Wala le chap 10 ! je comptais le mettre plus tot, mais j'ai rajouter des passages, et dc pour que tout coordonne, j'ai du en modifier d'autres, enfon wala, tout ca pour vous donner un chap bcp plus long que les autres, dc vs perdez pas au change ! lol j'espere que ca vs plaira, dsl pour les fan du Dr/Her, mais ce chap est stt axé H/Her.. enjoy !

Chapitre 10

« Ginny ? »

« D'abord Malfoy qui m'annonce que vous êtes amis, puis Harry qui emprunte les passages secrets pour des petites virées nocturnes, et ensuite notre préfète bien sous tout rapport que je retrouve dans le dortoir des garçons, pendant les heures de cours qui plus est… »

Ginny affichait un grand sourire malicieux qui réchauffa Hermione, rien qu'à la voir si rayonnante. D'abord surprise, elle se leva d'un bond et se jeta dans les bras de son amie, qui lui avait tant manqué.

« Ginny ! Mais qu'est ce que tu fais là ? Je veux dire ici, au château ! Depuis quand es-tu revenue ? ».

« Depuis quelques heures en fait. Mais si on descendait tranquillement dans la salle commune, tu pourrais tout me raconter, tout ce que j'ai manqué depuis ces dernières semaines… », proposa Ginny en entraînant Hermione par la main.

Pendant près d'une heure, Hermione lui raconta tout ce qu'elle avait manqué, les cours, ses disputes avec Harry, son 'amitié ' avec Draco, et elle ne put s'empêcher de parler de Ron, ce qui amena le sujet du retour de Ginny. Elle en avait assez de rester au terrier, à tourner en rond. Sa mère était contre, craignant l'attaque de mangemorts au sein même de l'école, ou lors d'une sortie à Pré au lard, mais comme le lui avait souligné Ginny, la peur n'évite pas le danger, elle ne devait pas s'empêcher de vivre, au contraire. Elle avait quitté l'école pendant plus d'un mois, sa mère ayant préféré la garder auprès d'elle, ainsi que ses frères. Mais ressasser la mort de son frère ne le ramènerait pas ! Elle devait vivre, pour elle, sa vie de femme, sans oublier son frère.

« J'arrive pas à croire que je vais dire ça, s'exclama Ginny surexcitée, mais je crois que tu as tapé dans l'œil de Malefoy ! »

« Ne dis pas de sottises ! Il a déjà eu du mal à me considérer comme une alliée, alors de là à avoir ce genre de sentiments. Tu te trompes Ginny. »

Elle semblait sûre d'elle, mais sa réponse était un peu trop rapide. Un détail troubla Ginny.

« C'est moi ou tu sembles presque… déçue ? J'en suis pas aussi sûre que toi. Certes je ne sais rien de votre relation, mais quand je suis passée te voir tout à l'heure, dans vos appartements, il ne semblait pas indifférent à ce qu'il t'arrivait. Il paraissait même triste de ne pas savoir où tu étais. Et comble de tout, il ne m'a ni insultée ni raillée ».

« Je ne sais pas, tout est si confus. Je veux être son amie, j'ai toujours voulu l'être, pour lui prouver et me prouver à moi-même qu'on avait tort à se juger sans se connaître. ET puis, Harry est si renfermé, même avec moi ; je ne sais pas ce qu'il ressent, et comme si ça ne suffisait pas, on passe notre temps à se disputer. Ca m'effraie, parce que je ne veux pas le perdre. ET puis y'a Draco… Il est loin d'être parfait, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie de me confier à lui. Il me comprend. Et qui sait, à la longue je parviendrais peut être à le faire changer définitivement de camps. Je le travaille au corps tu sais ! », ajouta Hermione sans vraiment s'en rendre compte.

« Oh mais je n'en doute pas ! » s'exclama Ginny, espiègle. Hermione percuta.

« C'est pas ce que je voulais dire, enfin tu vois quoi... »

Elle semblait mal à l'aise, et Ginny en profita pour la taquiner.

« Non, en fait je vois pas vraiment. Mais je serai ravie que tu m'en dises d'avantage… »

Voyant qu'elle se jouait ouvertement d'elle, Hermione attrapa un coussin et lui lança, débutant ainsi une bataille de polochon improvisée. Elle s'amusèrent pendant presque une heure ce qui les détendit ; elles en avaient besoin l'une comme l'autre. Soudain, le tableau pivota. Qui pouvait bien être là alors qu'ils étaient tous sensés être en cours.

