Salut!Désolée je sais j'en ai mis de temps. Mais j'ai un gros travail d'école à remettre et je suis prise de tous bords tous côtés! Je profite donc de mon petit moment de libre pour écrire le onzième chapitre de mon histoire. Je ne sais toujours pas comment ça finira, inutile de me le demander! Ça va et ça vient avec l'inspiration du moment. Je me tais dans mon blablatage inutile et je vous laisse voir ce qui se passe dans la chambre des jumeaux…

Ils se précipitèrent tous les trois dans la chambre ou Georges s'était enfermé. Celui-ci était assis carré dans son lit, une plume mauve dans les mains, un sourire étiré sur son visage pâle.

-Georges? Pourquoi tu as crié comme ça, bon sang? Demanda Ron.

-La plume à contact…laissa-t-il tomber en guise de réponse.

-La plume à contact? Mais de quoi parles-tu?

-Hermione, cette plume, Fred et moi l'avions mise au point à douze ans.

-Oui, je m'en souviens! S'exclama Ron. Vous n'arrêtiez pas de vous en servir sous la table durant les repas, maman était furieuse.

George ricana à l'évocation de ce souvenir.

-Mais qu'est-ce que cette plume a de spécial? Questionna Harry.

-Et bien, en fait, nous l'avions conçu pour nous deux seulement. Je t'explique le principe : Fred ou moi écrivait une phrase sur un bout de parchemin, et ce que l'autre en pensait s'inscrivait automatiquement avec la plume.

-Et?

-Et bien, peut-être que ça marche encore?

-Mais qu'est-ce que tu attends, essaie! S'énerva Ron.

Fred se leva et entreprit de trouver un bout de parchemin. Lorsqu'il en eut finalement trouvé un, chiffonné et à moitié déchiré, entre deux livres de blagues, il s'empressa d'écrire.

Fred, tu es là?

Tous les quatre avaient les yeux rivés au parchemin. Hermione échappa un petit cri de surprise lorsqu'elle vit des lettres se tracer à l'encre mauve.

Où veux-tu que je sois?

Ils sourirent tous. Fred était là! Georges inscrivit rapidement :

Fred, tu nous manques tellement, reviens!

Je ne peux pas, idiot! Tu sais très bien que c'est impossible. Toutefois, je suis bien content que tu aies trouvé la plume, je croyais que ça ne viendrait jamais!

Tu veux dire que tu m'espionnes depuis tout ce temps?

Et bien oui, je n'allais quand même pas te laisser là, tout seul.

Ils rirent.

Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant? Écrivit Georges.

Et bien, ce que tu vas faire, tu parles d'une question. Tu vas te donner un coup de pied au ul et tu vas reprendre ce que nous avions commencé avec brillo!

Hermione claqua la langue en soupirant.

-C'est bien Fred, une telle vulgarité!

-Hermione, relaxe! Nous parlons à Fred. Tu te rends compte? La rabroua Ron.

De quoi parles-tu?

De notre entreprise! Farces pour sorciers facétieux, ça ne te dit rien George?

Tu veux que je m'en occupe, moi-même?

Pourquoi pas? Allez! Toutes ces années de travail n'auront pas servi à rien!

Tout ce que tu voudras Fred.

Tout?

Il y a quand même des limites! Lui répondit George en riant.

Il y a bien longtemps que tu avais rit!

Mais maintenant que tu es là, nous pourrons à nouveau rire ensemble.

Non George. Tu dois arrêter de m'écrire. Je ne suis plus de votre monde maintenant. Je t'ai répondu car tu avais grand besoin de moi. Maintenant, tu as Ron, Percy, Harry, Hermione, Bill, Charlie, maman, papa et plein d'autres gens autour de toi. Tu dois refaire ta vie…

Sans toi?

Sans moi. Adieu, George.

Les quatre adolescents sentirent les larmes picoter leurs yeux. George allait dire un dernier au revoir à Fred quand il sentit Harry prendre la plume de ses mains.

-Harry, tu ne peux pas écrire. Cette plume a été conçue pour moi et Fred uniquement, dit-il en la reprenant.

-Demande-lui si Ginny va bien…

Ginny va bien?

Oui, elle est auprès de moi. Elle veille sur Harry, et sur toute la famille. Elle t'aime Harry, elle t'aime toujours.

Harry éclata en sanglots.

Adieu. Je ne t'oublierai pas, Fred Weasley.

Il déposa la plume et le parchemin et s'assit sur son lit. Hermione et Ron emmenèrent Harry dans la chambre du rouquin. Il pleurait toujours, mais un sourire tordu remontait son visage. Hermione trouva qu'il avait l'air étrange ainsi. C'est comme si la joie avait de la difficulté à se frayer un chemin dans tant de douleurs. Elle s'assit face à lui et lui prit la main.

