Wala le chap 12, avec un peu d'avance mais il m'en reste 4 ensuite et j'aimerais l'avoir finie avant la reprise des cours, donc vous aller être contentes, vs aurez 5chap en 2sem a peine, elle est pas belle la vie ? lol merci de tt vos reviews, ca me fait tjs autant plaisir, c'est super agréable, et ca encourage ! j'espere que vs ne serez pas déçus par la suite ! j'ai relu, et jtrouve que finalement, ca fait bcp de blabla pour pas gd chose, ces chaps ci, elle n'avance pas trop ma fic, mais la suite ira mieux, c promis ! enjoy !
Chapitre 12
« Suis moi… », se contenta t-elle de dire, en lui prenant la main. Elle l'entraîna hors du château, aux grilles, et le somma de les transplaner au cœur de Londres. On était dimanche, Dumbledore lui avait accordé leur sortie de la veille, mais elle doutait qu'il lui accorde celle-ci. Ils n'avaient pas cours, et s'ils rentraient avant la nuit, leur 'disparition' passerait sans doute inaperçue. Arrivés à Londres, ils arpentèrent de nombreuses rues, moldues, et arrivèrent devant une grande maison, assez sobre mais très jolie.
« Où Sommes-nous ? » demanda t-il, simplement, mais elle ignora sa question.
Hermione poussa la petite barrière d'entrée et monta quelques marches, suivie d'un Draco de plus en plus surpris. Sans frapper, elle entra et se dirigea vers ce qui s'avéra être la cuisine. Une femme suffisant âgée pour être sa mère donnait un biberon à un bébé.
« Bonjour Maman ! » s'écria Hermione.
'Maman' ? Pensa aussitôt Draco. Ils étaient chez les Granger ?
« Oh ma chérie ! Quelle Surprise ! Mais que fais tu là ? » s'exclama Mrs Granger en embrassant sa fille.
Hermione se laissa faire et déposa un baiser sur le front du bébé.
« Salut toi, murmura t-elle. On est juste passés dire bonjour, ajouta t-elle en se tournant vers sa mère. Maman, je te présente Draco Malefoy… un ami »
« Malefoy ? sembla réfléchir la mère d'Hermione. Ce n'est pas le garçon qui… »
« C'est une longue histoire Maman ! » l'interrompit brusquement Hermione en souriant. Elle ne sembla pas s'en formaliser.
« Oh... euh, d'accord. Tu tombes bien ma chérie, j'allais justement monter la coucher, tu veux t'en charger ? »
Hermione s'empressa d'accepter et prit la fillette dans ses bras. « Ce qu'elle grandit vite… Son ton était nostalgique, presque déçu. Tu viens ? », proposa t-elle à Draco, plus en ordre qu'en suggestion.
Il la suivit. Arrivée dans la chambre, elle referma la porte derrière eux et se tourna vers Draco.
« Je te présente Manon… »
« Ta mère n'est pas un peu trop âgée pour avoir une autre enfant ? »
« Manon n'est pas ma sœur ! s'amusa Hermione. Je pensais que tu aurais compris ».
« Alors qui est-ce ? »
« La seule erreur que je ne pourrais jamais regretter… », s'empressa t-elle d'ajouter.
Draco n'en croyait pas ses oreilles, ni ses yeux. Il ne comprenait pas où voulait en venir Hermione, c'était impossible que…
« Personne n'est au courant, pas même Harry. Tu es le seul à qui j'ai dévoilé cette part de moi, ne me le fais pas regretter Draco, et ne doute jamais plus de la confiance ou des sentiments que j'ai pour toi… »
« Pourquoi Potter n'est-il pas au courant ? » s'étonna toutefois Draco.
« Pourquoi le serait-il ? »
« Je suis désolé… »
« Désolé ? Pourquoi ça ? s'étonna Hermione. Mais le voyant regarder sa fille, elle compris. Si tu dois être désolé, ne le sois pas pour elle, car je ne regrette absolument rien. Si tu dois être désolé, c'est d'avoir douté de moi, uniquement ».
