Chap. 2 "Conversation du passé"
Hermione s'est réveillée avec les premiers rayons du soleil. Elle s'est levée lourdement, elle s'est mise sous la douche, en pensant à la monotonie de sa journée.
Une fois prête, elle est descendue déjeuner, en voyant Alix dans la salle à manger.
– Bonjour, Hermione !
– Salut, Alix...
– Alors? Tu es prête ?
– Prête pour quoi ?
– Comment ça pour quoi ? Tu n'avais pas rendez–vous avec cet éditeur de livres ?
"Editeur de livres... éditeur de livres..." – a pensé Hermione.
En voyant qu'Hermione ne répondait pas Alix l'a devancé.
– Ron Weasley...
– QUOI ? Comment connais–tu Ron ?
– Tu plaisantes! Pas vrai ? Tu l'as vu hier, à la fête!
– C'EST REELLEMENT ARRIVE ?
– Bien sûr que oui ! Que...?
Avant qu'Alix ne puisse finir, Hermione était montée à toute vitesse se changer.
– "Je croyais que ça n'avait été qu'un rêve !" – a continué la jeune fille dans ses pensées – "Ça n'aurait pas été la première fois..."
Pour ça, elle avait raison. Durant ces dix années, il n'y avait pas un jour où Hermione n'avait rêvé des retrouvailles avec ses amis de Poudlard, et redevenir une sorcière, mais elle se réveillait toujours, en se rendant compte qu'aussi réel qui l'ait été, c'était simplement un rêve.
Mais cette fois c'était différent. Ça c'était réellement passé ! Et Alix était là pour le prouvé.
Une fois prête (à nouveau), elle est descendue à la hâte et cette fois Alix l'attendait dans le salon.
– Hermione, Qu'est–ce qui t'arrive ? C'est impossible que tu ne te souviennes pas du rendez–vous avec l'éditeur !
– Ah... c'est que je...
– Ne me dis pas, je te connais...
– Quelle heure est–il ?
– Il est neuf heures c...
La sonnerie a retenti en interrompant Alix.
– Il est ponctuel, quoique avec une minute d'avance – a signalé Alix, en souriant et se dirigeant vers la porte.
Une fois qu'elle a ouvert, Ron attendait souriant.
– Bonjour – a salué le rouquin.
– Bonjour – lui a répondu Alix – suivez–moi, Hermione est dans le salon...
Alix a guidé Ron a travers l'énorme maison d'Hermione, jusqu'à arriver dans le salon, où Hermione l'attendait plutôt nerveuse, en serrant les mains très fort.
– Bonjour, Mademoiselle Granger. – a salué formellement Ron
– Bonjour – lui a souri Hermione.
Ron s'est approché de la jeune fille, et lui a tendu un bouquet de roses.
– C'est pour vous, quoiqu'il ne se compare pas avec votre beauté. – lui a dit Ron avec un ton gai.
Hermione a rougi légèrement.
– M–merci, mais vous n'auriez pas du vous déranger.
– Ça alors ! – s'est exclamé Alix, qui observait tout. – Comment a–t–il fait ça? Quand je lui ai ouvert, il n'avait rien dans les mains !
– Je suis doué, non?
– Très... je les mettrais dans l'eau...
Alix lui a pris le bouquet des mains à Ron et s'est dirigé vers la cuisine.
– Quelle grande maison ! – a continué Ron – Tu vis toute seule ?
– Avec Alix – a répondu Hermione
– Je vois...
Alix est revenue très heureuse.
– Bon, allez, il va se faire tard, alors allez–vous–en.
– La demoiselle a raison pour cela. – lui a confirmé Ron – il faut profiter du temps.
– PATTENROND ! – a crié Alix, de sorte que Hermione et Ron se soient bouché les oreilles.
– Pourquoi cries–tu comme ça ? – l'a réprimandé Hermione.
– C'est que tu m'as demandé que Pattenrond soit prêt, et j'ai oublié...
– Tu ne changes pas...
