Passage NC 17
15) Passion
Des bras l'entourèrent, sûrs et réconfortants et il se laissa aller contre la poitrine du major Sheppard. Celui-ci passa la main dans ses cheveux.
-McKay, murmura t'il d'un ton mi fâché mi soulagé. Mais qu'est-ce qui vous a pris de faire ça ? J'étais fou d'inquiétude moi !
Le souffle chaud du scientifique dans son cou, le corps qui se pressait contre le sien.. Le major se détacha lentement de son ami. Ils se tinrent un instant face à face, les yeux dans les yeux, partagés entre la crainte et l'envie.
Puis ils se reprirent, avec force, cette fois-ci, de nouveau jetés l'un vers l'autre dans un élan de passion et de désir.
Leurs bouches se joignirent avec fièvre et les langues se trouvèrent, se mêlèrent.. Les mains glissèrent sous les vêtements, cherchant le contact avec la peau, explorant, pressant, caressant les corps brûlants. Ils se retrouvèrent au sol, roulant l'un sur l'autre, haletant dans un déchaînement de désir, se débarrassant de leurs vêtements, n'écoutant plus que la soif qu'ils avaient l'un de l'autre. Les bouches aspiraient, mordaient. Les langues ne se quittaient que pour lécher et goûter le corps de l'autre puis se retrouvaient avec plus de passion encore.
La chaleur de leurs sexes nus se frottant ensemble leur arrachèrent des gémissement de plaisir et firent se tendre leurs corps. Les lèvres du major descendirent dans le cou de son amant, s'enivrant de son odeur , mordillant les plis et partirent titiller les mamelons. Rodney, les mains enfouies dans les cheveux de John s'arc bouta en poussant de petits cris rauques. Puis les lèvres continuèrent leur chemin. Les mains de John glissèrent sous les fesses de son amant et sa bouche se posa sur son sexe. Le scientifique se mit à haleter de plus en plus fort. Sous l'excitation, il se redressa et se pencha en avant, ramenant les hanches de John contre lui. Ce dernier se redressa et comprit ce que voulait son amant. Ils s'embrassèrent à pleine bouche avec passion et chacun partit à l'opposé, à la rencontre du sexe de l'autre. Les lèvres frôlèrent, caressèrent, et bientôt les bouches se refermèrent sur les membres dressés, embrassant, léchant, suçant dans de longs et fébriles va-et-vient tandis que les mains caressaient les testicules, les fesses, les reins.
Chacun d'eux mû par le désir fort de donner du plaisir, de se donner à l'autre, totalement.
La jouissance arriva à son paroxysme. Les reins se creusèrent, les hanches bougèrent de plus en plus vite, les mains empoignèrent les fesses pour serrer encore plus les corps et ils explosèrent l'un dans l'autre,chacun recevant dans sa bouche le fluide de son amant.
Ils restèrent un moment ainsi se caressant doucement, détendus et émerveillés. Puis les bouches remontèrent de nouveau sur les ventres, sur les poitrines, prenant le temps de s'égarer sur les épaules, les cous pour finalement se joindre de nouveau. Ils échangèrent leurs saveurs dans un long baiser passionné.
Leurs corps en sueur se serrèrent. Ils se regardèrent longuement, captivés par le regard de l'autre plein de promesses et d'amour.
Ils refaisaient connaissance.
Leur respiration devint plus régulière. Les lèvres se reprirent, les mains repartirent à la découverte des corps. Les doigts s'activèrent, caressant, pénétrant. Leurs jambes s'emmêlèrent et ils fondirent de nouveau l'un dans l'autre.
