Merci merci merci beaucoup à tous ceux et celle qui se donnent la peine de m'envoyer des commentaires et des suggestions! Un gros merci en particulier à virg05 qui est bien au rendez-vous à chaque chapitre, ça m'encourage vraiment! Et aussi à ma fidèle MysticSribe que j'adore, je vais tenter de mettre en pratique ton conseil! Sur ce, je vous laisse sur ce chapitre!

Ils arrivèrent en trombe dans l'infirmerie et ils entendirent Molly Weasley hurler de désespoir et de douleur. Georges retourna près de son jumeau, refusant d'y croire. Hermione ne pleura pas, à bout de larmes. Mais elle avait mal, si mal. Elle ne supportait pas de les voir souffrir ainsi, ça ajoutait à sa douleur. Elle jeta un regard à Harry. Il semblait terriblement confus, coupable. Il avait l'air si vulnérable ainsi. Elle s'approcha de lui et le serra dans ses bras aussi fort qu'elle le pouvait, il fit de même. Pendant un court instant, ils furent emprisonnés dans leur petite bulle d'amitié, loin de toute douleur. Mais les sanglots de George les tirèrent de leur absence.

-Fred, Fred, tu ne peux pas m'abandonner ainsi! J'ai besoin de toi. Avec qui est-ce que je vais faire les 400 coups, maintenant? À qui vais-je tout raconter? Tu es mon frère jumeau, tu ne peux pas me laisser derrière toi! J'ai tellement besoin de toi…

Hermione vit Arthur s'approcher de son fils, le visage défait et lui poser les mains sur les épaules.

-Papa… Pourquoi Fred il est partit? Et Ginny? Dit-il en se retournant vers son père.

Hermione tressaillit. Il avait dit ça avec une voix d'enfant. Comme s'il avait retrouvé toute sa naïveté de jeunesse. Il savait bien pourquoi, mais il ne comprenait tout simplement pas. Elle put lire une expression de profonde tristesse dans les yeux de ce père de famille à qui on venait d'arracher deux enfants. Charlie et Bill se tenaient aussi près de George et tentaient de le réconforter tant bien que mal. Mais ils avaient leur propre douleur à porter. Ils avaient eux aussi perdu un frère et une sœur. Hermione jeta un regard à Harry et ils sortirent de l'infirmerie d'un commun accord, préférant laisser la famille Weasley vivre leur chagrin ensemble.

-Où est Ron? Demanda Hermione.

-C'est vrai, il a disparu tout à l'heure…

Ron jeta un regard inquiet autour de lui. Tout était sombre. L'atmosphère était pesante. Il y avait quelques arbres immenses ici et là. Une brume épaisse rendait les lieux encore plus sinistres. Il était terrorisé. Il avait été propulsé là sans aucune raison apparente. Mais il était aussi vraiment chagriné. Il venait d'apprendre la mort de son frère. Deux dans la même journée, c'était un coup très dur. À défaut de larmes, une grosse boule se forma dans sa gorge.

Il essaya de se concentrer sur autre chose, afin d'oublier sa peine. Ron chercha dans ses pensées pour trouver la raison de sa présence dans un endroit aussi lugubre. Puis, le livre lui revint en tête. Alors qu'Hermione était dans la douche, il avait lu la page qu'elle lui avait indiquée. Un passage refit surface dans sa mémoire : Lorsque quelqu'un est en véritable détresse, l'être de lumière est transporté sur les lieux en un instant et se doit de sauver la personne pour qui il a été dépêché. S'il n'y arrive pas, la Mort le reprendra, et il reposera avec elle pour l'éternité.

Ce devait être pour ça qu'il se retrouvait là. Mais il n'était pas du tout préparé à ça. Il allait devoir combattre d'ici peu. Et il ne pouvait pas se permettre de perdre. Il n'avait aucune envie de passer l'éternité en compagnie de la Mort. Et il ne voulait surtout pas abandonner Hermione, Harry et sa famille dans de pareils moments. Il commença donc à avancer d'un pas résolu, baguette brandie, à la recherche de sa mission. Il entendit un faible murmure…

-Non…vous ne pouvez pas. Vous n'avez pas le droit. J'ai fait ce que j'avais à faire. Ce n'est pas ma faute s'Il est mort.

