Un amour dans les ténèbres
Thomas ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Où pouvait-il bien être ? Il y eu cette petite période de flottement qu'on souvent les gens quand ils se réveillent dans un endroit qu'ils ne reconnaissent pas. Il se releva sur ses coudes et inspecta attentivement la pièce où il se trouvait. Martin n'était pas là, où pouvait-il bien être allez ? Il se releva complètement et entrepris de chercher son jeune compagnon. Martin et lui c'était réfugié dans cette vieille usine désaffectée pour se cacher alors que l'autre monde était englouti par le leur, les ténèbres. Pendant qu'il inspectait les différentes pièces du bâtiment le jeune Garçon se remémora les jours qui avait précédé leur arrivé ici. Tout avait commencé dans la soirée, trois jours plus tôt. Il était avec Martin dans sa chambre quand son père avait ouvert la porte et les avait trouvé tout les deux enlacés et en train de s'embrassé. Encore aujourd'hui, il se reprochait sa stupidité qui l'avait fait oublier de verrouiller la porte. Son père avait refermé la porte aussi vite que s'il avait vue un énorme monstre prêt à se jeter sur lui. Mais même la cloison de bois n'Avait pas empêché les deux garçons d'entendre le juron qu'avait poussé son père. Martin avait rapidement quitté les lieux de peur de se faire tabassé par l'homme et Thomas lui en avait été reconnaissant. Il n'avait pas vraiment que sont père ne mette la main sur le garçon qu'il aimait. Thomas était sorti pour dire au revoir a sont copain et il avait entendu son père lui hurlé de rentré dans la maison immédiatement. Il n'avait pas discuté et s'était rendu au salon où son père se tenait la tête à deux mains comme s'il avait une terrible migraine. Puis, son père lui avait dit qu'il lui interdisait de revoir Martin. Une violente dispute s'en suivit à la suite de quoi Thomas avait pris sa décision. Il ne resterait pas dans cette maison, il ne se séparerait pas de son amour et il ne laisserait personne se mettre entre lui et Martin. Durant les jours qui suivirent, il tenta de faire entendre raison à son père mais celui-ci refusait d'Entre raison. Il disait que ce que sont fils et l'autre garçon faisait ensemble était dégoûtant et immoral. Mais Thomas n'était pas d'Accort ! Qu'y avait-il d'immoral et de si dégoûtant dans l'amour d'une personne pour une autre ? Il refusait de croire que la tendresse et la passion qu'il ressentait pour Martin était une chose si horrible.
Le lendemain Martin et lui c'était rencontré dans les bois qui se trouvaient près de la station service. Le pauvre Garçon avait le visage tuméfié et une pair d'oeils au beurre noir. Thomas lui demanda se qui s'était passé. Martin lui raconta que son père avait reçu un coup de fil du sien et qu'il l'Avait tabassé une bonne partie de la soirée. Thomas le pris dans ses bras et mis sa tête sur l'épaule de son amour en tentant de ne pas lui faire de mal. Il se demanda quel genre de monstre pouvait faire ce genre de chose a sont propre enfant. Lui et son père s'était disputé une bonne parti de la nuit et sa mère n'avait rien fait pour aidé. Mais jamais il n'aurait craint que son père ne lève la main sur lui. Et ce malgré la rage qu'y semblait l'habité la nuit précédente. Martin se détacha doucement de la douce étreinte qui le faisait sentir bien et il avait demandé à Thomas de s'enfuir avec lui. Loin de cette bande d'abrutis qui ne voudrait rien entendre. Au début, Thomas avait trouvé l'idée plutôt ridicule. Partir ? Mais comment feraient-ils pour manger, ou habiteraient-ils ? Puis, Martin lui avait expliquer qu'un ami pourrais les aidés en leur fournissant de l'argent pour acheté de la nourriture. Pour ce qui est d'avoir un toit, il ne voyais qu'une solution : le squat. De toute façon, personne n'accepterait de louer un appartement à deux jeunes de 15 ans tout juste. Thomas avait finalement accepté et il était parti le jour suivant. Deux jours plus tard, il s'était réveillé dans cet entrepôt.
En arrivant au bout du couloire, Thomas remarqua que l'échelle qui menait sur le toit avait été descendue et que la trappe qui y menait était ouverte. Il monta et fut accueilli par une douce brise qui soufflait vers le sud. Sur le rebord du toit, il aperçut Martin qui regardait au loin. Il s'approcha de lui et se calla à ses cotés sans dire un mot. Ils regardèrent longuement la vallée qui se tenait sous leur pied alors que leur monde laissait lentement place à l'autre, celui qu'il détestait. Puis, excédé par le silence de son amour, Thomas demanda de sa voix douce :
À quoi tu penses ?
À nous, répondit simplement Martin.
Ah bon ?
Pour dire la vérité, je pensais aux événements qui nous ont mené ici. Et à ceux qui m'on conduit à toi.
Je pensais au premier, avoua Thomas, mais pour ce qui est des deuxième… Je ne suis pas sur que je saurais répondre.
Martin tourna son visage vers Thomas et lui fit un doux sourire. L'un de ceux que sont amoureux aimait tant. Puis il continua :
tu sais, j'ai découvert ce que j'étais il y a déjà un an. Et je dois t'avouer que c'Est un miracle que j'y ai survécu.
Tu veux dire quand tu as compris que tu aimais les garçons ?