Son ton était un peu sec, sans appel, un peu trop dur même. Elle s'en rendit compte et se radoucit, lui proposant même de prendre sa fille dans ses bras.
« Pourquoi as-tu attendu d'être seule avec moi pour m'en parler ? Tu aurais pu le faire en bas… »
« Parce que je ne veux pas que ma mère entende ce que j'ai à te demander… »
Son ton était triste, ses yeux rivés sur sa fille dont elle caressait tendrement la joue. Elle semblait très sérieuse, ce qui effraya Draco. Il lui fit signe de continuer.
« J'ai choisi mon camps, je veux me battre et lutter aux côtés d'Harry contre Voldemort et ses partisans. Mais même si je sais que notre cause est noble et juste, je suis lucide, je sais très bien qu'on ne sortira pas vainqueur de ce combat… »
« Et où veux-tu en venir ? »
« Même si ton père est en prison, il reste mangemort, et votre nom sera toujours craint et respecté. Jamais personne ne tentera quoique que ce soit contre vous, vous êtes sous la protection de Voldemort. Alors ce que j'attends de toi c'est la promesse que tu prendras soin d'elle. Je suis une bonne sorcière, mais je ne fais pas le poids contre la magie noire des mangemorts, alors si je ne m'en sors pas… »
« Mais qu'est ce que tu… » la coupa Draco, mais elle le fit taire aussitôt en reprenant.
« Si je ne m'en sors pas je veux que tu viennes la chercher et que tu t'occupes d'elle, s'il te plait… »
« Mais je »
« Promets le moi Draco ! » lui ordonna t-elle, les larmes aux yeux. Il ne dit rien et baissa les yeux sur la fillette.
« Je te le promets… », déclara t-il avant de l'attirer contre lui et déposer un baiser sur son front. Elle souffla un « merci » inaudible contre lui puis se recula et reprit sa fille dans ses bras. Elle la berça quelques minutes, puis la coucha dans son berceau. Ils restèrent près d'une heure à l'observer, à s'observer mutuellement avant de redescendre. Hermione embrassa sa mère avant de repartir.
« Tu ne m'en diras pas plus n'est ce pas ? » comprit Draco alors qu'ils marchaient en silence.
« Non, c'est vrai. C'est une partie de ma vie qui ne concerne pas la magie, et même si j'aime ma fille, je préfère oublier le contexte de sa naissance, pour le moment en tout cas ».
« On est quitte alors, proposa Draco. Je connais ton secret et tu connais le mien. N'en parle pas et j'en ferai autant, ça te va ? Et plus de secrets ni de mensonges entre nous… »
Elle ne répondit rien mais il savait qu'elle tiendrait parole. Ils marchèrent un long moment, sans que ni l'un ni l'autre n'ajoute un mot, plongés dans des problèmes respectifs qu'ils n'arrivaient pas à évoquer. Draco repensait à ce qu'elle lui avait demandé. Sur le coup, devant une telle marque de confiance, il n'avait pu se résoudre à lui dire la vérité. Si Voldemort sortait vainqueur de cette guerre, sa fille ne serait pas plus en sécurité avec lui qu'avec Potter. Son nom ne valait plus rien. De même que sa renommée et ses alliances avec les plus puissants mages noirs, sa famille avait perdu toute crédibilité, il ne leur restait plus rien. Emprisonné pour trahison, son père s'était vu rejeté par la noble société sorcière, et une fois a Azkaban, Lucius Malefoy s'était rendu compte de ses erreurs et avait sommé sa femme et son fils de se détourner de la voie que lui-même avait choisi. Draco regardait Hermione. Elle était si belle, et semblait si sereine qu'il ne se sentait pas le courage de lui avouer tout ça. Si sa mère venait le voir si souvent, ce n'était pas pour le convaincre de rejoindre Voldemort, comme elle l'avait toujours cru, mais au contraire pour s'assurer qu'il lui tournait bien le dos. Quelle ironie de voir avec quel acharnement Hermione haïssait les Malefoy alors qu'ils luttaient à présent pour la même cause.