« Heu, je vais vous laisser, annonça Ginny quand elle vit que c'était nul autre qu'Harry. On se voit plus tard Hermione ». En passant près de lui, elle prit Harry dans ses bras en lui disant à quel point il lui avait manqué, puis elle se dirigea vers les escaliers.

« Je suppose que toi non plus tu n'avais pas envie d'aller en divination… » commença Hermione. Il ne dit rien, alors elle continua, ne supportant pas les longs blancs. De toute façon, on sait très bien de quoi est fait l'avenir, qui aurait envie de s'entendre dire en face que… »

« Hermione, si tu veux être crédible, parle au moins de cours auxquels tu assistes », fit remarquer Harry. Hermione n'arrivait pas à juger son ton, s'il parlait sérieusement, se moquait ou était simplement poli. « As-tu couché avec Malefoy ? », ajouta t-il calmement, comme s'il parlait du beau temps.

« C'est compliqué… » expliqua t-elle après un court silence. Elle pensait que tout allait s'arranger, mais non, s'aurait été trop simple.

« Mauvaise réponse… », fut tout ce qu'il répondit avant de reprendre sa cape et ressortir.

« Un non aurait suffit je crois ! » lança Ginny en sortant de l'escalier.

« Ginny ! On ne t'a jamais dit que c'était pas bien d'écouter aux portes ? s'offusqua Hermione,avant d'ajouter, plus tristement : c'est la vérité pourtant, c'est compliqué… »

« Mione, demanda doucement Ginny, est ce que oui ou non tu as fais l'amour avec Draco ? »

« Non… »

« Alors pourquoi tu ne l'as pas dit à Harry ? »

« J'ai pas couché avec Draco, mais j'ai jamais su mentir à Harry, se défendit Hermione. T'aurais voulu que je lui dise quoi ? Que nan, j'avais pas couché avec son ennemi, mais que j'en crève d'envie depuis des semaines ? Et que s'il n'avait pas eu une crise en plein milieu de la nuit, on l'aurait fait depuis longtemps ? Tu me vois vraiment dire ça à mon copain ? »

« C'aurait eu le mérite d'être clair ! » plaisanta Ginny. Aller Mione, ajouta t-elle en la prenant dans ses bras, ne t'en fais pas, tout va s'arranger. Vous vous expliquerez calmement, tu lui diras tout, et vous cesserez enfin de vous disputer ! »

Elles discutèrent encore un peu avant d'aller déjeuner. Quitte à avoir manqué le début des cours, autant finir la matinée, avait argumenté Ginny. Réticente, Hermione avait fini par céder. Après le déjeuner, elle assista à ses cours, mais Ginny en était dispensée pour la journée, elle profita du soleil pour aller se balader. Au loin, marchant seule dans le long du lac, elle vit une étrange forme voler dans les airs, et en s'approchant, reconnut Malefoy. Elle l'observa quelques minutes puis retourna vers le lac. Elle ne rentra que deux heures plus tard, et passa le reste de l'après midi avec Luna. Elle n'avait pas vu Harry de l'après midi, ni de la soirée, ce qui tourmentait Hermione, mais laissait Ginny plus sereine, il devait simplement avoir besoin d'être seul.

Le lendemain en fin d'après midi, quand Hermione retrouva Ginny dans leur salle commune, elle avait une drôle d'impression. A propos de quoi, elle n'aurait su le dire, mais quelque chose au fond d'elle l'empêchait d'être pleinement heureuse. Elle prit sur elle et raconta comment Neville avait encore fait perdre 20points à leur maison, et d'autres événements tout aussi insignifiants. Quelques minutes plus tard, le tableau pivota, interrompant les deux jeunes filles. En reconnaissant Harry, Hermione se leva aussitôt et s'approcha de lui.

« Harry, pour hier, faut absolument que… commença Hermione, mais une drôle de lueur dans ses yeux la dissuada de continuer. Qu'est ce qui se passe ? », hésita t-elle, inconsciemment en posant les yeux sur Parvati. Elle ne parvenait à s'en détacher.

« Il s'est passé quelque chose… »

« Quoi ? »

« Hier soir, il s'est passé quelque chose », répéta Harry en cherchant du regard ce qui intriguait tant Hermione. Son regard s'arrêta sur Parvati. Hermione s'était tournée vers lui, et l'observait regarder la gryffondor avec intérêt, les joues rosies.

