Auteur : Lulucifer…

Titre : Good Bye my lover…

Sujet : Dir en grey (forcément ) mais en fait plutôt deux des membres des Diru…
Genre : Ce que vous voudrez mais plutôt du côté choix cruciaux et larmes pour le coup""

Disclaimer : …
Déclaration de l'auteur : J'ai trop la flemme de résumé alors pas de résumé Après tout je pense que ke peu de personnes qui liront ce chap auront lu les 4 autres, ne?

Et puis bon là ce serait un peu du genre épilogue (même si au final ya de grand risques que ça devienne aussi un prologue :p)

Comme d'hab' pleins de changements de temporalité pour vous paumer... (j'y peux rien moi si j'aime bien les changements d'époque çç c'est pas du sadisme -enfin je crois pas ")

Je me tais now et je vous laisse lire j'espère que ça vous plaira! (même un peu de tosh martyrisé pour toi Aelin XD) Lulucifer, le 27/03/06

(et demain, concert de kagerou! Kyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaaaaaa! . trop contente /)

« Good Bye My Lover… »

5

Shinya sentit les larmes lui monter aux yeux et il plongea le nez dans son verre pour les dissimuler. Avec les trois autres membres de « Kiv'has » et Urumi, ils passaient la soirée dans un bar. Il avait tenté de faire bonne figure mais sembler de bonne humeur lui était trop difficile. Depuis une semaine il jouait la comédie. Il ne savait plus où il en était.

En rentrant des cours cette après-midi là, il avait eu la surprise de voir une petite silhouette bien connue plantée devant chez lui. Tooru était de deux ans son aîné. Ils s'étaient connus par des amis communs et leur bonne entente musicale ainsi qu'une estime mutuelle leur avait fait garder le contact. Ces derniers mois, le chanteur lui parlait de plus en plus de Tokyo et de projets sérieux. Aussi en le trouvant devant sa porte, Shinya se doutait que ce n'étaient pas pour ses beaux yeux que le chanteur avait fait le trajet depuis Kyoto.

- « On monte à Tokyo Shin-kun ! Je me lance et on verra bien ! »

Shinya contempla son ami. Le mètre soixante, que sauvait cinq centimètres de talons compensés, les yeux sombres sous une tignasse blonde ébouriffée, il gesticulait planté au milieu de la chambre du batteur. Tooru était unique. Shinya avait appris à apprécier le petit chanteur, si différent de lui, dont il connaissait le talent. Aussi bien pour les vocalises que pour les embrouilles. Il attendit patiemment qu'il se décide à enfin lui dire ce qu'il voulait.

Devant le silence de Shin, Tooru lâcha à contre-cœur :

- « Le seul problème, c'est que… notre batteur suit pas. » Il jeta un coup d'œil en coin au jeune homme, resté imperturbable. « Tu es le seul qui ait le niveau Shin ! Viens avec nous ! On va réussir à percer ! »

Son ton était devenu implorant. Mais Shinya savait qu'il avait foi en ce qu'il disait. C'était loin d'être des mots en l'air.

- « Je n'ai même pas dix-sept ans Tooru. Tu veux vraiment que ma mère me tue ? »

Le visage du jeune batteur n'avait pas bougé d'un milimètre. Tooru soupira : ça allait être plus dur que prévu. Mais il y arriverait.

Shinya fut tiré de ses pensées par une exclamation joyeuse. A l'autre bout de la table, Urumi fronçait les sourcils, faussement fachée :

- Shinya ! C'est quoi ses cachoteries ? Pourquoi tu nous as pas dit que c'était ton anniversaire la semaine prochaine ?

Ses yeux pétillaient. Elle s'était décidée à offrir des chocolats à Shôji pour le quatorze et il lui tenait discrètement la main sous la table. Shinya jeta un regard à Tosh :

- « Gomen »fit-il sans que sa voix ne laisse transparaître le moindre regret. « Je pensais qu'elle savait déjà.

