Drago et James, était entre autre chargée, si tant est que ce fût possible, de récupérer les retardataires, les égarés… dont notre fils. Il avait choisi cette nuit là pour abandonner discrètement sa chambre et rejoindre un de ses amis, nous avons eu un mal fou à les retrouver. Je te laisse deviner l'angoisse qui s'était emparée de nous. Enfin passons, notre unité fût sauvagement prise d'assaut à l'extérieur. Les mangemorts avaient repéré parmi nous un beau panel de prises intéressantes... à commencer par Ron, Dray et moi. Ils ont lancés une foule de détraqueurs, loups garous et autres après nous. Je me rappelle m'êttre agrippée à la main de James, il fallait que je le protège. Drago restait collé à moi, je le sentais à mes côtés et brutalement j'ai été séparée de tout le monde. J'étais seule avec mon fils. J'étais purement terrorisée en les voyant fondre sur nous qui étions devenu une cible facile si l'on peut dire. J'ai pris James dans mes bras et je me suis mise à courir droit devant moi. Ils se rapprochaient inexorablement et je continuais à recevoir divers sortilèges aux effets plutôt dévastateurs. Ils ne voulaient pas me tuer tout de suite, ils préféraient la chasse… et puis je présentais bien plus d'avantages vivante dans un premier temps. J'avais mal, j'avais peur, je perdais des forces en même temps que filaient mon sang et mon existence. J'étais certaine de mourir mais ça ne me préoccupait pas. L'unique chose qui m'importait c'était la vie de James.
Une nouvelle fois elle semble émerger du monde dans lequel elle s'était plongée pour raconter ses mémoires. Elle cherche un instant son fils du regard comme pour s'assurer qu'il est bien là, en vie et rayonnant de santé. Rassurée et paraissant avoir repris une certaine énergie elle prend une profonde inspiration et poursuit.
- Je me suis mise à supplier silencieusement pour l'aide de n'importe qui. Quelqu'un qui puisse sauver James, prendre ma relève dans cette course vers ma mort mais pour sa vie. Durant ma fuite Minerva puis Severus, qui faisaient tous deux partis des insensés dont je t'ai parlée un peu plus tôt, ceux qui ont entrepris plusieurs voyages avant de décider de rester sur ce terrain maudit, ce véritable cimetière… hum… ils m'ont donné un peu de temps, ils les ont ralentis mais à deux ont été rapidement submergés. Je savais alors que l'horreur était passée sur leurs corps néanmoins j'ignorais si par miracle ils avaient pu y en réchapper. Là où j'aurais perdu tout espoir pour d'autres j'osais encore croire qu'ils aient pu s'en sortir. Par le passé j'ai vu Severus survivre à des choses sans noms et revenir dans de tels états que j'ai fini par le considérer immortel. Il s'est joué tellement souvent de la mort, que je ne peux le voir autrement que debout, cynique et amer mais vivant. Quant à Minerva, elle tient une telle place dans mon existence… toute ma vie de sorcière je l'ai connu. Je ne peux songer à son décès. Je m'y refusais et m'y refuse encore. Toujours est-il que la chasse a reprise. J'ignorais où se trouvait Drago… s'il était en train de se battre quelque part ou si… Brusquement j'ai reçu le sort de cette garce de Bellatrix. Tu ne peux imaginer ce que l'on ressent alors… et je t'épargnerai les détails. Le choc m'a coupé le souffle et les jambes. Je suis restée d'aplomb pour James. J'ai continuée à courir sans même savoir comment, mon corps n'en était plus un. Chaque fibre de mon être hurlait pour un instant de repos. J'ai alors fait quelque chose auquel je n'avais jamais eu recours jusque là. J'ai priée. J'ai priée qui voulait bien m'entendre : sorciers, dieux, démons ou créatures magiques, peu m'importait, pour que mon mari soit encore en vie. Que quelqu'un ou quelque chose le protège… moi qui ne crois plus en rien j'en étais arrivée là. Mes forces m'abandonnaient, j'ai concentrée ma pensée sur Eragon. Il était notre dernière chance, ou plutôt celle de James. Je suis tombée pour ce qui m'a semblée être la centième fois. Songer à James ne me suffisait plus pour repousser la monstruosité que Lestranges avait placée en moi… alors mon corps a absorbé Eragon… ou peut-être est-ce lui qui est rentré en moi. Il a été ma petite lueur d'espoir dans le chaos qu'était devenu mon esprit. Il m'a permis de fuir encore un temps puis j'ai chutée pour ne plus me relever. J'ai vraiment cru que tout était fini. Je n'avais plus aucune énergie. James tremblait contre moi. Il m'a regardée droit dans les yeux et m'a dit… et m'a dit…
Sur ce souvenir sa voix se brise, les larmes coulent librement sur ses joues. C'est en regardant son fils rire du jeu qu'il a inventé qu'elle reprend difficilement son récit.
- Il… il m'a dit : "Je t'aime maman. C'est pas ta faute. Je t'aime." Puis il m'a sourit mon bel ange. J'avais tellement mal pour lui, pour cette vie qu'il n'aurait pas. Et je l'ai vu, du haut de ses quatre ans, contempler sans peur la mort fondre sur nous. A cet instant j'en aurais hurlée. Comment pouvait-il à son âge afficher une telle expression sur son visage d'enfant ? De quel droit ces monstres avaient-ils privés mon bébé de son innocence enfantine et maintenant de sa vie ? De quel droit ! Dans un regain de hargne je les ai dévisagés, nos tortionnaires, les maudissant dans mon souffle laborieux. Et c'est là que je l'ai vu. Dissimulé au milieu d'eux un homme m'a transpercé de son regard. Lorsque j'ai plongée dans ces magnifiques yeux couleur d'orage j'ai su que mon fils verrait le jour se lever. Il m'a sourit puis a révélé sa présence à tous en nous envoyant ici. Les dernières paroles que j'ai entendu sont les avada kedavra dirigés contre lui. Ma première pensée fût "Merci Merlin. James vivra" puis la froide réalité m'a frappée. Mon mari était probablement mort en nous sauvant. Les ténèbres qui faisaient rage en moi depuis que Bellatrix avait lâché ça chose en mon sein ont redoublé d'intensité tandis que je songeais : "Oh non pas Drago ! Pas lui ! Je vous en supplie tout mais pas ça ! Pas lui ! Rendez le moi ! Faites qu'il vive ! Je veux le voir encore sourire, je veux entendre son rire, sentir la chaleur de son regard sur moi. Je veux contempler ses yeux qui me révèlent son âme cachée derrière la façade qu'il présente au monde. Je veux encore l'entendre gémir et crier mon nom lorsqu'il me fait l'amour. Je veux le voir accouder à la fenêtre avec désinvolture le vent soulevant ses cheveux. Je veux pouvoir encore entendre notre fils l'appeler papa. Mon fils doit encore pouvoir dire papa !" Cette douleur incommensurable qui montait en moi, cette rage face à mon impuissance m'anéantissait. Alors j'ai relevé la tête et je vous ai tous vu. J'ai su avec certitude que cette partie de mon combat prenait fin ici et maintenant. Je me suis laissée sombrer… et c'est là qu'Eragon m'a, dans la foulée, à nouveau sauvée. Il était ma lueur d'espoir comme je te l'ai dit. Grâce à lui, Drago était encore en moi. Il a passé les sept derniers mois à combattre la créature qui me rongeait de l'intérieur. Il m'a donné l'espoir insensé que l'homme de ma vie allait venir me délivrer de cette noirceur. Et c'est encore lui qui a conduit Dray jusqu'au recoin de mon esprit où je me terrais. Il est redevenu bague à mon doigt à l'instant où j'ai ouvert les yeux. Eragon est mon protecteur, mon ange gardien. Prends en grand soin d'accord ?
Hermione ne sent pas les larmes qui coulent sur son visage, elle regarde James puis Hermione et enfin le petit dragon qui pend toujours à sa chaîne. La voix emplie d'une émotion mal contenue elle le caresse avec tendresse et s'adresse à lui. "Merci Eragon" Une douce chaleur se répand en elle. En fermant les yeux elle pourrait croire que Drago l'étreint. Un sourire vient jouer sur ses lèvres tandis qu'elle redresse la tête.
- Je te promets d'y faire très attention. A la fois pour ce qu'il peut m'apporter mais aussi et avant tout pour ce qu'il représente aux yeux de Drago.
Pas encore vraiment remise d'avoir eu à évoquer les douloureux souvenirs de cette tragique nuit Hermione acquiesce d'un geste du menton. Elle fixe à nouveau la petite tête blonde, qui, se sentant observé, se retourne et lui adresse un sourire chaleureux. Une dernière larme vient s'échouer à la commissure de ses lèvres. Elle est heureuse. Peu importe les épreuves à venir, tant qu'elle pourra voir ce sourire elle sera heureuse… elle le sera tant qu'ils seront tous les trois, tant qu'elle aura les deux hommes de sa vie auprès d'elle. Un court moment elle ferme les yeux, puis, paraissant à nouveau contrôler le tourbillon d'émotions qui a pris place en elle durant son récit, elle reprend d'une voix assurée.
- Parfait. Tout ira bien maintenant. Il te faut juste un peu de patience.
- Vraiment ? Tout ira bien ? Comment cela se pourrait alors que ma vie future à l'air…
- Difficile et cruelle ?
- Oui.
- C'est exact. Elle se constituera d'incessants combats… mais également de bonheurs immenses. Ton union avec Dray, la naissance de votre enfant, ses premiers pas, ses premiers mots, ses premières démonstrations de magies… ses premiers tout. Tu riras des tours qu'il inventera à l'intention de tous, principalement de Severus. Tu souriras des disputes puériles de Ron, Harry, Drago, Neville et tous les autres. Les joutes verbales sont devenues un art dans notre petite communauté. Les fêtes d'anniversaires, les noëls au cœur de notre immense famille sont des souvenirs impérissables en ma mémoire. Les conseils de Molly à l'ensemble de la jeune population féminine et ses avertissements à l'intention de la non moins nombreuse population de jeunes hommes sont légendaires. On trouve toujours quelques moments pour se divertir d'un match de Quidditch, d'un tournoi d'échec… il est tellement amusant de voir un moldu y jouer pour la première fois. Je me rappellerai toujours quand Ron y a initié papa. Ce dernier était tellement sûr de lui, comment pourrait-il se faire battre à son jeu préféré par un gamin ? Et là les pièces se sont mises à s'animer, un pion de Ron écrasant sans ménagement l'un des siens… il en est tombé de sa chaise. Aujourd'hui c'est un de ses divertissements préférés, inculquer à d'autres moldus, de nouveaux arrivants, l'échec sorcier et se régaler de leur stupeur. Alors il prend un air de grand connaisseur et entreprend de leur faire une visite guidée des locaux… ne manquant jamais de se perdre avec eux car il n'a jamais réussit à s'habituer aux salles et aux escaliers magiques. Invariablement il s'approche d'une peinture pour demander sa route et automatiquement retenti un message dans toute la maisonnette qui dit : "Attention, avis général ! Monsieur Granger a une nouvelle fois perdu un groupe de moldus ! Je répète moldus égarés ! Moldus égarés !" Et, dès qu'on les récupère, papa de tempêter qu'il n'était nullement utile de faire un tel tapage, qu'il aurait très bien pu les ramener à bon port tout seul si cette fichue peinture avait bien voulu lui dire où se trouvait le Nord. A mourir de rire je t'assure. Il s'entend comme larron en foire avec Arthur, l'un voulant tout savoir des moldus et l'autre des sorciers… à eux deux ils produisent plus de petites catastrophes que tous les enfants réunis !
