Wala le chap 14 ! jsuis ravie de voir ke le 13 vous a plu, j'ai été vraiment surprise, dc merci a tt le monde pr vos gentilles review ! jv essayer d'y répondre, mais jpromets rien. Je viens d'apprendre que j'ai tt un tas de devoir a rendre avt la fin de semaine, dc je suis démoralisée ! lol je poste ce chap ss le modifier, j'espere qu'il n'y a ni incohérence, ni trop de fautes… enjoy !
Chapitre 14
« Bien sûr que non… » se contenta Harry, mystérieux, ce qui surprit Draco. Il s'arrêta net. Tu ne sais rien de moi Malefoy. Et si tu crois que je vais gentiment obéir aux ordres de Dumbledore, alors tu es plus stupide encore que je le pensais. Et tu veux que je te dise ? C'est exactement ce qu'il espérait ! »
« De quoi tu parles ? »s'étonna Draco.
« Tu crois vraiment que Dumbledore espère nous voir obéir ? Quitter le château et partir seuls, non bien sur, et il a raison, mais il savait très bien qu'on aurait cette conversation, et qu'en plus de s'allier contre Vodemort et pour Hermione, on s'unirait pour désobéir. S'il y a une chose que j'ai appris au cours des six années passées, c'est que Dumbledore sait tout, sur tout. On ne peut rien lui cacher, on ne peut le tromper, il connaît tout du passé, du présent, et de l'avenir. »
Il n'attendait pas vraiment de réponse de Malefoy, il savait qu'il comprenait. Ils devaient unir leurs forces pour vaincre Voldemort. Ils continuèrent d'avancer, toujours ennemis de cœur mais alliés de combat.
« On a rien fait… » déclara Draco, rompant le silence.
« De quoi tu parles ? »
« Avec Hermione. Que tu me croies ou non, il ne s'est jamais rien passé entre nous. Elle est bien trop respectueuse, loyale et fidèle pour se corrompre ainsi. Mais visiblement, tu ne mérites pas le quart de ce qu'elle te donne, et le pire, c'est que tu ne t'en rends même pas compte… »
« Tu sais quoi Malefoy ? Si on veut que ça marche, on va devoir faire un deal. On ne parle pas d'elle, ne de vous, ne de quoi que ce soit vous concernant. Et quand tout ça sera terminé, on la laissera choisir une bonne fois pour toute, puisque apparemment je ne la mérite pas. »
Il était vexé, et c'était compréhensible. Sans un mot, il s'engouffra derrière le tableau d'une grosse dame qui s'essayait au chant, et Draco comprit qu'ils étaient arrivés chez le gryffondor. Le tableau pivota de nouveau et il se retrouva seul, au milieu du couloir. Potter avait raison, qu'elle le veuille ou non, tout ça était allait trop loin, elle allait devoir choisir. L'esprit préoccupé, il rejoignit ses appartements. Mais tout était trop calme, et chaque recoin de la pièce lui rappelait la gryffondor, son odeur, son souvenir. Il ne pouvait pas réfléchir, ni travailler, il ne faisait que tourner en rond, ce qui le rendait fou. Au bout d'une heure, il ressortit.
« Mais puisque je vous dis que c'est important ! », s'emporta une énième fois Draco contre la grosse dame butée qui lui refusait l'accès à la salle commune gryffondor.
« Non non et non, pas de mot de passe, pas d'accès, c'est tout ! »
« Mais vous êtes sourde et simplement stupide ? je DOIS rentrer, il faut absolument que je parle à Potter ! Vous préférez sans doute que j'use de la magie pour vous y contraindre ? » menaça t-il en sortant sa baguette.
« Si tu veux mon avis Malefoy, tu ne sais pas parler aux dames… » s'amusa une voix derrière lui. Il se retourna.
« Weasley… Géniale, il ne manquait plus que ça… S'il te plait… Ginny, pourrais tu m'aider ? »
L'intéressée, qui n'avait jamais entendu Draco Malefoy supplier qui que ce soit, s'étonna. Elle sourit, les yeux grands ouverts.
« Pardon ? »
« Ne m'oblige pas à répéter… » grinça Draco en rangeant sa baguette, tout en lui jetant un regard qui, à défaut d'être malfoyien, la fit céder.