- Alors tu fais quelque chose ? On ne va pas laisser passer ça ! »

Le jeune homme sentit son cœur se serrer devant l'enthousiasme de son amie. Il regarda rapidement les autres, tous avaient le sourire aux lèvres attendant sa réponse. Si je ne vous en ais pas parlé c'est parce que je préfère ne pas y penser. Ils avaient convenu avec Tooru qu'il lui donnerait sa réponse avant la fin du mois. « Je t'appellerais pour ton anniversaire, alors d'ici là, médite à ma propostion Shin ! ».

- « Je… je n'aime pas trop les anniversaires. Ni les fêtes. »

oOoOo

Il ne pouvait pas continuer comme ça, c'était au-dessus de ses forces. Il sentait chaque jour sa vie s'échapper un peu plus d'entre ses mains. Ça faisait longtemps maintenant qu'il avait oublié qui il était, où il allait. Il sentait son corps pourrir de l'intérieur, rongé par un mal qu'il ne pouvait contrôler, contre lequel il ne pouvait résister. Les larmes n'arrivaient même plus à rouler sur ses joues. C'était au-dessus de ses forces, il ne pouvait pas continuer comme ça.

Le stylo glissait sur le papier. Une écriture saccadée, presque automatique. La plume se releva un moment. Il relu les mots qu'il venait d'écrire, hésita un instant, puis signa d'un geste rapide, presque rageur. Il plia ensuite la feuille en deux la glissa dans une enveloppe, qu'il lissa et ou il griffonna rapidement un nom. Enfin le stylo se posa sur la table. Il avait fait ce qu'il avait à faire.

La porte s'ouvrit. Il hésita un moment avant d'entrer dans l'appartement sombre.

- « Muun'ya ? Muun-kun ? »

Il avait beau tendre l'oreille, pas un bruit ne lui indiquait une éventuelle présence. Il se décida enfin à passer le seuil. Dans le salon, une petite lampe était allumée, diffusant une pâle lumière jaune. Un éclat attira son attention. Un stylo, un rectangle blanc. Il n'eut pas besoin d'ouvrir la lettre pour comprendre. Ses jambes se dérobèrent sous son corps et sans même s'en rendre compte il s'effondra sur la moquette. Déjà, sans qu'il ne puisse les retenir les larmes sillonaient son visage, de longs et douloureux sanglots secouaient son corps. Muun'ya…Il n'avait rien fait pour le retenir. Muun'ya ! Tout était de sa faute…

Il écrasa sa cigarette et sortit machinalement son paquet de sa poche. Il n'en restait plus qu'une. Avec un grognement il jeta un regard au cendrier déjà plein. Je devrais arrêter…Mais il alluma la dernière. Il ne supportait pas de rester sans rien faire et la télé le déprimait. Ses yeux dérivèrent involontairement vers le coin de la pièce où se trouvait la housse et détourna rapidement son regard. Il n'y avait pas touché depuis… Il se frotta instinctivement le poignet gauche. La récente cicatrice zébrait de rouge la peau claire. Il tira nerveusement sur la cigarette. Il ne s'était pas encore habitué à cette nouvelle marque. Son regard revenait toujours s'y poser. Involontairement. Inévitablement.

K'so ! Il se leva subitement, traversa la pièce, fouilla rapidement dans ses affaires pour trouver ce qu'il cherchait. Un carnet relié et une petite trousse de cuir. Il revint alors à son bureau et se mit à dessiner. Se traits nerveux couvrirent bientôt les feuilles de noir et de ratures. Ce qu'il craignait le plus était arrivé. La réunion de l'après-midi avait confirmé ce qu'il savait déjà depuis longtemps. Le groupe n'existait plus. Mais maintenant cela lui était égal. Sans Muun'ya, Gosick ne rimait plus à rien. Il n'avait plus aucun désir de continuer. Il raya violemment ce qu'il venait de griffonner et les larmes lui montaient aux yeux quand son portable sonna. Il le regarda un moment clignoter. Puis il se décida à tendre la main et décrocha :