- J'aimerai voir ça.
- Tu le verras rassure toi. Tu auras tout le loisir d'y assister. Je ne te dirais jamais que ta vie sera idyllique mais ce n'est pas non plus un cauchemar constant, il y a de bons côtés.
- Hum. Merci tout de même de m'avoir contée cette petite anecdote, ça m'a soulagée.
- J'en suis ravie.
- Je me posais une question.
- Je t'écoute.
- J'ai vu… j'ai vu Drago faire des choses… que ce soit le tien ou le mien, qui sont incroyables ! Je veux dire sans baguette il réalise des sorts impressionnants.
- Oui, il est vrai qu'il est un sorcier puissant, opiniâtre à l'entraînement et qui a une volonté de fer… néanmoins il est génétiquement prédisposé à pratiqué la magie à mains libres.
- Hein ? Euh pardon… Comment ?
- Des études récentes ont montré l'existence de mutations génétiques il y a plusieurs siècles dans une communauté reculée et très fermée de sorciers. Plus tard, leur mode de vie a évolué, les poussant à s'ouvrir sur les sociétés extérieures. Il en a résulté des mélanges communautaires qui ont permis de répandre ce gène très particulier au travers de l'ensemble du monde d'abord sorcier puis moldu. L'allèle correspondant est récessif… il n'est pas dominant si tu préfères. Sais-tu ce que cela signifie ?
- Je pense. Il faut que les deux parents soient eux-mêmes porteurs de cet allèle pour que leur enfant puisse l'être également.
- Pas tout a fait. Ce n'est pas faux néanmoins pas assez précis. Un allèle est une version possible d'un gène et, chez un individu, chaque gène est représenté par deux allèles. Ça va ?
- Hum hum.
- Bien. Il existe trois types d'allèles, dominants, codominants et récessifs. Celui qui nous intéresse, que l'on appellera "s" est récessif, muet face à l'autre, "S", si tu préfères. Donc si un individu pour ce gène est "s.s" il possèdera la capacité permettant de pratiquer la magie sans baguette. Si il est "s.S" il ne possède pas cette capacité mais il en est porteur, il a une chance sur deux de transmettre l'allèle "s" à son descendant. Donc si l'autre parents est "s.s" ou "s.S" l'enfant a plus ou moins de probabilité d'être "S.S" donc, non seulement il ne pourra pratiquer la magie à main libre mais il ne pourra transmettre le gène, ou, comme ses parents, "S.s" porteur mais sans la capacité, ou, être "s.s" et là non seulement il est sûr de transmettre plus tard l'allèle à ses enfant mais en plus il fait partie des sorciers n'ayant pas obligatoirement nécessité d'avoir recourt à une baguette afin de pratiquer un sortilège. Est-ce que tu me suis toujours ou bien je t'ai perdu en route ?
- Euh, c'est un peu difficile à saisir comme ça de prime abord mais je crois avoir compris l'essentiel.
- Bien, je peux donc continuer mon histoire. Les sorciers de cette communauté, tant qu'ils ont vécus en vase clos possédaient tous cette particularité. Elle se transmettait à chaque génération vu qu'ils étaient tous porteurs de cet allèle en deux exemplaires. L'autre version n'existait pas dans leur patrimoine génétique mais en ce mélangeant au reste du monde, forcément la donne a changée. Dans un premier temps tous les enfants issus de l'union d'un sorcier ou sorcière de cette communauté et de quelqu'un y étant extérieur, moldu ou sorcier, se soldait de la même manière. Le premier descendant était uniquement porteur, mais il suffisait que la génération suivante se fasse entre deux personnes porteuses pour voir surgir aléatoirement, des enfants non porteurs, porteurs ou ayant la faculté... et ainsi de suite. Donc, au fil des siècles cet allèle s'est retrouvé dans toutes les populations, moldus ou sorcières. Toutefois, et là on ne l'explique pas, si l'enfant doit posséder les deux mêmes versions de l'allèle récessif pour avoir cette capacité cela ne pèse en rien sur la puissance qu'il sera capable de développer sans baguette. Le gène on ne sait pourquoi, peut n'avoir que peu d'influence. Bref, cet état des choses fait tout de même qu'il est plus répandu de voir des sorciers n'ayant nul besoin de baguette chez les familles dites de "sang purs" que chez les "sang mêlés". On ne connaît aucun cas d'enfant de couple moldu pouvant lancer des sorts à mains libres. En revanche on pense que cela peut expliquer la présence d'enfants sorciers parmi eux.
- Si je te suis bien, des moldus peuvent être porteurs d'un allèle "s" et d'un allèle "S" suite aux brassements de populations. Il suffit qu'ils aient un ancêtre sorcier.
- Exact.
- Ok, et si deux moldus "S.s" ont des enfants il est possible que ceux-ci soient des "s.s" et dans ce cas ils seront sorciers alors que chez des enfants de parents sorciers qui naissent également "s.s" cela leur confèrent la possibilité de pratiquer la magie sans baguette.
- Tout à fait. Tu es douée.
- Merci. Et enfin chez des "sangs mêlés" dont le parent moldu est porteur de même que le parent sorcier ou, pour ce dernier, chez qui le gène s'exprime et bien cela se traduit comme chez les bambins sangs purs. Ils acquièrent la faculté leur permettant de ne pas avoir recourt à un artifice dès lors qu'ils sont "s.s".
- Exact à nouveau.
- Oh ! Et James ? Il possède forcément ce don ! Je dois être "s.s" pour être sorcière naît moldue et Drago est lui-même "s.s" vu qu'il parvient facilement à lancer des sorts sans baguette.
- Et oui. D'ailleurs il pratique déjà activement, de manière consciente bien que limitée, pour accomplir ses méfaits à l'encontre d'un certain enseignant. Je te laisse deviner qui.
- Ça ne m'étonne pas ! C'est instructif mais épuisant à comprendre.
- Tu ne voudrais tout de même pas que j'ai pitié d'une petite "miss je sais tout" comme toi, toujours avide de nouvelles connaissances. Si ?
- Non, non vas y je t'écoute.
- Rassure toi les explications techniques sont finies, je pense que tu sais à présent l'essentiel ce qui nous permet de revenir plus précisément sur le cas Drago. Apparemment les Malefoy, qui comme tu le sais ont toujours apprécié la puissance, ont, sembleraient-ils, intuitivement devinés voilà plusieurs siècles la nécessité d'avoir deux parents porteurs pour que l'allèle se retrouve dans le patrimoine génétique de l'enfant voire s'y exprime. En revanche ils n'avaient aucun moyen de détecter la présence de l'allèle. Ainsi pour être certain que leurs descendants en hérite ils se mariaient, jusqu'à aujourd'hui, de préférence avec des personnes possédant le don ou ayant un membre de la famille proche concerné. Drago est le résultat d'une longue sélection. Par contre on ignore, comme je te l'ai expliqué précédemment, pourquoi chez lui ce pouvoir est autant développé par rapport aux capacités de son père, Lucius, pourtant lui-même fort impressionnant.
- Je vois. Existe-t-il des sangs mêlés pouvant rivaliser avec Dray ou seulement des sangs purs ? Et comment expliques-tu les démonstrations magiques chez les enfants, même ceux de moldus ? Je n'avais pas encore de baguette quand je suis tombée du 3ème étage et m'en suis sortie sans la moindre égratignure… j'ai atterrit en douceur sur mes deux pieds tout de même ! Si ce n'est pas de la magie sans baguette qu'est ce ?
- Hum, la théorie actuelle est la suivante. Euh… Bon en fait je n'ai pas envie de te faire un autre cours donc je vais te faire un parallèle en espérant que tu saisisses l'idée. Tu connais la particularité de l'hémoglobine ?
- Pas vraiment. Je sais juste que c'est une protéine qui permet de transporter l'oxygène dans le sang. L'oxygène se fixe au fer qui est sur l'hème, une partie de l'hémoglobine. Voilà, c'est tout ce que je connais à ce sujet.
- Bon c'est déjà ça. En fait chez l'humain il existe quatre types d'hémoglobines qui, bien évidemment sont toutes codées dans les gènes. J'en laisse ici volontairement deux de côté. L'une de ces hémoglobines n'est produite qu'au stade du fœtus. Dès la naissance sa production cesse pour être remplacée par une autre qui deviendra rapidement la principale. Au stade adulte tu n'as donc plus la première mais la seconde qui, elle, n'était pourtant pas produite lors de la phase intra utérine de ton développement. Ici c'est le même principe. Ce n'est pas une protéine, enfin pour être exacte on méconnaît ce qui permet de conduire la magie directement dans le corps à un stade abouti. Peu importe ce dont il s'agit néanmoins c'est présent chez tous les enfants en bas âge et disparaît avec la croissance. D'après les tests en cours cette aptitude est perdue par tous les bambins aux alentours de la puberté, quasiment au moment de l'entrée dans une école de magie. Peut-être le fait d'avoir enfin une baguette active, ou plutôt désactive ce… truc qui permet de générer de la magie, comme ça, à main libre. J'ai été assez claire ?
- Hum, oui, je crois. Il est donc possible, théoriquement, si je n'avais jamais eu de baguette, que je sois toujours apte à réaliser les mêmes choses que Dray ?
- Ce n'est qu'une supposition… et puis cela signifierait que tu n'aurais pas non plus acquis les connaissances nécessaires car tu n'aurais pas été à l'école. Rien ne prouve en plus que le "truc" ne se désactiverai pas de lui-même au bout de quelques années, baguette ou pas. Il se trouve juste que les dates correspondent plus ou moins. Ce peut tout aussi bien être un hasard.
- Tu ne crois pas au hasard.
- Et alors, tout le monde à le droit de revoir son opinion… même toi !
- Admettons. Et mon autre question ?
