Me voici avec ma toute première fiction de Saiyuki qui s'intitule: "Saiyuki la légende du mal féérique: l'approche vers l'Ouest". C'est en quelque sorte la saison trois qui retrace la suite du voyage de Sanzô et son groupe vers Tengikû. Le tout écrit par mes bons soins. Vous y trouverez de l'action ( combats ), de l'humour ( dispute ) et de nouveaux personnages - et un en particulier. Vous retouverez tous vos personages favoris: Genjô Sanzô, Son Gokû, Sa Gojô, Cho Hakkai, Kôgaiji, Ririn, Yaoné, Dokukaguji, Natakû, Homura, Konzen, Kenren, Tenpô, Konzeon... et j'en passe. En bref, nous verrons aussi bien l'avancée de nos héros dans leur quête vers l'Ouest que leur vie passée 500 ans plus tôt.
Disclaimers: Les persos de Saiyuki ne m'appartiennet pas bien que j'aurais aimé faire de Gokû et Natakû ma propriété. Eh vi, ce sont mes petits chouchous.
Note: Je tiens juste à vous prévenir que le tout à été écrit comme s'il s'agissait des épisodes que nous connaissons tous. Cela peut donc paraître étrange aux yeux de certains. Kissous à tous.
Chapitre 1.
Enfin de l'action,
Gggggggggggggggrrrrrrrrrrrrmmmmmmmmbbbbbbbbbbllllllllllllllllmmmmmmmmmmm !
" Hé, M'sieur ! Je crois qu'on a un singe en manque de nourriture."
" J' suis pas un singe !"
" Si t'es un singe !"
" Non, j'en suis pas un ! Kappa pervers !"
" Cervelle de singe !"
" Cafard tout rouge !"
" Ouistiti !"
" Kappa poilu !"
BANG ! Le poing de Gojô, alias le kappa, venait d'atteindre le nez de Gokû, surnommé le singe. BANG ! Cette fois, c'était la tête de Gokû qui venait de frapper le ventre de Gojô.
" Allons allons, calmez-vous tous les deux !" dit Hakkai avec un grand sourire sans pour autant quitter la route des yeux.
C'était lui en effet qui conduisait la jeep.
" Dis Hakkai ? se plaignit Gokû. J'ai faim ! On peut s'arrêter manger quelque chose ?"
" Vien sûr ! répondit-il. On s'arrêtera au prochain village. Si je ne me trompe pas, on devrait bientôt arriver au village d'Aizawa..."
" Ouais ! YOUP..."
Mais il ne put axprimer son enthousiasme. Gojô l'avait en effet attrapé par le cou et continuait la bagarre précédemment commencée. Aux côtés de Hakkai, Sanzô tentait de se calmer. Mais le nerf de sa tempe battait déjà la chamade, signe de son fort énervement.
" Vous devriez arrêter de vous battre... les prévient Hakkai. Vous allez vous faire mal et si vous continuez Sanzô va..."
" VOS GUEULES !" hurla Sanzô en sortant son baffeur et les frappant avec.
Ca faisait un boucan du genre: BING BANG POUF PAF BOUM PIF BANG BOUM POUF BING...
" J'VAIS VOUS BUTER ! VOUS TENEZ TANT QUE CA A MOURIR ?"
" ...vous baffer." termina Hakkai souriant toujours.
" Aie aie aie aie aie aie !" criaient les deux autres sous les coups puissants du blond.
Genjô Sanzô, Son Gokû, Sa Gojô et Cho Hakkai. A la fois si différents et si semblables. Quatres "hommes" dans la quête de leur pèlerinage vers l'Ouest. Le premier, Genjô Sanzô, un moine dépravé qui aimait le jeu, buvait de l'alcool, fumait et, pire encore, utilisait les armes à feu. Le second, Son Gokû, un garçon de 18 ans qui resemblait beaucoup à un singe par son comportement, un monstre unique né de la fusion de blocs de pierres éboulés et de l'aura de la Terre, aimant se battre et utilisant comme armes ses poings et plus particulièrement son bâton magique: le Nyoibô. Le troisième, Sa Gojô, un demi-monstre né de l'union d'un monstre et d'une humaine, courreur de jupons, gros fumeur, reconnaissable par les signes distincifs des semi-yokais: les yeux et les cheveux rouges sang. Et le dernier, Hakkai, le plus calme et peut-être le moins fou de ce petit groupe, propriétaire de la jeep qui n'était autre qu'Hakuryû son dragon blanc, un monstre né au contact du sang de mille autres monstres.
