Disclaimer : Ni le monde ni les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent à part Loraline et Allia.
Couples : James et Remus, d'autres à venir.
VENDREDI 19 NOVEMBRE
- Bonsoir les amis, c'est gentil d'être venus.
- C'est normal ma belle, tu nous as manqué.
- Merci Allia.
- Par contre, tu vas avoir beaucoup de choses à faire et voici la convocation pour le devoir de Sortilèges.
- En effet, je pense que je ne vais pas m'ennuyer.
- On va tous se promener demain pour les achats de Noël et toi tu vas rester toute seule…
- Ce n'est rien James. C'est normal que vous vous y preniez à l'avance. Je ne vous en veux pas. Profitez-en et ne pensez pas à moi. Je vais m'organiser.
- Est-ce que tu veux que je reste avec toi ?
- Non merci Peter, ne te soucie pas de moi.
- Comme tu veux.
- Désolée de ne pas avoir pu t'aider pour tes devoirs cette semaine, Sirius.
- Ne t'inquiète pas. Tu te sens mieux ?
- Oui merci. Ce n'était pas méchant.
- Non mais un empoisonnement c'est pas drôle.
- Oublions cela. Il faut aller de l'avant. D'ailleurs, je meurs de faim. On y va ?
Ils descendirent dîner et Loraline mangea rapidement. Elle voulait commencer dès le soir à rattraper ses cours malgré les protestations de ses amis. Protestations auxquelles elle argumenta que plus vite elle aurait terminé, plus vite ils passeraient du temps ensemble. Ils ne purent qu'objecter. Ils la laissèrent donc monter tranquillement au dortoir, dans la salle réservée aux préfets. Après manger, ils s'installèrent face à la cheminée, dans leur Maison.
- Ça n'a pas l'air d'aller Peter, remarque Allia.
- Non non ça va.
- Tu es sûr ?
- Mais oui à la fin, laisse-moi tranquille !
- Baisse d'un ton je t'ai rien fait, rétorque Allia.
- Ça va pas de répondre comme ça ? intervient Remus
- Occupez-vous de vos affaires.
- Tu me saoules Peter en ce moment.
- Tant mieux, Sirius, tu me saoules aussi.
- Bon stop, tempère James, il y a trop de tension en ce moment. Arrêtez tous les deux !
- Tu as un souci Peter ? s'inquiète la jeune fille.
- Occupes-toi de tes fesses, Allia !
- Ah non ! Là je suis pas d'accord. Tu ne me parles pas comme ça ! Tu te prends pour qui ?
- Moi ? Personne. Je ne prends pas de grands airs moi. T'es tout excitée avec ton Serpentard. Vous, il montre le couple, vous vous croyez malins et adulés alors que vous n'êtes que deux tantouses. Et toi, toi Sirius, t'es le beau gosse de service tellement arrogant et suffisant que t'arrives même pas à avoir la seule fille qui compte pour toi ! Vous me faîtes tous pitié !
Sirius décrocha une droite à Peter avant que quiconque ne puisse esquisser le moindre geste. Allia resta interdite devant le comportement et les paroles de leur soi-disant ami. Les autres Gryffondor de la pièce étaient cois. Peter essuya sa lèvre et son nez qui saignaient, lançant un regard furibond. Il cracha à la fois du sang et des paroles.
- J'ai écorché le héros, hein ? Choqué la courge et insulté les gays ? Je m'en fiche. Vous ne comptez pas pour moi. J'en ai marre de vous. Vous m'avez bien amusé mais c'est fini. Vous me fatiguez. Vous ne valez rien. Restez dans vos délires d'adolescents dans leur monde tout beau tout rose !
Le loup en Remus montait à la surface, James le retenait physiquement. Allia, contre toute attente, s'avança vers l'esbroufeur.
- Tu ne mérites même pas qu'on te frappe ou qu'on t'insulte. Tu ne mérites que notre indifférence.
- Fais pas ta grande dame avec moi. T'es encore plus inutile et fourbe que Loraline.
- Laisse-la en dehors de ça. Il me semblait que c'était clair entre vous.
- Oui, au moins elle ne faisait pas semblant. Pas comme vous !
Ils se regardèrent. Sur ce point, il n'avait pas tort. Ils n'étaient pas tout blanc. Qui pouvait l'être ?
- Je vous souhaite bien du plaisir, entre hypocrites.
Il prit ses affaires et partit.
Tous étaient abasourdis. Sirius se frottait la main.
- Je crois que je me suis cassé quelque chose.
James et Remus pouffèrent. Il fallait bien évacuer la pression et la tension. Allia se rassit, les larmes montant doucement dans ses yeux. Elle avait été touchée par les paroles blessantes.
- Ne te soucies pas de ce qu'il a dit. Laisse tomber.
- Merci James.
- Bon, je vais descendre à l'infirmerie. À plus tard.
Sirius remonta quelque temps après, un bandage autour de sa main droite.
- Alors, Boxeur, ça va ?
- Oui. Je dois juste garder ça deux jours. Il y a de la pommade à mettre matin et soir même si Pomfresh a pu réparer. Ça doit rester au chaud. Merci la magie.
La porte de la salle des Préfets s'ouvrit et Loraline fit son entrée.
- Hello. Encore debouts ? Mais… Sirius, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Le groupe raconta l'altercation dans les grandes lignes et Loraline fut plus que surprise. Abasourdie même.
- Il y avait de la tension mais je ne savais pas à ce point ni que ça éclaterait si vite. Tu n'aurais pas dû le frapper, Sirius. Il t'a insulté ?
- On en a tous pris pour notre grade, répond Allia à la place de Sirius, qui rougissait, mal à l'aise.
- Oh ma belle, dit Loraline tandis qu'elle prenait son amie dans ses bras.
- Tu as bien avancé ?
- J'ai rattrapé les cours de Potions, Histoire de la Magie et Botanique. Demain matin je fais les devoirs associés. Puis je rattrape Sortilèges, Métamorphose et Divination. L'après-midi les devoirs de Défense.
- Quel programme.
- Obligée si je veux être tranquille dimanche. Le soir, je réviserai les Sortilèges pour mardi.
- Allons nous coucher alors.
- Tu as parfaitement raison Allia. Allons-y. Salut les garçons.
- Bonne nuit les filles.