« Dis-moi que ça n'a rien à voir avec elle ni avec les gloussements qu'elle poussait dès qu'elle te croisait… » risqua Hermione, craignant la réponse. Il planta son regard dans le sien.

« Je suis désolé », répondit-il, le regard dur, attendant sa réponse, et Hermione comprit.

« Non tu ne l'es pas… Tu as couchée avec cette garce délibérément, alors ne prétends pas être désolé. »

Il ne répondit rien et elle voulut partir, mais il lui retint le bras, et restant à sa hauteur, lui murmura.

« Tu as mal ? Tu souffres, tu as l'impression que ton cœur se déchire, qu'on le met en miettes, tu as envie de hurler ta peine mais ne le peut, car aucun son ne franchit tes lèvres, ni aucune larme ne coule… Tu te sens seule, trahie, tu as mal, et tout le monde s'en fiche, c'est bien ça ? demanda t-il, plus durement, mais elle ne répondit toujours pas, resta comme de glace. Tu ressens tout le mal que ça te fait ? Tu sais ce que j'ai enduré alors, tu comprends… »

« Ca suffit Harry, tu vas trop loin ! » s'exclama Ginny, qui bien que n'ayant entendu que quelques bribes, lisait tout le mal qu'il lui faisait sur le visage de son amie.

« Ne te mêles pas de ça Ginny, tu ne sais pas de quoi tu parles ! », siffla Harry, plus en colère que jamais en se tournant vers son amie.

Tous les regards de la salle étaient à présent braqués sur eux, suspendus à leurs lèvres. Ce lapse de temps permit à Hermione de sortir de sa léthargie, et quand il lui fit de nouveau face, elle le gifla, aussi fort qu'elle put.

« Et toi non plus ! répliqua Hermione, avant même qu'il ne lui fit face de nouveau. Tu as changé, tu es devenu méchant, amer et cynique, mais j'y suis pour rien ! Ce n'est pas parce que tu souffres que tout le monde doit souffrir avec toi. Si je t'ai fait du mal, c'était sans le vouloir, jamais je ne t'en ferais volontairement, alors que toi… toi tu prends un malin plaisir à me briser le cœur, à me voir souffrir. Et tu prétends m'aimer ? » ajouta t-elle la voix tremblante.

Elle planta son regard dans le sien, par défi ou attendant une quelconque réponse, tous l'ignoraient. Elle essuya ses larmes, se redonnant une contenance, et ramassa ses affaires.

« Et pour ta gouverne, je n'ai jamais couché avec Draco. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, comme on dit ! », cingla Hermione avant de partir, claquant la porte derrière elle.

« Je suppose que tu es fier de toi… » lança Ginny, en sautant du rebord de fenêtre d'où elle était assise.

« Je ne voulais pas que… »

« Que quoi ? Que ça aille aussi loin ? Que tu humilies ta meilleure amie, trompes ta copine, trahisses la seule fille qui t'es toujours soutenu ? Je t'avais prévenu Harry, tu sais que je t'adore, t'es comme un frère pour moi, mais cette fois ci, tu es allé trop loin. Déjà qu'avoir douté d'elle et cru un serpentard, c'était limite, mais alors que tu t'abaisses à ça… j'aurais jamais cru ça de toi Harry », ajouta t-elle déçue.

« Je suis désolé, je suis tellement désolé… » murmura t-il en se laissant tomber dans un des fauteuils, prenant sa tête entre ses mains.

« Aller, ne t'inquiète pas, je vais tout t'expliquer, et on va la récupérer ta copine, fais moi confiance ! », le réconforta Ginny en s'asseyant à côté de lui, le prenant dans ses bras.

De son côté, Hermione était furieuse. Blessée, humiliée, trahie, il lui avait tout fait. Elle n'aurait jamais pensé que sa belle histoire d'amour avec son meilleur ami prendrait une tournure pareille. Il avait couché avec la première pétasse venue, pour se venger de quelque chose qu'elle n'avait même pas fait. Elle le détestait ! Elle était tellement furieuse contre lui qu'elle aurait pu le frapper encore et encore, sans le moindre regret. Il croyait qu'elle avait couché avec Draco, le lui reprochait, et le lui avait fait payer, très cher, trop cher. Alors soit.