-Ça va, Harry?

-Elle m'aime toujours Hermione.

-Oui, elle t'aime toujours. Mais tu dois refaire ta vie, en son honneur. C'est ce qu'elle aurait voulu, j'en suis persuadée Harry.

-Oui, mais pour l'instant Hermione je…désolé.

Il disparut dans un pop sonore. Ron qui était à la fenêtre, se retourna et interrogea sa copine du regard. Elle haussa les épaules et le rejoignit. Elle se blottit dans ses bras en murmurant :

-Je t'aime Ron.

Elle le sentit déposer un baiser sur sa tête et la bercer doucement. Elle s'endormit paisiblement.

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Harry avait transplané dans le parc de Poudlard, pour la deuxième fois de la journée. Mais à la différence que cette fois-ci, il était vide. Il trouva étrange d'avoir pu transplaner à l'intérieur des murs, deux fois dans la même journée. Habituellement, la puissante magie de Dumbledore les protégeait des intrus. Mais Dumbledore était tombé au combat. Son cœur se serra à cette idée. Il avança sans but vers le lac noir. Dumbledore avait été comme un père pour lui. Il l'avait encouragé. Il lui avait enseigné. Il l'avait… aimé? Si on peut dire ça ainsi…

Il s'avança jusqu'à un grand chêne et s'affaissa contre son tronc. Il fixa longuement l'eau calme. Une douce brise vint effleurer sa joue. Un peu comme les baisers de Ginny. Si doux. Si tendres. Si chauds. Ginny…

-Pourquoi es-tu partie?

Le vent siffla à son oreille. Puis il se rappela la mélodie des rires de sa douce moitié. Et de ses cheveux flamboyants dans le vent. Et de sa menue silhouette contre la sienne.

-Ginny…

Il regrettait de ne pas avoir passé assez de temps avec elle. Il regrettait de ne pas avoir vu avant ses sentiments pour elle. Il regrettait de ne pas l'avoir embrassée plus longuement, de ne pas lui avoir dit à quel point elle sentait bon et à quel point elle était importante pour lui. Que son amour pour elle n'avait pas de limites.

Il secoua la tête pour sécher les larmes qui lui embrouillaient la vue et se leva péniblement. Le ciel s'assombrissait. Il allait pleuvoir. Peu importe, la pluie allait lui faire du bien. Au pire, elle lui ferait chopper une bonne pneumonie qui l'emporterait vers son amour. Il distingua au loin les monuments qu'on avait érigés en l'honneur des victimes du lord noir. Il se mit à courir dans cette direction. Plus vite, encore plus vite. Oublier, ne plus penser. Ne plus souffrir. Oublier! Oublier… Il se jeta à genoux devant la stèle de Ginny et se mit à pleurer comme jamais il n'avait pleuré. Il criait, frappait, pleurnichait. Il appelait Ginny, Dumbledore, Fred, ses parents, Sirius, Neville, Luna…Il appelait tous ses proches décédés injustement. La pluie commença à tomber d'un coup. Les grosses gouttes s'écrasaient sur sa tête et coulaient le long de son corps. Il avait froid. Il n'en avait rien à foutre. Il voulait seulement s'en aller. Loin. Loin de la douleur.

Mais soudain, sous l'orage qui grondait, il se sentit envahi d'une immense chaleur. Encore plus forte que lorsqu'il embrassait Ginny. Un intense calme prit possession de lui. Il entendit un murmure dans sa tête – ou peut-être était-ce son imagination mêlée au bruit du vent?

« Reprends-toi Harry. Nous sommes toujours là. Nous t'aimons. Nous veillons sur toi. Nous t'attendrons longtemps, nous t'aimons Harry Potter. »

Il releva le visage vers la petite pierre qui arborait une photo de la cadette Weasley, resplendissante. Il murmura dans un souffle :

-Je ne t'oublierai pas, Ginny Weasley.

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Je sais, c'est horriblement court. Mais, je n'avais pas énormément de temps. Alors j'ai mis ce que je pouvais. Je peux vous dire que le prochain chapitre sera le dernier, c'est pas mal sûr! Je sais ce qu'il y aura dedans, après avoir écrit celui-ci. Et Eumh..bien c'est pas mal tout. J'espère que vous avez apprécié marlgré la « courtitude » :P! Commentaires s'il vous plaît:D La suite, si elle n'arrive pas avant vendredi n'arrivera pas avant jeudi la semaine prochaine car je pars en voyage à New York! Babye merci de me lire!

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Deyanne Larme d'ange