Disclaimer : Ni le monde ni les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent à part Loraline et Allia.
Couples : Remus et James, d'autres à venir
MERCREDI 10 NOVEMBRE
Les 7èmes années étaient libres ce jour et la bande décida de sortir se promener dans les environs. Cependant Sirius ne pouvait pas y aller et il ne voulait pas rester seul.
- Je suis désolée mais je ne resterai ici pour rien au monde, j'ai rendez-vous avec Severus. C'est vraiment trop important.
- Plus important que rester avec un ami ?
- Tu peux parler James, t'as rencard avec Remus.
- Ah oui, c'est vrai, pardon. L'amour avant tout, même un Serpentard.
- Moi je veux bien rester avec lui.
- Je ne pense pas que Sirius apprécie que tu sois à ses côtés sachant que c'est toi qui l'a rendu malade, Peter.
- Ben ça sera une manière de réparer ma faute.
- Tu n'avais pas un cours particulier de prévu avec Mc Gonagall ?
- On est le combien, Loraline ?
- Le 10.
- Ah si, c'est aujourd'hui.
- Allez-y, je vais rester. J'ai pas spécialement envie de sortir et puis il y a un ou deux travaux que je voudrais avancer. Je ne veux pas vous priver d'un rendez-vous, Allia et James.
- Oh merci, t'es un amour. Dis, samedi, tu m'accompagnes choisir une robe pour le bal ?
- Mais c'est dans plus d'un mois !
- Oui mais on est beaucoup de filles à Poudlard. Je ne veux pas me retrouver avec les restes.
- D'accord, d'accord.
- Merci.
- Bon eh bien bonne journée. Merci.
- De rien James, Remus, amusez-vous bien.
Loraline rejoignit Sirius.
- Alors c'est toi la grande perdante !
- Tu sais bien que je n'ai jamais de chance !
- …
- Tu me connais Sirius, si je ne voulais pas être là, je ne serais pas venue.
- Et Peter ?
- Il s'est gentiment proposé mais il avait une leçon avec McGonagall.
- Ah.
- Tu as l'air déçu de ton surveillant.
- Non, non. Ça ne m'aurait pas plu que ce soit lui. Même si c'est mon ami.
- Tu sais, je ne l'apprécie que parce qu'il était déjà avec vous quand nous nous sommes rencontrés. Il le sait, je le lui ai dit.
- Oui, je me souviens de cette discussion. C'est à ce moment-là que j'ai vu que tu étais comme moi. À dire ce que tu penses à la personne concernée sans chichis ni détours.
- Je ne pensais vraiment pas que tu ne le portais pas spécialement dans ton cœur. Tu le connaissais depuis 2 mois et Allia et moi on a rejoint votre groupe trois mois après la rentrée.
- On ne pensait vraiment pas qu'on accueillerait des filles. Peter s'est joint à Remus, James et moi rapidement. J'avoue que votre présence m'a été bénéfique.
- Pourquoi ?
- Et bien Remus et James étaient souvent collés l'un à l'autre donc Peter me suivait tout le temps.
- C'est vrai que tu n'as jamais aimé les suiveurs.
- Mouaip. Vous étiez un souffle d'air pur, chacune avec votre petit caractère !
- Faut bien. Je ne sais pas ce que ressentent les autres à propos de Peter.
- Tu crois que ce n'est pas sain si personne ne l'apprécie tant que ça ?
- Eh bien oui, c'est évident. Ce n'est pas sympa. Enfin, il sait à quoi s'en tenir avec moi. Il sait que s'il a besoin d'aide dans les études je ferai ce que je peux mais pour quelque chose de plus personnel, je ne me plierais pas en quatre.
- Ce sont des paroles assez dures pour une fille.
- Je te parle en tant qu'individu, pas en tant que fille. Nous en avons discuté et il le sait très bien donc il n'y a pas de malentendu là-dessus. Tu es quand même un peu plus perfide que moi.
- Oui mais ça choque pas, je suis un mec !
- Donc je te choque ?
- Non, j'aime beaucoup ce côté-là de ta personnalité. Tu ne t'embarrasses pas de choses inutiles, tu es entière, tu ne te fais pas de soucis pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine. Mais tu es capable de te battre bec et ongles pour défendre les personnes qui te sont chères.
- Que de compliments !
- C'est pour ça que je suis flatté que tu sois là, à mes côtés. C'est parce que tu m'apprécies vraiment, tu ne te sens pas forcée.
- Tu parle trop. Repose-toi t'es malade.
- Tu vas faire quoi ?
- J'ai des choses à finaliser. Je suis là, je ne bouge pas.
- Tu n'as pas besoin de livre ou de document ?
- Non, tout est dans ma tête.
- C'est quoi ?
- Une surprise. Pour l'instant dors, sinon la fièvre va augmenter.
- D'accord… dis ?
- Oui ?
- Merci.
- Je t'en prie.
Loraline rédigeait donc les lignes sur un parchemin et elle lançait un sort sur un gant de toilette de temps en temps, quand elle le sentait redevenir sec. Le sortilège servait à refroidir des matières.
L'après-midi se passa tranquillement. Il n'y avait personne à l'infirmerie et Pomfresh était passée à midi pour apporter du porridge au malade. Elle avait conseillé à la jeune femme d'aller se nourrir, après tout, l'état de Sirius n'était pas du tout critique et n'obligeait en rien à une garde permanente. Loraline avait la tête dans ses parchemins et ne pouvait rien faire d'autre. Le Gryffondor s'éveillait souvent et la voyait toujours assise au même endroit.
Les autres revinrent en début de soirée. Loraline et Sirius étaient en pleine discussion et celui-ci semblait aller mieux. Ils se racontèrent leur journée et allèrent manger. Remus et Peter s'occupèrent de lui tenir compagnie, James et Allia jouaient aux échecs et Loraline partit effectuer sa ronde dans les couloirs..