- Ah oui… mais je te l'ai déjà dit tout à l'heure. C'est un autre facteur qui influe sur l'étendue de l'expression du gène. Donc oui, tel Voldemort malheureusement, certains sangs mêlés ont un pouvoir extrêmement développé… ce qui fait enragé certains… à commencer par Lucius. Tellement ironique qu'il se voue pourtant à obéir à l'un d'entre eux… Pathétique… Imagines tu, lui, le grand Lucius Malefoy qui se croit tout puissant se faisant écraser non seulement par son propre fils… ce dont il serait fier s'ils étaient dans le même camp, mais également par de vulgaires sangs mêlés. Sans compter les "sangs de bourbes" tel que moi qui sont à même de le mettre en très très grande difficulté avec une baguette. Le pauvre en est tout déconfit.
- Tu as l'air de bien t'amuser à ce sujet.
- C'est le cas ma chère. Je m'en régale. Ainsi j'adore tout particulièrement le voir affronter Severus et que tous deux se retrouvent désarmés… invariablement Lucius devient fou furieux… et tout pâle. Il prend alors discrètement la tangente. Enfin ça c'est surtout depuis que Severus l'a battu et presque tué alors qu'il était désarmé et ce "charmant et très loyal" Malefoy bien armé.
- Pourquoi en viens tu au professeur Snape ? Je ne vois pas pour quelle raison cela le mettrai dans un tel état. Lui aussi c'est un sang pur. Il se fait malmener par un autre certes mais bon ils font partie de la même catégorie.
- Que tu crois !
- Comment ça ?
- Tu veux un scoop à en faire pâlir d'envie plus d'un ?
- Bien sûr !
- Quel empressement ! Je me croirais presque face à cette très chère Rita Skeeter.
- Groumph.
- Boudes pas vas… Je te le dis… Severus Snape est bel et bien un sang mêlé.
- NON ? Tu blagues !
- Absolument pas. Mère sorcière, père moldu.
- Waouh !
- Il porte le nom paternel mais il fût une époque de sa vie où il était surtout particulièrement fier de l'ascendance de sa mère. Miss Prince ! Il est tout de même devenu Mangemort.
- Prince… ça me dit quelque chose. Oh ! Harry a brièvement eu entre ses mains un livre de potion parsemé de tout plein de gribouillis. Il était écrit qu'il appartenait au Prince de sang-mêlé ! Tu ne crois pas que…
- Qu'il appartenait à Severus ? Bien sûr que si. Et ses gribouillis que je qualifierai personnellement d'annotations sont des plus ingénieuses… et dangereuses pour certaines. A ne pas mettre entre toutes les mains. Comme je te l'ai rappelé il est devenu Mangemort. Ses inventions d'adolescent n'étaient pas des plus innocentes.
- Certes… Et il aligne Malefoy senior tu disais ?
- A chaque fois !
- Il faut absolument que je voie ça. Mais quand Harry et Ron vont savoir…
- Stop ! Je t'arrête tout de suite petite commère en puissance. Ce qui est dit ici ne sortira pas de ces murs ! Est-ce clair ?
- Mais pourquoi ?
- Tu en connais très bien la raison !
- Bon, bon d'accord. N'empêche que je suis sidérée. D'après toi James m'aime… ainsi que Drago ce qui est encore plus incroyable. La bague qu'il m'a offerte s'appelle Eragon et possède sa propre conscience. Je vais vivre des choses horribles durant la guerre. Je ne pourrais jamais faire de magie sans baguette alors que j'aurais adorée apprendre car mes gènes ne me le permettent pas vue que je suis une enfant de moldu… J'ai déjà de la chance d'être sorcière. Et enfin Snape est un sang mêlé. Tu aurais voulu m'assommer tu ne t'y serais pas prise autrement.
- Navrée. Je comprends que tu sois embrouillée. Je vais te laisser assimiler tout ça tranquillement. De toute manière il est l'heure pour James d'aller goûter. Il doit commencer à avoir faim.
Comme tiré de ses songes Hermione reprend d'une voix semblant signifier qu'elle est encore ailleurs.
- Oh. Oui. Bien sûr. Je n'avais pas remarquée. Le temps passe vite.
- Trop vite.
Les deux femmes observent un moment les jeux innocents du bambin. Chacune y puisent une force. Raison de se battre pour l'une. Raison d'espérer pour l'autre. Hermione rompt finalement la quiétude de l'instant.
- James ! Viens là trésor. Il est temps d'aller manger.
Un cri enthousiaste lui répond : "Ouais ! J'ai faim !" suivi d'un dépité : "Mais j'ai pas fini de jouer"
- Tu continueras demain.
- Mais non ! J'allais couper les neveux de tonton Sevy !
- Les quoi ?
- Les neveux… eveux… queveux… j'a ive pas à le di.
Contrarié il finit par hurler "ÇA !" en saisissant une poignée de ses propres mèches blondes.
- Ah. Les cheveux de tonton Sevy. Un instant tu m'as fait peur, j'ai cru que tu t'apprêtais à… que tu voulais faire du mal à ses neveux… sauf qu'il n'a pas de neveux, il n'a d'ailleurs ni frère ni sœur donc… Mais… Comment ça tu veux couper les cheveux de Severus ?
- Bah vi. Cette poupée c'est tonton Sevy. Répond-t-il comme si c'était la chose la plus naturelle et évidente du monde. Il poursuit de même ses explications sous le regard ahurit des deux Gryffondors par : "Et là c'est un Toll qui lui a vomi dessus."
- C'est une blague ?
- Bah non. Alos maintenant il veut enlever le vomi mais ça pat pas… Alos il va se couper les neveux… eveux… AAAAH les bidoles nois plein de huile so sa tête ! Termine-t-il un peu frustrer de ne pas parvenir à prononcer '"cheveux" et, en revanche, tout fier de sa trouvaille.
- JAMES ! Dans quel état as-tu mis ce jouet ! Je t'ai déjà dit de ne pas les abîmer !
- Mais c'est tonton Sevy.
- Jeune homme cette Barbie n'est certainement pas Severus Snape… si encore tu avais pris le Ken… Pourquoi tu as pris la fille pour faire tonton S… le professeur Snape ?
- Bah pace que je pouvais pas la pende pou fai le Toll ! ça fait pas vai une fille pou un Toll.
- Ah, parce que ça fait vrai une fille blonde et maquillée pour Severus ?
- Bah… oui… un peu plos. Et pis je lui ai mis une cape noie et avec le vomi ça se voit pas qu'elle est blonde… pesque. C'est pas gave si c'est une fille, c'est tonton quand même ! Le Toll pouvait pas ête une fille et j'avais pas de dagon ou aute chose pou fait le Toll.
Hermione ne sait même plus si elle doit rire ou pleurer. Son rejeton est une calamité pour le pauvre directeur des Serpentards. Il lui a déjà tout fait ou presque et maintenant il le prive de sa virilité en utilisant une poupée siliconée pour le représenter.
"Merlin qu'ai-je fait pour mériter un fils pareil." Murmure-t-elle avant de reprendre plus fortement :
- Nouvelle règle ! On n'utilise pas de Barbie pour faire Severus
- Mais pouquoi ?
- Silence ! Je parle il me semble. Tu es prié de m'écouter ! Donc…
- M…
- Ah ! Qu'est ce que je viens de dire ?
- Silence… et pas de filles pou tonton Sevy.
Face à la manière dont peuvent être interpréter les dernières paroles du bambin les deux jeunes femmes retiennent difficilement un sourire pour ne pas dire un rire.
- Exact. Et ce n'est pas fini. On ne vomi pas sur Severus !
- Même pou de faux ?
- Même pour de faux… et si jamais tu t'avises d'essayer en vrai je te jure que tu te souviendras longtemps de ta punition ! Est-ce clair ?
- Vi… mais t'es pas dole… et pipi j'ai le doit ? Demande-t-il tout heureux d'avoir eu une nouvelle idée.
- JAMES WILLIAM MALEFOY ! Je vais me fâcher !
- Pouh.
Il lui tire la langue puis lui tourne le dos afin de bouder. Son ventre ne tarde toutefois pas à se manifester par un puissant gargouillement. Il hésite un court moment puis, au deuxième gargouillis, se retourne.
- Bon bah d'acco… J'ai faim on va manger ? Finit-il tout guilleret comme si rien ne s'était produit.
- Hum… Tu es un vrai petit démon. Allez viens dire en au revoir à Hermione. On y va.
Le terrible garçonnet se lève et court jusqu'au deux femmes près de la porte.
- On se voit demain miss. Et si tu veux parler de quoique ce soit n'hésite pas. Je suis là.
- Merci. C'est gentil. Passez une bonne soirée.
- Toi aussi. Repose toi et pense à ce que je t'ai appris aujourd'hui… au calme… En plus, maintenant, si tu as la moindre angoisse vis-à-vis de ton avenir rappelles-toi cette fin d'après-midi… notamment les propos de James. N'oublie pas qu'il est tout à fait normal que le maître des potions, la terreur des cachots, le cauchemar des élèves, ex-Mangemort, espion pour l'0rdre du Phénix, le seul sorcier parvenant à duper Voldemort, soit représenté avec une paire de seins à faire pâlir d'envie Pamela Anderson ! Bientôt on le verra courir en maillot sur les plages de Malibu sa blonde chevelure décolorée au vent, les vagues se brisant sur ses gracieuses chevilles.
Cette fois-ci la préfète en chef est prise d'un véritable fou rire. L'image qui vient de s'imprimer dans son esprit lui permet d'évacuer une grande partie de son stress. Si elle n'a pas recouvrée sa sérénité elle se sent nettement plus détendue qu'auparavant.
- Promis. Merci pour tout. En revanche j'ignore si je parviendrais encore à affronter le professeur Snape sans être prise d'une irrésistible envie de rigoler.
- J'en suis ravie. Allez, ce coup-ci on part vraiment. Les bruits s'échappant de son petit ventre sont à faire trembler les murs de Poudlard.
- C'est po vai.
- Tu n'as plus faim alors ?
- SI !
- Bien, je vois que l'on est d'accord. En route.
Avant de franchir le seuil de l'appartement en compagnie de sa mère James se retourne une ultime fois.
- Je peux te di un sequet ?
Surprise la Gryffondor acquiesce avec joie.
- Bien sûr.
Il se rapproche d'elle, l'incite à venir à sa hauteur et lui chuchote à l'oreille.
- Je t'aime toi aussi tu sais.
Emue, elle reste un instant sans voix devant cet aveu.
- Tu es adorable. Je t'aime moi aussi… très, très fort. Je te demande pardon pour le mal que je t'ai fait, je te promets que ça n'arrivera plus.
- C'est pas gave. Je t'en veux plos. Je peux gader le loup ?
- Le loup ?
- Vi. Mon loup que tu m'as donné.
- Oh, la peluche. Evidemment. Elle est toute à toi. Tu la conserveras en souvenirs de moi.