Ron avança dans la direction de la voix et découvrit un cimetière. Il se cacha derrière une grosse pierre tombale recouverte de mousse pour essayer de comprendre la situation. Il ne parvenait pas à voir la personne qui avait parlé. Il voyait seulement une grande silhouette noire encagoulée. Un mangemort… comprit-il. Celui-ci avait la baguette pointée sur l'autre personne qui semblait n'avoir aucune chance de s'en sortir. Il eut pitié de cette dernière.

C'est ce moment qu'il choisit pour surgir de derrière la tombe, aux aguets, prêt au combat.

-Hé!

Le mangemort détourna son attention de sa victime et regarda Ron, incrédule. Apparemment, il ne s'attendait pas à voir quelqu'un arriver en plein milieu de nulle part. Ron fit plusieurs pas en avant pour s'approcher du mangemort. La victime tourna son visage vers lui, profitant de sa diversion. Le jeune homme reconnu tout de suite ce visage au teint cireux, sans expression, ces cheveux noirs et gras et ces yeux noirs et froids. Rogue. Il devait sauver la vie de celui qui avait tué son frère. Ron était déchiré. Il haïssait cet homme de toutes ses forces. Mais il devait vivre, il ne pouvait pas se permettre de mourir simplement pour soulager sa haine. Sa main était serrée sur sa baguette et son autre poing se refermait hargneusement. Il aurait voulu crier, pleurer, frapper, et crier encore. Mais il se tut.

Sans y penser, il pointa sa baguette vers celui-ci, prêt à le tuer. Mais une main invisible la détourna vers le mangemort. « C'est vrai Ron, pensa-t-il, tu n'es pas ici pour tuer ce salopard de Rogue, mais le mangemort, tu t'occuperas de l'autre plus tard. » Le mangemort n'attendit pas plus longtemps pour lui lancer un Expelliarmus bien placé, qu'il évita de justesse. Ces deux jours de combat intensif n'avaient pas servi à rien. Il cria :

-Incendio!

Le bas de la robe du mangemort prit feu. Profitant de cette petite distraction, Ron lança d'une voix forte :

-Petrificus Totallus!

L'homme cagoulé tomba raide sur le sol crasseux. Le professeur de potions se releva en époussetant sa robe, gêné qu'un adolescent l'ait surpris dans cette position. Il rangea sa baguette.

-Et alors Weasley, je ne pensais pas que vous m'auriez suivi jusqu'ici. Et encore moins pour me sauver alors que j'étais parfaitement capable de le faire, dit-il lentement, son éternel rictus étampé sur les lèvres.

-Vous seriez mort si je n'étais pas intervenu, répliqua un Ron étrangement calme.

Rogue sembla déstabilisé l'espace d'un instant, mais il se reprit. Il plongea son regard dans les yeux bleus de Ron.

-Ah oui? Je suppose que vous êtes très intelligent et très doué pour savoir cela, stupide Weasley, ironisa-t-il.

-Plus que vous, à ce qu'il paraît. Je suis un être de lumière.

-Un être de lumière? Qu'est-ce que vous avez encore inventé? Il n'y a personne pour vous trouver intéressant dans ce cimetière.

-Hermione m'a sauvé de la mort et je suis devenu un être de lumière. J'ai été transporté ici pour vous sauver. Si je ne réussissais pas, je mourais. Ce n'est pas compliqué. Mais maintenant que votre adversaire est hors de combat, vous êtes hors de danger. Du moins, de lui.

-Ah. Parce que vous voyez un ennemi potentiel quelque part?

-Vous l'avez devant vous. À nous deux, Severus.

Il savait que son adversaire serait surpris qu'il l'appelle par son prénom pour la première fois. Il dégaina sa baguette magique et avant que Rogue n'ait pu esquisser un mouvement, il le désarma.

-Vous croyez toujours que je ne suis pas de taille face à vous, Severus?