Ses pas l'avaient conduite dans ses appartements, dans leurs appartements. Quand elle rentra, Draco était assis au coin du feu, et semblait travailler sur un devoir de potion, compte tenu des fioles qui l'entouraient. Sans réfléchir, Hermione s'approcha de lui, et d'un « pas un mot », l'allongea sur le canapé et l'embrassa passionnément. Pris au dépourvu, et naïvement ravi de l'attitude de la gryffondor, Draco répondit au baiser de la jeune fille qui, couchée sur lui, s'affaissait à le débarrasser de sa chemise. Elle déposa des dizaines de baisers un peu partout sur son torse, dans ses gestes rapides, marqués par sa colère envers Harry. Elle s'arrêta et le regarda.

« Dis-moi que tu es différent Draco… » demanda t-elle à bout de souffle, entre deux baisers.

« Je suis différent… »

« Dis moi que tu m'aimes… »

« Je t'aime… »

« Dis moi que t'as envie de moi… »

« J'ai envie de toi, j'ai toujours envie de toi… »

« Ferme la ! » l'interrompit Hermione, ponctué d'un nouveau baiser.

Elle avait retiré son gilet et son débardeur, et se retrouvait sans aucune pudeur à moitié nue devant lui. Elle lui retira sa ceinture, mais alors qu'elle déboutonnait son pantalon, elle s'arrêta brusquement et éclata en sanglots, plongeant Draco dans le plus grand désarroi. Assise sur lui, une jambe repliée de chaque coté de son bassin, Hermione était perdue. Elle prit son visage entre ses mains et se retomba lentement sur Draco, s'abandonnant dans ses bras, toujours en pleurs, son visage caché par ses mains appuyé sur son torse.

« J'le déteste ! j'le déteste ! j'le déteste ! » répétait-elle inlassablement.

Draco comprit qu'une fois de plus, elle avait dû se disputer avec Potter, et qu'une fois de plus, elle venait vers lui pour trouver du réconfort. Il ne dit rien et enroula ses bras nus autours du corps frêle couché sur lui. Il la serra contre lui, puis, une main enserrant sa taille, l'autre lui caressait les cheveux, le dos, lui apportant un peu de réconfort. Même s'il se rendait compte qu'elle n'était là que pour se venger de Potter, Draco appréciait d'avoir la gryffondor blottie dans ses bras. Non pas car elle était à moitié nue, mais parce qu'il adorait le contact de sa peau contre la sienne, de la position dans laquelle ils étaient, il trouva ça très sensuel, bien plus que n'importe quel relation qu'il avait eut par le passé. Ce simple contact charnel avec Hermione valait toutes les filles qu'il avait pu ramener dans son lit. Puis, quand il la devina plus calme, apaisée, il prit son visage entre ses mains et la força à le regarder. Ses yeux étaient brillants, les pommettes rougies et gonflées, son maquillage avec coulé, traçant des sillons de mascara, mais il la trouvait plus belle que jamais.

« Que s'est-il passé ? » lui demanda t-il dans un murmure.

Elle respira calmement et posa sa tête sur son torse, sa joue contre sa peau, le regard perdu dans les flammes. Alors, sans aucune retenue, elle lui raconta tout, depuis le début. Quand elle eut finit, elle resta blottie quelques instants contre lui, mais refusant de se laisser traiter de la sorte, et surtout ne s'étant pas réellement expliquée avec Harry, elle se rhabilla et remerciant Draco de tout ce qu'il faisait pour elle, elle retourna dans sa salle commune.

« Et merde… » lâcha Draco en retombant sur le canapé.

Quand elle entra dans la salle commune, le peu d'élèves encore présent après la scène préféra se tenir loin de celle à venir. Tous trouvèrent mieux à faire et ramassèrent leurs affaires. Harry et Ginny s'étaient aussitôt levés, mais elle se tint à l'écart du couple quand Harry s'approcha d'elle. D'instinct, elle le gifla. Elle ignorait pourquoi, mais elle en avait terriblement envie. Mais il ne répondit rien, ce qui redoubla la colère d'Hermione. Elle le gifla de nouveau. Il se laissait faire, n'amorçant pas le moindre geste ni le moindre mot.

« Mais réagit ! » lui ordonna t-elle, les larmes aux yeux.