Les coups avaient cessé et Sanzô se réinstallait confortablement dans son siège. Derrière, Gojô et Gokû s'étaient calmés. Gojô regardait la vue de l'Est s'éloigner tandis que Gokû... eh bien Gokû laissait encore parler son estomac.
Ggggggggggggggrrrrrrrrrrrrmmmmmmmmmmmbbbbbbbbbbbbllllllllllllllllmmmmmmmmm !
" Hey Sanzô ? J'ai faim !"
" ..."
" Sanzô, j'a faim !"
"..."
" Sanzô, j'ai faim ! Sanzô, j'ai faim ! Sanzô, j'ai faim ! Sanzô, j'ai faim !"
La veine de la tempe du jeune Moine battait de nouveau. Mais celui-ci restait calme. Bien trop calme au goût d'Hakkai.
" Sanzô, j'ai faim ! Sanzô, j'ai faim ! Sanzô, j'ai fa..."
" TU VAS LA FERMER ! hurla l'appelé en sortant son baffeur. CON DE SINGE !"
BING BANG BOUM PIF PAF BOUM PIF BANG BING
" Aieeeeeuuuuu ! Ca fait mal" s'exclama Gokû en se frottant la tête alors que Sanzô se rasseyait.
Gojô eut un petit rire.
" Le ouistiti serait-il douillet ?"
" J'suis pas douillet, cafard visqueux !"
" Voyez-vous cela ? Il n'est pas douillet mais c'est bel et bien un singe !"
" J'suis pas un singe, kappa dragueur !"
" La politesse implique que les animaux de compagnie, tels que les singes comme toi, respectent les hommes."
" Toi t'es un homme ? Laisse-moi rire, tête de cafard ! Ca fait combien de temps que t'as pas passé une nuit avec une fille ? T'es en déclin, tu te relâches !"
" Qu'est-ce que tu as dit ?"
Et la bagarre recommença de plus belle. Poings, pieds, têtes étaient en action.
" Je vais te faire ta fête, estomac d'oranhoutang !"
" Pervers pédophile !"
L'insulte qui tua Gojô. Gokû faisait référance à la petite Mei-Hu qui l'avait engagé pour retrouver ses parents.
" Je sortais pas avec cette gamine ! Elle m'a demandé de l'aider, c'est tout !"
" C'était le grand amour ! T'es tellement nul à la drague que t'as été obligé de prendre une petite fille ! Mouarfmouarf..."
Alors que la bagarre s'intensifiait, on pouvait appercevoir, encore une fois, le retour de la veine sur la tempe du Moine qui se tenait la tête dans les mains.
" Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?"
" Eh bien... Tu es le Haut Moine Sanzô ! répondit Hakkai. Ils ont besoin de se défouler. Ca fait bien trois semaines qu'on a pas rencontré un seul monstre. Pas même Kôgaiji...
" Kappa ridicule !"
" Singe crétin !"
" Kappa stupide !"
" Macaque !"
" C'est quand même étrange ! reprit sèrieusement le monoclard. Les monstres devraient être plus actifs... Surtout maintenant que Kôgaiji à récupéré le Sutra du Ciel Saint. Le processus de résurection est de nouveau en marche..."
" Singe pleins de puces !"
" Kappa obsédé !"
" Singe sans cerveau !"
" Ce qui m'inquiette c'est qu'on ne sait toujours pas qui tire les ficelles, annonça Sanzô. Kôgaiji, Dokukaguji, Yaoné, Ririn... Ce ne sont que des pantins."
" Kappa de merde !"