De son côté, Hermione gardait le silence. Avoir dévoilé cette part de sa vie à Draco la troublait. Elle ignorait si elle avait fait le bon choix, bien qu'elle ne doute pas de lui. C'était plutôt d'elle dont elle doutait, de ce qu'elle faisait, ressentait et pensait. L'autre jour, elle avait été à deux doigts de faire une bêtise avec Draco. Non, s'en n'était pas une, elle en avait eu envie, et en avait toujours envie, mais se le refusait, tout simplement. Par amour, par loyauté, par respect, elle ne pouvait pas tromper Harry, elle ne devait pas, elle ne devait plus. Elle n'avait pas pu tenir rigueur à Harry de l'avoir trompée, pas après coup, alors qu'elle l'avait devancé dans leur trahison mutuelle. Elle l'avait trompé, l'avait regretté, et s'était retrouvée enceinte pour ne pas oublier, enceinte d'un garçon qu'elle ne connaissait à peine mais avec qui elle partageait désormais bien plus que le cocktail et la danse initialement prévue. Elle jeta un regard furtif à Draco. Il paraissait plongé dans ses pensées, mais si serein qu'elle s'interdit de lui faire part de cette histoire, de ses doutes, de ses angoisses. Après quelques minutes ils arrivèrent au Chaudron Baveur, Draco leur offrit une Bierraubeurre et en fin d'après midi, ils rentrent au château. La nuit commençait à tomber, et leurs amis s'inquièteraient bientôt de leur absence. Hermione se serra dans sa cape, elle avait froid, le vent soufflait et quelques gouttes tombaient de ci de là. Elle n'aimait vraiment pas l'hiver et tout ses inconvénients. Ils atteignirent rapidement les portes du château, encore ouvertes à cette heure là.
« Tu ne risques pas d'avoir d'ennui ? Je veux dire d'être sortie sans prévenir, avec moi ? » demanda Draco.
« Je suis encore libre de faire ce que je veux il me semble, répliqua t-elle. Mais tu as raison, ajouta t-elle en souriant, il vaut mieux que je ne tarde pas trop, avant qu'il ne s'inquiète et envoie du secours ».
Sa remarque fit sourire Draco. L'espace d'une seconde, elle eut envie de lui sauter au cou, rien que pour ce sourire. Elle avait souvent envie de tout plaquer et d'avoir une vie plus calme, plus insouciante, avec lui. Un sourire naquit de nouveau sur ses lèvres, elle semblait hésiter. D'un bref coup d'œil elle vit le couloir désert, personne n'arrivait. Elle attira Draco dans un recoin plus sombre et se hissant sur la pointe des pieds, elle plaqua ses lèvres sur les siennes. Surpris, il voulut répliquer mais elle l'en empêcha, approfondissant leur baiser.
« Surtout ne change pas ! le supplia Hermione une fois séparés. J'aime le Draco insouciant, téméraire et imprévisible que tu es, j'ai besoin de ça dans ma vie. Et je te fais confiance...».
Elle s'enfuit sitôt fini, ne lui laissant ni le temps ni le loisirs de répondre. Il resta quelques secondes interdit, puis porta ses doigts à ses lèvres en riant, amusé. Cette fille ne cesserait jamais de l'étonner. Pourquoi diable avaient ils perdu tant de temps à se chercher, à se détester puis finalement se connaître, mais sans parvenir à se trouver ?
« Etes-vous sûre de faire les bons choix Miss Granger ? »
Tomber nez à nez avec son directeur surprit Hermione. Elle ne s'y attendait pas, c'est pourquoi elle poussa un cri de surprise.