– Mais même comme ça tu m'adores. Où est–ce que tu trouverais un agent comme moi ? – a souri Alix
Un chat poilu est rentré dans la pièce. Il avait l'air très fatigué. Hermione s'est dirigée vers lui et la prit dans ses bras.
– Pauvre Pattenrond – s'est lamentée Hermione.
– On y va? – a indiqué Ron
– Oh, oui, Alix, si tu veux tu peux prendre ta journée, je ne crois pas que je rentrerai avant la nuit.
Alix a adressé un regard espiègle à Hermione, et lui a souri.
– Bien sûr, j'ai beaucoup de choses à faire de toute façon.
Ron et Hermione sont sortis de l'énorme demeure de la jeune fille, et Ron a regardé Pattenrond.
– Salut boule de poils ! Tu te souviens de moi ?
Le chat a fait un effort, et a regardé fixement Ron, après un lapse de temps, il a ronronné.
– Je crois qu'en effet il se souvient de toi. – a affirmé Hermione.
– Il devrait le faire, le nombre de fois où j'ai essayé de lui mettre un coup de pied.
– As–tu averti Harry que nous y allions?
– Non, j'ai préféré lui faire la surprise.
– Dans ce cas. Peut–on aller dans d'autres endroits en premier?
– Bien sûr ! Où ça ?
– Ça c'est ma surprise – a souri Hermione.
Après avoir marché un peu, ils sont arrivés chez le vétérinaire, où Hermione a déposé Pattenrond.
– Il est malade ? – a demandé Ron, une fois qu'ils étaient sortis de là.
– Il est très vieux, mais je ne veux pas qu'il le passe mal...
– Tu fais bien, pauvre chat... il est déjà moche, si en plus il doit souffrir encore...
Hermione lui a donné un coup de coude, et tous deux se sont mis à rire. Peu après, ils sont arrivés devant une grande cafétéria.
– Viens, il paraît qu'ils font les meilleures boissons préparées de toute l'Angleterre.
– Boissons préparées ? (N/T les boissons préparées sont des sortes de cocktails)
Hermione a regardé Ron et n'a pu s'empêcher d'ébaucher un sourire. C'était évident que bien qu'il travaillait dans le département moldu, Ron ne savait pas encore beaucoup de ces choses–là.
Ils sont entrés tous les deux et se sont assis dans le lieu le plus éloigné de tous, où personne ne pouvait les entendre.
– Et bien, pourquoi m'as–tu emmené ici ? – a questionné Ron.
– Je voulais qu'on discute un peu avant d'aller voir Harry.
– Oh bien ! Discuter ! J'ai beaucoup de questions !
– Ah non, celle qui va demander c'est moi.
– Tu l'as déjà fait hier, ça me revient de droit...
Ils ont continué leurs discussions pendant un temps, jusqu'à ce qu'un serveur ne vienne prendre la commande.
– J'espère ne pas avoir mal choisi. – s'est angoissé Ron, après avoir sélectionné au hasard une boisson.
– Ne t'inquiète pas, ici tout est délicieux... – l'a consolé Hermione.
– Et alors? Je peux commencer à t'interroger ?
– Il faut le faire de façon juste. – a demandé Hermione – tu me poses une question et moi une autre, on alternera. Ça te va ?
– C'est juste, pour un début...
– Pourquoi ?
– J'ai plus de doutes...
– Très bien. – a consenti Hermione – commence...
– Pendant tout ce temps, est–ce que l'on t'a manqué ?
Hermione garda silence. Elle ne voulait pas parler de ça, mais si elle était déjà dans le passé, ça ne pouvait être changé de toute façon.
– Tous les jours de ces dix dernières années, j'ai rêvé de ça, Ron... de vous voir à nouveau, d'être votre amie à nouveau... que vous refassiez partie de ma vie...
Ron a souri, apparemment il était satisfait de la réponse.
– Toi aussi, tu nous as beaucoup manqué, Hermione... je crois que même à Malfoy tu as manqué, nous insulter ça n'était plus la même chose sans toi.