« Je suppose que tu veux rentrer… Et je suppose aussi que ce n'est pas Harry que tu es venue voir, déclara Ginny, un sourire malicieux aux lèvres. Sans doute notre préfète adorée. Mais au risque de te décevoir, je ne crois pas l'y avoir vu de la journée… »
A ces mots, Draco la regarda, abasourdi. Elle ignorait ce qui s'était passé, personne n'avait jugé bon de la prévenir ? Il avait blêmît, et elle avait du s'en rendre compte vu qu'à son tour, elle avait perdu son sourire.
« Que s'est-il passé ? », s'inquiéta aussitôt Ginny.
« Tu te trompes, c'est bien Potter que je suis venu voir… Et tu as raison, ce n'est pas ici que je pourrais trouver Hermione. Ni nulle part dans ce château d'ailleurs », ajouta t-il, plus pour lui-même. Il lui jeta un regard hésitant et marqua une longue pause, regardant autours de lui, comme s'il espérait voir arriver quelqu'un qui fasse diversion ou se charge de lui annoncer cette nouvelle. « Donne le mot de passe à cette vielle pie et je t'expliquerai à l'intérieur », lui ordonna t-il gentiment, et elle s'exécuta.
A peine entrée, elle vit Harry assit dans un des fauteuils, plongé en pleine réflexion. Quand il s'aperçut de leur présence, il se tourna vers Draco, puis Ginny, sondant le serpentard comme pour savoir s'il devait lui dire ou pas.
« Je n'ai pas le courage légendaire des gryffondors… » s'excusa Draco, et Harry comprit. Il n'avait jamais aimé prendre de gants pour parler de Voldemort, quitte à s'attirer les foudres de certains.
« Il l'a enlevée… »
Il s'était contenté de ces quatre petits mots, mais sans même le nommer, elle avait comprit. Ses yeux se remplirent de larmes, et il la prit aussitôt dans ses bras, la réconfortant comme il pouvait, la rassurant de mots auxquels il ne croyait même plus.
« On doit faire quelque chose ! explosa soudainement Draco, rompant le calme qui s'était installé. N'importe quoi, mais quelque chose ! Je ne supporte pas de rester ici, a ne rien faire sauf attendre ! Alors dis moi que tu as un plan, trouves quelque chose, ce que tu veux, et je te promets d'obéir sagement sans poser de questions… »
« Tu l'aimes vraiment alors… » soupira Harry, plus en évidence qu'en question.
« D'après toi ? »
« Soit ! Alors… »
Ils avaient discuté de longues heures à essayer de trouver une solution. Mais les heures passaient, puis les jours, et les semaines… Au fil du temps, ils avaient perdu espoir, plongé dans un profond tourment, une recherche vaine et obsessionnelle. Elle était toujours en vie, mais ni les sources de Dumbledore, ni les tortures de Draco ne pouvaient la localiser. La fin de l'année était arrivée, et avec elle l'obtention surprenante de leurs aspics, à tout les deux. Réussir leurs examens était le cadet de leurs soucis, mais contre toute attente, ils les avaient obtenus haut la main. La disparition de la gryffondor les avaient considérablement rapprochés, ils n'étaient plus rivaux, ni ennemis ; ils se respectaient, et luttaient ensemble.
Quelques semaines plus tard…
Durant l'été, Harry avait accepté de vivre au terrier, avec Ginny et les Weasleys, plus unis que jamais. Il en profiterait pour continuer ses recherches et attendrait la rentrée pour suivre une formation d'auror. L'atmosphère était tendue, la guerre présente dans chacun d'eux, et même si elle n'était qu'officieuse pour le moment, elle faisait rage depuis plusieurs semaines déjà, et les pertes ne se comptaient même plus. Draco, lui, avait choisi de vivre seul, de combattre loin de sa maison, sa famille. Certes il avait respecté la volonté de son père, et celle de la gryffondor, mais il voulait protéger le semblant de famille qu'il lui restait, en le tenant le plus possible éloigné du combat. C'est pourquoi il avait pris une chambre au chaudron baveur, qui à défaut d'un grand luxe lui apportait une sécurité non négligeable puisque toujours en mouvement. Il passait ses journées à voyager, à rencontrer ses anciens amis, recherchant la moindre information qui pourrait lui être utile pour retrouver Hermione. Comme elle devait être seule, avoir changée, maigrie ; il supplier chaque jour Merlin de la maintenir en vie le temps de la retrouver, de la protéger pour qu'il ne lui arrive rien et qu'elle trouve en elle la force de lutter, où qu'elle soit.