- OUI !
Un câlin plus tard il repart avec sa mère laissant une Hermione songeuse mais bien plus heureuse qu'elle ne l'a jamais été ces dernières semaines… depuis la rupture. Encore troublée elle décide de prendre une douche pour se délasser. Elle opte pour le très grand confort de la salle de bain commune accessible par leur salon, cependant, elle prend soin comme à chaque fois, de verrouiller magiquement la porte pour éviter toute entrée intempestive de son colocataire durant ses ablutions.
Au dehors, malgré son irrésistible désir de rester paresser au soleil sous la caresse du vent printanier Drago se résout, comme tout homme doué de raison, à agir dans le sens voulu par sa femme… c'est-à-dire faire les cupidons. Cette seule pensée le rend nauséeux. Lui, le dernier héritier de la famille Malefoy, déjà traître à son sang du point de vu paternel se voit contraint de prendre un rôle actif dans la mise en œuvre du complot visant à promouvoir une histoire d'amour d'adolescents. Certes la sienne mais ça n'empêche, il est profondément ennuyé et contrarié par ce projet. D'autant plus que c'est à lui qu'incombe la partie la plus délicate : convaincre son passé. Hors il est bien placé pour connaître son caractère, il sait déjà qu'il va devoir affronter une véritable tête de mule… le moment de luxure promis par sa femme a tout intérêt à être à la hauteur. Chemin faisant vers le château il songe fortement à l'emploi de quelques sorts de magie pas tout à fait innocents néanmoins peut-être plus efficaces pour faire réagir le jeune homme qu'il était à l'époque. Quoique, réflexion faite s'il en vient à user de tels artifices Hermione va le condamner au canapé un certain nombre de nuits dès qu'ils seront de retour chez eux… pas qu'il ait le dos très fragile cependant il préfère le lit conjugal. De plus ils vivent tous dans la même demeure, tout s'y sait à une vitesse folle. Ce serait tendre le bâton à Potter et Weasley pour se faire battre. Il n'est pas assez fou. Non, il n'a pas le choix, il doit prendre part à cette mascarade. Toutefois, il s'en fait la promesse, si qui que ce soit ose le surnommer cupidon il l'expédie direct dans les bras de Voldemort.
Il a pris garde d'attendre l'heure du goûter de James. Il sait par expérience que sa chère et tendre doit très probablement être en cet instant même occupée à rassasier l'estomac du petit monstre. Sauf si elle tient à affronter la réincarnation grincheuse de Lucifer bien sûr. Par conséquent il estime qu'il ne risque pas d'interrompre un quelconque échange "important", enfin là tout est relatif, entre les deux Gryffondors. A son avis c'est une perte de temps toutefois, non pas motivé mais résigné, parvenu dans le grand hall il décide d'emprunter sans détour la direction des quartiers où loge son autre lui.
C'est ainsi, que, quelques minutes à peine après l'entrée d'Hermione dans la salle de bain, il pénètre, soupirant, dans le salon des préfets en chefs. Constatant qu'il n'y a nulle présence, que ce soit dans cette pièce ou dans les appartements privés de Drago, il s'installe avec nonchalance sur le divan. En effet, si pour la tranquillité de son couple, il est prêt à avoir une petite discussion conforme aux attentes de sa femme avec le représentant personnel de ses dix-huit ans il est loin de vouloir courir dans tout Poudlard pour mettre la main dessus. En conséquence il choisit de l'attendre patiemment ici, confortablement assis voire à demi allongé, les yeux clos, perdu dans ses pensées.
A vrai dire il réfléchit à la meilleure manière d'entamer la conversation avec son plus jeune lui. Il se connaît suffisamment bien pour affirmer qu'attaquer directement sur Hermione le braquerait. Ça va être un enfer ! Il est justement entrain de songer débuter en lui révélant certains secrets lorsque le bruit d'une porte grinçant le tire de ses méditations. Si on lui demandait son opinion il répondrait que la vue qui s'offre à ses yeux vaut bien toutes les interruptions du monde.
Hermione troublée par l'homme qui la fixe et gênée par sa propre tenue se dandine nerveusement d'un pied sur l'autre. Elle n'a pour seul rempart à sa nudité que la serviette dans laquelle elle s'est enroulée en quittant sa douche.
- Charmante apparition commence-t-il d'une voix douce avant de finir tout en sensualité : d'autant plus lorsque l'on sait les trésors que cache ce morceau de tissu.
- Euh… euh…
- Je t'ai connu plus bavarde 'Mione.
- Ah… euh… je … euh…
- Tut tut tut. 'Mione 'Mione 'Mione. Tu me déçois mon ange. T'en faut-il donc si peu pour perdre tous tes moyens ? Je ne compte pas te dévorer autrement que du regard… je laisse ce délicieux plaisir au chien fou que je suis venu chercher.
- Oh… tu … vous… tu ….
- Tu ?
- Euh…
- Le "tu" est tout ouie ma chère.
- Tu… tu es là pour Drago ?
- Pour qui d'autre ? Toi ? Tu as déjà du mal à formuler une simple phrase, je ne vois pas quel grand intérêt tu représenterai pour moi. Ma femme est à ma disposition pour discuter ou… toute autre action à caractère charnel. Elle possède un caractère bien plus fougueux et entreprenant que celui que tu me présentes actuellement.
- Oh… tu … tu…
- Je vais te donner un conseil… Pour parler essaye de varier les mots et de les associer. Je t'assure ça fonctionne.
Un exquis et déroutant sourire tout autant prédateur que moqueur vient étirer ses lèvres tandis qu'il achève sa tirade. Interdite et frustrée la jeune femme n'esquisse plus un son. Elle reste comme pétrifiée. Décidemment sa journée est un peu trop mouvementée pour elle.
Drago, tout en la contemplant, se remémore le temps où son épouse avait dix-sept ans. Il sait, pour en avoir été victime, qu'à l'époque elle avait déjà la répartie facile aussi est-il surpris par son manque de réaction. Tout en laissant son regard balayer le corps de la préfète encore exempt de toutes cicatrices il se prend à penser qu'il aimerait, rien qu'une fois, pouvoir encore l'admirer telle qu'elle était alors. Par le passé il y a déjà songé. De temps à autre, lorsque sa femme est endormie et qu'il voit les balafres qui la couvrent de la chute de ses reins au milieu de ses fesses ainsi que sur une partie de son ventre et de ses cuisses il souhaiterait pouvoir les effacer d'une caresse, d'un baiser et lui rendre toute sa beauté. Il l'aime, il la trouve magnifique même avec ces estafilades sur sa peau. Non, le problème est ailleurs. Cela lui rappelle qu'il n'a pas su la protéger correctement. C'est un crève cœur pour lui lorsqu'il capture dans son regard à elle, le reflet de celui qu'il porte sur sa propre anatomie. Lui aussi est affreusement marqué par la guerre. Il sait alors que, tout comme lui, elle a parfois honte des traces honnies sur sa chair… et peur. Cela leur rappelle à tous deux combien leurs vies sont fragiles. Combien ils sont trop souvent passés près de la mort. Pour toutes ces raisons Drago désire revoir encore un moment le corps immaculé, vierge de toutes tortures de son épouse. Il a devant lui la parfaite occasion. Sans même en avoir réellement conscience il lance silencieusement un sortilège qui desserre progressivement la serviette.
La jeune femme ne s'en rend pas compte. Elle est tellement furieuse et troublée par les yeux brûlants qu'il pose sur elle que tout cela est à cent lieux de ses considérations.
Réalisant brusquement ce qu'il est entrain d'exécuter le Serpentard cesse aussitôt et se morigène fortement. Il juge son comportement abject. Il estime que non seulement il volerait quelque chose de précieux à Hermione et Drago mais également que ce serait comme tromper sa compagne. Il lui a toujours affirmé qu'il les aime elle ainsi que son corps tels qu'ils sont. Combien de fois lui a-t-il dit que cela l'attriste occasionnellement, qu'il se sent en partie responsable mais que jamais au grand jamais il n'ira fréquenter une autre femme en raison de cela. Or c'est en quelque sorte ce qu'il s'apprêtait à faire. Heureusement il s'est repris à temps, la serviette est encore en place, elle dissimule toujours la nudité de la Gryffondor.
Il envisage de quitter la salle sur le champ. La voir aussi naïve, vulnérable, le touche plus qu'il ne veuille l'admettre. Aussi, se lève-t-il en souplesse prêt à prendre la sortie. Au dernier moment il se ravise. Il n'a pu éviter à son épouse les cruelles entailles sur sa peau mais peut-être… s'il parvient à lui faire prendre conscience de la dangerosité de la guerre, peut-être la jeune préfète en chef ne foncera pas tête baissée dans les pièges qui lui seront tendus. C'est ainsi qu'Hermione s'est fait capturée la première fois. C'est de là qu'elle a héritée de la majorité de ses cicatrices. Après, elle fût bien plus prudente et n'eut plus à subir les mêmes horreurs… ou tout du moins avec une moindre force… si l'on excepte la dernière bataille, celle qui l'a conduite ici en ce temps et en cette heure.
Hermione un instant soulagée de le voir sur le départ panique dès la seconde où il se retourne et la fixe à nouveau avec une intensité telle que ses jambes faiblissent. Il vient à elle et s'arrête à tout juste un mètre. Son souffle s'accélère, elle déglutit difficilement. Il est trop près, beaucoup trop près. Elle éprouve déjà quelques problèmes pour gérer "son" Drago mais alors celui-là… celui-là… Elle est comme déconnectée de la réalité. Son cerveau a déserté, elle se sent fondre, trembler… de crainte ? D'excitation ? Elle ne saurait le dire néanmoins elle est sûre d'une chose : elle n'est pas de taille face à lui. Il l'impressionne, la bouleverse, l'enivre, l'énerve, la frustre, l'attendrit et pire que tout provoque un certain éveil chez elle. Ce côté sauvage, dangereux, presque animal lui plait… En réalité elle apprécie déjà cela chez celui de sa génération. C'est en partie ce qui l'a poussée vers lui, mais là, c'est tellement plus développé. Face à elle c'est un homme non plus un gamin qui cherche sa route. Il est déterminé, sûr de lui, pas que Drago soit vraiment hésitant mais… c'est différent. Elle se sent terriblement gauche. Le silence qui s'étire la rend plus timide encore. Enfin, il prend la parole. Cette voix froide, presque agressive et paradoxalement quelque peu suave lui provoque des frissons et la ramène brutalement sur terre.
- Sais-tu ce qu'est la guerre petite fille ?
- Qu… quoi ?
- Sais-tu ce que l'on ressent sous le doloris ?
- C'est… c'est extrêmement douloureux.
- FAUX !
Elle recule sous la violence du ton.