" Singe bouffeur !"
" Kappa à jupons !"
Le nerf se remit à battre.
" J'VAIS VOUS BUTER !" hurla-t-il en sortant son revolver et tirant plusieurs coups dans leur direction, les stoppant net dans la dispute.
" NON MAIS T'ES MALADE ? s'emporta Gojô. UN JOUR TU VAS VRAIMENT NOUS TOUCHER, ESPECE DE MOINE DEPRAVE ! MON VENTRE A FAIT UN DEMI TOUR DE PEUR !"
" Tu veux que je le calme ?" proposa l'homme au révolver en pointant l'arme à feu sur le ventre en question.
Le demi-monstre s'éloigna un maximim de son meilleur "ennemi".
" Non non ! C'est bon... il s'est calmé... il va mieux..."
" De vrais gamins !" plaisanta Hakkai.
" Tu as dit quelque chose ?" demanda le blond en pointant l'objet sur sa tête.
" Non non ! Faites comme si je n'étais pas là ! Je ne veux surtout pas déranger."
" Hey M'dame ! On peut encore avoir des nouilles sautées, s'il vous plaît ?" cria Gokû à l'adresse de la serveuse du restaurant.
Ils étaient arrivés à Aizawa, un petit village où l'ambiance semblait particulièrement à la fête. Se laissant guider par son ventre et par la forte et apétissante odeur, Gokû s'était précipité dans le minuscule restaurant qu'il avait apperçut au premier coup d'oeil.
" Hey ! scanda ce dernier à Gojô. C'est mon nikuman ! Rend le moi sal kappa voleur !"
" Y a pas ton nom dessus, con de singe menteur !"
Et ils entreprirent un combat de baguette chinoise pour savoir qui aurait le dernier nikuman.
" C'est la mienne !"
" Y a pas ton nom dessus j'te dis !"
" Elle était dans mon assiette !"
" Ha bon ? J'avais pas vu..."
" Menteur !"
" Mais oui ! Pitit pitit pitit ouistiti !"
C'est ce moment que choisit Hakuryû pour s'emparer du nikuman et le manger à grande vitesse sous les regards estomacqués des deux autres et amusé de son maître.
" Voila vos nouilles sautées !" annonça gaiement la serveuse qui s'était approchée de leur table.
" Ouais ! Des nouilles sautées !" s'exclama Gokû en sautant sur le plat.
" Arrête de manger comme ça Bacca Saru !" le prévint Sanzô.
" She o gua ote fiché ron..."
PIF PAF BANG POUF BOUM BING PAF BING BOUM !
" JE T'AI DEJA DIT DE NE PAS PARLER LA BOUCHE PLAINE !"
" Aie aie aie aie aieeeeeeuuuuuuuu ! Pourquoi tu me frappes ?"
La serveuse resta interloquée. Un Moine qui farappait un pauvre enfant sans défense... ( ben la pauvre: elle les a pas vu à l'oeuvre. Surtout Gokû ! Lol !)
" Excusez-moi, mademoiselle ? Pourrions-nous avoir encore un peu de saké s'il vous plaît ?"
" Et d'autres boulettes de viande ?"
" Et un autre cendrier !" ajouta le Moine en lui tendant leur cendrier plein à rabord de mégots de cigarrette.
" Et d'autres jolie serveuses come vous, c'es possible ?" ajouta Gojô.
La jeune femme rougit.
" Euh... je... oui... j' y vais..." bégailla-t-elle en s'éloignant.
Ils regardèrent un moment autour d'eux lorsque Hakkai leur posa une question.
" Vous ne trouvez pas la ville quelque peu agîtée ?"
" JE SAIS ! " hurla le singe en se levant et avalant tant bien que mal sa ration de nouilles sautées.
Ses compagnons l'observèrent, attendant sa remarque.
" Des sushis ! Je veux des sushis au requin !"
Gojô tomba de sa chaise, Hakkai secouait la tête désespérément alors qu'une grosse goûte version manga s'affichait sur son visage, et Sanzô... PIF BOUM BING PAF POUF BANG BOUM BING PAF !
