oSalut à toi qui me lis encore une fois! J'espère que tu aimes bien mon histoire! Si oui, tu peux me le dire, sinon, dis-le moi aussi! Je peux pas m'améliorer si tu ne me le dis pas! Je sais que ce chapitre ci n'est pas très long, mais je trouvais que ça finissait bien et surtout je me demandais comment aborder la suite même si je sais ce qui va se passer… Alors je te laisse sur ce tout nouveau chapitre et je te remercie si tu m'as envoyé une review!

Les trois amis entrèrent de nouveau dans l'infirmerie. Mme Pomfresh se précipita sur eux. Elle poussa un petit « oh! » d'exclamation en voyant un Ron démolit tenant le cadavre de sa jeune sœur dans ses bras et les yeux rougis d'Harry et d'Hermione. Elle désigna un lit vide dans le fond. Ron s'y dirigea en essayant de se faire le plus discret possible en passant devant les Weasley, mais ce fut peine perdue.

-Ginny! Hurla Mme Weasley en essayant de se dégager de l'emprise de son mari qui la maintenait clouée au lit.

Toutes les autres têtes rousses se tournèrent vers Ron avec désolation. Ils regardèrent le corps de la cadette Weasley sans vie. Georges s'en approcha et caressa sa joue, Bill déposa un baiser sur son front, une larme traça son sillon le long de la joue d'Arthur tandis que Molly poussait un nouveau hurlement de désespoir. Harry et Hermione se tenaient à l'écart. Les Weasley avaient beau être leur deuxième famille, ils sentaient que ce triste moment ne leur appartenait pas. Ron se dirigea ensuite vers le lit que l'infirmière lui avait indiqué. Il y déposa Ginny dans toute sa jeunesse et la recouvrit d'un drap, son linceul. Il sentit la présence de son meilleur ami derrière lui et préféra le laisser seul, encore une fois, avec son amour éteint.

Hermione le regarda retourner vers sa mère et lui prendre la main. Celle-ci pleurait à chaudes larmes, elle semblait soudain très lucide. Elle jeta un regard rempli d'une infinie douleur au désormais plus jeune de ses enfants.

-Ron…Merci de l'avoir ramenée…

-Ce n'est rien m'man. On va s'en sortir, tu vas voir. On a gagné. C'est fini maintenant.

Elle réussit à esquisser un semblant de sourire triste. Au même moment, Charlie papillonna des paupières en baillant. Il commença à s'agiter dans son lit et Mme Pomfresh se jeta pratiquement sur lui.

-Mr Weasley! Comment vous sentez-vous?

-Très bien, merci.

-Ouf! Vous nous avez fait une de ces peurs!

-Eh bien, j'en suis désolé.

-Il faut dire que vous n'êtes pas vraiment chanceux avec toutes ces créatures! D'abord Greyback et ensuite Nagini! Mais vous êtes chanceux dans votre malchance puisque vous ne gardez pas vraiment de symptômes.

-Oui, oui. Merci madame, dit-il, légèrement embêté.

-Charlie! Vieux, ça va? Demanda Georges.

-Ouais, ouais. Pas trop mal. Et Fred? Dit-il en apercevant le teint de l'autre jumeau, dans le lit voisin.

Les yeux de Georges passèrent du bleu au gris.

-Il…Il ne s'est pas réveillé depuis que ce ….. de Rogue lui a lancé un Sectumsempra doublé d'un autre sort inconnu qui empêche sa blessure de se refermer.

-Oh…C'est pour ça que maman pleure?

-Non. En fait, pas seulement ça…

Il avait encore de la difficulté à admettre la mort de sa sœur. Ce devait être encore plus douloureux de l'annoncer à quelqu'un d'autre. Il pointa le lit au côté du quel se tenait Harry. Charlie comprit que quelqu'un était mort. Mais le linceul lui permettait seulement de voir une silhouette fine et petite se découper.

-Oh…non…

-Si.

-Ginny?

Georges acquiesça d'un signe de tête grave tandis que Charlie essayait de retenir tant bien que mal ses larmes. Son frère déposa une main lourde sur son épaule et le fixa dans les yeux.

-Dis-moi qu'on va s'en sortir, vieux.

-On va s'en sortir, répondit un Charlie déterminé.

Il se leva tranquillement et se dirigea vers le lit de sa mère qui sourit en le voyant approcher. Il la serra dans ses bras tendrement et lui rendit son sourire. Puis, il fit une accolade à son père et salua Ron. Puis, il passa près d'Hermione et lui sourit gentiment. Elle ne l'avait pas beaucoup connu, puisqu'il vivait en Roumanie. Il se rendit l'autre côté du lit de Ginny, face à Harry. Il le regarda avec compassion avant de dire :

-Tu vas t'en remettre Harry. C'est dur à accepter, je sais. Mais on ne pouvait pas gagner sans perdre. C'est bien malheureux que ce soit tombé sur elle, mais nous n'y pouvons rien désormais.

-Je sais, laissa-t-il simplement tomber avant de retourner auprès d'Hermione.

Ron ne tarda pas à les rejoindre. Ils se rendirent tous les trois à la salle commune des Gryffondors. Harry les laissa pour aller se nettoyer et se changer. Le ventre de Ron émit un grondement sourd.

-Je crois bien que j'ai faim! Rigola-t-il.

-Tu as toujours faim! Mais cette fois-ci je te pardonne. Ça doit bien faire deux jours qu'on n'a rien avalé! Dobby! Dobby!

Celui-ci arriva en quelques secondes. Elle lui demanda poliment en ne cessant de s'excuser de leur apporter quelque chose à manger pour tous les trois. Elle avait encore la S.A.L.E. à cœur. Il s'exécuta en quelques minutes et des dizaines de gâteaux, de plats et de breuvages apparurent sur la petite table d'appoint. Ils ne firent ni une ni deux et se précipitèrent dessus. Juste à ce moment Harry fit son entrée, propre comme un sou neuf. Il se jeta lui aussi sur la nourriture et ils mangèrent jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus rien avaler. Ils se calèrent confortablement dans les divans bourgognes. Ils étaient tous trois dans un état comateux quand un Georges dévasté entra en courant dans la pièce.

-Fred est mort! Il a perdu trop de sang! FRED EST MORT! Hurla-t-il.

Les trois amis se levèrent pour se précipiter à l'infirmerie. Mais à ce moment, Ron disparut soudainement, sans laisser de traces. Georges ne sembla pas s'en apercevoir et Harry et Hermione continuèrent leur course vers l'infirmerie.