-Toujours. Votre stupide frère ne l'était pas plus d'ailleurs. Et votre sœur, n'en parlons pas. J'allais la tuer, mais le maître s'en est chargé.

Un voile gris passa dans les yeux de Ron.

-Je vous défends de parler de Fred et de Ginny ainsi.

Le professeur sourit. Le rouquin commençait à perdre son calme. C'est ce qu'il voulait.

-C'était vraiment hilarant de voir votre pauvre mère se tordre de douleur devant moi. Quel spectacle!

Ron resserra la poigne sur sa baguette et brandit son autre poing. La colère montait en lui. Il hurla :

-Comment osez-vous? Ma famille n'est peut-être pas riche. Ma famille est peut-être nombreuse. Mais ma famille est la plus belle famille que quelqu'un puisse souhaiter avoir. Ma mère est une mère aimante. Votre mère vous aimait-elle?

Touché.

-Fred faisait un duo du tonnerre avec George. D'accord, ils étaient parfois agaçants. Mais il était mon grand frère. Un excellent joueur de quidditch, un brillant fabricant de farces et attrapes, un très bon confident et un blagueur hors pair. Aviez-vous un grand frère avec qui vous amuser?

Dans les dents.

-Ginny était ma petite sœur. J'ai tout fait pour la protéger. Mais je n'avais pas réalisé qu'elle en était capable toute seule. Elle était la seule à pouvoir me convaincre et elle était toujours là pour me dire la bonne chose à faire. Aviez-vous une petite sœur à aimer?

Magistral.

-Vous ne répondez pas?

-Je… Non. Non, ma mère ne m'aimait pas. Non, je n'avais pas de grand frère avec qui m'amuser. Non, je n'avais pas de petite sœur à aimer. Peu importe, elle est morte ma salope de mère. Elian Prince… Ma mère.

Il commençait à flancher.

-Vous êtes un monstre, un traître, Severus. Vous êtes l'être le plus ignoble que la terre ait porté! Même Lord Voldemort était plus sensible que vous!

Il avait bien appuyé sur le nom du Seigneur des Ténèbres. Rogue tressaillit.

-Maintenant que je vous ai dit vos quatre vérités, je vais pouvoir vous tuer l'esprit en paix.

Il prit une grande inspiration et lança son premier sortilège impardonnable :

-Avada Kedavra!

Severus Rogue tomba mollement sur le sol, tout près de son assaillant pétrifié. Ron décida de retourner là où il était apparu, se disant qu'il trouverait peut-être un moyen de retourner à Poudlard, auprès de sa famille. Toute la tristesse qui pesait sur lui s'était envolée pour faire place à de la haine à la vue de Rogue. Mais maintenant, elle revenait à la charge. Il avança à travers le cimetière, arriva près des arbres et aboutit enfin à l'endroit où il était arrivé. Il s'adossa à un arbre et se laissa glisser au sol.

Il revit dans sa tête le corps de Ginny étendu par terre. Hermione qui lui fermait les yeux. Il entendit le cri déchirant de sa mère. Il vit Fred étendu dans son lit, couvert de sang. Georges entrer dans la salle commune en criant qu'il était mort. Il explosa.

-Fred! Ginny! Hurla-t-il. Pourquoi? Pourquoi…

Les larmes ruisselaient abondamment sur ses joues. Des larmes de douleur, des larmes de tristesse, des larmes de colère, des larmes de rage. Il se retourna et abattit violemment son poing sur le pauvre arbre qui trembla sous le choc.

-Non… non. Ce n'est pas possible. Murmura-t-il.

Il regarda sa main ensanglantée et se leva. Il couru vers un gros chêne et le frappa de toutes ses forces à plusieurs reprises en criant toute sa rage. Épuisé, il se laissa glisser au sol et vit le paysage commencer à tourner et disparaître.

-Ron! Ron! Où étais-tu? Cria Hermione.

Le jeune homme frotta son dos en se relevant. Il était brusquement atterrit sur le plancher de la salle commune, à l'endroit exact où il était disparu. Hermione et Harry venaient juste d'y entrer. Il s'assit sur un des canapés et essuya ses mains couvertes de sang sur sa chemise. Hermione s'assit près de lui et appuya sa tête sur son épaule.