- C'est bien pire que ça. Une explosion dans chaque fibre de ton être. Dis toi bien qu'il existe certains sorts de magie noire encore plus atroces. Tu peux être démembrée vivante, être éviscérée ou voir ta peau retournée tu sais comme lorsque l'on dépouille un lapin. L'un de tes yeux peut-être retiré de son orbite… et tu peux alors de ton autre œil le voir lamentablement pendouillé… si toutefois la souffrance ne t'as pas fait défaillir. On peut s'attaquer à toutes tes extrémités qui seront au choix arrachées, brûlées, lacérées. Tu désires d'autres détails ?
Elle a envi de vomir. Elle n'ose ouvrir la bouche de peur de rendre le contenu de son estomac sur le sol. Elle sent des images pénétrées son esprit à chaque mot qu'il prononce. Il lui envoie la vision de ce qu'il décrit… et c'est abominable.
- As-tu la moindre idée de ce que subisse les sorcières telles que toi si elles sont capturées ?
- …
- REPONDS !
- Elles… elles sont torturées.
- Elles souhaiteraient qu'il n'y ait que ça. Certes elles sont soumises à la torture mais surtout elles sont avilies, humiliées, violées à de multiples reprises, de multiples manières. C'est fou ce que les hommes peuvent déborder d'imagination dès qu'il s'agit d'être cruel. Nous sommes la seule espèce animale qui soit capable de tant barbarie à l'égard de nos semblables et ce de façon volontaire en y prenant plaisir. Elles sont données en pâture à Fenhir Grayback, offertes en récompenses aux mangemorts méritants, battues, laissées pour mortes. Si malgré tout elles survivent c'est reparti pour un tour ! Sévices et viols !
Il éclate d'un rire sinistre dans lequel on peut percevoir une fêlure. Il en a trop vu, trop entendu. Ces cris dans sa tête qui jamais ne le laissent en paix, ces corps désarticulées qu'il a retrouvé dans les prisons de Voldemort ou abandonnés sciemment, bien en évidence, dans un lieu public. Celles qui furent de ses amies, de ses compagnons de guerre et ne sont plus que des poupées brisées, sans volontés, presque folles… qui pour la plupart finissent par se suicider dans une action kamikaze… lorsqu'elles acceptent les traitements qui permettent à leurs physiques de récupérer. Si aucune de celles qui ont été captives plus d'une semaine n'ont pu reprendre la lutte comme avant, leur psychique étant irrémédiablement atteint certaines n'ont même pas pu tolérer le retour parmi les leurs. Un mélange de honte et de haine les en a empêché… dès qu'elles en ont eu la capacité elles se sont éloignées afin de mourir seule, loin de tous.
- Sévices et viols… Elles sont exhibées tels des trophées à leurs réunions. Ligotées nues sur une table en attendant que ces messieurs aient fini leur repas avant d'être à nouveau violemment prises de forces par toute la tablée… à vrai dire même les femmes mangemorts ne sont pas en reste. Certaines ont un esprit encore plus pervers que leurs homologues masculins. Elles ne sont plus rien, pas même des chiens ou des déchets. Elles n'ont plus de noms autres que : salope, putain, catin, esclave, chose, chienne… Leur corps ne leurs appartiennent plus. Si tu agis comme une idiote de Gryffondor en fonçant tête baissée dans le danger s'est ce qu'il risque de t'arriver tu comprends ? TU COMPRENDS ?
Choquée, la bouche sèche, la jeune femme ne parvient pas à articuler une réponse convenable.
- Euh… euh…
- TU COMPRENDS OUI OU NON ?
- O… oui.
- Je n'en suis pas persuadée.
Il réfléchit un instant puis ayant pris sa décision ferme un court moment ses yeux semblant chercher un courage qui lui fait soudainement défaut. Sûr de lui il redresse son visage et plonge ses prunelles glacées dans celles embuées de la préfète. Elle tremble, pressentant que ce qui va suivre ne sera pas facile pour elle.
- Tu aimes ton corps tel qu'il est n'est-ce pas ?
- O… oui.
Sa voix est hésitante, petite, faible ce qui n'empêche pas le Serpentard, imperturbable, de continuer avec énergie.
- Tu visualises celui de Drago ?
- En… en partie… on n'a jamais…
- Son torse. Tu vois son torse ?
- Oui.
- Comment est-il ?
Elle ne parvient pas à saisir où tout ceci les mène… ou peut-être justement le pressent-elle trop bien mais le refuse.
- Je… je ne comprends pas.
- Décris moi son torse.
- Il… il a quelques cicatrices si c'est ce à quoi tu fais allusion.
- Oui… tout à fait. Quelques unes… rien de bien méchant n'est ce pas. Ça ne te heurte pas.
- NON ! Bien évidemment que non.
Il prend un souffle profond se reprochant ce qu'il est entrain de faire et néanmoins l'estimant indispensable. La voix vibrante de rage, une lueur de défit dans le regard afin de dissimuler son abjection il explose :
- Alors REGARDE ! REGARDE attentivement ce que deviendra ce corps que tu aimes tant après six années de guerre ! REGARDE ce qu'ils m'ont fait ! REGARDE ce qu'ils TE feront si tu n'y prends garde !
Eructe-t-il finalement en arrachant sa chemise. Hermione surprise et choquée recule d'un pas. La manière dont il s'adresse à elle est dure, sèche, hargneuse, impitoyable et pourtant, derrière, elle perçoit la douleur enfouie au fond de son cœur et la honte de ce corps qu'il semble détester. Ce qu'elle voit… ce qu'elle voit est indescriptible… comme tous elle avait remarquée à son arrivée au travers des lambeaux de chemise déchirée des cicatrices, des plaies mais le sang qui s'écoulaient des blessures fraîches et la poussière qui le recouvrait dissimulaient la plus grande majorité d'entre elles. Jamais elle n'aurait imaginé cela, un tel carnage sur une peau si jeune. Les larmes lui montent aux yeux. Drago ne supporte pas qu'elle le dévisage ainsi, qu'elle scrute son corps de cette manière, qu'elle le plaigne, il y a quelque chose d'indécent en cela, il se sent vulnérable sous ce regard et il la hait pour cela.
- Je… je suis désolée… tellement désolée pour toi… je
- JE NE VEUX PAS DE TA PITIÉ !
Elle sursaute sous l'impact de cette voix qui hurle sa souffrance à quelques centimètres de son visage. Elle ne voulait pas le blesser davantage. Elle ne sait que dire. Il la dévisage avec insistance, elle s'efforce de ne pas baisser son regard pourtant attiré comme un aimant par les marques imprimées sur sa chair. Progressivement il se calme, les tourments qui l'agitent s'apaisent. Il respire profondément à plusieurs reprises puis reprend doucement tout en effaçant de son pouce une larme qui coule sur la joue de la jeune femme.
- Je… je ne te demande pas d'être… désolée pour moi. J'ai appris à vivre avec, du moins j'essaye de m'en convaincre…ainsi que mon épouse. Ce que je souhaite c'est que tu prennes conscience que la guerre n'est pas un jeu. Jusqu'à aujourd'hui vous avez eu beaucoup de chance… quand je pense au ministère il y a huit… deux ans pour toi, c'est un véritable miracle que vous, vous en soyez tous sortis sans trop de casse.
Black a payé votre folie, votre imprudence en revanche vous, vous avez été épargnés. Soit prudente. Je sais que ton fichu instinct de Gryffondor te pousse à foncer mais tu es intelligente 'Mione. Sers-toi de ça ! Réfléchis deux fois avant d'agir… s'il te plait… Il serait dommage d'abîmer une si jolie peau. Finit-il en caressant d'une main légère l'épaule nue d'Hermione.
- Hu… O… oui. Je ferais attention. Je te le promets.
- Bien. Je constate que tu commences à comprendre.
Drago est maintenant à moins d'une longueur de bras de la jeune femme qui a reculé jusqu'au mur. La main gauche appuyée contre la paroi de pierre à quelques centimètres de la tête de la préfète il est légèrement incliné en avant afin qu'ils puissent être les yeux dans les yeux. L'ambre et l' acier se mêlent en un ballet sensuel et intime qui les embrase.
Elle se sent transpercée par ce regard de glace et de feu où couve une passion mal contenue qui ne demande qu'à jaillir. Leurs tenues respectives et cette peau brûlante si proche de la sienne mettent ses sens en ébullition. Elle a chaud, elle a froid. Elle est grisée par sa présence. Il suffirait qu'elle avance un tout petit peu sa main pour pouvoir sentir sous sa paume la chaleur palpitante de ce cœur qui bat face à elle… pour elle ose-t-elle croire. Qui est-il ? Qui voit-elle en lui ? Drago ou Drago ? Est-ce une illusion ? Est-ce qu'il va disparaître si elle respire un peu trop fort ? Risque-t-il d'être emporté par la brise de son amour… de son désir ? Si seulement elle inclinait légèrement son visage… Malgré cette foule de sensations qui l'agite elle parvient à rassembler suffisamment ses esprits pour lui poser deux questions qui la hantent d'autant plus depuis qu'il s'est adressé à elle comme il l'a fait. La peur de rompre la magie du moment est puissante cependant elle sait qu'elle doit l'interroger. Elle se lance en un murmure.
- Est-ce que mon corps ressemblera… au tien dans le futur ? Est-ce la raison pour laquelle tu me mets en garde ? Je vais me faire prendre… torturée… et… violée ?
- J…
- Une minute… je n'ai pas fini… il me reste une question… la plus importante. Est-ce que les deux cicatrices que j'ai vues sur James lorsque je l'ai aidé à prendre son bain sont dues à la guerre ? A-t-il subit des sévices ?
Il inspire profondément, se délectant de la senteur sucrée de la jeune femme avant de lui répondre.
- Oui et non à tes deux questions.
- Expliques-toi s'il te plait.
Il secoue sa tête, se faisant quelques mèches blondes viennent chatouiller le visage d'Hermione qui attrape son souffle. Finalement il plante à nouveau son regard dans le sien.
- Ton corps… sans en atteindre la… le… la monstruosité…sera plus proche du mien que de celui que tu possèdes actuellement. Tu as agi comme une idiote… tu en as payé le prix… Sirius n'était pas là pour le faire à ta place… ni lui ni aucun autre. Je ne t'ai pas raconté ces horreurs par plaisir sadique… j'espère qu'ainsi tu n'agiras pas comme une imbécile. Si tu fais attention il est tout à fait possible que ces évènements ne se produisent pas. Le futur n'est pas encore écrit pour toi.
- Oh… j'ai… j'ai été… été…
Comprenant son désarroi il poursuit à sa place.
- Capturée ? Oui. Torturée ? Oui. Humiliée ? Oui.