" BACCA SARU ! J'VAIS TE BUTER ! TU PEUX PAS PENSER AVEC TA TETE POUR UNE FOIS ?"
BING BANG POUF PIF BOUM PAF BANG PIF !
" L'ambiance est à la fête, crétin de macaque !" lui dit Gojô.
" Haaaaaa... Et... pourquoi ? Qu'est-ce qu'ils fêtent ?"
" Quoi ? Vous n'êtes pas au courant ? les coupa la voix de la serveuse qui était revenue. Cela fait dix ans aujourd'hui que la tour d'or a été édifiée sur la place."
Gokû se lécha les babine.
" Une tourte d'or ? Miam ! C'est quoi exactement ?"
" Pas une tourte d'or, imbécile d'estomac. Une tour d'or !"
" Ah ok !"
Hakkai sourit et demanda.
" Et pourquoi a-t-om construit une tour d'or ?"
" Pour protéger la ville des Monstres ! Ils sont... mauvais et brutaux... et détruisent tout sur leur passage..."
La voix de la serveuse était triste alors qu'elle se mettait à trembler.
" Mais les Monstres ne sont brutaux que depuis quelques mois... annonça le demi-monstre. Or, vous venez de nous dire qu'elle a été construite il y a dix ans ?"
" Oui ! Le... le chef du vilage n'a jamais beaucoup apprécié les Monstres. C'est pourquoi il y a dix ans... alors qu'il débutait dans ses fonctions, il a déclaré qu'on ne pouvait pas faire confiance à ces démons et qu'un jour ils finiraient par nous trahir. Alors il a fait édifier la tour pour les repousser."
Elle eut un grand sourire avant de dire joyeusement:
" Et ça marche ! Aucun Monstre ne s'est jamais approche du village depuis."
" Hey mam'selle !"" l'appela une table voisine.
" Oui, je viens !"
Et elle s'éloigna de leur table.
" Eh bien ! Ils n'ont pas une trés haute opinion des Monstres dans le coins !" déclara Gojô.
" Laisse tomber !" dit le Haut Moine.
" Hein ?" s'étonnèrent les 3 autres.
" Cette tour d'or n'est qu'une affabulation. Les gens de ce village sont persuadés qu'elle les protège et qu'elle repousse les Monstres. Mais ça ne vous a pas empêché, à vous, d'entrer. Si aucun Monstre ne s'approche d'ici c'est parce que pour le moment ils n'ont rien à y faire, il n'y a rien qui les y intéresse. Mais lorsqu'ils en resentiront le besoin ils ne se gêneront pas pour faire une petite virée et massacrer les villageois. Ils sont ridicules ! Ils confient leurs vies et leurs espoirs à une tour sans importance et ça les conduira à leur perte ! ... On y va !"
" Hein ? Quoi ? Mais j'ai pas fini de manger moi... ! J'ai encore faim ! On peut rester ? Dis... Sanzô... ?"
" Discute pas le singe ! Le bonze a parlé !"
" Gokû et son estomac..." plaisanta le monoclard.
" Mais... Et mes boulettes de viandes ? Et mes sushis au requin ?"
" LA FERME ! J'AI DIS: ON Y VA !"
" Mais... j'ai pas fini de manger..."
" FERME-LA, CON DE OUISTITI !"
PIF POUF BANG BING BOUM PAF POUF BING PIF
Et ils sortirent sous les regards étonnés des clients et des serveuses. ( Sans payer, niark niark ! Non, je plaisante)
Pendant ce temps, à Tenjikû, dans la haute tour de Hôtô,
" MERDE !" criat-il en donnant un puissant coup de poing dans le mur.
" Kô ?" l'interpella Dokugakûji.
" Maître Kôgaiji ?" s'inquiéta Yaoné.
" Je la maudit, je l'exècre ! Pour qui se prend-elle ? Trois semaines... Trois semaines qu'on a récupéré ce fichu sutra et que les machines ne veulent pas fonctionner !"
" La vieille a encore passé ses nerfs sur toi, Kô ?"