-Oh mon dieu! Qu'est-ce qui c'est passé Ron? Tes mains!

Elle s'était levée aussi vite qu'elle s'était installée. Elle se précipita dans la salle de bains et en ressortit avec une serviette mouillée. Elle nettoya les mains de Ron et se débarrassa du tissu poisseux. Ce dernier, qui regardait toujours dans le vide prononça machinalement :

-Il est mort. Je l'ai tué, ce salaud.

Harry et Hermione échangèrent un regard ahuri.

-Qui, Ron? Qui as-tu tué? Le questionna la brunette.

-Rogue.

-Tu as tué Rogue? Demanda Harry.

Le rouquin hocha la tête et leur raconta son aventure.

-Et bien, bravo vieux!

-Non, tu n'as rien compris Harry! Lança-t-il méchamment. Ça ne ramènera pas Ginny. Ni Fred.

Harry se rembrunit à l'évocation de son ex-petite amie. Ron le remarqua.

-Désolé, murmura-t-il. Je vais aller voir ma famille maintenant.

-On te suit, dit Hermione.

Ils se levèrent tous les trois et retournèrent encore une fois à l'infirmerie. Harry marchait devant. Hermione regardait Ron marcher, un peu en recul. Elle examina sa silhouette qu'elle connaissait déjà par cœur. Il marchait tête baissée. Il avait vraiment l'air abattu. Prise d'un élan d'affection, elle accéléra le pas et glissa sa main dans la sienne. Elle se planta devant lui pour le faire arrêter. Il lui jeta un regard interrogateur. Elle se retourna pour voir Harry tourner le coin du couloir puis elle plongea son regard dans les yeux océan de l'amour de sa vie.

Elle fut troublée de toute la douleur qu'elle put y lire, mais ne s'étonna pas d'y trouver une lueur d'espoir. Elle était toujours là, cette étincelle qui la faisait craquer.

-Eh Ron, je t'aime, dit-elle en esquissant un semblant de sourire.

Il passa ses mains dans son dos et s'empara passionnément de sa bouche et de ses lèvres. Elle glissa ses mains dans ses cheveux flamboyants. Quand enfin ils se détachèrent, Hermione crut voir que l'étincelle s'était agrandie, mais que la douleur était toujours omniprésente. Elle pouvait peut-être lui redonner un peu d'espoir. Mais faire disparaître la douleur était au-dessus de ses pouvoirs. Ils marchèrent main dans la main jusqu'à l'infirmerie. Ils échangèrent un regard avant de s'engouffrer dans cet antre de souffrance.

-Ron! Enfin, te voilà, lança Mme Weasley, soulagée.

Elle se précipita sur lui et le serra dans ses bras, versant quelques larmes sur son épaule. Il l'étreignit de toutes ses forces en lui disant :

-Je t'aime m'man.

Elle plongea son regard humide dans les yeux bleus océan de son fils. Elle essaye de sourire mais n'y parvint pas. Elle lui plaqua un baiser sur la joue et le serra encore une fois contre elle en passant sa main dans ses longs cheveux roux. Hermione se dit que la famille Weasley allait réussir à surmonter cette épreuve car ils étaient une famille unie. C'était étonnant comme leur plus grande faiblesse pouvait s'avérer leur plus grande force. Harry et elle sortirent de l'infirmerie et allèrent dans la salle commune des Gryffondors.

Ils passèrent à côté du tableau de la grosse dame qui avait déserté et s'engouffrèrent dans le passage étroit. Ils s'installèrent comme à leur habitude sur les divans bourgognes. Hermione frissonna. Harry le remarqua.

-Dobby! Dobby!

L'elfe apparut aussitôt.

-Qu'est-ce que Dobby peut faire pour Monsieur Harry Potter?

-Allume un feu s'il te plaît.

-Très bien, Dobby le fera pour Harry Potter et la demoiselle.

-Merci Dobby, dit Hermione.