Chaque "oui" la glace d'effroi, elle perd pied ne tenant encore debout que par le fil invisible et puissant qui relie leurs regards… leurs âmes. L'encourageant silencieusement mais sentant qu'elle ne parviendra pas à lui poser la question il continu seul.
- Violée ?
Elle retient sa respiration attendant le couperet final.
- Non.
- Oh.
Le soulagement est tel qu'elle se demande un instant si elle n'a pas rêvée.
- Nous sommes arrivés avant. De pas grand-chose… quelques minutes à peine… tu étais déjà salement blessée et… disons que la première personne parvenue à tes côtés s'est empressée de te couvrir de sa cape... mais on est arrivé à temps pour t'éviter cela. Malheureusement tout comme nous n'avons pu t'épargner les sévices qui t'ont maintenu alité plusieurs semaines nous avons été dans l'incapacité de… cette abomination est… l'une de nos proches amies qu'ils ont prise en même temps que toi… Merlin en soit remercié elle s'en est remise… autant que cela est possible. Seul un Mangemort avait eu le temps de… nécessaire pour… C'est déjà un de trop mais comparé à ce que d'autres ont vécu elle estime à juste titre qu'elle s'en est bien sortie… et puis tout comme toi s'est une battante. De part vos "positions" respectives au sein de l'Ordre ils ont, sembleraient-ils, préférés te battre, te torturer et la violée. Je pense… non, je sais que les choses se seraient inversées ensuite… au final vous auriez subit la même chose mais… bref nous avons pénétré leur antre avant qu'ils aillent jusque là. Ainsi ses blessures psychiques ont été en quelques sortes plus importantes… quoique vue ce dont tu as été victime… en revanche physiquement elle a moins souffert que toi… si l'on peut dire. Disons qu'elle en conserve moins de traces visibles. Vous étiez toutes deux traumatisées au final. Fais attention 'Mione. Dans notre monde de désolation nous ne sommes jamais à l'abri.
- O… oui… bien sûr… Merci pour ton honnêteté. Et James ? demande-t-elle déjà effrayée par la réponse.
- L'une des cicatrices provient d'une chute alors qu'il jouait.
- Ouf.
- Ne te réjouis pas trop vite. Les rationnements dus à la guerre sont la cause de cette balafre. Cela se serait produit ici, à Poudlard, maintenant, il n'en aurait gardé aucune séquelle. On ne possédait pas les produits nécessaires à ses soins… et Severus qui aurait peut-être pu nous proposer une potion de substitution était… indisponible. On peut donc considérer cette marque comme la conséquence de la bataille. Quant à la seconde… Disons que James sait déjà avec exactitude ce que l'on ressent lorsque l'on est victime de certains sorts de magie noire.
- Merlin !
- C'est un gosse courageux… sans doute un peu trop téméraire. Ça nous tue sa mère et moi de le voir si résistant à la douleur. Capable de regarder la mort en face sans pleurer contrairement à n'importe quel gamin de son âge… et même certains adultes. Néanmoins j'avoue que c'est un soulagement… il ne cri pour ainsi dire jamais quand il est touché. Il préfère se mordre. J'entends encore les hurlements de souffrances de mes compagnons ou d'inconnus la nuit, dans mes cauchemars, mais je n'entends pas les siens. Je ne les ai jamais entendus et souhaite que cela reste ainsi. J'ignore si je le supporterai.
- Hum.
- Navré si je t'ai un peu bousculé. Je suis conscient que c'est dur pour toi en ce moment… en revanche il fallait que tu comprennes. Il faut que tu t'endurcisses. Ce que tu vis aujourd'hui n'est rien comparé à ce que tu vivras demain.
- Je vois… j'essaierai.
Il se rapproche encore davantage. Ils sont pour ainsi dire peau à peau, séparés uniquement par l'épaisseur d'un pétale de rose. Cette proximité leurs arrache de délicieux frissons interdits. Il termine sa bouche à quelque millimètre de la sienne :
- Tu n'essaieras pas… tu y arriveras.
La tension entre eux est si forte qu'ils sont inconscients du monde qui les entoure. Perdus dans leur propre univers ils ne distinguent pas le bruit de la porte pivotant sur ses gons ni même ceux des pas qui claquent avec rage sur le parquet. Seul l'impact produit par la pile de livre que détenait le nouveau venu touchant le sol les tire de leur contemplation.
Hermione sursaute brutalement, en inspirant une grande goulée d'air… se faisant le mouvement de sa cage thoracique qui s'enfonce libère suffisamment d'espace pour achever le travail débuté par Drago il y a de ça plusieurs minutes. La serviette tombe dans un murmure à leurs pieds. Le Serpentard, tout en se maudissant pour sa bêtise et remerciant avec honte Merlin d'avoir revu le corps de son épouse tel qu'il était avant… se colle vivement à la Gryffondor afin de dissimuler sa nudité à l'importun.
L'aura qu'il sent augmenter derrière lui ne lui inspire rien qui vaille de même que le regard tremblant et coupable jeter par Hermione à l'homme debout au milieu du salon. Il n'a nul besoin de se retourner pour connaître l'identité de l'arrivant. C'est lui-même qui se dresse rageur dans son dos. "Merveilleux" pense-t-il ironiquement tout en faisant léviter l'objet du délit jusqu'aux mains de la jeune femme ainsi que sa propre chemise qu'il revêt aussitôt. Elle s'empare avidement de la serviette et se couvre de son mieux. Elle ne s'est jamais sentie aussi mal à l'aise de toute son existence. Elle est rouge pivoine et aimerait disparaître dans un trou de souris. Cependant, à son corps défendant, elle doit bien admettre que cette situation lui plait d'un certain côté. Elle est intriguée de la tournure que vont bien pouvoir prendre les évènements. Drago la regarde une dernière fois, lui sourit espièglement puis se dresse de toute sa hauteur en se positionnant face à son passé.
- Je constate que je dérange ! Il ne fallait surtout pas vous interrompre pour moi !
- Je me passerai de ta permission gamin ! C'est aimable de t'en inquiéter mais j'en avais fini.
- Il te faut donc les deux. Individuellement elles sont trop nulles pour te satisfaire ?
- Garde ton fiel morveux ! Je ne suis pas d'humeur.
- Oh vraiment navré que ma conversation nuise au boutonnage de ta chemise. Deviendrais-je une telle loque dans le futur que je ne puisse accomplir deux actes simples simultanément ? Pathétique.
- Je ne pense pas être le plus pathétique de nous deux mon cher. Je ne me souviens pas avoir été maladroit ou faible au point de ne pouvoir porter une petite pile de bouquins… enfin au moins tu prouves que tu sais lire… quoique peut-être n'est-ce qu'une façade comme le reste.
- Je ne te permets pas ! Tu ne me connais pas !
- Vraiment ? Pourtant il me semble être le mieux placé.
Le divan se met à tanguer dangereusement sur la droite du couple.
- Evite d'abîmer le matériel scolaire tu veux. Laisse ce canapé où il est. De plus je le bloquerai sans mal.
Aussitôt le dit objet s'envole en direction de l'arrogant qui, sans effort apparent, le repose à la place qu'il n'aurait jamais dû quitter.
- La jalousie ne sied pas à mon visage qu'il soit passé ou présent alors fait moi le plaisir d'abandonner cette expression faciale.
- Vas pourrir en enfer !
Drago sort sa baguette prêt à en découdre. S'il ne peut l'avoir sans arme, à la loyal, étant donné que son adversaire est désarmé rien ne l'empêche d'être fourbe. De plus il a toujours en mémoire le corps dénudé de "sa" petite amie qu'il n'avait encore jamais pu voir jusqu'à ce jour sans aucun vêtement. Corps qui était pressé contre celui torse nu de son futur lui. La garce ! Elle ne peut avoir le présent alors elle va séduire l'autre. Et lui, lui l'enfoiré qui n'hésitera pas à tromper sa femme. Qui n'hésitera pas à lui voler ce qui lui appartient ! Enfoiré qu'il est amené à devenir ! Enfoiré qui lui montre un futur auquel il refuse de croire. Enfoiré qui lui permet d'espérer ! Il n'avait pas le droit ! Il les hait tous les deux ! Il ne s'est jamais senti tout à la fois aussi humilié et enragé de sa vie. Et cette image encrée dans son esprit. Hermione nue… elle est magnifique, vraiment superbe… "NON" se sermonne-t-il. "C'est une catin". Sans se départir de son calme son interlocuteur reprend toujours sur le même ton, avec un rien de condescendance.
- Rassure-toi je compte bien retourner à mon époque. Mais avant ça laissons la demoiselle s'habiller… tous les deux nous devons parler donc cesse de baver, range ta baguette et mets un pied devant l'autre.
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(1) Veaudelune ou Mooncalf : Créature d'une très grande timidité qui n'émerge de son terrier qu'à la pleine lune. (…) Lorsqu'on recueille ses crottes argentées avant le lever du soleil et qu'on les répand sur des herbes magiques et des massifs de fleurs, ces plantes pousseront à une vitesse extraordinaire en devenant exceptionnellement robuste. (…) Extrait tiré du livre "Les animaux fantastiques" écrit par JKR édité en France par Gallimard jeunesse et dont les sommes récoltés par sa vente son reversé à une organisation caritative anglaise : Comic Relief (au bénéfice d'enfants des pays pauvres).
Mon 'tit blabla de la fin : Soulagement intense de voir arriver à grand pas la fin de cette fic qui me prend un temps fou… et pourtant cela m'attriste également. J'ai l'impression de m'apprêter à dire au revoir à un vieil ami. Bref pour l'instant ce n'est encore qu'un "à bientôt". On se retrouve dans le chapitre 15… qui a déjà son titre à défaut de paragraphes… travail en perspective --' Enfin je dis ça mais j'ai déjà 8 pages de tapées sur l'ordi et un brouillon manuscrit d'environ 6 pages qui attend d'être taper et de prendre place dans le dit chapitre depuis de très longs mois (enfin initialement c'était 8 mais j'ai déjà commencé à les retranscrire sur l'ordi). Je l'ai écrit pour ainsi dire lors de la mise en ligne du chapitre 4 ou 5 si mes souvenirs sont exacts. En gros, il y a longtemps A cela vous pouvez ajouter 2 autres pages qui viennent d'être écrites il y tout juste une semaine… tout n'est pas encore sur l'ordi comme vous pouvez le constater et j'en suis environ à la moitié du chapitre qui sera donc sans doute très long comme celui-ci (22 pages words si vous vous posez la question). Allez "bye bye" à ceux qui ne font que passer sans laisser de review… mais en prenant plaisir à la lecture j'espère et "à tout de suite" à toutes celles qui me font la joie de me laisser un tit mot auquel je vais de ce pas m'empresser de répondre.