– Malfoy ? Sans blague, et a propos qu'est–il devenu ?
– Il travaille à Poudlard...
– Quoi, Rusard a pris sa retraite ? – a dit Hermione pour plaisanter
Ron n'a pu s'empêcher de rire avec ce commentaire.
– Tu y étais presque, mais non. Crois–tu que Rogue laisserait son poste à n'importe qui ? Il devait le laisser à quelqu'un qui torturerait les élèves, comme lui ou voire pire que lui...
– Il est professeur de potions ?
– Ça, ça fait trois questions mais effectivement il est professeur de potions... Mon tour... Pourquoi est–tu partie de Poudlard ?
– Je vous l'avais déjà dit...
– Non, ce n'est pas pour ça, et tu le sais bien... Harry et moi, on a toujours su qu'il s'était passé quelque chose, quelque chose de suffisamment fort pour faire que tu ne reviennes pas à Poudlard.
Hermione a dévié le regard.
– Je ne peux pas parler de ça...
– Pourquoi ? J'ai le droit de le savoir !
– Ron, il ne faut pas remuer les choses du passé, crois–moi, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire.
– Je reste toujours sans comprendre. Comment ça peut être mieux de laisser tes amis ? Laisser ce que tu es ? Parce que tu es une sorcière !
– Shhhhhhh !
Ron commençait à hausser la voix, c'est pourquoi Hermione avait du lui donner un avertissement.
– Il y a des raisons très fortes. Tu ne les comprendrais pas.
– Ça à un rapport avec McGonagall. N'est–ce pas ?
Hermione a regardé Ron surprise.
– Pourquoi dis–tu ça ?
– McGonagall ne paraissait pas surprise devant le fait que tu ne reviendrais pas à Poudlard, triste mais pas surprise. En plus, hier, lorsque je t'ai dit qu'elle était décédée, tu as plus réagi pour Dumbledore que pour elle.
– Peut–être que ça a un rapport... mais comme je l'ai dit, ce n'est pas nécessaire de parler de ça.
– Hermione, nous t'apprécions beaucoup... J'ai toujours cru que dans n'importe quel moment tu reviendrais à Poudlard, en disant que ce n'était qu'une mauvaise blague. J'ai même été jusqu'à penser que les professeurs étaient d'accord pour faire semblant que tu ne reviendrais pas... Et le jour, où tu revenais d'un coup n'est jamais arrivé...
– Ron, ce n'a pas été moins dur pour moi...
– Ça ne l'a pas été ? Le jour de tes au revoirs, tu paraissais très tranquille, comme si l'on ne t'importait pas.
– Ne dis pas ça ! C'est très cruel que tu me juges sans connaître les faits.
– C'est justement pour ça que j'aimerais que tu me les dises. Ou c'est n'était pas cruel de dire au revoir comme ça, de nous oublier et de nous effacer de ta vie ?
– Je n'ai jamais pu vous effacer de ma vie... je me souvenais toujours de vous, vous étiez toujours dans mes pensées...
– Pourquoi n'es–tu pas revenu à Poudlard ?
– Je ne pouvais pas !
Le serveur est arrivé, interrompant la discussion. Une fois qu'il ait laissé les boissons et qu'il soit parti, les deux jeunes mirent un peu de temps avant de reprendre la conversation.
– Tu sais Hermione ? – a enfin dit Ron – Ce qui s'est passé, est précisément dans le passé, quoique ce soit, et je crois que j'ai droit de savoir pourquoi tu n'as abandonné pendant dix longues années...
Hermione semblait méditer la situation.
– Ron...
– Hermione, tu es intelligente, je n'insisterai plus, si tu le crois convenable, dis–le–moi...
Hermione a regardé Ron, qui soutenait son regard fixement.
– Tu as raison... Si à l'époque vous n'avez pas pu connaître mes raisons, il est temps que vous appreniez ce qu'il s'est réellement passé.