« Professeur Dumbledore ? De quoi parlez vous ? »
« De Mr Malefoy... Croyez vous réellement qu'il mérite la confiance que vous lui accordez, avec autant d'abandon ? »
Son professeur restait mystérieux, et toute maligne qu'elle était, Hermione était confuse par ses paroles.
« Vous pensez que j'ai fait une erreur ? »
« Il ne me semble pas avoir émis une telle hypothèse Miss Granger... J'ai pleinement confiance en votre jugement, et Mr Malefoy s'avérera un allier de taille, quand le moment sera venu. Il aura un choix à faire, un choix qu'il semble déjà avoir fait. Pouvez vous en dire autant Miss Granger ? L'heure approche, ce qui doit arriver arrivera, l'on ne peut l'éviter...»
Il reprit son chemin, sans attendre une quelconque réponse. C'est troublée qu'Hermione rejoignit Harry un peu plus tard dans la soirée. Elle ne parvenait à oublier les paroles du vieux sorcier. Il ne lui avait pas dit ça en vain, mais dans quel but, elle l'ignorait.
Les jours passèrent, sans qu'aucun événement particulier ne vienne les troubler…
Un matin, alors qu'ils commençaient la journée par deux heures de potions double, gryffondors et serpentards, Zabini regardait Draco, assis juste à côté de lui. Il était ailleurs, et n'écoutait pas la moitié du cours. Donc quand Rogue leur demanda de venir chercher, il lui donna un coup de coude pour le faire réagir, et se leva. Ils préparèrent la potion, sans trop de précaution, si bien qu'après vingt minutes, elle avait une teinte orange citrouille au lieu de verte. Rogue leur jeta un regard fatigué, les suppliant silencieusement de faire un effort, ne pouvant concevoir de retirer des points à sa propre maison. Mais il trouvait cela étrange, venant de Draco, qui avait toujours excellait dans sa matière.
« Joue le jeu et je te laisses la moitié des 10 000 galions… » murmura Zabini à Draco.
« Je n'ai pas besoin de cet argent Blaise, et tu le sais… »
« Toi non, mais je suis sûr qu'Elle ne cracherait pas sur 5000 galions… », ajouta t-il, sans lui laisser le temps de répliquer. Il venait d'avaler ce qui semblait être un bonbon, à première vue. Mais quelques secondes plus tard, quand son ami se mit à saigner du nez, Draco comprit qu'il s'agissait d'une nouvelle blague, sans doute.
« Professeur ! interpella t-il vivement. Je crois que Blaise devrait aller à l'infirmerie… »
« Très bien, concéda Rogue d'un mouvement de main, Mr Malefoy, emmenez le… »
Draco interrogea son ami du regard, ignorant ce qu'il devait faire. Il lui montra Hermione d'un regard, mais Draco fronça les sourcils. « Ne t'inquiète pas… » souffla son ami, et Draco céda.
« Professeur, lança t-il, notre potion n'est pas encore terminée, et la note compte pour 20 de la note finale… Pourquoi demanderiez-vous pas, il fit mine de regarder autours de lui, et poursuivit, pourquoi demanderiez vous pas à Miss Granger, elle a déjà fini depuis dix minutes… »
En entendant son nom, Hermione se tourna, et jeta un regard noir à Draco. Mais à quoi jouait-il ? Mais Rogue trouva son idée pertinente, et le félicita de se montrer si préoccupé par sa réussite scolaire.
« Très bien, Miss Granger, veuillez accompagner Mr Zabini. Et pas de jérémiade, vous y allez un point c'est tout ! » ajouta t-il en voyant Hermione ouvrir la bouche, prête a répliquer. Elle se leva en faisant la moue et jeta un nouveau regard noir à Draco.
Elle tira Zabini sans ménagement et l'entraîna hors de la salle. Ils marchèrent quelques minutes en silence, et Hermione le vit sortir un bonbon de sa poche et l'avaler.
« On va laisser tomber l'infirmerie Granger », lança Zabini en se tournant vers elle. Elle remarqua qu'il ne saignait plus, et fit le rapprochement.
