6reviews seulement pr se chapitre, je m'attendais à un peu plus, mais bon, je me dis que si moi-même je ne review que la moitié des fics que je lis et apprécie, alors pourquoi le feriez vs ? Mais on a beau dire, ca aide drôlement à nous motiver pr la suite ! Donc je remercie bcp Maruja, Flo, Mme Hermione Malefoy, Hanna2mars, Moi Malefoy 3, et stt Alisa Adams, ma ptite sorcière préférée pour avoir été la tte première ! Merci a vs 6.voici le chap 2, et je les posterai le jeudi et dimanche à présent. J'ai rallongé un peu les chap donc il n'y aura « que » 16cahp en tt ! Mais en attendant, jvous souhaite une bonne lecture !

Chapitre 2 : des heures sombres arrivent…

« Hermione ! L'interpella Harry en allant à son devant. Mais où étais-tu passé ?»

Hermione ne put s'empêcher de sourire. Elle aimait qu'il ait peur pour elle, qu'il se soucie de son bien être et de sa sécurité. C'est pourquoi elle se contenta de s'excuser par un tendre baiser, lui promettant de ne plus jamais lui refaire une peur pareille.

En passant la porte de la salle, elle vit au loin arriver Draco. Leurs regards se croisèrent un instant, et elle perdit son sourire.

« Miss Granger, quand vous daignerez nous faire honneur de votre présence dans ma salle, nous pourrons peut-être débuter le cours… »

La voix de son professeur de potion l'avait soudainement sortie de ses pensées, et c'est les joues rosies qu'elle entra dans la salle, refermant la porte derrière elle. Elle s'installa aux côtés d'Harry, puis ouvrit son manuel, sans oser lever les yeux, soit vers Harry qu'elle aimait, soit vers Draco qui l'intriguait.

De nouvelles attaques de mangemorts firent la une de la gazette des sorciers le lendemain matin, entamant la bonne humeur de nombreux élèves, certains touchés personnellement par les meurtres commis.

« Ca ne finira donc jamais… » soupira Hermione en lisant l'article.

« Nan, tant qu'il n'obtiendra pas ce qu'il veut… » répondit Harry une pointe de colère dans la voix.

« Et qu'est ce qu'il veut au juste ? », demanda Dean sans réfléchir, ce qui lui valut un coup de pied d'Hermione.

« Eh mais t'es malade ou quoi ! » s'exclama t-il en se massant son genou douloureux. Je ne vois pas ce… », continua t-il un instant, tandis qu'elle lui montrait Harry discrètement. Il comprit. « Oh, je… Mais tu sais, se rattrapa t-il aussitôt, il finira par se calmer, quand il comprendra que… » mais il se tût.

« C'est rien Dean, t'en fais pas… » le rassura Harry qui avait vu leur petit manège.

« Dumbledore réfléchit à une solution, je suis sûr qu'avec l'Ordre, il trouvera le moyen de mettre un terme à tout ça sans t'impliquer Harry, déclara Hermione. Si Voldemort a toujours craint Dumbledore, et uniquement Dumbledore, c'est parce qu'il sait qu'il est capable de le stopper, et ça l'effraie. Mais on trouvera un moyen d'éviter la guerre, j'en suis sûre… »

« Si seulement tu avais raison… »

Harry semblait beaucoup moins sûr d'elle, ou peut être tout simplement plus réaliste. Il ne voulait pas se donner de faux espoirs, il savait que l'affrontement serait inévitable, il s'y était préparé depuis sa cinquième année. Lisant la tristesse dans son regard, Hermione se leva et vint s'asseoir sur ses genoux.

« T'en fais pas mon cœur, tu es en sécurité ici, nous le sommes tous. ET puis si tout une flopé d'aurors ne parvient à te protéger, moi je serai là, et je te protégerai ! », tenta Hermione pour lui rendre le sourire. Elle y parvient légèrement, et cela lui suffit.