Appuyé contre la fenêtre de sa chambre, il regardait, impuissant, le ciel se déchirer, compatissant à son malheur, à la guerre qui déchirait leur monde et leurs familles. Il se mit à pleuvoir, doucement, puis des cordes suivies de grêle. Le temps n'avait jamais été aussi triste, aussi effrayant. Un coup de tonnerre la rappela à l'ordre, le sortant de ses pensées. Leur monde en guerre n'était plus sûr, le monde moldu ne l'avait jamais été… A qui se fier ? Où se cacher ? Où être en sécurité ? Draco ignorait tout ça. Comme tant d'autres choses d'ailleurs. Une seule chose était sûre, il aimait Hermione, et tiendrait sa promesse…
« Tu crois pas qu'il serait temps… de ralentir un peu ? »
En voyant Harry rentrer une fois de plus seul, affaibli et si abattu, Ginny n'avait pu s'empêcher de faire cette remarque.
« Tu veux que je l'abandonne, que je laisse tomber ? »
« Bien sûr que non Harry… Mais ça fait si longtemps… Ca fait des mois qu'elle a disparu, on ne sait même pas si elle est toujours… »
« Tais toi ! l'interrompit-il brusquement. Elle est en vie, je le sais, je le sens. Et si pour cela je dois ratisser le monde entier, je le ferai ! »
« Et pourquoi tu ne concentres pas toute ta colère contre Voldemort ? Trouves l'ordre, ils doivent bien savoir quelques choses sur le QG de Voldemort. Utilise ses sentiments pour le vaincre, une fois pour toute, au lieu de perdre autant d'énergie en vain, si ce n'est t'affaiblir pour le jour où tu devras l'affronter… Tu perds ton temps, et tes pouvoirs. Ca fait plus d'un mois que tu aurais dû entreprendre ta formation Harry, et près de cinq qu'elle a disparu… Et avec Draco, où vous en êtes ? Vous ne vous entraînez plus ? » s'étonna Ginny.
« Non. A croire qu'il ne tenait pas tant que ça à elle… Ca fait presque deux mois que je ne l'ai pas revu… »
Deux mois… Déjà deux mois, où plutôt, comme il lui paraissait, seulement deux mois qu'il était parti, qu'il avait quitté son monde, à la recherche d'un calme et d'une sécurité que l'Angleterre ne lui permettait plus. C'est pourquoi Draco était parti, dans le sud de la France, là où sa famille avait une maison, sur une plage privée dans un petit village reculé, où personne ne viendrait les chercher… Il avait fait une promesse quelques mois plus tôt, et il s'était juré de la tenir, ce soir là, dans sa chambre au chaudron baveur, quand il avait comprit que ce monde, pas plus que le monde moldu n'était sécurisant. Alors il avait rangé ses affaires, tout remballé en quelques formules magiques, puis s'était retrouvé devant la grande maison qui lui avait parue si chaleureuse, mais qui ne serait que source de tristesse une fois le seuil passé. Et il était entré. Il leur avait expliqué la situation, avait promis de tout faire pour retrouver Hermione saine et sauve, et leur avait fait part de la promesse faite à leur fille. Tout d'abord réticents, ils avaient fini par accepter, comprenant que, dans un monde ou dans l'autre, la fille d'Hermione serait plus en sécurité avec un sorcier à même de la protéger. Et il était parti, sans se retourner, l'enfant emmitouflée contre lui, quelques affaires dans un sac, de quoi la nourrir quelques temps dans un autre.