« Nan, je le mérite, et bien plus ! »

De colère, de désarroi ou de frustration, Hermione se mit à pleurer en le martelant de coups. Elle le frappait au torse, de toutes ces forces, mais qui n'avaient aucun impact douloureux sur l'attrapeur. « J'te déteste ! j'te déteste ! j'te déteste ! » Harry la laissait faire, il ne pouvait pas la blâmer, il l'avait faite souffrir, volontairement, et serait le plus chanceux des salops si elle lui pardonnait. Elle avait besoin de se défouler, et lui mériter chacune de ses gifles, chacun de ses coups. Quand il comprit qu'elle ne se calmerait pas, il lui bloqua les bras et la prit dans ses bras. Elle avait beau lutter pour se dégager, lui ordonnant de la laisser, qu'elle le détestait, il était plus fort qu'elle et eut vite raison de sa colère. Fatiguée, elle se laissa faire et s'effondra dans ses bras. Il l'enserra et resta un long moment sans rien dire, sa tête nichée contre son épaule. Puis il se recula, prit son visage entre ses mains, et séchant ses larmes, commença.

« On est en guerre. On est en guerre et au lieu de se soutenir, on passe notre temps à se déchirer, comme pour nous prouver quelque chose… Pourquoi est-ce si compliqué de s'aimer, tout simplement ? »

Il lui avait posé cette question sans attendre spécialement de réponse. Elle le regarda, les sourcils froncés. Elle ne comprenait pas.

« J'ai dû épuiser mon quota d'excuse pour les dix prochaines années, n'est ce pas ? »

« Et encore… » répondit-elle durement.

« Je sais que j'ai été trop loin, on l'a été, chacun à notre manière, mais j'ai poussé le vice au-delà du supportable. Je ne te demande pas d'oublier, au contraire, chaque fois que l'on commencera à se disputer, on devra penser à ça, et se demander si ça en vaut vraiment la peine, toutes ses larmes, toute cette douleur… Je t'ai faite souffrir bien plus que je ne m'en serai cru capable, je regrette tout ce que je t'ai dit et fait, tu n'en méritais pas le tiers, mais pardonne moi… Je t'aime Hermione Elizabeth Granger, crois moi. Peu importe ce que je dirais ou ferais, tu es la seule qui compte, la seule qui me permet de rester en vie et de lutter. Si on ne doit pas se battre par amour, pourquoi le ferait-on, que resterait-il à sauver ? », expliqua Harry, le front appuyer sur celui d'Hermione. Elle releva doucement la tête, les yeux encore baignés de larmes.

« C'est si dur, je n'ai pas la force de… »

« Je suis là, et je serai fort pour nous deux, donnes moi juste l'occasion de te le prouver… »

« Tu crois vraiment qu'on peut continuer, ensemble, après le mal qu'on s'est dit et fait, maintenant que quelque chose s'est brisé entre nous ? »

« Je l'espère… Pour être honnête j'en sais rien. Quelque chose est cassé, et on ne retrouvera jamais ce qu'on a perdu, mais je veux essayer, je veux continuer, avec toi. Car sans toi, alors rien n'en vaut la peine. Je t'en supplie mon Ange, ne me pardonne pas, mais accorde moi une autre chance, et je te promet que cette fois ci, tu ne verseras pas une larme à cause de moi… On doit arrêter de se faire souffrir… »

« Plus jamais… » psalmodia t-elle. « Plus jamais… » reprit-il à son tour, en échos en capturant ses lèvres. Leur baiser était amer mais ils s'en moquaient, ils avaient besoin de se retrouver.

Quelques jours avaient passé depuis le retour de Ginny à Poudlard. Elle avait reprit ses habitudes, ses amitiés, et on évitait d'aborder trop souvent le sujet de son frère. La tempête était passée, avait fait de nombreux dégâts, de belles cicatrices, certaines irréversibles, les plus douloureuses étant celles qu'on ne voit pas. Malgré toute la tension accumulée, Hermione était ravie d'avoir son amie auprès d'elle, à qui elle pouvait confier ses pensées et sentiments concernant aussi bien Harry que Draco, ce qu'elle ne pouvait faire avant. ET bien qu'elle clame haut et fort le contraire, Ginny se rendit vite compte qu'il se passait quelque chose entre eux. Harry était le véritable amour d'Hermione, à défaut d'être son premier, il était son grand amour, celui qu'on grave à jamais dans notre cœur, qu'on ne peut oublier, mais Ginny sentait que le serpentard était devenu bien trop « gentil » pour l'être sans raison. A bien y réfléchir, Ginny doutait que l'un comme l'autre ne comprenne ce qui était en train de se passer, et la nature assez ambiguë de leur relation. Il se passait des choses étranges, une relation qui dépassait le seuil de l'amitié, et n'i l'un ni l'autre ne s'en souciait. Le lendemain de ses réconciliations avec Harry, Hermione n'avait pas vu Draco de la journée. Sans doute était-il vexé qu'elle ne lui ait pas donné de nouvelles depuis, qu'elle se serve de lui pour se venger de Potter, ou tout simplement gêné de s'être montré su vulnérable avec elle quelques jours plus tôt. Elle soupira ; pourquoi fallait-il que rien n'aille comme il faut ? Quand quelque chose va bien, quelque chose doit allait mal, comme si l'un ne pouvait aller sans l'autre, comme une sorte de balance universelle, une sorte d'équilibre qu'elle se devait de maintenant, malgré elle. C'était frustrant. Elle était lasse. Elle ne semblait pas se rendre compte du tourment dans lequel elle le plongeait, des risques qu'il prenait pour elle.