Plus ou moins. C'Est surtout quand j'ai compris que ce n'était pas normal. Tu vois, avant je trouvais certain de mes amis séduisants. Mais je croyais que c'était comme ça pour tous les garçons. Un jour, alors que j'étais avec un de mes plus chers amis, il m'a dit qu'il en avait marre que toute les filles lui disent qu'il était laid. Pour le réconforter, je lui ai dit que moi je le trouvais séduisant. Il tourné vers moi un regarde plein de question. Et il m'a dit que j'étais Gay. Je lui ai répondu que non mais il a insisté. J'ai été très troublé par ce qu'il me disait. Bien sur, j'avais déjà envisagé cette éventualité, mais de me le faire dire par ce garçon ne me plaisait pas du tout. Alors je me suis élancé sur lui…
Tu veux dire que tu l'as tabassé ?
Tu veux rire ? s'exclama Martin en souriant, tu connaît mes capacités en combat de rue. Non, c'est plutôt lui qui m'a botté le cul, pas trop fort. Juste pour me faire comprendre que je ne sortirais pas gagnant. Puis, il m'a dit que sa ne le dérangeais pas vraiment que je sois Gay. J'ai voulu lui dire que je n'étais pas homo mais… je n'étais plus vraiment sur de ce que j'était, mon esprit s'était embrouillé. Il m'a conseillé de faire très attention a ne pas trop le montré, car les autres n'était pas aussi compréhensif que lui. Par la suite, nous somme resté très bon amis. Tu sais qui est cette personne Thomas ?
Je… Non, pas vraiment.
C'est Calvin, celui qui m'a donné l'argent.
Mais pourquoi nous avoir donné cet argent ? et surtout, comment a-t-il fait pour en avoir autant ?
Depuis plus d'un an, Calvin travaille dans un petit resto très les cours. Il semble avoir compris que j'aurais peut-être des ennuis à cause de ce que j'étais et chaque fois qu'il avait sa paye il en mettait de coté pour le jour ou il devrait m'aider. Il était le seul à part toi et moi à connaître notre secret. Il avait très hâte de te rencontré. Même s'il aurait sûrement préféré que se soit dans une autre situation. Quand je lui demandais pourquoi il avait l'air si heureux que je t'ai rencontré, il me répondait que quelqu'un capable de me rendre si heureux que je l'était devait être quelqu'un de merveilleux. Et sur ce point, je suis tout à fait d'Accort avec lui.
Martin se déplaça et vint se mettre derrière son jeune amour qu'il ceintura de ses bras et il posa la tête au creux de son cou. Puis, il dit :
Malgré tous les ennuis que nous avons, jamais je ne me suis senti aussi heureux que depuis que je t'ai rencontré.
Moi aussi, avoua Thomas même si je ne comprend pas encore très biens pourquoi. Tu sais, avant de te connaître je n'Avais jamais ressenti d'Attirance particulière envers les garçons. Mais pour une raison que je ne comprends toujours pas, tu m'as ouvert les yeux presque instantanément. Le jour ou nous nous amusions ensemble dans ta chambre et que tu m'as immobilisé. Je n'avais au dépars qu'une envie, te renversé et te faire payé l'affront que tu m'avais fait. Mais je n'en ai rien fait, je suis resté au sol, toi pardessus moi à contemplé ton visage. Puis, tout d'un coups, tout m'a attiré en toi. Tes cheveux Blond coupé près des oreilles, tes yeux verts Gazon et tes lèvres mince qui était barré par un sourire de conquérant. J'était comme un somnambule qui venait de se réveillé d'un sommeille agité. Puis je t'ai embrassé.
Tu n'avais donc pas encore compris que tu aimais les garçons ?
Non, et pourtant je t'ai embrassé. Sans jamais en avoir vraiment éprouvé l'envie avant que tu ne sois perché sur moi. Mais toi, tu savais que tu aimais les garçons, qu'a tu ressentis ?
Je ne suis pas vraiment sur que j'Avais prévus que ça irais jusque là, avoua Martin, je n'avait pas d'Arrière pensé jusqu'à ce que tu places tes bras derrière mon coup. Là, je n'était pas vraiment sur de ce que tu faisais mais il m'est venu l'envie de t'embrassé.
Etrange non, je veux dire, on aurais très bien pu passé a coté l'un de l'autre sans jamais savoir ce que nous ressentions l'un pour l'Autre. Sans cette simple bataille pour s'Amuser, peut-être n'aurions nous pas su.
Oui, et je préfère ne pas imaginez ce qui serait arrivé alors. Tu sais, même si j'ai encore du mal à accepter les sentiments que j'éprouve pour toi. Mais je dois te dire que je n'ai jamais été plus heureux que cette nuit, lorsque nous avons dormis ensemble, l'un contre l'autre.
J'ai ressenti la même chose.
Thomas se retourna dans les bras de Martin et l'embrassa longuement. Tout deux restèrent encore plusieurs minute collé l'un a l'autre à se demandé ce qu'ils allaient faire tous les deux. Puis, il descendirent les marches qui menait a la porte d'entré du bâtiment… Tous deux s'aimaient, mais comment pouvaient-ils vivre leur amour dans les ténèbres. Ils reprirent le chemin qui le menaient ils ne savaient où. Mais au moins y seraient-ils ensemble, et heureux.
A suivre…