Annonce : Juste pour conseiller une auteur géniale : bibidibabidibou notamment pour ce qui est du sevmione. Si vous voulez lire du bon, voire du très bon sevmione "Amy" (fic complète) et "Dis moi belle sorcière" (la suite d'Amy, dont les 2 premiers chapitres sont déjà en ligne) sont tout indiqués. Les liens sont dans mes favoris. Je conseille même "Amy" à celles qui sont au premier abord "contre" les sevmione ou qui ne connaissent pas car, disons que c'est assez unique comme approche, il n'y a pas de relation amoureuse entre eux deux pour une raison que vous découvrirez très rapidement si vous prenez juste quelques secondes pour y jeter un coup d'œil. Peut-être (à vrai dire je l'espère) cela vous donnera-t-il envie d'enchaîner sur la suite qui, elle, sera à première vue vraiment à classer dans la catégorie romance (ne vous inquiétez ce qui est en gras au début du chap n'en fait pas parti c'est juste une très très longue RAR, au début ça m'a surprise lol). Si vous pouviez savoir à quel point j'ai hâte de lire la suite de cette fic (miki est fan )
Annonce 2 : J'ai besoin d'un prénom féminin pour le prochain chapitre, aussi je vous soumets un petit jeu concours si l'on peut dire. Alors voilà la première personne à me dire dans quel chapitre apparaît pour la toute première fois "le chevalier triste" et a me citer un extrait du passage aura le droit de choisir ce prénom… et aura en exclusivité, si elle le désire, le petit passage où je l'utiliserai en premier (pour info ce passage est déjà écrit). Petite précision tout de même, il vaudrait mieux pour coller au personnage un prénom un peu spécial du style de ceux employer par Tolkien pour ses elfes ou tout du moins un prénom relativement ancien… JKR utilise par ailleurs très souvent des prénoms un peu particuliers, cf Salazar, Minerva et compagnie. Par exemple un Jenny ou Océane, quoique très jolie, ne serait pas le plus approprié… enfin dans tous les cas j'utiliserai le prénom choisit, c'était juste une tite indication, rien ne vous empêche de donner votre propre prénom si vous le désirez… et que vous êtes une fille
Réponses aux reviews : (j'ai bien vu le truc "reply" à côté du pseudo de ceux qui ne sont pas en anonyme mais si je clique dessus ça me fais bugger Internet et ferme tout donc je ne m'en servirai pas)
Elaviel : Je vais faire plus court ce coup ci. J'ai peu de temps. Déjà merci pour la review Ensuite navrée ce chapitre étant plus long que le précédent tu as du passer un certain temps à le lire… je comprendrais si tu fais une toute petite review. Vi Dray est un bad boy… ça se confirme ce chapitre… et également dans le prochain d'une certaine manière. D'ailleurs pour la confrontation Dray-Dray c'est dans le chapitre suivant. Patience donc. Comme tu peux le voir pas d'Hermy enceinte désolée. Une question et je m'arrête là : pourquoi "un chapitre dans le genre" ? C'est quoi "un chapitre dans le genre" ? Il avait quoi mon chapitre ? Bisou
Boudah Mim : Et vi je l'aime mon Sevy ! Encore une fois dans ce chapitre il fait une apparition… sous forme de poupée Pamela Anderson mdr Je ne peux pas m'en empêcher, j'adore ce perso et oui j'adore le couple sevmione mais comme dans cette fic je ne peux le faire et bien je le torture par frustration voilà. Pour ce qui de la famille draymionejames euh…. Vi j'avoue ils sont tous un peu "fouteur de m…." dans leur sens… mais avoue tu les aimes comme ça toi aussi non ? Un James tout sage ce serait moins divertissant… enfin tonton Sevy apprécierai sans doute Mon chapitre inhabituel ? Génial ! Ça c'est un compliment. En fait ce n'est pas tant que dray ne se souvienne pas de s'être parlé dans le passé (enfin si vu que ça n'est jamais arrivé Hermione n'étant pas inconsciente), c'est plutôt que comme écrit dans ce chapitre (enfin je crois que c'est dans celui là… ou le précédent je ne sais plus… j'espère que ce n'est pas dans le suivant) les évènements se sont produits différemment, son futur à lui avait lancé le sort autrement ou bien quand ils se sont échappés de la maison Hermione a été séparée des autres un peu plus tard ou un peu plus tôt et de ce fait n'a jamais reçu le sort de Lestranges. Le fait qu'il ait su des choses de son futur à influencé ses actions et dont modifié même légèrement les évènements qui l'ont conduit jusqu'ici. Ainsi son futur lui n'avait pas laissé Hermione et James de long mois dans le passé contrairement à lui. De la même manière sachant cela il n'est pas dit que le Drago de cette époque soit obligé d'aller rencontrer ce qui sera son passé, peut-être n'aura-t-il pas besoin d'envoyer sa femme et son fils dans le passé… et dans ce cas un autre évènement conduira son passé et celui d'Hermione à se mettre en couple ou à se séparer. Pour arriver au même résultat il existe de multiples chemins c'est pour cela que rien n'est tout à fait pareil. J'espère que ce n'est pas trop fouillis comme explication mais il est difficile de traduire en mot ma vision des choses. Si tu as trouvé le chap précédent long que dire de celui-ci lol J'espère que tu l'auras apprécié dans tous les cas. Biz
Madame Boris Jardel : Ravie de t'avoir fait rire (miki toute fière d'elle) Je vois que les passages avec ma victime préférée t'ont marqué… en est-il de même pour celui de la poupée Sevy ? Bye et merci pour la review.
Ayuluna : Bon en fait je ne vais pas vraiment te répondre… tu sais déjà tout lol Mais merci de continuer tout en étant ma bêta à me laisser une review à chaque chapitre, ça me fait super plaisir et tu le sais Vive toi la meilleure bêta au monde sans qui je serais perdue. Et félicitation pour la correction de ce chap. Rapide vu la longueur de cette chose sortie de mon esprit tordue
Cherry : Merci pour le tit mot Et pis… si je peux vous laisser là, je suis une grande sadique lol Pour ce qui est de dray rencontrant son autre dray… bah disons qu'avec la fin de ce chapitre cela ne s'est sans doute pas fait de la meilleure manière qui soit mais bon tu verras la suite dans le prochain (vi je persiste je suis sadique lol) Bis
Severia Dousbroune : Kikoo ! Contente que tu es appréciée les scènes de retrouvailles et ce que tu appelles "the" chapitre, que je n'ai pas eu le courage de couper au dit moment… je tenais à la vie lol Que dis-tu de celui-ci ? Merci pour les condoléances. Maintenant ça va mieux de ce point de vue là et heureusement. Actuellement c'est les cours qui me pompent toute mon énergie. Au plaisir.
Virg05 : Et oui pauvre Severus (joie sadique) ils lui en feront voir en effet… nouvelle preuve dans ce chapitre d'ailleurs même s'il n'est pas directement présent. Et Drago qui joue les marieurs… c'est dans le prochain chapitre mais il aura une approche toute personnelle au vu de son caractère. Biz
Dragonia Apparemment le chapitre précédent, ou tout du moins certains passages, t'a amusé… tant mieux Je suis heureuse que tu aimes Dray, c'est un personnage auquel je tiens énormément, notamment parce que, en plus de m'attacher à la création de James, j'ai passé beaucoup de temps à développer son lui passé. Pour savoir si leur "mission" sera mener à bien il va te falloir attendre je le crains. Bisou et merci pour la review.
Lyane : Je vois que tu fais tout comme moi du club "torturons sevychou" lol Ravie que tu aimes mon Dray, comme je le disais à Dragonia juste au dessus, je tiens énormément à ce perso. Et pour les changements… bah vi tu as deviné tu vas devoir attendre Bye
Marilla-chan Merci pour la 'tite review et je suis contente d'avoir apparemment réussit à te toucher aussi bien dans l'émotion que dans le rire. Biz
Salma : Je suis heureuse de savoir que je n'ai pas été trop loin avec Dray, que tu trouves ses paroles justifiées (j'ai le même doute à propos de ce chapitre, Drago est un personnage pouvant être très dur, dont la personnalité s'est forgée dans l'adversité et la douleur ce qui à mon sens justifie ses mots mais…) Ravie également que tu es appréciée "l'accrochage" sevy-mione-james. Je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde… ce que je comprends sans mal, tout le monde n'est pas obligée d'être tout comme moi fan de Severus Snape mais également de sevmione. Quant à ma faculté de passer de sujets sérieux voire durs à des sujets marrants… je suis comme ça dans la vie. C'est une forme de protection. Si quelque chose me touche je le tourne souvent en dérision. Et dans mes fics après avoir abordé des sujets pouvant être difficiles et douloureux (ici pour les personnages mais également pour les lecteurs qui peuvent penser que je vais trop loin) je pratique là même chose d'une certaine manière en compensant par un sujet plus léger. C'est comme alterner le chaud et le froid. Parfois j'ai peur que ça en "choque" "dérange" certains mais bon je ne peux pas changer ma manière d'être. Mon écriture sonnerait d'ailleurs fausse dans ce cas. Merci pour la review et à la prochaine. Bisou
Liz Ewilan : Une tite question pour commencer : d'où vient le "Ewilan" de ton pseudo ? Ensuite pour te répondre et bien je suis contente que tu apprécies ma fic et le chapitre précédent… dont le fameux lumignon (j'avoue je me suis bien amusée en l'écrivant… en fait c'est généralement le cas quand j'aborde un passage avec Severus) Si tu aimes les longs chapitres celui-ci a dû te combler j'imagine. Je crois qu'actuellement c'est mon record (enfin si l'on excepte le chap 9 mais il était coupé en quatre). Bye
Audinette J'ai pu constater tes difficultés d'ordi En fait j'ai souvent les mêmes… vous pouvez en voir certaines pour celles chez qui je suis dans les alertes par l'arrivée de deux alertes au lieu d'une --' Vi je suis pas douée lol Et je comprends sans mal tes explications, pas de problèmes. Que déloges dans ta reviews ! Merci ! Je suis touchée. J'avoue être assez fière de mon passage sur le tour d'horizon que tu as évoqué, moi-même quand je le relis il m'émeut un peu et il est très rare que j'apprécie ce que j'ai écrit quand je me relis alors je suis ravie qu'il t'es ému. James…. Bah oui il reste fidèle à lui-même c'est comme ça que je l'aime et je crois que vous, lecteurs, aussi. Pour Hermy aguicheuse je savais en l'écrivant que ça ne plairait pas à tout le monde mais impossible de m'en empêcher. Je plaide coupable votre honneur Dray quant à lui reste un Serpentard donc oui il en profite… dans ce chapitre aussi d'ailleurs. Hermione a bien du mérite de l'avoir épousé lol La confrontation tu en as eu une partie dans ce chap et l'autre entre les deux hommes dans le suivant. Pour le "hors-fic" le canada ne m'a pas seulement plu, j'ai a-d-o-r-é ! Je ne souhaite qu'une chose retourner en arrière jusqu'à ces fameuses semaines de pur bonheur. Ensuite je monte à cheval de puis plus de 10 ans maintenant mais je n'ai monté régulièrement toutes les semaines que pendant 4 ou 5 ans ensuite c'est devenu plus irrégulier à cause des cours mais aussi du fait que je n'aime pas tellement le manège ou la carrière mon truc c'est la rando itinérante sous tente dans les grands espaces (d'où rando génial au canada, niveau grands espaces j'étais servie de même qu'en loup, grizzlys et autres bestioles… les écureuils sont dangereux là bas comme disait Cyan) Est-ce que tu pratiques l'équitation ? Bisou
Lady Nush : Hello ! Je suis ravie de constater que mes persos te plaisent et je dirais que ton analyse sur James est tout à fait juste, le retour de ses "vrais" parents lui ramène une grande part de son insouciance tout en lui autant un énorme poids de sur les épaules. Pour le tome 6 : Oh joie une compatriote allergique aux passages niaiseux à la sauce "feux de l'amour" ! Pour moi c'est cela qui a "gâché" le livre car effectivement les orxcuses, drago (qui je l'avoue est un peu moins lâche, il tente de protéger sa famille, mais n'empêche il a failli face à Dumby c'est Severus qui a dû tout régler pour lui) et surtout Snape ! Quelle bonheur d'en apprendre plus sur lui, de rentrer davantage dans son monde. En fait j'attends le dernier tome uniquement pour lui pour ainsi dire. Au vu des derniers évènements du tome 6 il est obligé que JKR nous refasses quelques chapitres qui lui seront consacrés… même si l'on échappera pas à la romance nunuche de Ron et Hermione… sans oublier Ginny et Harry que l'on retrouvera sans aucun doute. Merci pour ta review que j'ai trouvé en plus d'être sympathique très intéressante. Au plaisir, bisou.