" Elle râle aujourd'hui parce que le Groupe de Sanzô a pris de l'avance alors que nous stagnons ! C'est pourtant elle qui a demandé à ce que tous nos hommes s'activent à réparer ces saletés de machines pour redémarer au plus vite le procésus de résurection. Et ce n'est pas elle non plus qui a été récupérer le sutra du Ciel Saint aux dieux !"
" Pourquoi ai-je l'impression qu'il y a autre chose ?" s'enquit le frère de Gojô.
" Tu as raison, Dokû..."
" C'est Son Gokû, n'est-ce pas ?"
Le prince ne répondit pas. Oui, c'était Son Gokû ! Le Grand Saint du Ciel Pur. Il était puissant, TROP puissant. Et à chaque fois qu'il s'était retrouvé face à la véritable apparence de Son Gokû, il avait lamentablement perdu. Ce dernier avait littéralement joué avec lui. Il avait même réussi à vaincre le nouveau dieu de la guerre: le prince Homura. Il n'était pourtant qu'un simple singe qui pensait plus à son estomac qu'à autre chose. Mais il tirait sa force du plaisir qu'il éprouvait à se battre pour lui-même. Il devenait de plus en plus puissant à chaque nouveau jour. C'était suréaliste. Une telle force chez un stupide singe avec un estomac à la place du cerveau. Mais Kôgaiji devait admettre que la manière de se battre de son ennemi fonctionnait. Depuis qu'il se battait un peu plus pour lui-même, il était devenu plus fort. Mais pas assez pour vaincre Son Gokû.
" Que doit-on faire pour le groupe de Sanzô, maître Kôgaiji ?"
" Dokûkaguji ?"
" Hum... ?"
" Je veux que tu envoies des assassins pour les stopper ! Même si, d'aprés moi, cela ne servira à rien... Yaoné ?"
" Oui Maître ?"
" Où es ma soeur ?"
" Dans sa chambre ! La reine lui a interdit d'en sortir. Et pour s'assurer qu'elle obéisse elle a fait poster des gardes devant sa porte."
" Bien... vas la voir et restes avec elle. Je sais que la reine complote quelque chose avec Ririn... Et je veux m'assurer qu'elle soit en sécurité. Il ne me reste plus qu'elle maintenant."
" Oui maître Kôgaiji !"
Sur ce, Yaoné sortit.
" Tu es inquiet Kô ?"
C'était plus une affirmation qu'une question.
" Oui... Pour ma petite soeur ! ... Envoie les assassins Dokû ! Et qu'ils ne reviennent pas avant d'avoir volé le sutra du Ciel Maléfique de Sanzô !"
" Kô, tu sais aussi bien que moi qu'ils ne reviendront pas."
" Oui je sais. Mais je n'ai pas le choix Dokû ! Il en va de la vie de ma mère."
Dans une chambre d'hôtel,
" On le joue aux cartes !"
" Non, Hakkai va encore gagner... Moi j'dis le lit au plus jeune. Donc moi."
" Et pourquoi pas le lit au plus beau ? Donc le lit est à moi, con de singe !"
" J'suis pas un singe, espèce de kapp !"
" Du calme, ne vous disputez pas pour un l..."
" Si ! T'es un singe crétin !"
" Cafard visqueux !"
" Singe nain de jardin !"
" Cafard à crête !"
" Arrêtez, ce n'est pas grave... Je vous donne le lit si vous voulez..."
" Enfoiré de ouistiti !"
" Kappa cafard !"
" FERMEZ-LA ! BANDE D'ENFOIRES ! C'EST MOI QUI VAIS PRENDRE LE LIT ! VOUS, VOUS DORMEZ PAR TERRE !"
" Or de question ! C'est toujours toi qui prend le lit, le bonze !"
" C'est vrai Sanzô. Moi, j'dors toujours par terre."
Ledit Sanzô leur lança son regard qui tue et leur demanda avec une grande intonnation menaçante:
" Vous préférez dormir dehors ?"
" Heu... Non non, c'est pas grave... tu peux prendre le lit..."