- Moshi moshi ? Hara dess'…

oOoOo

Tooru avait compris les réticences du jeune homme, mais il avait également su comprendre qu'il était loin d'être insensible à sa proposition. Le jour même, il avait tenu à parler à la mère de Shinya. Il lui souligna la chance qu'il y avait de pouvoir entrer dans un groupe qui connaissait une réelle possibilité de réussite. Ils commençaient à avoir un vrai public dans leur région, la capitale était simplement l'étape suivante. Tooru se chargeait de loger Shinya à ses frais et il avait assuré que le jeune homme continuerait sa scolarité.

- « Un an. Laissez-nous un an pour vous prouver que l'on peut faire de votre fils un musicien professionnel ! »

Shinya regardait avec étonnement le petit chanteur. Sous ses mèches blondes, son regard brillait de sérieux. Et s'il se laissait parfois emporter par son enthousiasme, il posait des arguments solides. Et surtout il lui montrait qu'il avait conscience de la jeunesse du jeune homme. Shin vit le regard inquiet de sa mère se tourner vers lui.

- « Je peux faire confiance à Niimura, Okaasan. Il ne me proposerait pas quelque chose s'il n'était pas sûr de lui... Mais moi-même je ne sais pas encore ce que je veux. »

Tooru hocha la tête :

- « Bien sûr. C'est pas une décision que tu vas prendre à la légère. Je vais vous laisser. Prends le temps d'y réfléchir et si tu veux m'appeler pour me poser des questions n'hésite pas. Vous non plus Terashi-san. Mais quoiqu'il arrive, je comprendrais votre choix. »

Il s'inclina pour prendre congé. Shinya savait que le jeune homme désirait vivement qu'il le suive mais il ne savait pas s'il était réellement à la hauteur. S'il pourrait conjuguer musique et cours, ni s'il arriverait à quitter Osaka. Le restaurant marchait de mieux en mieux et sa mère avait récemment put embaucher quelqu'un pour l'aider ce qui les libérait, lui et Nami, d'un grand poids.

Mais s'il n'y avait que ça…

Toshiya…

Ça faisait à peine quelques mois qu'ils étaient ensembles. Des semaines de pur bonheur. Shinya goûtait le plaisir d'être avec celui qu'il aimait et qui l'aimait. Il n'était jamais rassasié de son odeur, de sa chaleur. Et il le savait partir à Tokyo serait le quitter. On ne résistera pas à une telle séparation…

oOoOo

- « Qu'est ce qu'il se passe Hime? »

La question de Toshiya l'électrifia. Il se dégagea doucement des bras de son amant qui le regardait, inquiet.

- « Ne me dis pas qu'il n'y a rien. J'ai bien senti qu'en ce moment, tu es absent... Qu'est ce qui te perturbe ?

- Ano… »

Shinya sentit son cœur se serrer, mais malgré sa peur, il sut qu'il était plus que temps d'enfin parler à Toshiya.

- « J'ai… j'ai eu une proposition. Pour être batteur… dans un autre groupe.

- Quitter les Kiv'has ? »

Toshiya fronça les sourcils. Il ne comprenait pas vraiment ou Shin voulait en venir.

- « Si tu estimes que c'est le mieux pour toi, que c'est une opportunité, fonce ! Tu sais ça… ça ne changera rien entre nous. Ano… » Ses bras vinrent entourer le corps de son ami, des sanglots secouaient les minces épaules du jeune homme. « Shin ! ou est le problème ? Parle-moi… »

Sa voix était angoissée. Depuis quelques jours il ne comprenait plus son amant, ses réactions, son mutisme. Que se passait-il ?