– Je t'écoute...
– Je préférerai le faire lorsque nous serons avec Harry. Ça va ?
– J'imagine – Ron a haussé les épaules – J'espère juste que tu ne vas pas me duper et que tu finisses par ne rien me dire.
– T'inquiète pas, vous le saurez... Parlons d'autres choses...
– As–tu quelque fois démontré des pouvoirs magiques ? – a continué l'interrogatoire Ron
Hermione a fait un petit rire idiot.
– Quelques fois...
– Le professeur McGonagall nous a dit que lorsque l'on grandissait, nos pouvoirs était plus difficile à contrôler, et c'est pour ça que les cours étaient plus durs... je me suis toujours demander ce qui se passerai avec toi, vu que tu n'as pas continuer à Poudlard.
– Eh bien, le professeur avait raison, une fois, j'ai fait en sorte que les cheveux d'une camarade de classe tombent...
– Comment ?
– Oui... bon, tu comprendras que je n'étais pas très populaire à l'école, je ne parlais avec personne... Et j'ai entendu cette fille, qui disait que j'étais renfermé, et que je n'aurais jamais d'amis... je me suis tellement fâchée que j'ai vu que chaque fois qu'elle se brossait les cheveux, ils tombaient par mèches...
– C'n'est pas croyable !
– J'ai eu tellement peur que je suis partie en courant... J'imagine que le ministère a arrangé cette histoire, vu que le lendemain elle avait l'air normal, et elle ne paraissait pas se souvenir de l'incident...
– Alors c'était toi qui donnais du travail au ministère ?
– Je crois. – Hermione avait un peu honte.
– Remarque cette fille le méritait... Moi, je l'aurai changé en fouine.
Hermione a éclaté de rire, de sorte que tout le monde l'a regardé.
– Désolée – a–t–elle dit une fois qu'elle ait récupérée – je me suis souvenue de la quatrième année à Poudlard.
– Moi aussi... le bon vieux temps, hein?
– Hermione !
Hermione et Ron se sont retournés et ont vu un jeune homme brun et grand.
– Salut Viktor !
Ron a craché pratiquement sa boisson du à la surprise. Viktor ? Est–ce que ça serait Viktor Krum ?
– Comment as–tu été ?
– Bien ! Et toi ?
– Aussi... je vois que tu as finalement suivi mon conseil...
– Il fallait bien que je sorte un jour...
Viktor a observé fixement le rouquin.
– Ahh en effet... Viktor, tu te souviens de Ron Weasley ?
Viktor a regardé Ron des pieds à la tête.
– Bien sûr ! – il a finalement répondu. – Comment as–tu été, Ron ?
– Bien ! – lui a répondu Ron un peu fâché.
– Je dois m'en aller, mais j'espère qu'une fois tu daigneras m'accompagner boire quelque chose, après tout c'est moi qui t'aies recommandé cet endroit.
– Sûr, un de ces jours peut–être...
– On se verra, Hermione... Ravi de t'avoir vu, Ron.
Viktor s'est dirigé vers la sortie, pendant que Ron l'a foudroyé du regard. Comment est–ce possible que lui, ait gardé contact avec Hermione ?
– Est–ce que tu as continué à parler à Krum? Je croyais que tu ne voulais plus rien savoir du monde magique !
– Je n'ai jamais su comment il m'avait localisé... Tu sais qu'il vit comme moldu. Non?
– Oui, mais je ne savais pas qu'il le faisait si près de toi...
– Depuis qu'il a souffert de cette lésion au Quidditch – s'est lamentée Hermione – le pauvre...
– Et ça fait combien de temps que vous communiquez ? Est–ce que par hasard vous êtes fiancés ? Vous vous envoyez déjà des lettres d'amour par moyen moldu ?
Normalement, Hermione se fâcherait devant l'attitude de Ron, mais elle l'a regardé seulement avec un sourire.
