Disclaimer : Idem, hein, je vais pas le dire à chaque fois lol
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Martin gara la voiture à trois immeubles de l'appartement de Sandro. Deux autres voitures se postèrent à distance raisonnable. Jack, sur le siège passager, scrutait l'immeuble et ses alentours avec l'espoir d'apercevoir un quelconque signe de la présence de Danny. Mais ce fut Sam, à l'autre bout du talkie-walkie qui les avertit qu'un van noir était stationné dans une ruelle, sur le côté de l'immeuble miteux où Sandro était censé vivre.
« - C'est plein de camés, ici. Ils savent peut-être quelque chose ? » avança Martin, les mains toujours posées sur le volant.
« - Peut-être… Mais je ne veux pas prendre le risque d'alerter tout le quartier avant de savoir si Danny est là dedans. On fouille l'immeuble et on laisse les patrouilles intercepter les fuyards. »
« Entendu. »
Les deux portières s'ouvrirent en même temps et, à peine sortis, les deux agents sortirent leur arme. De l'autre côté de la rue, Sam et Vivianne firent de même. Deux autres agents sortirent de la troisième voiture et disparurent dans la ruelle qui menait à une sortie de secours à l'arrière du bâtiment.
La porte d'entrée était ouverte. Jack tourna la poignée et couvrit ses trois agents alors qu'ils pénétraient tour à tour dans le bâtiment, avant de s'engouffrer lui-même dans la pénombre enfumée qui régnait à l'intérieur. Ils vérifièrent chaque pièce du rez-de-chaussée sans rien trouver d'autres que des types défoncés qui n'avaient plus la force de se tenir sur leur deux jambes.
« - RAS, on monte. »
L'escalier grinçait bizarrement à chacun des pas de Sam, qui montait les marches en tête. Le plancher devait sans doute être rongé par les termites, vu l'état général du bâtiment. Elle avançait prudemment et tremblait à chaque grincement un peu trop aigu qui pourrait alerter les occupants de l'immeuble. Soulagée, elle atteint enfin le premier palier.
Toutes les portes étaient fermées à clé. Jack marmonna son désarroi. S'ils défonçaient une porte et que Danny ne se trouvait pas à l'intérieur, tous les étages supérieurs seraient immédiatement avertis de leur présence et auraient tout le temps de mettre les voiles.
Il fit signe à Martin et Vivianne de monter pendant que lui et Sam se postaient respectivement devant chacune des deux portes de l'étage.
Un grand « crack » avertit Martin que les deux portes du bas étaient ouvertes. Il courut un peu plus vite dans les escaliers. Il entendit un troisième craquement quand Vivianne défonça l'une des deux portes du second et des bruits de pas saccadés dans l'escalier quand Sam courut ouvrir la quatrième porte de l'immeuble.
C'est alors qu'il put entendre distinctement des bruits sourds et des cris à l'étage du dessus. Il venait seulement d'atteindre le troisième étage. Une panique sourde le fit courir plus vite encore dans les escaliers.
Essoufflé, il atteignit enfin le palier et hésita un instant, cherchant de quel appartement venaient les cris.
Il ferma les yeux un instant, profita pour reprendre sa respiration et se tourna vers la porte de gauche.
« - FBI, les mains en l'air ! »
Il se retrouva nez à nez avec une arme. Lui-même pointait la sienne sur un homme d'une quarantaine d'année, barbu et crasseux.
« - Posez votre arme ! »
« - T'es pas en position de force pour me demander ça. »
Martin frissonna. Le type disait vrai, il n'en menait pas large. Mais un mouvement furtif, derrière la fenêtre, le poussa à agir.
Il repoussa l'arme de son adversaire, lui colla un poing sur l'arrête du nez. Le type tituba un instant… et finit par s'étaler sur la moquette sale, assommé par le coup de crosse qu'il prit sur la tempe. Les autres s'occuperaient bien de le menotter et de l'emmener aux bureaux.
Martin courut jusqu'à la fenêtre et, voyant qu'un escalier métallique rouillé menait à la ruelle en contrebas ou au toit, il sortit la tête pour voir dans quelle direction la personne qu'il avait entrevue était partie. Vers le toit, évidemment… les deux agents qui attendaient dans la ruelle bloquaient l'accès et pointaient bêtement leurs armes un peu plus haut au-dessus de lui. Il leva les yeux et l'aperçut.
Danny, agrippé par son kidnappeur, tentait de se débattre pour lui échapper, mais il disparut de son champs de vision quand ils atteignirent le toit.
Martin indiqua sa position dans le talkie-walkie avant de le suivre, poussé par l'inquiétude de se qui pourrait arriver à Danny.
