Disclaimer : Ni le monde ni les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent à part Loraline et Allia.
Couples : James et Remus, d'autres à venir.
Information : Ce chapitre ainsi que les suivants traiteront du viol et des ses conséquences.
MARDI 22 DÉCEMBRE
Ce jour était le dernier des cours et rempli d'examens. L'emploi du temps avait été un peu chamboulé pour faire passer des ASPIC blancs aux dernières années. En deux jours, ils passaient huit matières. Il n'y avait pas un bruit qui filtrait, l'école semblait déserte. Mais bientôt, la dernière sonnerie allait retenir pour libérer les élèves et une cacophonie régnerait jusqu'au lendemain matin avec les divers départs.
Les cloches sonnèrent donc, les chaises raclèrent, les cris de joie fusèrent. Les fantômes sympathiques qui se promenaient, souriaient devant cette allégresse, les faisant retomber dans leurs souvenirs où ils étaient encore étudiants. Notre joyeuse troupe se retrouve tant bien que mal. Loraline avait encore une garde effectuer à en tant que préfète le soir même et Sirius la tannait pour l'accompagner.
- Je t'ai déjà expliqué mille fois que tu ne peux pas m'accompagner. Ce n'est pas un jeu.
- Mais je veux voir à quoi Poudlard ressemble à la nuit.
- Comme si tu avais besoin d'une ronde de préfet pour ça ! Je sais très bien que tu connais Poudlard bien mieux que modérément dans ce château.
- Je ne vois pas de quoi tu parles !
- J'ai vu votre parcours, votre carte des…comment déjà ?
- … Maraudeurs.
- Ah.
- Bon t'as gagné.
- Au pire, tu pourras toujours regarder mon nom pendant ma ronde.
- Non, ça fait trop voyeur et je préfère être physiquement à tes côtés.
- Si tu le dis. Bon, les amis, je vous abandonne. Je vais manger rapidement et faire ma ronde.
- Jusqu'à quelle heure déjà.
- 23h Allia.
-Très bien.
- On sera encore debout. À tout à l'heure.
Le groupe se sépare.
Dans la Salle Commune, James et Allia papotaient gaiement. Remus a offert un coup de main à une autre Gryffondor pour un cours de Divination. Sirius, malgré tout, regardait la carte et la multitude de points qui se baladaient. Au fur et à mesure des heures passantes, le nombre se raréfié et il ne restait que les préfets et les profs, plus un ou deux courageux bravant le couvre-feu.
- Lâche donc cette carte Sirius, elle a bientôt fini. Tu vas quand même pas passer ta soirée à la surveiller, s'exclame James !
- Ça fait très amoureux transi, continue Remus.
- Ce n'est pas en faisant ça qu'elle aura confiance, ajoute Allia.
- Ok j'arrête mais au lieu de m'enfoncer, vous n'auriez pas plutôt des conseils utiles? demande-t-il en lançant la formule d'effacement du parchemin.
Pendant ce temps à quelques étages au-dessous, Loraline traversait le dernier couloir qu'elle devait inspecter. Elle entendit un bruit sec au-devant d'elle et elle leva sa baguette, au cas où. Elle s'approcha doucement d'une porte entrouverte et un fracas se fit entendre derrière elle. Elle se retourna, le cœur battant la chamade. Elle ne vit pas la silhouette qui sortit de la pièce vers laquelle elle s'était avancée. Elle reçut un sort dans le dos qui la fit chavirer à terre. Sa baguette s'échappa de ses mains. Son corps devint tout flasque. Ses yeux se firent vitreux, ses oreilles bourdonnèrent mais elle gardait toute conscience. Un élève, dont elle ne pouvait reconnaître le visage, la retourna, lui agrippa les chevilles et la traîna dans la salle libre.
Toujours sur le sol, elle ne put qu'assister, impuissante et pantelante, à l'effeuillage de l'homme et du sien. Victime sans ressources, elle subit les assauts sexuels, ses yeux refusant même de laisser couler des larmes et sa bouche lui interdisant tout cri de fureur, de peur et de désespoir.
Ayant bouclé son affaire, l'agresseur se rhabilla, effaça les traces visibles de son forfait sur les habits de Loraline d'un simple sort. Il s'éloigna et la défit de son sortilège. Loraline était trop sonnée pour se relever directement et essayer de le poursuivre. Ses glandes lacrymales furent d'un coup libérées ainsi que ses cordes vocales. Personne ne l'entendit. Elle regarda l'heure hébétée. Il ne s'était passé que vingt minutes. Ce n'était pas assez pour alerter ses amis. Alors elle dut prendre sur elle. Elle se releva et les sentiments de dégoût et de honte prirent le pas sur celui de la révolte et de la dénonciation. Elle eut honte que son corps ait réagi à ce qu'il lui faisait. Elle eut honte d'être une victime. Elle eut honte de sa faiblesse.
Elle termina de déchirer sa culotte qui était en lambeaux. Elle remonta le pantalon qu'il avait baissé et rajusta sa robe de sorcière. Le frottement lui fit si mal qu'elle ne remarqua pas le sang virginal qui s'écoulait doucement à l'intérieur ; caché précédemment par son corps allongé.
Au radar, elle sort, retrouve sa baguette et la récupéra. Comme un automate, elle rejoint sa Salle Commune. Elle se dit que peut-être tout ça n'était qu'un rêve et que, si c'en était un, elle parviendrait à l'oublier. Elle devait au moins être forte pour ça. Elle devait bien pouvoir gérer ça toute seule.
Elle retrouve ses amis et les rassura sur son retard. Elle avait juste eu un secteur en plus à faire. Elle plaisanta avec eux, leur souhaita une bonne nuit et alla se coucher. Demain était un autre jour, se dit-elle.