« Regardez monsieur, elle essaye de marcher, toute seule… » déclara une jeune femme brune, chaleureuse et très jolie que Draco avait engagée pour surveiller sa « fille » pendant qu'il travaillait. Bien sûr, il ne l'avait en aucun cas choisie pour son incroyable beauté, dont il aurait pu profiter d'une parole, mais ce qui l'avait séduit était sa gentillesse, son dévouement envers Manon et l'amour qu'elle lui portait. Il pouvait compter sur elle, avoir confiance en elle, et c'était tout ce qui lui importait. Un sourire illumina son visage quand il vit la fillette de treize mois s'avancer tant bien que mal vers lui, tendant les bras vers l'homme qu'elle considérerait à jamais comme son papa, son soutien, sa famille. Elle n'était pas sûr d'elle, marchait lentement et semblait hésiter à chaque pas, mais l'appui d'Elizabeth, sa nounou, la guidait.
« Comme vous devez être fier d'elle… »
« Viens me voir mon ange, c'est bien, allez ma puce, encore un pas… »
Draco n'écoutait pas la jeune femme, il ne l'écoutait plus. Son attention était fixée sur la fillette, rayonnante, qui marchait vers lui. Comme il était heureux, comme il l'aimait. D'un dernier pas, elle atteignit ses bras et s'y effondra. Elle avait tenu jusque la mais savait qu'elle ne craignait plus rien dans ses bras, donc s'y était abandonnée. Il la serra contre lui et la souleva.
« Comme sa mère serait fière d'elle aussi… » s'exclama Elizabeth en caressant affectueusement la joue de Manon.
L'évocation d'Hermione fit perdre son sourire à Draco. Elle le remarqua et s'excusa aussitôt d'avoir abordé un sujet qui semblait tendu. Il ne lui avait jamais parlé de la mère de l'enfant, donc n'avait jamais posé de question. Elle embrassa Manon et ayant terminé sa journée, prit ses affaires et sortit.
« Elle a raison tu sais, déclara doucement Draco en tournant Manon vers lui. Ta maman aurait été fière de toi, tout comme je le suis aujourd'hui… »
« Maman… »
« Elle te manque n'est ce pas ? A moi aussi, énormément. Je te promets qu'un jour, nous la retrouverons, et que tu pourras vivre avec elle, et lui montrer tout ce que tu auras appris… », ajouta t-il en déposant un baiser sur son front. Blottie contre lui, elle s'endormit peut de temps après, exténuée.
« Aide moi… »
Draco se réveilla en sursaut. Il venait de faire un cauchemar, encore un. Un de ceux où Hermione le supplie de l'aider, de venir la chercher. Elle pleurait, mais était si loin… Chaque pas qu'il faisait vers elle l'éloigner d'autant plus, jamais il ne l'atteignait. ET comme à chaque fois, il la regardait pleurer et supplier, impuissant. Elle était si maigre, si fable, son corps souillé et son esprit meurtri. Elle souffrait et l'implorait mais il ne pouvait rien faire. Il se réveillait à chaque fois, en sueur, se levait, frappait du poing le mur puis éclatait en sanglots. Tout ça devait s'arrêter. Il avait lu dans la gazette que les émeutes s'étaient calmées. Peut être l'espoir d'une fin de guerre proche, d'une nouvelle vie, plus calme, plus saine, dans un monde où le mal aurait été éradiqué. Ou peut être simplement le calme avant la tempête, quelque chose de bien plus fort, plus violent… Il l'ignorait, mais ne pouvait plus rester ici à attendre. Il profiterait de ce moment de calme dans son monde pour y retourner. Il passerait quelques jours au manoir, prendrait des nouvelles de sa famille et de ses amis, puis aviserait. Mais en se penchant sur le lit de sa fille il se rendit compte que le plus dur restait à venir. Quelque soit le camps vainqueur, il savait qu'il devrait confier Manon à Potter. Que le Bien l'emporte ou le Mal, il ferait l'objet de vengeance, et seul Potter pouvait la protéger. Mais abandonner son seul lien avec Hermione, cette fillette avec qui il avait passé plus de trois mois, il en était incapable. Ses sourires, ses rires, ses 'papa' qu'il n'avait pu lui refusait… tant de choses lui manqueraient, mais il le devait, pour sa sécurité. Il attendit que le jour se lève, laissa une lettre et de l'argent à Elizabeth, et après avoir rassemblé toutes leurs affaires, transplana au manoir.
Tadam !
Jespere ke ce chap vs a plu, la suite jeudi, promis ! envoyez moi vos avis, remark ou questions, j'y répondrai avec plaisir ! a bientôt, xxx