– Je t'ai déjà dit que je n'avais pas de mariage prévu, car je n'ai pas de fiancé. En plus Viktor m'a rendu visite à peine, il y a un an... et il va très rarement à la maison, je crois qu'il comprend que je ne veux pas savoir beaucoup du monde magique.
– UN AN ? Je n'arrive pas à croire que tu ais parlé avec Vicky pendant un an et pas à nous !
– Bon, Viktor a fait l'effort de me chercher...
– Si tu n'avais pas disparue, nous aussi on t'aurait localisé.
– Ne te fâche pas Ron, ce n'est pas de ma faute, ce n'est pas de la faute de Viktor... Les choses se sont passées tout naturellement, comme le fait que tu sois allé à cette fête hier soir.
Ron a gardé un profond silence. Hermione avait un peu raison, ce n'est de la faute de personne, du moins pas à elle en tout cas. Mais il ne pouvait pas concilier le fait que Viktor l'ait vu depuis une année. Pourquoi Viktor et pas lui ? Il avait davantage de droits ! Il était son ami ! Il l'appréciait beaucoup !
– Ron, Est–ce que tu vas bien ?
– Oui – a grogné Ron
– Allez ne te fâche pas tant, ça va te faire du mal.
– Je reste sans comprendre de quel privilège bénéficie Viktor, pour t'avoir localisé depuis une année.
– Peut être que Viktor voulait me localiser...
– Tu insinues que nous, non ? Si dès que nous sommes sortis de Poudlard, nous avons cherché ton adresse moldu !
– Quoi ?
Ron a rougi. Il en avait trop dit.
– Ce que tu as entendu. – lui a confirmé Ron, après s'être rendu compte qu'il ne pouvait nier.
– Ça devait être l'adresse de mes parents, ça fait des années que je ne vis plus avec eux...
– Sérieux ? Où sont–ils ?
– Ils vivent dans l'est de l'Espagne. Ils profitent de leur retraite.
– Voilà pourquoi...
– En plus, vous auriez du supposer que si je disparaissais, ça ne serait pas facile de me localiser.
Ron a bu de sa boisson, un peu tracassé. Bien qu'ils aient changé de discussion, il continuait de penser à Viktor.
– Est–ce que tu sais que Krum a été professeur à Poudlard ? – a demandé enfin Ron.
– Quoi ? Sérieux ? Non... il ne me l'a jamais dit.
– Il a essayé de devenir l'assistant de Mme Bibine... mais il n'est resté qu'une année, peut être que c'était juste pour t'avoir tout près et vu que tu n'es jamais revenu à Poudlard alors il a décidé de vivre comme un moldu pour ainsi accomplir son but.
– Tu as beaucoup d'imagination Ron. J'imagine que donner des cours n'a pas été suffisant pour Viktor. Comprends qu'une lésion de ce type, si jeune... ça a du l'affecter beaucoup.
– Oui, tellement qu'il est venu se faire consoler.
– Ne continue pas avec ça, je t'ai déjà dit que l'on s'est à peine vu... et je crois qu'il a déjà une petite amie.
– Il a une petite amie ?
– C'est ce que j'ai vu dans les journaux il y a peu. Viktor est une personnalité du sport en Angleterre.
– Oui, oui, oui, j'ai déjà beaucoup entendu parlé de lui au ministère. – a répondu Ron un peu agacé, mais il semblait plutôt soulagé de savoir que Viktor avait déjà une petite amie.
– Au fait, Ron, Qu'est–ce qui s'est passé avec Cho Chang ?
Ron a regardé Hermione, un peu déconcerté par la question.
– La fille de Serdaigle ?
– Non, Ron, pour sûr ma voisine...
– Ta voisine s'appelle Cho Chang ?
Hermione a jeté un regard noir à Ron.
– Je plaisantais, je plaisantais... mmmmm... je crois qu'elle s'est graduée avec les honneurs, elle a été préfète, ça je le sais... Pourquoi me poses–tu la question ?
– Parce qu'elle plaisait à Harry. Je me trompe ?