Et c'est ainsi que le Moine s'installa dans le lit alors que les trois autres se couchaient au pied du lit avec des couvertures. Mais à peine la lumière fut elle éteinte...
Gggggggggrrrrrrrrrmmmmmmmmmbbbbbbbbblllllllllmmmmmmm
" Sanzô ?"
" Fiche-moi la paix ou je te bute !"
" Mais j'ai faim !"
" C'est pas vrai ça ! Tu peux pas penser à autre chose pour une fois ?"
" Mêle toi de tes affaires, kappa pervers !"
" Répète un peu pour voir ?"
" Ne recommencez pas... Calmez-vous ! Gokû je te conseille de descendre à la cuisine Il doit sûrement y avoir quelqu'un qui pourra faire quelque chose pour toi."
" Quoi ? Mais il a pas le droit...?"
PAF !
" Aie ! Hey ! Pourquoi tu m'as frappé, Moine à deux yens !"
" Tu parles trop !"
" Hein ? Aie ! Hakkai ! Tu viens de me mettre ton coude dans les côtes !"
" Désolé !"
Hakuryû poussa un petit cri.
" Hakuryû doit avoir faim aussi... Tu veux bien le prendre avec toi, Gokû ?"
" Noni ? Yata ! hurla ce dernier en se levant. A table !"
Et il sortit en courant de la chambre, dragon blanc sur les talons.
" Enfin débarassé ! s'exclama alors Sanzô. Maintenant on pourra dormir tranquille ! Hakkai, ferma la porte à clé !"
" Ne poussons pas la chose trop loin." tenta de les raisonner l'ancien professeur.
" Mais si Hakkai ! Laisse-le dormir dehors ! Ca lui fera du bien."
" Gojô... Non, on a tout de même réussit à le mettre dehors pour une petite heure..."
" Hakkai ?"
" Hai Sanzô ?"
" Ferme cette porte à clé sinon toi aussi tu dormiras dehors !"
" Là... De ce point de vue... comment refuser ... ?"
Il se leva et verrouilla la porte.
Pendant ce temps, aux cuisines,
Gokû était assis à table, Hakuryû sur la table, pendant que le fille du patron de l'hôtel lui servait quelques plats.
" Miam, des nikumans ! s'exclama-t-il alors qu'elle posait le plat le plat devant lui. A table ! Bon appétit, dragon blanc."
Et il se jeta sur la nourriture tandis que la jeune Ohsan riait.
" Vous avez un grand appétit."
" Il faut ! Ssscccrrronnnttcccchhhh... She trop bon dge ganger !"
La jeune femme sourit.
" C'est amusant de voir quelqu'un manger comme ça. Et ça fait plaisir."
" Schanzô est pas d'ac... Hey Hakuryû ! Spèche de shal voleur... j'vais l'chdire à Hakkai ! J'veux bien partager mais..."
" Aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrgggggggggggggghhhhhhhhhhhh !"
Ils sursautèrent en levant la tête.
" Hein ? Qu'est-ce que c'est ? Hey, dragon blanc ! J't'ai vu, rends moi ma boulette !"
" Qu'est-ce que c'était ?" s'inquiéta Ohsan.
" Au secours !"
La jeune femme sursauta une nouvelle fois en tremblant.
" Hummm, c'est pas vrai ! seplaignit le singe. Pourquoi tout le temps quand on mange ? C'est pas juste."
Il se leva sous le regard à la fois étonné et apeuré de la serveuse.
" Bon, on y va ! Enfin une bagarre, youpi !"
Et il sortit en trombe de la cuisine.
Dehors,
Elle courait en hurlant de toute ses forces pour qu'on vienne à son secours. Elle ne comprenait pas. Pourquoi, comment ? La Tour était censée les protéger. Alors comment les Monstres avaient-ils pu entrer dans le village ? Et pourquoi ? Jamais ils n'avaient essayé avant. C'était impensable.
" Au secours, j'vous en prie ! Aidez-moi ! pensa-t-elle trés fort. Quelqu'un..."