Shinya se força à faire face à Toshiya, retenant les larmes qui noyaient ses yeux et troublaient son regard :

- « Tooru me propose de monter avec son groupe à Tokyo. Ma…. Ma mère est d'accord et je… » Sa voix se brisa sur le dernier mot et incapable de soutenir plus longtemps le regard de son amant, Shin baissa la tête, laissant les larmes rouler sur ses joues.

Serrant le corps tremblant du jeune homme contre lui, Toshiya mit un moment à comprendre ce qu'impliquaient ses paroles. Tokyo. Il avait souvent entendu parler de Tooru et déjà croisé le petit chanteur lors d'un concert. Il connaissait sa motivation et son talent. Tokyo. Leur objectif à tous. Le rêve de la réussite. Tokyo... Il ferma les yeux un instant et lorsqu'il les rouvrit, un sourire s'était posé sur ses lèvres. Du bout des doigts, il releva le menton de Shinya, effleura du bout du pouce ses lèvres tremblantes et plongea son regard dans les yeux brillants du jeune homme :

- « Je ne change rien à mes paroles Hime-chan… Si c'est une réelle opportunité, si c'est ce que tu veux, vas-y. Il y a des chances qui ne se présentent qu'une seule fois dans la vie… »

Malgré ses larmes et sa douleur, la décision de Shinya était déjà prise. Ils le savaient tous les deux. Si les mots de son amant étaient nécessaires à son cœur, sa raison avait tranché depuis longtemps. Depuis le moment même où il avait aperçut le chanteur à sa porte…

- « Et nous deux ?

- Je te rejoindrais un jour. Je te le promets… »

Ses mots se perdirent dans le baiser qu'ils échangèrent. Ils firent l'amour ce soir là plus passionnément que jamais. Mais alors que Shinya s'était endormi dans ses bras, Toshiya resta longtemps éveillé. Allongé, le corps de son amant contre le sien, yeux grands ouverts dans le noir, il ne retint plus les larmes qui l'étouffaient.

Cette nuit fut leur dernière. Dans un accord tacite il ne se touchèrent plus jusqu'au départ de Shinya. Le lendemain même, le jeune homme annonça sa décision à Urumi et aux autres membres du groupe. Il quitta Osaka le jour de son anniversaire. Sur le quai, sa mère et sa sœur, les yeux rouges, Muun'ya qui souriait courageusement et Urumi cachant ses larmes dans les plis de la veste de Shôji. Alors que le train l'emportait vers Tokyo, Shinya ne put retenir les siennes.

Toshiya n'était pas venu.

oOoOo

Un long sanglot déchira sa poitrine. D'une main rageuse, il essuya ses joues maculées de traînées humides. Il se força à se calmer, à respirer normalement. Les larmes lui brouillaient la vue. Il avait depuis longtemps renoncé à les arrêter. A travers la brume il put cependant distinguer les chiffres rouges de son radio-réveil. Dix huit heures vingt. C'était fini maintenant. Il n'y avait plus moyen de revenir en arrière, il ne pouvait plus lui crier de rester. Il était trop tard. Allongé sur ce lit où ils avaient partagé tant de choses, il enfouit son visage dans l'oreiller. La musique de X-Japan qui résonnait depuis le matin dans sa chambre couvrit son hurlement.

oOoOo

OWARI

oOoOo

ou presque

oOoOo

Yepeeeh ! Enfin fini ! Quel bonheur ! (larmes de joie )

Bon comme vous devez être sur le point de m'assassiner (mais qu'est ce qu'il se passe après ! ) je vous rassure : cette fanfic n'est que le début d'une plus longue ! alors heureux ? XD

La suite ne devrait pas tarder à être en ligne… mais il faudra me prouver votre motivation lol. Bien sûr ce sera les retrouvailles de nos petits mamours… (mais méfiez vous des surprises ! ) En ce moment je sèche un peu donc je ne sais pas trop quand vous pourrez la lire... gomen TT