– COMMENT L'AS–TU SU ?
– C'était évident, Ron, je peux voir ce genre de choses à 10 mètres de distances.
Ron devint un peu nerveux.
– C'–c'est vrai ?
– Bien sûr, ne t'inquiètes pas ton secret est en sécurité avec moi...
– M–mon secret ?
– Oui, que Lavande Brown te plaisait...
Ron a tenté de ne pas éclater de rire. Lui plaire à LUI Lavande Brown ? C'est comme si on lui disait que Fred et Georges avaient étés les meilleurs élèves de leur génération à Poudlard.
– Pourquoi supposes–tu ça ? – a dit finalement Ron en essayant de retenir son rire.
– Les derniers mois de la quatrième année je t'ai vu souvent parlé avec elle.
Hermione avait raison, mais c'était pour d'autres intentions. Ron croyait que Viktor plaisait à Hermione, et comme il n'avait que deux personnes qui pouvaient découvrir cela. Et vu qu'il ne pouvait le demander à Parvati (à cause de son histoire avec sa sœur Padma), alors il est allé le demander à Lavande qui a tout de suite acceptée la mission avec plaisir.
– Tu m'as découvert. – a répondu Ron avec un ton tragique.
– Je le savais – s'est vanté Hermione.
Ron a regardé Hermione avec tendresse. Il n'y pas de doute que les plus intéressées sont toujours les dernières à le découvrir.
– Et as–tu été une fois le petit ami de Lavande ? – a demandé Hermione.
– Non – Ron a tenté de ne pas rire – Dean Thomas l'as eu en premier.
– Je suis désolée...
– Ne le soit pas, Lavande n'était pas pour moi, la personne idéale arrivera bien.
– Oui tu as raison. Mais j'aimerai que tu continues à me raconter. Que s'est–il passé entre Harry et Cho ? Est–ce qu'il lui a dit ce qu'il ressentait ? Comment est–il tombé amoureux de Ginny ?
– C'est une histoire plutôt ironique. Cho n'a jamais fait attention à Harry. Elle le voyait plus comme un petit frère... et Ginny a mis toutes ses cartes pour le conquérir.
– Et elle a réussi ?
– Mieux que ça, Harry a souffert pour elle toute la sixième année.
– Comment ça ?
– Ils ont interverti les rôles... tu voyais Harry souffrir dans les couloirs... Ma sœur sait comment manier les hommes.
– Comme si c'était difficile – a murmuré Hermione.
– Quoi ?
– Rien...
– Mais comme je l'ai dit les couples idéaux finissent toujours ensembles.
– Exact... on devrait y aller.
– Oui, il est tard. Allons dérober la nourriture à ma sœur et à mon beau–frère.
– Ron !
– Quoi ? Notre précieuse compagnie a un prix !
Hermione a demandé l'addition, que Ron a fini par payer (après une longue discussion entre les deux). Ils sont sortis du café et Ron l'a guidé jusqu'à une petite maison.
– Qui vit ici?
– Qui as–tu en face de toi...
– Tu as une maison moldu ?
– On ne sait jamais quand on va en avoir besoin. Elle n'est pas aussi grande que la tienne mais elle se défend.
– Elle est adorable – a complimenté Hermione.
– Merci... on y va...
– Comment y va–t–on ?
– Par poudre de Cheminette.
– Par poudre de Cheminette ?
Ron a commencé à tout préparer, pendant que Hermione a soupiré résignée. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas voyagé par poudre de Cheminette. (en fait, elle ne l'avait jamais fait), mais il n'y avait pas d'autres moyens d'aller chez Harry, alors elle n'avait pas d'autres choix que ce moyen violant.
A suivre…
Et voilà la suite pour ceux qui l'attendaient.
Dans le prochain chapitre, retrouvailles avec Harry. La suite très vite.
Et voilà, vous savez ce qu'il vous reste à faire si ça vous a plu ou déplu... reviews !
A bientôt
Bisous
Gaby B.