Mais elle savait que personne ne viendrait. Personne n'oserait sortir pour venir à son secours et risquer d'affronter les Yokais. Ils étaient derrière elle et poussait des cris excités de brutes.
" Allez, arrête de courrir !"
" Ca servira à rien !"
" De toute façon personne ne viendra t'aider ma mignonne !"
" Ils ont bien trop peur de nous !"
Ils étaient une bonne dizaine à la poursuivre et l'appeler ainsi. Mais elle ne s'arrêterait pas. Elle devait continuer de courir jusqu'à la Tour. Là, elle serait en sécurité, ils ne pourraient rien contre elle. La Tour se laissait enfin appercevoir... elle arrivait sur la place... Mais elle était épuisée et essoufflée. Elle arriva tout de même assez vite sur la place et elle se précipita sur la Tour. Mais alors qu'elle s'aprêtait à monter, elle se sentit atirer en arrière par une puissante poigne et elle se retrouva allongée au sol. Elle se releva tant bien que mal... pour faire face à une horde de Yokais.
" Alors ma belle, on voulait nous fausser compagnie ?" demanda l'un d'entre eux.
" C'est pas trés gentil ça."
" Tu te dois d'accueuir les visiteurs en tant normal."
" Et nous sommes des visiteurs."
" Je... s'il vous plaît..."
Elle bagaillait de peur. Ils allaient surement abuser d'elle, puis ils la tueraient. L'un deux s'approcha d'elle.
" Amusons-nous un peu... rit-il. Tu vas faire notre bonheur."
" N... non... s'il... s'il vous plaît..."
Il l'attrapa par le bras.
" Aaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !"
Mais alors qu'elle criait, le Monstre disparut, tombant en poussière.
" Qu'est-ce que... " s'exclamèrent les autres Monstres en tournant la tête vers la gauche. Elle imita le mouvement. Là, devant eux, se tenaient 4 hommes.Le premier avait de long cheveux rouges, et une cigarette à la bouche. Le second était le plus petit du groupe et avait sur le visage un regard carnassier. Le troisième souriait gaiement, un petit dragon sur l'épaule. Et le dernier était un moine et semblait s'ennuyer. Elle les reconnus immédiatement: c'était eux qui l'avait questionnée sur la Tour en début d'aprés-midi.
" Genjô... Genjô Sanzô..." balbutia un Yokai.
La serveuse sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine. C'était le groupe de Genjô Sanzô ? Alors elle... elle était sauvée...
" Il n'est guère gentil de s'en prendre à une demoiselle sans défense !" dit Hakkai avec un air grave.
" Yep ! Va falloir vous apprendre la politesse !" lança Gojô.
" Au diable la politesse ! On y va !" s'impatienta Gokû.
Sanzô, quant à lui, resta silencieux.
" Gggggggggrrrrrrr... Mêlez-vous de vos affaires !"
" Pauvre imbécile ! s'exclama enfin le Haut Moine. On ne demande que ça mais vous criez trop fort ! Ca nous empêche de dormir !"
" Enfoiré !"
" Allons, restons civilisés !"
" Ouais et commençons la bagarre !"
" Salops ! Vous allez le regretter !"
Les Monstres se jettèrent sur eux.
" On y va !" hurla Gokû en se jettant lui aussi dans la cohu.
" Ne sois pas trop méchant le singe !" lui dit Gojô en intervenant aussi.
" Bon... ben on a pas le choix... sourit Hakkai. On y va ?"
" Pfff... Bande de cons ! Ils ne savent pas attendre !"
" NYOIBÔ !"
Immédiatement le bâton magique de Gokû lui apparut dans les mains et il ne perdit pas de temps. Il s'en servit sur ses adversaires qui ne faisaient pas le poids et mourraient en hurlant de douleur. Les cibles de Gojô ne faisaient pas exception à la règle, sauf qu'eux n'avaient pas le temps de voir arriver la lance métallique qu'il lançait sur eux. Hakkai se servait de puissantes attaques magiques pour les vaincre. Quant à Sanzô, son arme anti-monstre était encore et toujours au rendez-vous. Ils massacraient les envoyés de Kôgaiji, et semblaient s'en amuser. Surtout Gokû, qui était réellement en manque de combat depuis trois semaines. Quand ce n'était pas son estomac qui parlait, c'était ses poings qui prennaient la relève. Les Yokais, eux, frappaient dans le vide. Les quatres étaient bien trop rapides pour eux et qu'ils puissent les toucher.