« Non mais je rêve ou quoi ? Tu te fois de moi Zabini ? Tu voulais juste faire une ptite balade, c'est ça ? »
Il sourit de la voir s'énerver pour si peu, et se surprit même à la trouver jolie quand elle fronçait les sourcils en guise de mécontentement, les bras sur la taille.
« Allez, fais pas ta mijaurée Granger, qui ne serait pas content de rater potion ? t'avais fini ta potion, et j'avais besoin de te parler… »
« Me parler ? releva Hermione. C'est bizarre, parce que moi tu vois, j'ai rien à te dire Zabini ! » En disant cela, elle s'était arrêté, et faisait à présent demi tour.
« Aller Hermione, je voudrais m'excuser, déclara t-il en la rattrapant. Pour l'autre fois, je ne voulais pas te faire peur… Je me suis un peu laissé emporter, c'est tout, mais je ne t'aurais jamais fait de mal. Je sais que tu ne me crois pas, et que tu n'as pas cru Draco non plus, mais c'est vrai. D'ailleurs, ajouta t-il plus sérieusement en lui prenant le bras, l'obligeant ainsi à lui faire face, je sais pas ce que tu lui as fait, mais j'ai jamais vu Draco dans cet état là… »
A cette remarque, une lueur brillante traversa son regard. Elle baissa les yeux.
« Je suis sérieux tu sais… Draco, je le connais depuis qu'on est gosse, je le connais par cœur. Il a toujours été renfermé, distant avec tout le monde et ne laissait rien paraître de ses sentiments. Il est dingue de toi Granger ! s'exclama t-il soudainement. Tu ne peux pas faire comme si de rien était, et te servir de lui comme ça. C'est mon ami, et ça me tue de le voir comme ça… »
« Moi aussi… » murmura Hermione.
« Toi aussi quoi ? » s'étonna Zabini, mais elle ne répondit pas. J'ai un marché à te proposer, ajouta t-il après quelques pas. Si tu joues le jeu avec Draco, et m'aide à gagner mon pari, tu auras droit à la moitié de l'enjeu. Qu'en dis-tu ? »
Inconsciemment, Hermione se mit à rire. Tout ça pour ça, pour qu'il gagne son putain de pari ? Il voulait qu'elle fasse croire qu'elle sortait avec Draco, qu'elle perde son copain et ses amis pour quoi, 5000 galions ? Certes, cette somme n'était pas négligeable, mais tout de même.
« Je me fous de tes 5000 galions Zabini, s'amusa Hermione. Tu sais, c'est pas parce que mes parents sont moldus qu'ils n'ont pas d'argent, je veux pas perdre mon copain et mes amis pour une histoire de pari ! Je tiens à Draco, c'est vrai, et je ne suis peut être pas très claire avec lui, mais je refuse de faire ça. Désolée, tu réfléchiras à deux fois avant de refaire un pari sur le dos de ton meilleur ami…»
Une sonnerie retentit, annonçant la fin des cours. Hermione le remercia de la ballade, non sans ironie. Elle retourna aux cachots récupérer ses affaires et repartit avec Harry dans leur salle commune.
Elle n'avait pas vu Draco de la journée, sans doute avait-il eut un entraînement après les cours, Hermione l'ignorait, et a la rigueur s'en moquait. Quand elle rentra après dîner, elle trouva Draco dans leur salle. Elle lui raconta sa journée tandis qu'il se préparait un verre, sans doute de whisky pur feu. Hermione s'étonna que ce genre de boisson fut autorisée dans l'enceinte de Poudlard, mais bon… En buvant une gorgée, Draco se rappela de la réaction d'Hermione quelques semaines plus tôt.
« Je peux te poser une question ? »
« Tu viens d'utiliser ton joker, désolée », se moqua Hermione.
« Sérieusement… Tu m'as dit un jour te méfier de ceux qui avait un verre à la main. Pourquoi, qu'est ce qui s'est passé ? »
Pour toute réponse, elle s'approcha de lui et ramena ses cheveux en arrière, elle lui montra une légère cicatrice au dessus de son arcade.