Le troisième jour, elle se décida à agir. En fin d'après midi, alors qu'elle savait qu'il serait dans leur salle commune, elle s'engouffra derrière le tableau. Il était dans un des fauteuils et jouer un jeu qu'elle ne connaissait pas. Il ne l'avait pas entendu, ou plutôt ne la regardait pas. Elle s'approcha.

« Ca fait un peu fille, je sais bien, mais je n'ai rien trouvé d'autre dans le parc… »

Elle lui tendit une rose qu'il ne put refuser. Il la remercia, sans grande conviction, et la posa sur la table.

« J'ai pas assuré, je sais ; de bien des manières, jamais j'aurais dû agir avec toi de la sorte. Je me suis servi de toi pour évacuer ma colère, pour me venger d'Harry, sans tenir compte de ce que tu pouvais ressentir, je regrette. J'aurais jamais du venir te voir ce soir là. Tu m'as aidé et soutenu, et moi j'ai profité de toi, j'ai vraiment pas assuré… », s'excusa t-elle piètrement.

« C'est le moins qu'on puisse dire ! C'est toi qui es venue me chercher Granger, ce n'est pas moi ! Moi je ne demandais rien à personne ! Et à présent que ta réussi ta mission t'en as plus rien à foutre de moi ! Tu as gagné, j'ai changé, j'ai renoncé à tout ça, je me suis dévoilé à toi, et tout ça pour quoi ? Pour que tu te serves de moi quand t'en as besoin ? Je ne suis pas ton jouet Granger ! Tu t'es bien foutu de ma gueule pendant tout ce temps ! »

Visiblement, il était en colère. Et puis, il l'avait appelée par son nom, ce qui était rarement bon signe.

« C'est faux Draco ! Je t'en prie, crois moi. Tout ça est important pour moi, tu l'es, je t'assure. Je sais qu'on ne se connaît pas très bien nous deux, mais je suis pas ce genre de filles qui laisse tomber les gens après avoir obtenu ce qu'elles veulent ! Je ne suis pas aussi superficielle ! »

« Peut être pas mais tu ne vaux pas mieux qu'elles ! Tu te crois supérieure parce que tu réussi en étant d'ascendance moldue, tu passes ton temps à prouver que tu peux être la meilleure, mais tu peut être aussi garce et manipulatrice que n'importe quelle fille. Tu ne sais pas ce que tu veux, tu passes ton temps à enchaîner les rôles, je ne sais jamais quelle fille passe le pas de cette porte. Un jour tu es la sang de bourbe, ma Miss Je Sais Tout insupportable, la rivale, puis la confidente, l'alliée, l'amie, et même l'amante, mais du jour au lendemain tu changes de rôle, et redeviens simplement la parfaite petite gryffondor… Tu manipules tout le monde, et tu y parviens parfaitement… » regretta t-il.

« Mais qu'est ce que tu attends de moi au juste ? », l'interrogea t-elle, les larmes aux yeux face à toutes ces vérités, qu'elle admettait amèrement.

Il la regarda un instant, fit rouler sa rose entre ses doigts et répondit, à mi-voix :

« Sans doute quelque chose que tu ne peux pas m'offrir… »

A suivre…

La suite dimanche en tout logik ! dici la, bon courage pour les derniers jours de cours pr ceux que ca concernent, profitez bien de vos vacs pr les autres.

J'ai oublié ! je c pas si j'ai répondu ou pas, alors merci bcp pr ttes vos review, ca me fait super plaisir, c super agréable, vraiment ! xxxx