Une fois le feu allumé dans la cheminée, Dobby disparut dans un Pop! Sonore. Les flammes réconfortantes eurent tôt fait de ramener la pièce à une température convenable. Ils restèrent un long moment à observer les flammes. Le silence fut rompu par Ron vint les rejoindre. Il s'installa près d'Hermione et passa timidement son bras autour de ses épaules. Elle s'appuya contre lui. Personne ne dit mot. Harry semblait perdu dans un autre monde. Ses yeux émeraude vides reflétaient les flammes dansantes. Après une éternité, il ouvrit la bouche et posa la question qui lui brûlait les lèvres.

-Dis Hermione, pourquoi je n'ai pas pu sauver Ginny? Tu l'as bien fait avec Ron.

Un ange passa. Hermione cherchait ses mots pour ne pas blesser son meilleur ami.

-Tu sais, peut-être, enfin…Peut-être ne lui vouais-tu pas un amour véritable. C'est une chose si instable à l'adolescence…

-QUOI? Mais enfin Hermione… tu mets mon amour pour Ginny en doute? C'était la femme de ma vie Hermione! Et je n'ai rien pu faire pour la sauver! Tu entends? RIEN!

-Du calme Harry. Je suis désolée d'avoir douté de toi. Ça te va? Bon, puisqu'il ne semble pas s'agir de cela, je suggère de lire les deux pages complètes sur les êtres de lumières.

Sur ce, elle se leva et se dirigea rapidement vers son dortoir, où elle avait déposé le bouquin. Elle revint avec le vieux livre dans les mains et se rassit à sa place, cette fois-ci, bien droite. Elle ouvrit le livre sur ses genoux, comme elle en avait l'habitude. Elle commença sa lecture alors que les deux garçons la regardaient, intrigués. Lorsqu'enfin elle releva la tête, une flamme d'indignation luisait dans ses yeux chocolat.

-Qu'est-ce qu'il y a Hermione? Demanda Harry. Qu'est-ce qu'ils disent?

-Je n'en reviens pas comme les sorciers pouvaient être sexistes à l'époque! Il est inscrit dans ce livre que seuls les hommes peuvent devenir des êtres de lumière!

-Pourquoi? Questionna Ron.

Elle rebaissa la tête vers son livre et entreprit de lire le passage à haute voix :

-La dernière condition pour survivre à la Mort est d'être de sexe masculin. Les grands mages en ont décidé ainsi, car les sorciers sont supérieurs. Ils ont une plus grande force magique en eux et peuvent la mettre à la disposition des gens en danger. Leur intelligence leur permet de sauver plus facilement les êtres vulnérables que les sorcières. Pfff! Ce ne sont que des sottises!

Harry sourit en coin.

-Qu'est-ce qui te fait rire, vieux? Interrogea le rouqin.

-Rien. C'est juste que, Ginny aurait fait fuir n'importe quel mangemort ou n'importe quel créature vivante avec son caractère orageux.

-Ça, vieux, je n'en doute pas! Elle tenait ça de maman, à n'en pas douter…

-Oh ça oui! Ta mère en colère, ce n'est pas de tout repos! Ajouta Hermione en jetant un regard amoureux à Ron.

Elle déposa le livre sur la table centrale et se recolla contre lui. Un voile de tristesse passa dans les émeraudes d'Harry mais il se reprit et leur sourit à pleines dents.

-Au fait, je n'ai pas eu le temps de vous féliciter tous les deux. Depuis le temps qu'on attendait ça! Je suis bien content!

Pour toute réponse, Ron déposa un baiser furtif sur les lèvres de sa nouvelle petite amie. Et ils rirent ensemble, faisant dériver la conversation sur un sujet ou sur un autre. La vie leur offrait une petite pause-bonheur avant les funérailles qui risquaient d'être nombreuses…

Vooili voilou c'est tout pour ce chapitre-ci! Je crois bien que c'est mon plus long! J'espère que vous l'avez aimé et j'espère que je l'ai mis assez vite pour toi dad'z! Continuez de m'envoyer des reviews! J'vous aime!

Deyanne larme d'ange