Ils terminèrent leur déjeuner, tranquillement. Hermione jetait des coups d'œil à Draco, et remarqua que de son côté il ne lui prêtait aucune attention. Il l'ignorait même, complètement, ce qui était bien pire. Au moins quand il l'insultait, elle savait ce qu'il pensait, alors que là…

« Tu as des nouvelles de Ginny ? » demanda soudainement Harry, comme si leur discussion de l'instant n'avait pas eut lieu.

« Heu nan, pas depuis quelques jours. Elle m'a écrit la semaine dernière… Ca avait l'air d'aller, enfin, aussi bien qu'elle pourrait aller. On lui manque tous, elle s'ennuie au Terrier, d'après ses lettres. Ca fait si longtemps que je ne l'ai pas vu ! ET si on allait la voir le week-end prochain ? Je suis sûre que ça lui ferait plaisir ! »

« Pourquoi pas, c'est une bonne idée. Ca nous changera les idées… »

L'horloge sonna huit heures, et s'il y avait une chose qu'elle détestait, c'était bien d'arriver en retard à un cours. Au carillon, elle fit un bond, prit une tartine et son sac et entraîna Harry hors de la salle. Cette manie l'amusait beaucoup et il se laissait faire. Il savait qu'ils arriveraient bien avant Chourave, comme tout les mardi matin.

Quelques jours plus tard, et alors qu'elle étudiait calmement à la bibliothèque, elle vit Malefoy entrer et ne put s'empêcher de repenser à leur 'discussion'. Elle se leva, mais à peine s'était-elle approchée qu'il la rembarrait, et une énième dispute éclata entre les deux préfets. Loin de là, un élève observait la scène, plus amusé qu'autre chose.

« Je ne vois pas ce qui te fait sourire à ce point… », s'étonna son amie en le rejoignant. Il ne répondit pas, et se contenta de lui montrer d'un signe de tête.

« Je ne vois vraiment pas pourquoi il s'abaisse à parler à cette… » Mais elle s'arrêta d'elle-même, trouvant même répugnant de nommer ce qu'elle était.

« Et moi, je te parie 100 galions qu'à force de se disputer, ils vont finir ensemble ! » s'exclama le jeune homme, s'attirant aussitôt les foudres de la bibliothécaire.

« Si vous n'êtes pas là pour étudier je vous conseille de sortir d'ici, avant que je n'appelle un professeur ! », gronda la vieille femme.

« Ne me fais pas rire, il n'oserait même pas la toucher ! », déclara la fille, sarcastique.

« Très bien, je monte jusqu'à 1000 galions, et tu verras que je ne me trompe jamais ! »

Elle sembla hésiter, alternant les regards vers son ami puis le 'couple' se disputant, et un sourire mauvais naquit sur les lèvres. Qu'avait-elle à perdre ? Draco ne s'abaisserait jamais à sortir avec ça. Tout au mieux elle gagnait 1000galions.

« Très bien, je tiens le pari. Mais attention ! Pas de coup bas, tu ne t'en mêles pas, promets le ! »

« C'est promis ! » jura t-il un peu trop vite pour être sincère, les doigts croisés derrière son dos.

Après deux longues heures passées à écouter Rogue calomnier ses camarades gryffondors incapables de réussir une potion qu'elle jugeait cependant des plus basiques, Hermione rassembla ses affaires, et prit une échantillon de sa potion. Elle ne prit même pas plaisir à arracher un « très bien » à un Rogue serrant les dents, trop préoccupée par ses récentes découvertes.

« Tu veux qu'on aille se promener, ou tu préfères rentrer au chaud dans la salle commune ? »

« Pardon ? » Hermione était décidément bien trop impliquée dans cette histoire qui ne la concernait absolument pas. En voyant l'air troublé d'Harry, elle se concentra sur ce qu'il venait de lui dire, et secoua la tête. Visiblement, quelque chose n'allait pas, quelque chose qui échappait au survivant.

