LA PORTE INTERDIMENSIONNELLE

Chapitre2 : Entré à Konoha

Cela faisait environ une demi heure que les trois adolescents marchaient au milieu des arbres, et ils commençaient vraiment à s'ennuyer.

Goten soupira. « Y'a rien que des arbres dans cette dimension, allons ailleurs. »

Trunks fronça les sourcils. « Je crois que je sens un grand nombre de kis dans cette direction. »

« C'est vrai. » confirma Marron. « Ça doit être un village. »

Le visage de Goten s'illumina, et il se concentra à son tour, sentant lui aussi les kis.

« Allons là bas, alors. » dit-il joyeusement.

Ses deux amis acquiescèrent, et ils marchèrent en direction de ce qu'ils supposaient être un village. Après quelques minutes, ils virent une grande entrée où il y avait marqué : « KONOHA ».

« On ne devrait peut être pas entrer par l'entrée principale. » dit Trunks. « Les gens de ce village n'apprécient peut être pas la venue d'étrangers. »

« Comment on entre, alors ? » demanda Goten.

« Par la voie des airs, évidemment ! » répondit Marron, comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

Et donc, les trois adolescents s'envolèrent et entrèrent discrètement dans le village. Ils restèrent cachés derrière un mur, et regardèrent autour d'eux. Trunks aperçut des vêtements pendus par une corde à linge. Il sourit ; pile ce qu'il leurs fallait pour passer inaperçu.

Il vérifia que personne ne regardait, et prit rapidement les vêtements, sous les regards interrogateurs de ses amis.

« Mettez ça. » dit-il en leur lançant à chacun des vêtements. « Il ne faut pas qu'on se fasse remarquer avec nos vêtements. »

La réalisation se lut sur les visages de Goten et Marron, et ils acquiescèrent. Goten enleva immédiatement son T-shirt et son pantalon, faisant rougir Marron, qui lui donna une tape sur la tête.

« Imbécile ! On ne se déshabille pas devant une fille ! » gronda-t-elle.

Le fils de Goku haussa les sourcils. « Mais tu m'as déjà vu plein de fois en maillot de bain, et puis on se baignait souvent tout nu quand on était môme. »

Les joues de Marron prirent feu. « On n'est plus des gosses, Goten ! Et puis ce n'est pas pareil ! » s'écria-t-elle.

« Ne cris pas si fort, Marron ; on va se faire remarquer ! » siffla Trunks, puis il soupira. « Goten, dépêche toi de te rhabiller. Et Marron a raison ; on est des ados, maintenant, et nos corps ont changé. »

Goten haussa les épaules, et habilla les vêtements que lui avait donné Trunks. Marron alla se cacher dans des buissons pour se changer, et comme elle n'était plus là, Trunks se changea sur place.

Quand Marron émergea des buissons, les garçons ne purent s'empêcher de penser que ces habits lui allaient vraiment bien. Elle portait une robe bleue sans manches dont la jupe était feintée deux côtés. Sous la robe, elle portait un short noir assez court, et des sandales, comme les deux autres.

Trunks, quant à lui, portait un short blanc assez large, et un T-shirt gris dont le col était assez bizarre : il entourait son cou comme une sorte de bol et cachait son menton. Il avait aussi des sortes de manches, mais elles n'étaient pas reliées à son T-shirt.

Et enfin, Goten, lui, portait un pantalon vert foncé assez court (« Tu es sûr qu'il n'est pas trop petit, Trunks ? » « -soupir- Mais non, Goten, c'est fait exprès… ») et un débardeur blanc sous une veste principalement vert foncé, et orange.

« Pas mal. » dit Trunks, hochant la tête.

Ils sortirent de leur cachette, et se mêlèrent à la foule, regardant autour d'eux.

« C'est… différent. » dit Goten.

Marron roula des yeux. « Bien sûr que c'est différent. On n'est dans une autre dimension ! » chuchota-t-elle.

Goten se frotta l'arrière de la tête à la façon de son père. « Je suppose que tu as raison. »

Elle croisa les bras, l'air de dire : « Bien sûr que j'ai raison ! »

Ils firent le tour du village, faisant comme s'ils étaient habitués par leur entourage. Il y avait une école, des magasins, des restaurants, des librairies, et même des stations thermales. En fait, ce monde ressemblait assez au leur, à quelques détails.

Ils remarquèrent que presque tout le monde dans le village portait le même bandeau. Certains le portaient sur le front, d'autres s'en servaient comme sert tête, mais il y en avait aussi qui le portaient autour du cou ou de la taille, ou même sur l'épaule. En tout cas, quelque soit la façon dont ils le portaient, ils en avait tous -ou presque- un.

« Tu crois qu'on devrait aussi en avoir un ? » demanda Goten à Trunks.

Celui-ci fronça les sourcils. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Ils n'en portent pas tous un. »

« Je me demande si ce bandeau signifie quelque chose… » dit Marron, se tenant le menton.

Les deux garçons se tournèrent vers elle.

« Que veux-tu dire ? » demanda celui aux cheveux lavande.

« Je ne sais pas trop. » répondit-elle. « Les enfants n'en porte pas, ça veut sûrement dire qu'il faut faire quelque chose pour l'avoir. Je pense pas qu'ils portent ce bandeau juste pour faire jolie. »

Goten haussa les épaules. « Peut être que ça veut dire qu'on fait officiellement partie du village, ou quelque chose dans le genre. »

Marron hocha la tête. « C'est fort probable. »

Goten la regarda en haussant les sourcils, et elle lui lança un regard interrogateur. Il rit nerveusement, se frottant l'arrière de la tête.

« C'est juste que ça me fait bizarre que tu sois d'accord avec moi. » dit-il. « D'habitude, tu me cris dessus et me traite d'imbécile, ou tu ignore simplement ce que je dis. »

« Une fois n'est pas coutume. » dit-elle. « Enfin, peut être que l'intelligence de Trunks commence à déteindre sur toi. »

« Tu crois ? Il n'agit pourtant pas très intelligemment, quand on est ensemble… »

« Hé ! » s'exclama Trunks, indigné. « Dois-je te rappeler qui a compris tout seul comment marchait cette télécommande rien en regardant les plans ? »

Goten et Marron se regardèrent, puis haussèrent les épaules, et continuèrent leur visite du village.

Trunks croisa les bras. Vraiment, quelle bande d'ingrats ! Je suis le fils de Végéta, prince des Saïya-jins, ils devraient être honorés d'être mes amis ! Il s'arrêta, clignant des yeux, puis se frappa le visage avec la main.

« Génial ! » se dit-il. « Voilà que je pense comme mon père, maintenant ! Manquerait plus que j'appelle Goku « Kakarot » et Goten « deuxième progéniture du baka de troisième ordre » ! »

« Qu'est-ce que tu fous, Trunks ? Grouilles toi un peu ! » fit Goten, qui s'était pas mal avancé avec Marron.

« J'arrive… »

A suivre…