Voodan Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira tout autant. Biz
Jun Rogue : Salut ! Merci pour le compliment sur mes "talents" d'auteur… j'ai également hâte de pouvoir lire ta fic… depuis le temps --' Bon allez du nerf j'écrit aussi vite que possible sans trop perdre en qualité… du moins je l'espère. Bisou
Letimeg Hello ! Ça me fait toujours plaisir de retrouver des reviews des mêmes personnes au fil des chapitres. Ce chapitre s'est fait désiré, j'en suis navrée, je vais aussi vite que possible (la preuve je ne suis pas en cours pour cause de grippe et au lieu de bosser mes partiels de la semaine prochaine ou de me reposer je suis collée à l'ordi… pas sérieux tout ça). Ma fic te rend accro ? Il va falloir que je mette un nouvel avertissement alors : attention fic addictive lol Bye
Miss Malefoy : Kikoo ! Alors ça c'est de la review lol Imagines qu'en plus c'est ma meilleure amie qui me l'a lu au téléphone car je n'avais pas l'ordi à ce moment là… la pauvre elle me dit : AAAARG, tu as eu un roman ! Tu es sûre que tu veux que je te le lise ? Et moi : Oui, oui bien sûr ! Lis ! Lis ! mdr Bon maintenant il faut que je te réponde… fais pas trop attention si c'est brouillon, j'ai la grippe --' Alors pour commencer et résumer : merci pour tous ces compliments ! Je pense n'en avoir jamais eu autant en une fois… ou même en plusieurs lol Moi m'acharner sur Sevychou ? Non t'es sûre ? J'oserai jamais… mouahahahahah je suis démoniaque ! Rhem pardon je me reprend, c'était le côté sombre de la force qui avait pris le contrôle de mon corps L'attente pour ce chap a été assez longue alors j'espère qu'il est à la hauteur de tes espérances… après tous ces compliments maintenant j'ai peur de te décevoir. Merci pour les condoléances. Pas de maximum en français tant que ce n'est pas hors sujet je suis d'accord… je ne vois pas le rapport mais oui j'aime le rock… pourquoi ? Ensuite pour te répondre je vais avoir 22 ans fin janvier. Je suis flattée de voir que je fais partie de tes auteurs de fics préférés. Là je n'ai pas le temps pour lire de nouvelles fics (j'ai déjà du mal avec celles en cours --') mais merci pour le conseil, j'irai y faire un tour dès que cela sera plus calme dans ma vie. (Spoiler HP6 dans les lignes qui suivent) Oui j'ai lu le tome 6 (en anglais dès sa sortie, je l'avais finit en moins d'une semaine alors que l'on était deux sur le même bouquin) comme tout fan de HP aujourd'hui je présume et je suis mitigée. J'ai adoré car il y a plein de Severus tout partout, on en apprend plus sur lui et ça c'est génial car c'est mon perso préféré (il est pas un vrai méchant je persiste et signe, il n'est pas blanc comme neige c'est évident, c'est un personnage aux multiples teintes, je l'adore !) En revanche tout le blabla sur les relations amoureuses nianian yeurk ! Je m'en serai passé sans difficulté ! La guerre est entamé, il y a des morts et ils sont tous plus préoccupé par leurs petites histoires de cœurs que par l'histoire des Hor… (tu vois de quoi je parle) Même Tonks pète un cable… même plus fichu de faire un patronus digne de ce nom ! Grrrr ! Et le pire de tout c'est le ronmione ! Beurk et re beurk ! Deux lignes sur eux je t'assure que ça m'aurait suffit ! Seul Harry sauve un peu la mise sur la fin en décidant finalement de ne pas poursuivre sa relation avec Ginny pour cause de danger et guerre imminante… enfin un dont le cerveau n'a pas été bouffé par les hormones ! J'espère sincèrement que JKR ne me décevra pas dans le dernier tome. J'avoue attendre de voir ce qu'il adviendra de Snape (qu'il meurt je m'y attend, il est là pour ça mais qu'il soit réellement un traître à l'ordre…) pour savoir si les HP resteront dans mes bouquins préférés niveau divertissement. J'espère avoir répondu à ta question. Pour la fin de ma fic… Je ne peux rien te dire si ce n'est que oui ce sera dans la catégorie que tu qualifies sûrement de fin ouverte. Elle est déjà écrite… depuis le prologue en fait (comme JKR et son dernier chap lol) Ayu en aura l'exclu quand elle devra corriger ce chap et si elle crie au scandale je verrai ce que je peux faire mais à première vue cela devrait passer…. J'espère. Je suis heureuse que tu penses qu'on a le même type de délires… et je confirme… le chat potté et ses yeux tout mimi lol J'adore cette scène, trop bien faite ! Ce fût une épreuve pour ma meilleure amie mais un plaisir pour moi que de lire ton immense review et d'y répondre… je l'avais gardé pour la fin histoire de ne pas avoir les neurones grillés pour répondre aux autres lol Gros bisou et à dans une prochaine review j'espère
Jtm-malefoy-xxx Merci pour la review et le compliment Quant à savoir comment je fais… pas la moindre idée lol mais je suis ravie que ça te plaise. Bisou et à bientôt j'espère.
Miss.S.Black Kikoo ! Je suis contente de voir que tu continues à me lire et me laisser des reviews malgré le temps qui passe… et je suis ravie que cela te plaise toujours. Petite précision sur Hermione, elle est toujours quelqu'un de sérieuse mais elle vit continuellement des épreuves difficiles alors elle a parfois besoin de moments de détentes, retrouver un brin d'innocence aux travers de jeux un peu idiots. Enfin c'est comme ça que je le vois. Biz
Dolla Ouh la je commence à avoir une mauvaise influence sur mes lectrices si en partie à cause de moi vous vous mettez à sécher les cours lol Bon ok je me tais, je l'ai fais également… parfois… honte à moi En tout cas je suis ravie de constater que l'arrivée de Dray t'a plu. Pour le fait qu'ils sont tous heureux… c'est sûr ça change un peu mais bon il ne faudrait pas trop t'y habituer je suis une méchante Non, je ne vais plus trop les maltraiter maintenant que la fin de ma fic approche à grands pas… enfin je vais essayer. Biz
Marilou Lupin : Merci pour la review et les condoléances, cela m'a touchée. Toutes mes condoléances à toi aussi. J'espère que tu vas bien malgré tout. Pour la fic rassure toi je continue à écrire, cette fic ira à son terme quoiqu'il arrive. En espérant qu'elle aille toujours dans ce sens à savoir te plaire davantage à chaque nouveau chapitre je te dis à bientôt. Bisou
Papouz Quel enthousiasme ! Ravie de voir que tu apprécie toujours autant Et oui la fin de cette fic approche à toute vitesse (enfin dans le nombre de chapitres restants parce que niveau vitesse d'écriture…) Leur technique pour les aider à se remettre ensemble je te laisse la découvrir au travers de ce chapitre et du suivant. Comme tu le verras ils ont chacun la leur. Biz
Estelle01 : Merci pour la review la miss. Je suis contente que tu aimes. Euh pour la rapidité des updates… pardon --' Je fais aussi vite que je peux avec les moyens du bord. J'ai malheureusement de moins en moins accès à l'ordinateur à cause de mes études de plus je ne vis plus chez mes parents depuis septembre ce qui n'aide pas vu que l'ordi est chez eux. J'espère mettre le chapitre 15 en janvier, aux vacances de février au plus tard. Bisou
Titi-anaelle-malfoy Kikoo ! Chouette une nouvelle lectrice Tu as tout imprimé ? Waouh tu as du mérite il y a au moins 120 pages ! Merci pour la review et les encouragements, je suis heureuse que le petit univers que j'ai "créé" en parallèle à celui de JKR te plaise. J'espère que la suite ne te décevra pas. Biz
Lisou52 ou plutôt CARA53 si j'ai bien suivi : Tu as lu ma fic d'une traite ? Waouh il faut avoir du courage, elle n'est pas vraiment courte. Ravie que cela te plaise, j'espère qu'il en sera de même pour la suite. Pour ce qui est de la scène entre Severus et Hermione je savais qu'elle ne plairait pas à tout le monde mais que veux tu j'adore ce couple (avec Hermy majeur et, de préférence, plus élève à Poudlard, je ne suis pas fan de la relation élève/prof) … pour moi c'est LE couple… voir arriver du Ron/Hermione pour moi c'est ça qui fait Yeurk lol Il en faut pour tous les goûts, enfin rassure toi cette fic reste bien une Draymione Bisou
'tite mione : Merci pour la review, je suis heureuse qu'elle te plaise. Tu vois tu n'auras pas trop eu à attendre la suite si j'en crois la date de ta review, même pas une semaine. Enfin ne t'y habitue pas car il est clair que le chapitre 15 ne sera pas là dans trois jours… malheureusement. Biz