« Tu ne veux pas me dire ce qui se passe, au lieu de te renfermer sur toi ? »

Il lui avait dit ça doucement, en lui relevant la tête, cherchant son regard, qu'il trouva vide, triste, et brillant. Instinctivement, il la prit dans ses bras où elle se blottit sans plus attendre.

« Tout ça, c'est trop pour moi, j'essaye d'être forte, mais je n'y arrive pas… ». Elle pleurait, et semblait à cet instant si fragile, bien loin de l'Hermione forte et sûre d'elle qu'il connaissait.

« Je sais ce que tu ressens, pour moi aussi c'est dur, mais on n'a pas le choix, on doit aller de l'avant. Fais moi confiance mon Ange, bientôt, tour ira mieux… »

A ses mots, Hermione se détacha de son étreinte, et le fixa, interdite. Elle fronça les sourcils, et dans ses yeux dansait une étrange lueur.

« Il est mort ! Comment veux-tu que ça aille mieux ! Ca n'ira jamais mieux, pas tant qu'il sera là ! Tu avais peut être raison, tant qu'il sera là, il s'en prendra à toi, et pour t'atteindre, c'est à nous qu'il s'en prendra ! » Son ton était blessant, plein de reproches, qu'elle savait pourtant injustifiés. Il la regarda avec tristesse, lâcha son bras et fit demi-tour.

« Pardonne moi, se reprit-elle aussitôt en lui attrapant le bras, le forçant à se retourner. Je ne voulais pas, je n'ai aucun droit de te dire ça, pas après tout ce à quoi tu as renoncé… Excuse moi… ». Elle voulut lui caresser la joue mais il se recula d'un pas.

« Si, c'est exactement ce que tu voulais dire. C'est ce que tout le monde pense de toute façon ; je dois le tuer, ou mourir, mais il faut que ça se termine ».

Sa voix était calme, dénuée de toute colère. Il la fixa un instant sans qu'aucun d'eux n'ajoute un mot, puis il partit sans qu'elle ne cherche à le retenir. Loin de là, une ombre les observait, interdit, avant de fondre dans l'obscurité tandis qu'elle s'en allait…

La journée passa, tranquillement, calmement, puis une autre, et enfin la fin de semaine arriva, et avec le bal de Noël, ainsi que les vacances. Toute l'école était en effervescence, les filles peaufinaient leurs tenues, tandis que d'autres se chargeaient de la décoration des salles. Cette année, tous les élèves participaient à leur manière à la préparation du bal, au grand soulagement d'Hermione qui se sentait incapable de remplir cette mission ; ni aucune autre susceptible de lui être confiée. Elle se sentait d'ailleurs si peu impliquée par la fête qu'elle n'avait toujours pas choisi la robe qu'elle porterait ce soir là, soit une semaine plus tard…

Toute la journée, elle avait réfléchi à « l'énigme Malefoy ». Elle avait envie de l'aider, pour le dissuader de suivre le chemin de son père. Le soir, comme tous les soirs, ils devaient ensemble effectuer une ronde dans les couloirs du château. Cette marche d'habitude silencieuse à souhait serait le moment idéale pour aborder le sujet.

Elle attendit alors, patiemment, que 22h arrive…

Quand ils commencèrent leur ronde, Hermione sut tout de suite que la tache serait bien plus compliquée. Il ne la regardait même pas, et se contentait d'avancer, jetant quelques regards à gauche à droite, histoire de. Elle souffla, essayant de capter son attention, en vain. Puis, au bout de dix minutes, elle en eut assez et s'arrêta net.

« Qu'est ce qu'il t'arrive Granger ? Ne me dis pas que tu es fatiguée, ou que tu en as marre, parce que si ça peux te rassurer, ces petites promenades m'enchantent autant que toi ! »

Bon, ce n'était pas l'idéale comme conversation, mais au moins il lui parlait, et elle avait capté son attention.

« On doit en parler Draco … » se contenta de répondre.