« Une fois quand j'étais petite et que ma mère était à un séminaire, je suis descendu dans le salon, et mon père était là, assis dans un fauteuil, un verre à la main. Il était saoul, mais je l'ignorais. Je me rappelle plus très bien ce qui s'est passé, mais je me souviens l'avoir énervé, et il m'a giflée. J'étais jeune et je n'y attendais pas, alors j'ai vacillée et me suis cognée sur la table basse. J'ai eu trois points de suture, une belle frayeur, et l'image de mon père un verre à la main gravée dans ma tête. Tu vois, y'a pas mort d'homme non plus, mais quand tu as 7ans, ça te marque… » plaisanta Hermione.
« Je comprends mieux ta réaction alors, d'autant plus avec moi. Et si on jouait à un jeu ? » demanda t-il en s'asseyant dans un des fauteuils de la grande pièce, lui faisant face.
« A quel genre de jeu fais tu allusion ? » sourit-elle en réponse, fermant le livre qu'elle venait d'ouvrir.
« Au risque de te décevoir miss, je pensais pas du temps à CE genre de jeu… »
Il avait répliqué ça non sans arrière pensée, mais dans l'unique intention de la mettre mal à l'aise lui attribuant des pensées que lui seul venait d'avoir. Il sourit avec malice en la rejoignant sur le canapé où elle lui fit une place près d'elle.
« Je t'avoue quelque chose de personnel et à ton tour tu m'en avoues une, et ainsi de suite… », expliqua t-il en s'installa confortablement, les jambes allongées.
« ET en quoi est-ce amusant ? » s'étonna Hermione, en s'installant de même, mais à l'opposé, de sorte de lui faire face.
« C'est toi qui commence, voilà ce qui est intéressant ! » répliqua t-il, un large sourire aux lèvres, un de ceux qui la faisait craquer.
« Pour toi uniquement ! Mais bon, ça marche ! »
Il lui sourit pour marquer leur accord tandis qu'Hermione, apparemment mal installée se rapprocha de lui, si bien qu'il aurait pu l'enlacer à loisirs. Elle réfléchit un instant.
« Harry est le premier avec qui je l'ai fait… »
« On a dit personnel Granger, pas de notoriété publique ! » se moqua Draco, Hermione s'en offusqua puis se mit à rire avec lui.
« Très bien, alors si t'es si malin, dit moi quelque chose que j'ignore ! » répliqua t-elle, piquée au vif.
« Ma mère a toujours refusé que je suive mon père. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle vient si souvent, pour s'en assurer… »
« Vraiment ? Moi qui croyait qu'elle ne faisait que transmettre les ordres de ton père… »
« Crois moi Granger, ça ferait du bien à beaucoup si t'arrêtais de penser de temps en temps ! »
« Mais ton père veut pourtant que tu rejoignes Voldemort ? » reprit-elle, ignorant sa remarque.
« Hein hein, on a dit chacun son tour, alors a toi. Je t'écoute, dis m'en plus sur tes ébats avec Potter, ca m'intéresse énormément ! »
« Moques toi, continues et tu vas jouer tout seul ! Je suis sûre que ça doit être beaucoup moins drôle de se raconter ses petits secrets à soi même. »
« C'est bon j'arrête, promis, se défendit Draco en levant les mains. Je t'écoute. »
« Il n'est pas le seul avec qui je l'ai fait… »
« Quoi ? »
S'il avait bu quelque chose Draco se serait probablement étouffé avec. Hermione sourit, satisfaite de son effet.
« A toi ! »
« Tu sais quoi ? On va changer les règles, répliqua précipitamment Draco en se redressant. On n'avoue plus, on pose des questions, toujours personnelles. Je commence : tu as fais quoi ? »
En le voyant réagir de la sorte, Hermione éclata de rire. ET c'était elle qui était prévisible ?
A suivre…