" Pourquoi ? lança un Yokai à l'adresse de Gokû, Gojô et Hakkai. Pourquoi suivez-vous ce Moine ridicule ? Vous êtes des Monstres... A la cause de Maître Kôgaiji, vous pourriez..."
Mais il ne put terminer sa phrase. Gokû l'avait achevé avec son Nyoibô.
" Enflure ! grinça-til. N'insulte plus jamais Sanzô !"
Hakkai eut un petit rire.
" Bien sûr Gokû, il ne pourra plus jamais parler !"
" C'est qu'il a les nerfs ce soir le singe !"
" J'suis pas un singe ! Et puis ils m'ont coupé dans mon repas ! J'ai faim..."
" Hé ! Si au lieu de papoter comme des filles vous finissiez le travail ?"
" Qu'est-ce que t'as dit Moine dépravé ? Je suis pas une fille ! "
Gokû se moqua ouvertement.
" Hahahaha... Imagine... Gojô... Gojô avec des couettes et une jupette... Mouarfmouarfmouarf..."
" Ta gueule le singe !"
" Et un... un petit chemisier avec des fleurs... mouarfmouarfmouarf... aprés le kappa pédophile, on trouve le... mouarfmouarfmouarf... hahaha... le kappa travesti... hahahaha..."
" Sale petit ouistiti ! Arrete de te foutre de moi !"
" Kappa travesti ! Mouarfmouarf... hahahahahahahaha..."
" Hey ! s'offusqua un monstre un peu plus loin. Vous pourriez vous occuper un peu de nous ?"
" Ouais ! C'est pas qu'on s'ennuie mais..."
Mais ils étaient trop occupés à se disputer pour se soucier d'eux; et ils décidèrent donc, d'un commun accord, de profiter de la situation pour prendre leurs jambes à leur cou. Mais s'était sans compter sur Sanzô. Lorsque les Yokais se retournèrent pour s'enfuire, ils tombèrent face au Moine qui pointait son revolver sur eux.
"Vous n'oubliez pas quelque chose ?" demanda ce dernier.
Les trois Yokais restants firent un pas en arrière.
" Ggg... hhhh..."
" Crevez, bande de minable !"
Trois coups partirent et on retrouva bientôt un tas de poussière à la place qu'ils occupaient avant.
Le lendemain, dans la jeep,
Gggggggrrrrrrrrrrmmmmmmmmbbbbbbllllllllll
" Hey M'sieur ! J'crois qu'on a un singe affamé dans le coin. A moins que ce ne soit un tremblement de terre qui se prépare... ?"
" J'suis pas un singe !"
" Si t'es un singe !"
" Non j'en suis pas un ! Kappa pervers !"
" Ouistiti !"
" Cafard !"
" Macaque !"
Gokû eut un sourire moqueur.
" Kappa travesti !"
BANG, le poing du semi-Yokai était parti tout seul.
" T'as vu ce que tu lui mets dans la tête, le bonze ?" s'emporta-t-il.
" M'en fous ! déclara Gokû. T'es quand même un singe travesti !"
" Sale con ! J'vais te faire bouffer ta langue !"
Et les deux amis repartirent dans une lutte alors que le voyage continuait dans la plus grande tranquilité. Quoi que... pas si tranquille que ça.
" VOS GUEULE ! J'VAIS VOUS BUTER !"
BANG POUF BING BOUM PAF PIF BOUM BANG BING
Fin du chapitre 1.
Alors ? Verdic ? J'attends votre avis alors n'oubliez pas de cliquer sur le petit bouton en bas à gauche. Kissous à tous.