« Parler de quoi ? »

« Je ne sais pas moi, on pourrait parler du devoirs de potions, du froid dehors, des petits oiseaux, ou, pourquoi, du fait que tu sois un mangemort ! » s'écria t-elle.

« Moins fort Granger ! gronda Draco. Mais continue comme ça, si tu veux le clamer à toute l'école, vas-y, ne te gènes surtout pas ! »

« Bien sûr que non, mais je veux en parler. Je peux peut être t'aider, qui sait… »

« Mais au cas où tu l'aurais pas remarqué, toi et moi, on est pas amis. De toute façon, je n'ai pas envie d'en parler, surtout pas avec toi. Alors le sujet est clos. Maintenant, tu m'excuseras, mais j'en ai marre, j'me casse. »

Et il le fit, il la laissa là, en plan, au bout milieu d'un couloir sombre et désert. Un frisson la parcourut, puis à contre cœur, elle le suivit, abandonnant son devoir.

Le week-end ne fut pas des plus intéressant, elle le passa avec Harry, auprès de qui elle avait su se faire pardonner, et réfléchi quant à la robe qu'elle porterait la semaine suivante.

Dans la soirée, ils croisèrent le professeur Dumbledore et Mc Gonagall, en grande discussion. Vu l'heure tardive, et l'assurance d'une retenue ou de points retirés à leur maison, ils s'étaient cachés sous la cape d'invisibilité d'Harry. Hermione l'en remercia silencieusement de toujours l'avoir sur lui, pour des « cas où » comme celui-ci. Ce qu'ils entendirent n'était pas très rassurant. Comme ils s'en doutaient depuis son retour l'année passée, Voldemort ne cessait d'organiser des attaques, le plus souvent contre des sorciers qui lui refusaient leur soutien, mais également contre des moldus. Il voulait créer une panique dans les deux mondes, ce qu'il semblait réussir avec brio.

« Il faut faire quelque chose… » souffla Harry.

« Bien sur que non ! C'est trop dangereux, et tu pourrais… »

Harry avait plaqué sa main sur sa bouche. La discrétion n'avait jamais été son fort, encore moins lorsqu'il s'agissait d'Harry et de prendre des risques qu'elle jugeait inutiles.

« Moins fort, on va se faire repérer, lui intima Harry, qui ajouta aussitôt : Viens, vaut mieux filer d'ici tout de suite… »

Il l'entraîna malgré elle, et malgré sa curiosité presque malsaine dans ce genre de cas.

« Promets-moi que tu ne feras rien ! », ordonna Hermione à peine la cape retirée, une fois à l'abri dans leur salle commune.

« Mais enfin, tu as entendu, Mione ! Il s'en prend à tous ceux qui ont la malchance de se trouver sur son chemin. Ses attaques ne sont plus ciblées, il tue au gré de ses envies, et il continuera tant qu'il ne m'aura pas retrouvé ! »

« C'est justement pour ça que tu dois rester ici, et ne rien tenter ! Si tu y vas, tu te sers sur un plateau, c'est vraiment ce que tu veux ? Tu crois vraiment qu'il s'arrêtera après t'avoir tué ? »

« Tu as sans doute raison, mais… »

« J'ai raison ! s'exclama Hermione. Tu dois rester ici et ne rien tenter, laisse l'ordre s'occuper de Voldemort ! »

Tout en disant ça, elle avait pris son visage entre ses mains, un peu brutalement et le força à la regarder dans les yeux.

« C'est promis… », concéda t-il après un long silence.

La soirée commençait mal, malgré sa promesse, Hermione savait que Harry n'en ferait qu'à sa tête. Elle appréhendait seulement le moment et espérait qu'il changerait d'avis d'ici la…

A suivre…

J'espère que ce chap un peu différent du premier, même totalement puisque Draco est à peine présent, vous a plu, si oui, et si vous voulez la suite, vs savez ce qu'il vous reste a faire…